Nous sommes quatre dans un canapé, nous regardons un film. Il y a, de droite à gauche, E. (ma copine) ; moi ; O. (une amie) ; S. (son copain). E. est à l’extrémité du canapé, S. à l’autre, O. et moi en occupons le centre, nous sommes enlacés et elle pose fréquemment sa tête contre mon épaule, contre ma poitrine, nous sommes collés l’un à l’autre. À un moment, S. n’est plus là. Le film se poursuit et nous le regardons toujours. Mon bras, passant dans le dos de O., est refermé tantôt sur son ventre, tantôt sur son côté. Ma main parfois touche involontairement la base de son sein droit, ce qui me gêne. O. se blottit plus fort contre moi. J’ai le bras ankylosé un peu, et bouge la main pour éviter l’inconfort, ce qui me fait toucher encore son sein. Je finis par le caresser du bout des doigts, puis par en frotter la pointe entre mon pouce et mon index. Elle est fine et longue, très sensible. O. respire plus fort. Nous nous embrassons à pleine bouche. Je bande.
Elle porte une guêpière rouge vif. Elle tire fortement dessus, ce qui a pour effet de briser l’une des bretelles et de libérer sa poitrine. J’entends distinctement le bruit sec du tissu qui craque. Je prends alors à pleine main le sein que je caressais déjà. Il est pale, petit (il tient entièrement dans ma main) et très doux. O. est maintenant assise sur moi, et frotte ses fesses contre mon sexe, me donnant beaucoup de plaisir. Je pétris son sein, frappé et fasciné par le fait que c’est toujours un moment incroyable et magique de découvrir un nouveau corps, et que toute cette nouveauté, tout le caractère extraordinaire de cette découverte, est cristallisé en cet instant par ce sein que je tiens dans ma main, et dont je connaissais rien quelques minutes auparavant, et dont je connais tout désormais. Je vis un moment d’une grande intensité, comme une épiphanie.
Nos pantalons sont désormais baissés. O. se frotte cul nu contre mon sexe bandé. Elle a les fesses rondes et souples. Le plaisir est pour moi très intense. Je contemple son sexe pour la première fois. Il est épilé. L’ourlet de ses lèvres forme un renflement charnu que je trouve très beau. Sa peau est laiteuse et sans défaut. Je passe la pulpe de mon majeur sur la fente, de haut en bas, me délectant de la douceur de sa peau, puis, recourbant mon doigt comme un crochet, je l’enfonce doucement. O. mouille beaucoup, ce qui me ravit, et gémit quand mon doigt la pénètre. Mon érection, entre ses fesses qu’elle frotte toujours, est à son maximum.
E., dont nous avions oublié l’existence, et qui nous observait depuis le début, nous signale d’une voix sans émotion particulière que S. revient.
L’instant d’après, je me trouve rhabillé, debout contre le canapé, toujours en érection. O. est rhabillée elle aussi. Elle sourit.
S. apparaît, les bras chargés de nourriture et de boisson. J’ai peur que l’odeur de sexe qui flotte dans la pièce ne l’avertisse de ce qui vient de se passer.
Je me réveille.