Amande partie 2

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Le Marquis lubrique


romancesoftteen


– Ne t’en vas pas. S’il te plaît. Tu ne vas pas t’en tirer comme ça. Je vais te rendre la monnaie de ta pièce. Laisse-moi te montrer mes talents à moi… Détends-toi…

Pour plus d’intimité, elle me prend la main et m’entraîne avec elle, dans les WC dames.

Elle ferme la porte des WC dames à double tour pour que personne ne rentre et ne nous surprenne.

Elle me retire ma ceinture, abaisse la fermeture éclair puis ouvre le bouton de mon jean. Elle descend mon jean puis mon boxer.

Mon sexe en érection jaillit : elle me regarde dans les yeux, avec des yeux malicieux et diaboliques. Elle s’agenouille.

– Tu as une grosse queue ! Elle… est… à… moi !

Elle m’empoigne de sa main droite et effectue de petits puis de rapides mouvements de va-et-vient, avant de donner des coups de langue rapides sur le gland. Une toute petite goutte de sperme perle sur le méat de mon gland. Elle la lèche, puis lèche mon pénis de haut en bas et de bas en haut. Ma queue en est lubrifiée. Elle me saisit à la base. De temps à autre, elle me foudroie de ses yeux, comme pour être sûre de l’effet qu’elle produit sur moi. Elle taquine et titille mon gland. Elle sait me caresser comme j’aime. Elle sait prendre mes bijoux de famille dans la paume chaude de sa main et les faire rouler. Ça me fait gémir tellement c’est agréable. Elle va même jusqu’à stimuler mon périnée du bout des doigts et avec le plat de sa langue. Ciel! Mon Dieu! D’habitude il n’y a que moi qui sache me procurer CE plaisir… Pitié! Qu’elle continue…

– Tu les aimes, mes seins?

Elle me prend dans sa main et me tapote le gland sur ses tétons.

– Moi, je l’aime ta queue.  Elle est comme je les aime. J’ai du plaisir à la prendre dans ma main et à la voir encore plus grossir. Le plaisir que tu viens de me donner… Je suis toute trempée. Ne laisse pas mon désir insatisfait! Je VEUX sentir ta bouche et ta langue sur moi. Encore! Encore!

Elle me reprend dans sa bouche, contre sa langue. Je glisse une main dans ses cheveux ondulés, pour les caresser… et pour la guider.

Elle arrête sa fellation. Elle se remet debout. D’un air de défi, elle me regarde…

– Je ne t’ai pas fait jouir… C’est fait exprès… Hmmm… Hmmm… C’est parce que je te veux en moi… Je t’en prie… !

You and I du groupe disco anglais Delegation résonne… «Amande» fait un demi-tour sur elle-même. Elle me présente ses belles fesses. D’un regard lourd de sens, elle me fait comprendre qu’elle me fait confiance. Alors je pose timidement mes mains sur son fessier.

Je fantasmais sur les chanteuses R&B américaines des années 2000 dont on voyait souvent les fesses se déhancher sur MTV ou sur MCM.

«Amande», elle, est bien réelle.

Je lèche l’une de ses fesses d’un petit coup de langue, puis gratifie l’autre fesse d’un second coup… Elle halète.

– Ne laisse pas mon désir insatisfait!

J’embrasse ses deux fesses, l’une après l’autre. Elle me regarde, sa tête tournée en arrière, vers moi. Dans ses yeux, je lis la confiance, le désir, le plaisir. Alors, j’écarte ses jambes, ses belles jambes légèrement musclées et agréables à regarder. Je pose mes mains sur ses fesses et les palpe. Je les caresse avec le plat de la main. Puis, comme si je l’entourais de mes bras, telle une pieuvre qui attrape une proie avec ses tentacules, j’atteins le bouton de son jean et l’ouvre. Je descends la fermeture éclair. Puis, c’est au tour du jean bleu de descendre. Que vois-je? Le bas du corps de ma belle n’a rien à envier au haut. Elle a de belles jambes, musclées jusque comme il faut. Elle porte un shorty en dentelle, d’un rose bonbon et… coquin. Elle porte une paire de bas autofixants noirs. Sexy girl… J’ai envie de goûter sa peau crémeuse. Je suis sûre qu’elle est un délice pour les papilles… Je recommence mon manège d’il y a quelques instants, mais, ce coup-ci, sur sa peau nue et offerte.

