Un nouvel auteur parmi nous ! Laurent Lolitter, avec La Reine rouge, récit troublant d’une oie blanche au masculin, martyrisé et traité en objet sexuel pas deux belles femmes aux pulsions affirmées. C’est un texte assez littéraire que nous propose Lolliter, où un érotisme cérébral et teinté d’interrogations morales cotoie des descriptions crues, imagées et très excitantes ! Un auteur à suivre, dont j’espère recevoir prochainement d’autres textes !
Un extrait :
« — Bah, mais t’es un p’tit mateur toi, c’est tout ? C’est ça, tu veux nous mater en train de baiser ?
— Ben, euh… oui, pourquoi pas, je trouve ça excitant.
— Et nous, si ça nous excite de voir tes boules et ta queue ! On voudrait être sûre que t’en as. T’es sûr que t’es pas pédé ? Hein ? Oui montre nous ta queue, ta queue, ta queue ! Moi je veux la voir ta queue espèce de salaud, dit la blonde transformée en diablesse déchaînée.
La reine rousse me regarde avec un soupçon de compassion (ou de pitié ?). Son regard me rassure et me remplit d’une indescriptible joie. D’un côté, l’arrogance de la blonde me glace le sang, de l’autre cette discrète marque de complicité brûle comme une petite flamme qui me réchauffe délicieusement. Elle m’encourage.
Qui est-elle ? Que fait-elle en ce siècle ? Plus prosaïquement que fait-elle dans la vie ? Comment aime-t-elle ? Que fait-elle avec cette blondasse ? Quelles sont ses faiblesses, ses vices ? En a-t-elle, d’ailleurs ? Qui sont ses amis ? Dans quel monde vit-elle ? Comment dort-elle ? Pyjama, nuisette, nue ? Sur le ventre, le côté en chien de fusil, flanc droit ou le gauche ?… Comment fait-elle l’amour ? J’en ai le tournis, je veux tout savoir d’elle. La seule chose que je n’ignore pas, c’est que ce n’est pas une chieuse. La vérité doit toujours sortir de cette bouche et de ces yeux. C’en est presque intimidant. Un regard pareil, on n’a pas droit à l’erreur, disgrâce immédiate, mise à l’index, catégorie médiocres. C’est une reine descendue chez les humains.
Sophie s’approche de moi et m’attrape les couilles à travers le pantalon.
– Humm, mais c’est qu’il en a ce p’tit coco là !
Vraiment, zéro inhibition la Sophie. Myriam, ayant tout deviné, vient à mon secours, lui prend la main et la pose sur sa hanche, détournant du coup son attention, et l’embrasse à pleine bouche. J’en profite pour me taper un verre de rhum afin de me remettre de ces émotions et de me donner du courage.
Sa robe se soulève sous les mains insistantes de Sophie, laissant apparaître la blancheur de ses cuisses. D’un geste nonchalant elle s’empresse de dissuader sa copine d’aller plus loin. Tout en l’embrassant, pour ne pas laisser le mannequin éméché en reste, elle lui soulève et retire son t-shirt, puis fait sauter son soutien-gorge, laissant apparaître d’adorables petits seins blancs. Elle les caresse puis les porte à sa bouche. Je me ressers un deuxième rhum pour me donner une contenance, mais ne perds pas une miette de la scène. Je me sens salement durcir dans mon fut. »
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