Quelques conseils pour écrire de meilleures histoires

Pour vous aider à nettoyer vos textes de toutes les scories possibles, voici quelques conseils. Ne pas les suivre ne changera rien à leur publication – nous sommes contre toute forme de censure – mais les suivre devrait sensiblement augmenter vos chances d’être lu jusqu’au bout et de faire plaisir à vos lecteurs et lectrices. Ce qui est votre but, non ?

PRÉSENTATION :

— Allez au plus simple : police Times New Roman, corps 12, simple interligne, alignement à gauche, titre en majuscules.

— Quand vous allez à la ligne, pas la peine de marquer les paragraphes en ajoutant des espaces, une tabulation ou quoi que se soit d’autre.

— Entre deux paragraphes, pas la peine de sauter une ligne.

NORMES TYPOGRAPHIQUES :

— Les dialogues : le mieux est de les introduire par un tiret long, sans guillemet. Voici un tiret long, n’hésitez pas à le copier-coller en cas de besoin : —

— Si votre réplique se termine par un point d’interrogation suivi d’un « dit-il », ou « hurla-t-elle », pas de majuscule. Exemple : — Lèche-moi plus lentement ! ordonna-t-elle.

— Pour les citation (c’est-à-dire des propos rapportés par un personnage à un autre, un texto reçu par le narrateur, une lettre, etc.) : il faut introduire et fermer la citation par des guillemets français. C’est ceux-là : « » – vous pouvez aussi les copier-coller si votre traitement de texte ne remplace pas automatiquement les guillemets anglais.

— La ponctuation : tous les signes de ponctuation à l’exception des parenthèses doivent prendre un espace après le signe. Un espace après le point, la virgule, le point d’exclamation, les deux points, etc. Et tous les signes de ponctuations dits « doubles » (c’est-à-dire constitués de deux signes, comme le point d’interrogation, le point d’exclamation, le point-virgule, etc.) prennent aussi un espace avant.

— Les titres d’œuvres : les titres de films, de livres, de chansons, etc., doivent toujours être indiqués en italiques. Ni soulignés, ni entre guillemets, ni en majuscules, simplement en italiques et en mettant une majuscule uniquement au premier mot s’il s’agit d’un titre en langue française, et à tous les mots si le titre est écrit dans une autre langue. Il y a des exceptions, mais cette règle devrait suffire dans la majorité des cas.

LONGUEUR :

D’expérience, les lecteurs se lassent au bout de 10 000 ou 15 000 signes (pour connaître la longueur d’un texte sur Open Office, allez dans Outils / Statistiques ; sur Word, cliquez sur le nombre de mots qui apparaît dans la barre des tâches, en bas à gauche de votre écran ; l’information qui vous intéresse est : « caractères espaces compris »).

Ça ne veut pas dire que vous avez l’interdiction d’écrire des textes plus longs. Mais vous devriez les découper en plusieurs chapitres, ou épisodes, comme vous préférez, et les poster les uns à la suite des autres.

Et enfin, pour tout le reste, voici le guide ultime que vous attendiez tous : LES DIX COMMANDEMENTS DE L’AUTEUR (PORNO, MAIS PAS QUE) :

1 – Un bon titre tu choisiras : pourquoi appeler un texte Patricia la dactylo quand Patricia, secrétaire coquine est plus sexy ?

2 – Un début accrocheur tu trouveras : chaque phrase doit donner envie de lire la suivante, et c’est cent fois plus vrai pour la première ! Le lecteur pardonne tout, sauf une première phrase foirée. Est-ce que vous coucheriez avec quelqu’un dont le premier baiser sent la crevette et vous arrache la moitié de la lèvre ?

3 – Ta fin tu soigneras : écrire c’est comme faire l’amour. Le but, c’est que l’autre jouisse à la fin. Laissez votre lecteur sur le cul, sidéré, ébouriffé et avec une seule envie : relire votre texte ou découvrir tout ce que vous avez écrit d’autre.

4 – Tes dialogues tu travailleras : les dialogues, c’est l’irruption de la vie dans le récit. Chaque fois que vous écrivez une réplique, lisez-la à voix haute. Si vous trouvez que ça sonne théâtral, ou bête, ou creux, supprimez-là ou écrivez-là autrement.