De deux doigts plutôt timides au début, j’effleure sa vulve toute trempée, sa vulve qui gonfle, rougit et se dilate de par le désir. J’embrasse ses cuisses à travers le shorty en dentelle qu’elle porte encore et toujours. Je dépose un petit baiser sur son intimité, à travers la dentelle délicate, sur ses grandes lèvres. Son liquide d’amour n’entre pas directement en contact avec ma bouche. Le petit morceau de dentelle est encore un Rubicon qui nous sépare, elle et moi.

Je me décide de l’écarter de mon chemin, alors je le descends lui aussi, le long de ses jambes, avant de le lui ôter, et je lèche tout doucement ses grandes lèvres, rougies par le désir et gonflées par le plaisir. Mon nez contre sa toute profonde intimité… Du sucre, des fleurs…  Son minou a un vrai parfum.

Pour moi, lécher une femme, ça demande de l’intimité, du désir, un je-ne-sais-quoi. Elle est Ève. Elle me tente. Blonde, tout sourire, offerte… Elle n’a gardé qu’une toute fine toison pubienne. J’y glisse mon nez pour la humer, j’y glisse mes doigts pour me faire une idée de sa texture. Ses poils sont doux. Je les aime. Et elle… elle me plaît. De plus en plus.

Mon visage est encore entre ses cuisses. Ses jambes sont écartées. Dans un premier temps, j’ignore son clitoris, et je me doute bien que c’est là qu’elle veut que je mette la langue. Non… Avec le plat de la langue, je lèche l’entrée de son intimité. Je masse, lèche et suce ses lèvres intimes avec gourmandise. Elle halète. Elle gémit.

Je me décide alors à écarter ses grandes lèvres. Et là, que vois-je? Des belles petites lèvres gonflées et rougies. Un petit bouton dressé. Le petit bouton magique de mon «Amande».  Son clitoris est gonflé, lui aussi, et même si mes caresses la font de plus en plus mouiller et donner de la voix, j’attends le moment propice et qu’il soit à ma merci pour que je veuille enfin y porter toute mon attention. J’aime ce parfum féminin intime, si enivrant, si sexuel. J’aime son goût à elle. Si ma queue est devenue sa sucette préférée, alors «Amande» est la friandise dont je raffole à compter de ce jour.

Mon visage est entre ses cuisses, et même si je la lèche par-derrière, elle tourne parfois la tête vers moi, pour me regarder faire. Je peux voir ses yeux tantôt clos, tantôt en amande. Et quand elle ne me regarde pas, elle me maintient la tête tout contre sa féminité chaude, sucrée, trempée. Je la lèche avec plaisir, avidité et délectation… Tantôt des petits coups de langue sensuels, tantôt des coups de langue plus rapides. «Amande» y prend visiblement du plaisir : elle s’efforce à me maintenir contre elle… son bassin et son derrière vont à la rencontre de ma bouche… sa respiration est plus brève et davantage haletante… sa chair rougit… elle inspire et expire… sa poitrine se soulève… C’est à ce moment-là que je décide de taquiner timidement, dans un premier temps, le bouton d’or de ma belle. Si je m’y étais pris plus tôt, ça n’aurait pas été forcément agréable pour elle. Tandis que là… «Amande» halète, soupire, gémit longuement. Elle remue ses belles fesses contre mon visage. Son bassin ondule. Elle savoure le plaisir que je commence tout juste à lui procurer. Elle imprime son rythme. Elle sécrète encore plus de cyprine.

