(Et j’écris cet article tandis que résonne la sirène des pompiers, il est midi et c’est le traditionnel test du premier mercredi du mois, sauf que le premier mercredi c’était hier et j’en conclus donc que la sirène des pompiers célèbre elle aussi le Premier Mai, je ne sais pas si je dois m’en réjouir ou m’en inquiéter !)
Les nouveautés Media 1000 de la semaine
Un jeune professeur de philo arrive dans une institution, où de grandes jeunes filles bachotent à tout va. Ce ne sont pas des intellectuelles, mais elles ont d’autres attraits. Il va les découvrir, les uns après les autres, car chacune de ces donzelles – à croire qu’elles se sont données le mot –viendra lui proposer des échanges que la morale réprouve. « Soyez gentil, monsieur, mettez-moi une bonne note. Et moi de mon côté… je ferai tout ce que je pourrai pour que le célibat ne vous pèse pas trop ». Tout d’abord sur ses gardes, il finit par se laisser tenter. Que celui qui n’a jamais dit oui à une fille trop délurée lui jette la première pierre !
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« Si même la douleur a un sens, il faut bien qu’elle fasse plaisir à quelqu’un. » Nietzsche.
Il est bel et bien question de femmes qui prennent plaisir dans la douleur à travers les cinq textes ici compilés, tous signés par le maître ès littérature sadomasochiste Robert Mérodack. Délicieux tourments conte avec un souci maniaque du détail l’initiation masochiste d’une belle et dynamique cadre d’entreprise, qui reçoit au courrier les clichés de soirées orgiaques qu’elle aimerait oublier, mais qui la tourmentent nuit et jour… Dans Paulette en partage, une jeune femme éprise d’un auteur de romans érotiques cède par amour au moindre de ses sulfureux fantasmes. Vaudeville foisonnant peuplé de maris cocus et d’incorrigibles perverses, Dressage conjugal met en scène, entre autres personnages hauts en couleur, un docteur autoritaire et une infirmière à la cuisse légère, tous deux réunis par l’amour du fouet… Amoureuse du fouet, l’héroïne de notre quatrième récit l’est assurément, qui s’abandonne avec un plaisir coupable aux sévices de ses maîtres. Enfin, La Carotte et le bâton fait dégénérer un banal week-end à la campagne en séance sadomasochiste débridée.