5 – La concordance des temps tu respecteras : écrivez au passé composé, au passé simple ou au présent, comme vous préférez, mais par pitié choisissez une fois pour toute et tenez-vous-y ! « Je me rendis chez Lucie. Lucie m’ouvre la porte en déshabillé noir », c’est pas possible, on ne comprend plus rien !

6 – La ponctuation aussi tu respecteras : relisez votre texte à voix haute, comme pour les dialogues, en marquant exagérément la ponctuation. Chaque fois que ça sonne bizarre à l’oreille, c’est qu’il faut la modifier.

7 – L’orthographe et la syntaxe tu vérifieras : il y a de très bons correcteurs automatisés, désormais ! (Accessibles via l’onglet « Outil » sur Open Office, et via l’onglet « Révision » sur Word, par exemple) Pour ceux qui veulent aller plus loin, de nombreux sites expliquent le pourquoi du comment de telle ou telle règle. Un texte propre est un texte plus agréable à lire !

8 – Tes tics de langage tu surveilleras : si tous vos personnages féminins portent des bas couture, si tous vos personnages masculins enfilent des capotes, si tous vos textes contiennent une scène de branlette espagnole, si les mêmes mots reviennent tout le temps d’un texte à l’autre (braquemart, leggins, etc.), on va finir par s’endormir et zapper.

9 – Les répétitions tu banniras : « Elle prit sa bite à la main et la branla et puis elle prit sa bite dans la bouche et la suça » ; « Il défit son pantalon. Elle vit qu’il bandait. Il baissa son pantalon aux chevilles » Même punition que le précédent, le lecteur finit par se perdre dans une brume sans saveur ni odeur, s’endort et ne termine pas le texte.

10 – Les clichés tu éviteras : non, toutes les femmes ne sont pas « pulpeuses », toutes les éjaculations ne sont pas « puissantes », les seins « gonflés de désir » ou les bites « dures comme du bois » ! Essayez de trouver des manière originales de dire les choses. Pensez au pauvre lecteur qui n’en peut plus de lire pour la centième fois la même chose exprimée de la même manière !

LA RÈGLE D’OR : Il faut par tous les moyens accrocher le lecteur, c’est-à-dire le surprendre, l’étonner, lui procurer des émotions et lui donner l’impression que votre histoire se déroule sous ses yeux et ne s’adresse qu’à lui. Relisez-vous à voix haute : si vous ne trouvez pas ça passionnant, si vous avez la flemme vous-même de la terminer, comment voulez-vous qu’un inconnu, sollicité de toutes parts par des centaines de distractions, vous lise jusqu’au bout ?

En respectant ces quelques règles simples, vous serez sûr d’écrire des textes intéressants et que les lecteurs et les lectrices auront envie de lire jusqu’au bout !

  1. DOLBACH le à
    DOLBACH

    Bonjour,
    j’ai déposé une histoire érotique sur votre site il y a maintenant plusieurs semaines. Elle n’a pas encore été publiée, maintenant je comprends pourquoi à la lecture de votre édito.
    Cependant, j’ai créé un compte sur votre site auquel je n’arrive pas à accéder actuellement malgré les bons identifiants. Que se passe-t-il ? Pouvez-vous m’indiquer comment procéder pour rétablir l’accès à ce compte car je souhaite poursuivre l’alimentation de votre site en histoires réelles ou fantasmées. Jean-Pierre et Hélène ont à vous narrer de nombreuses et croustillantes aventures amoureuses. Hélène a fait la découverte du plaisir procuré par l’exhibition de son corps, se savoir observé, scruté, détaillé avec envie par le regard des autres la ravie au plus profond d’elle même et ravive le désir de s’offrir totalement à Jean-Pierre mais aussi à d’autres par la pensée.
    Alors bon courage et à bientôt.

    1. Auteurs Musardine le à
      Auteurs Musardine

      Je vous réponds par mail

  2. Pingback: Rejoignez-nous ! – Mes Histoires Porno

  3. pascallarc le à
    pascallarc

    D’excellents conseil, merci pour cet article 👍

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