Jamais une fille n’avait autant mouillé à mon contact, pour moi. Je me remémore ces filles que j’ai connu avant la petite blonde aux yeux lagon. Elles avaient froid aux yeux. Elles étaient sur la réserve. Elles voulaient qu’on «reste au final amis»… J’ai perdu mon temps avec elles. Si seulement «Amande» ou bien une FEMME comme elle avait croisé mon chemin beaucoup plus tôt…

– Toi… Toi… Tu t’y prends comme il faut. Allez! Allez! Oui! Oui! Encore! Encore! Encore! Tu la sens ma mouille sur ton palais? Tu le sens mon bouton d’amour vibrer sous les coups de ta langue? Mon corps est à toi… Ne t’arrêtes pas! Ne t’arrêtes pas! Ne t’arrêtes pas! O mon dieu! O mon dieu! Merde! Je vais… Je vais jouir!

Le mouvement de ses fesses contre mon visage devient plus frénétique, plus rapide, plus rythmé. Elle pousse encore un cri libérateur de tous les diables. Deux…

Le petit coup de langue de trop que je donne sur son clitoris la fait grimacer. Il redevient trop sensible. La moindre caresse supplémentaire sur son clitoris pourrait lui faire mal. Je me consacre alors encore un peu à son vagin.

Je plonge un premier doigt, puis un second. Je caresse la paroi de sa grotte d’amour. Je récolte un petit peu de sa cyprine et m’en vais tout timidement titiller et faire la rencontre de son petit trou en utilisant ma langue.  Je ne l’avais jamais fait à aucune fille jusqu’à aujourd’hui. Je suis… curieux. «Amande» me donne envie d’oser. Je sais que c’est très intime, beaucoup plus intime encore qu’un cunni. Mais voilà… Je me sens bien avec «Amande». Elle me fait confiance.  J’ai aimé et j’ai pris pas mal de plaisir quand elle m’a pris dans sa bouche. Moi, je suis curieux, et je veux découvrir les petits recoins de son corps. C’est comme ça. Je ne me contente que de poser ma langue et de la faire tournoyer autour de son anus. De titiller «Amande». D’ailleurs… Elle se cambre. Elle halète. Elle pousse de tout petits gémissements, de temps à autre. Elle a l’air sensible du cul. Et moi, j’aime lui faire cette feuille de rose. Mais, même si nous en avions envie, je ne la sodomiserai pas aujourd’hui. Parce que ça demande beaucoup, beaucoup plus de confort, de confiance et d’intimité. Trois choses dont nous ne disposons pas à cet instant, dans les WC dames de ce café.

C’est ce moment que «Amande» choisit pour se détacher de cette étreinte. Elle reprend son souffle lentement. Elle me reprend dans sa main pour me donner encore un peu plus de dureté. Ses mouvements suffisent à me remettre au summum de mon érection. Elle desserre encore notre étreinte. Elle ouvre son sac à main, y prend une capote.

– J’ai toujours des préservatifs avec moi. Au cas où si le mec n’en a pas sur lui. On sait jamais. Je suis célibataire, je suis libre comme l’air. Si un mec me plaît, je n’hésite pas. C’est comme ça. Je n’ai pas froid à mes yeux bleus très clairs. Et, j’aime faire l’amour. Un moment comme ça, ce n’est pas très raisonnable, n’est-ce pas ?

Du tac au tac, je lui réponds d’un ton conspirateur :

– Pas du tout… !

De ses dents, elle déchire l’emballage du préservatif. Après un énième va-et-vient sur ma verge, elle le déroule. Ma queue était déjà bien lubrifiée. Le latex me couvre jusqu’à la garde.

Elle se retourne. Elle me présente de nouveau ses fesses. Elle cambre son bassin. De mes mains, je lui caresse les fesses. Je dépose un tout petit baiser mouillé sur chacune d’elles.

