Salut les amis !
En plus de poursuivre l’érection de la plus belle collection de livres de cul disponible à l’heure actuelle (c’est l’avantage d’être éditeur, ça : tu peux te la péter autant que tu veux, c’est pas tes chevilles qui enflent, c’est celle de tes auteurs !), je suis aussi, désormais, rédacteur pour le blog de La Musardine, qui renaît de ses cendres tel un Phoenix lubrique et beau !
Je posterai deux articles par mois, et voici donc le premier, qui commence ainsi : « La première fois que je suis entré dans la librairie de La Musardine, au 122 rue du Chemin-Vert, non loin du cimetière du Père-Lachaise, à Paname, je n’en menais pas large. Faut dire qu’en plus d’être un visiteur novice je ne venais pas en simple client : j’avais rendez-vous avec le grand patron lui-même, Claude Bard, pour discuter de la publication de mon premier livre. C’était en 2007, je ne connaissais rien au monde de l’édition, pas grand-chose à celui du cul. Je me demandais dans quoi j’allais tomber. L’antre de la débauche, le GQ du vice, la citadelle des obsédés ?
Après avoir tournicoté dans les rayons, timidement, laissant glisser mon regard sur des couvertures suggestives, plutôt osées ou franchement obscènes, j’ai fini par me présenter au libraire, habitué à ce que les clients peu familiers du lieu l’abordent comme je venais de le faire, par cercles concentriques, tel le timoré faucon visant l’arrogant campagnol. »
La suite à lire ici, hopopop : https://www.lamusardine.com/blog/l-edito-de-christophe-siebert/4-madeleine-de-stupre