Je me guide jusqu’à l’entrée de son vagin trempé. Elle meurt d’envie que la pénètre. Ça s’entend à sa respiration. C’est comme si elle retenait son souffle. Pourtant, je fais durer son attente. Je me contente de me frotter à elle. Je me contente de frotter mon gland et la tige de mon pénis contre sa chatte humide, sa chatte qui n’attend plus que moi…

Lonely Together de Avicii et Rita Ora résonne dans les toilettes, grâce au haut-parleur…

– Je t’en prie! Ne me fais pas languir plus longtemps… Prends-moi! Je veux te sentir en moi…

– Tu… Tu me veux comment?

– Toi. Je te veux toi, en moi. Toi, tout entier. Je veux que tu te perdes et que tu t’abandonnes en moi. Je veux que tu ne penses qu’à toi, qu’à moi, qu’à nous.

Sur ces mots, j’entre doucement en elle, mais pas complètement. Elle enserre étroitement et doucement ma queue. Pitié…

– Hmmm…

– Oh oui! Oui! Oui! Oui! Oui! Encore! Continue! C’est bon! Qu’est-ce que c’est bon… Qu’est-ce que c’est bon quand tu es en moi !

Je me retire, puis je la pénètre de nouveau. Et ce, plusieurs fois. Je n’entre pas tout entier en elle. La sensation de sa chatte douce, chaude et humide sur ma queue n’est que pur plaisir. Exquise. Nous nous complétons. C’est agréable. C’est parfait. Tantôt je pose mes mains sur ses hanches ou sur ses fesses. Tantôt je caresse son clitoris de mes doigts. Tantôt je l’embrasse sur l’épaule, sur la nuque. Tantôt je mordille délicatement sa peau. Tantôt je me fais pieuvre et mon bras, tel un tentacule, passe autour de sa taille. Je m’arrime à elle.

– Que c’est bon… Hmmm… Qu’est-ce que c’est… bon. Oh oui… Continue! T’arrêtes pas! Oui… Oui… Oui… C’est bon… Comme ça… Oui!

Par moments, ses mots sont entrecoupés de soupirs. Par moments, elle parle dans une langue bien à elle parce que je ne comprends pas ses sons inintelligibles. Parfois, elle ne dit rien mais je sais qu’elle prend du plaisir parce qu’elle gémit.

Je prends ses petits seins dans la paume de mes mains. Je pince doucement ses tétons dressés. Elle halète de plus belle. Elle a besoin de retrouver un second souffle. Mais… Ce n’est pas pour tout de suite. Non… Je me mets à bouger vraiment contre elle, en elle. Je me mets à instaurer, avec son aide, un rythme varié et bien à nous. Elle va à la rencontre de mes coups de reins par des mouvements de son bassin.

Nous nous emboîtons parfaitement. Elle avait raison toute à l’heure et elle ne plaisantait pas: elle aime faire l’amour. Ça se voit au plaisir qu’elle prend, à son lâcher-prise, au sourire qu’elle a aux lèvres, à ses yeux mi-clos, à sa peau qui rougit de plus en plus, à sa poitrine qui n’en finit plus de gonfler et devenir ferme. Ça s’entend à ses chants d’amour et autres mots qui émanent de sa gorge. Ça se sent à la senteur intime qui émane de notre corps-à-corps. Nos sueurs mêlées… Sa mouille délicate, capiteuse et sucrée. J’aime ce parfum de femme.

Je suis amoureux de son corps. Je la baise davantage avec frénésie maintenant. Mes couilles claquent contre les belles fesses de «Amande». Un bruit, un peu comme un clapotis, s’entend de plus en plus à mesure que le miel doux et sucré de ma belle coule entre ses cuisses.  Je me sens bien en elle. Je n’ai jamais, au grand jamais, autant bandé de ma vie.

Je commence à sentir une boule, un frisson, un courant au niveau de ma colonne vertébrale. Je la sens descendre alors que je continue de prendre «Amande» avec énergie et plaisir. L’orgasme est en train de pointer le bout de son nez, petit à petit, lentement mais sûrement.

Si «Amande» continue de bouger à l’unisson avec moi et de répondre à mes coups de butoir comme elle le fait, le point de non-retour sera inéluctable.

– Tu as la plus belle peau du monde, «Amande». J’aime… être… en… toi.

J’ai de plus en plus de mal à respirer. Mon cœur bat la chamade.

D’une main, j’étreins ma petite blonde. Je glisse mon autre main au niveau de son entrejambe pour y chercher, y toucher et y caresser la petite bombe sexuelle qu’est son clitoris. Et là, je trouve sa main. Elle se caresse déjà. De ses doigts, elle effectue de doux mouvement circulaires. Je pose ma main sur la sienne. Je l’aide à atteindre ce paroxysme, ce nirvana, cette petite mort.

Elle tourne la tête vers moi. Elle me cherche du regard. Elle me regarde avec le regard d’une jeune fille qui tomberait amoureuse et qui ferait l’amour pour la toute première fois. Elle n’a pas besoin de me parler. Ses yeux à eux seuls me crient la confiance qu’elle me donne. Sa bouche recherche la mienne. C’est un baiser violent. Le baiser de deux corps et de deux âmes affamées, bientôt épuisées. Nos salives se mélangent. Nos langues fricotent ensemble. Nos lèvres se moulent entre elles. Qui embrasse qui? Nous nous faisons des petits smacks.

– T’arrêtes pas! T’arrêtes pas! Oh… Oh… Que c’est bon… Oh… Oh… Oh… Encore! Encore! Encore! Oh… O mon dieu… O mon dieu… Je vais jouir… Je…vais…  Aaaahhh…

Elle ne se retient plus, et pousse un grand cri. Son vagin se contracte violemment, et enserre encore plus ma verge. Elle jouit… Trois…

La violence de son orgasme provoque irrémédiablement ma perte et me conduit, moi aussi, au septième ciel. Après encore quelques coups de reins puissants, je m’abandonne. Je vois des étoiles. Je pousse un cri libérateur, presque bestial. Je jouis en elle en remplissant la capote de mon sperme.

(…)

Nous nous sourions comme des adolescents qui viennent à peine d’avoir fait l’amour pour la première fois. Je me retire en douceur d’elle. M’enlever de son fourreau d’amour me fait pousser un tout petit gémissement. Je retire la capote, et je la jette à la poubelle.

Nous ne nous quittons pas des yeux. Je remarque que sa peau est encore rouge. Que ses yeux turquoise brillent d’une lueur que je ne lui connaissais pas encore. Elle doit être en train de savourer  son orgasme. Pour ma part, je me sens épuisé, et limite, je me demande comment je vais réussir à aligner deux pas correctement. Mais, au moins, je me sens bien. Apaisé. Repu.

Elle s’agenouille. Elle tend la langue, et lèche le peu de ma jouissance qu’il me reste sur le bout de mon sexe. Elle ne prend pas le risque de me prendre dans sa main. Je suis redevenu trop sensible.

– Merci. Merci. C’était… délicieux. C’était parfait.  Tu sais t’y prendre avec les femmes. Je savais que je pouvais te faire confiance. C’était comme si tu connaissais mon corps et ses moindres petits recoins depuis toujours. Tu es plus qu’un petit coup comme ça, vite fait bien fait. Ça, je tâcherai de m’en souvenir quand je serai seule, chez moi, le soir, avec mon vibro en faux cristal comme amant, et que je me ferai jouir. Je ne veux pas savoir ton prénom, mais je veux que tu continues à me faire jouir, même si nous sommes à distance et même si tu es loin de moi. Dis: tu veux pour moi?

Bien sûr que je veux!

Avec toute la sensualité dont elle est capable, elle s’approche sa tête lentement vers la mienne. Elle me regarde dans les yeux, mais ce n’est plus du tout de la même manière que toute à l’heure. Là, c’est comme si elle est soudainement devenue timide. C’est comme si elle me demande la permission pour m’embrasser. D’un petit sourire, je lui fais comprendre qu’elle l’a, ma permission. Ses lèvres se rapprochent, lentement. Elle glisse sa main autour de mon cou. Je place la mienne sur sa gorge. Nous nous embrassons, petite touche par petite touche. Est-ce qu’elle moule ses lèvres sur les miennes, ou bien est-ce moi? Peu nous importe. Je respire son désir post-orgasme sur ses lèvres. Sa langue glisse dans ma bouche. Elle part sans doute pour la dernière fois à la rencontre de la mienne.  Elle prend mon visage entre ses mains. Elle m’embrasse successivement sur le front, sur le nez, sur les joues, puis et enfin sur la bouche.

Sur ce, elle desserre notre étreinte. Elle se rhabille. J’en fais de même. Cela ne nous empêche pas le moins du monde de continuer à nous sourire et à nous lancer de tout petits regards en coin.

Elle fait un passage par la case miroir des toilettes pour vérifier que son maquillage n’a pas coulé et que ses cheveux sont encore quand même bien coiffés. Ce n’est plus trop le cas à présent… Retour de baise…  Son maquillage a coulé, et elle a quelques mèches de ses cheveux blonds qui sont tombées sur son front. Elle s’en occupe pour avoir de nouveau un air… présentable avant de retrouver ses amies.

Elle quitte les WC après m’avoir demandé de les quitter après elle, à quelques minutes d’intervalle.

Lorsque je reviens à ma table, les quatre filles semblent avoir repris leurs conversations, apparemment, comme si de rien n’était. En tout cas, «Amande» y participe avec plus d’entrain et je peux entendre son rire se mélanger à celui de ses consœurs. Je ne sais pas pourquoi mais… quand je me refais le film de l’heure qui vient de s’écouler… La jeune femme blonde aux yeux bleus très clairs n’est plus tout à fait la même mais pas tout à fait une autre non plus. Peut-être avait-elle besoin de baiser…

Mais dès que je suis dans sa ligne de mire, elle semble s’absenter de la conversation 100 % girl power en cours, et elle me regarde. Nous n’avons pas besoin de mots. Une fois, j’ai lu que les mots en disent long parfois. Je trouve que c’est exactement ça, là.

Il me reste encore un peu de Guinness dans mon verre. Elles, elles ont apparemment l’air d’en avoir fini avec leurs cafés, chocolats et autres thés. Elles se lèvent de leurs chaises. Maëva insiste pour régler l’addition.

– C’est même pas la peine de discuter, les cocottes. C’est moi qui régale cette aprèm’ !

Les jeunes femmes remettent leurs sacs-à-main sur leurs épaules et s’en vont. Elles s’en vont dans Paris, en cette belle et douce journée de printemps.

Moi, je m’enfile une dernière gorgée de cette bière brune irlandaise délicieuse. Je fais venir le serveur au nœud papillon de toute à l’heure, et je lui règle mon addition. Une fois que c’est fait, je me lève et je remets mon manteau. Je remets ma sacoche en bandoulière.

Mais, avant de partir, il y a un rituel auquel je ne manque jamais: je vérifie si mon ordinateur portable, mon cahier, mon stylo-plume, mes papiers, la carte professionnelle de guide-conférencier sont bien à l’intérieur.

Et… en plongeant la main dans la plus petite des poches de ma sacoche, je fais une trouvaille… Un petit morceau qui a été visiblement et grossièrement arraché d’une feuille de papier… J’y lis: «Pour que nous puissions faire plus ample connaissance, et pour que tu continues à me faire jouir même si tu es loin de moi… Ton désir nommé «Amande».

Elle m’a laissé son numéro de téléphone et elle a écrit «Amande» et dessiné un petit cœur.

Je ne sais pas pourquoi mais je serre le petit bout de papier contre moi, et je souris. Je dois avoir l’air idiot devant le petit morceau de papier, mais je m’en fiche royalement.

Ce n’était peut-être pas qu’un moment «pas très raisonnable» finalement…

«Amande»: quand tu me tiens… Et moi, je t’ai dans la peau.

 

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