Ca faisait plusieurs mois maintenant qu’elle venait à la salle d’exposition. Difficile de ne pas la remarquer, car sa beauté tranchait vraiment. Elle était magnifique, et en même temps, même si elle se mettait en valeur, c’était une beauté modeste, comme si elle en était consciente mais qu’elle ne souhaitait pas l’étaler.
Elle était à couper le souffle, et sans doute que le premier regard posé sur elle avait déjà été celui de la fascination. Une fille plutôt grande, qui se grandissait encore par des talons, avec une chevelure blonde, d’un blond qui semblait naturel, et donc rare, un regard bleu d’une réelle intensité, qui se posait sur les choses en totale lucidité, et une silhouette sans défaut, soulignée par des tenues qui dégageaient ses charmes, avec netteté mais sans que ce soit ostensible.
Je suis employé par la mairie, et comme j’ai des diplômes d’art en plus des concours passés pour rentrer dans le territorial, on m’a donné ce poste qui me plaît énormément. Un des bâtiments du parc municipal, laissé quelques temps sans usage, il abritait autrefois des logements de fonction, aujourd’hui de grandes salles blanches, RDC plus étage accueillent des expositions permanentes et des expositions temporaires. On a réparti, l’étage est occupé par les expos permanentes mais renouvelées de trois artistes locaux qui ont eu une carrière nationale, voire internationale, et en bas, il y a les expos temporaires, un mois, deux mois…
Les locaux sont ouverts tous les après-midis. Beaucoup de personnes viennent passer un moment, voir une expo en particulier, ou simplement découvrir l’ensemble. C’est un moment de pause, celui où l’on casse le rythme de la vie quotidienne pour se retrouver dans une bulle, face aux œuvres d’art, et à l’émotion qu’elles peuvent procurer.
Des vieux, des jeunes…Moi j’étais à l’accueil, et ils venaient discuter avec moi…Ou pas…Mais pas mal avaient envie de partager leurs impressions, de me demander des infos.
Et elle, donc, elle est venue régulièrement parler avec moi. Non pas tant d’ailleurs pour me demander des informations, car elle les avait déjà. C’était impressionnant. Elle avait une culture énorme, que ce soit dans la technique elle-même que dans les créateurs…Elle m’en apprenait plus que moi je ne lui en apprenais…
Donc, petit à petit, un rapport particulier s’est établi entre nous. Elle restait de plus en plus longtemps, et si elle regardait toujours les œuvres, elle venait discuter avec moi de plus en plus longtemps aussi.
Un peintre la fascinait particulièrement Bejen Verda. C’était un peintre, réfugié Espagnol au moment de la Retirada, dont la notoriété s’était étendue aux pays Hispaniques, sans doute parce que le climat de ses toiles correspondait à des ressentis profonds, qui faisaient partie de la culture latine. Il avait eu deux grandes périodes, L’une à l’opposé de l’autre. Ou bien étaient-elles peut-être totalement connectées, comme l’ombre est connectée à la lumière. La première période représentait des bâtiments, souvent des églises, ou des sujets religieux, dans des couleurs très sombres. Et puis il y avait eu ce basculement, radical, avec des toiles colorées, pleines de lumière, et qui mettaient en scène des scènes d’une puissance évocatrice rare. Elles étaient la parfaite illustration de cette théorie que certains partageaient, et j’étais entièrement d’accord, qui voulait qu’il y ait plus de force dans ce qui était caché et suggéré que dans ce qui était montré. On y voyait des femmes nues, (Avaient-elles posé? Sa femme, des modèles?) alanguies, des femmes ensemble, des couples ensemble. Rien n’était montré, tout était suggéré…Mais on VOYAIT forcément ce qui s’était passé, ce qui allait se passer…Deux femmes ensemble, se regardant sur un canapé, l’une nue et l’autre habillée (Il jouait beaucoup sur ce contraste troublant, la nudité disant clairement ce pouvait et allait se produire…) Une fille nue assise sur les genoux d’un homme, une fille dénudée installée sur une chaise, qui jouait aux cartes avec un homme habillé…Même les filles seules semblaient, quelque chose dans le regard, l’attitude, s’offrir…Il avait su capturer ce qui fait l’essence de l’envie, du désir, de la complicité entre un homme et une femme…J’en avais vu des toiles…Et pourtant jamais qui aient pu me troubler autant. Paradoxalement à la limite de l’obscénité, alors qu’on ne voyait rien…Si on m’avait donné le choix, pour me donner du plaisir, entre contempler une photo érotique, voire pornographique, une fille par exemple entièrement nue, qui ouvrait ses lèvres ou son sexe avec ses doigts, avec un regard sans équivoque et regarder un tableau de ce peintre, j’aurais choisi la deuxième solution. Ce n’était pas que je n’étais pas troublé par la première, mais le tableau faisait naître en moi des dizaines d’images et situations, et c’était mieux.
Quelque chose s’était sans doute enclenché entre nous quand elle m’avait dit, un jour, elle venait me parler:
–Je suis une fan absolue de Bejen Verda. Ses toiles me troublent depuis longtemps. Il y a une telle puissance érotique. Ça me fait terriblement fantasmer.
J’avais compris qu’on était passé à autre chose. J’en ai eu l’absolue conviction quand elle m’a dit :
–Est-ce que vous pensez que j’aurais fait un bon modèle pour Bejen Verda ?
J’ai pensé que ça resterait une parole comme ça. Et ce qu’elle a fait, je ne m’y attendais pas. On était dans le grand hall d’entrée. Il y avait des visiteurs à l’étage, j’avais vu passer deux femmes âgées, ainsi qu’un couple, pas tout jeune non plus, l’essentiel de notre public l’après-midi.
Elle portait une robe noire, courte, proche du corps. Un tissu souple, qu’elle a attrapé à sa base et qu’elle a fait remonter le long de son corps, se dévoilant.
J’ai eu le souffle coupé. Je savais déjà qu’elle avait un corps magnifique, mais là, j’en avais vraiment la preuve. Elle s’est vraiment offerte à mon regard. Ses longues jambes fines…J’avais bien remarqué que ses jambes étaient gainées par du nylon, et j’avais pensé qu’elle avait un collant très classique. Hé bien ce n’était pas vraiment ça. Ses jambes étaient soulignées par une paire de bas stay-up, qui montaient jusqu’à mi-cuisses, immobilisés à cette hauteur par une bande élastiquée noire en dentelle. L’autre surprise, sans aucun doute, c’était de pouvoir constater qu’elle n’avait pas de petite culotte. J’avais déjà vu ses fesses bouger librement sous le tissu de ses vêtements, et j’avais pensé qu’elle portait un string. Ce n’était visiblement pas le cas aujourd’hui et j’ai eu une vision impeccable, et qui m’a fait chavirer, celle de l’ouverture de son sexe dans sa chair la plus intime, une déchirure nette dont sortaient deux bouts de lèvre, chacun d’un dessin différent. Elle avait un ventre très plat, et par contre ses seins, pas très volumineux, étaient enveloppés par un soutien-gorge. Elle a tourné sur elle-même pour me présenter la partie pile de son anatomie, une croupe pleine et bien rebondie qui faisait aussi partie de ses atouts. Elle m’a laissé un moment pour l’admirer, avant de se retourner et, la robe maintenue au niveau de ses épaules, de faire durer cet instant, de le transformer en un moment d’éternité. Elle m’a vraiment laissé le temps de la regarder, et ça aurait duré encore plus longtemps s’il n’y avait pas eu un bruit dans l’escalier, qui l’a conduite à rabaisser rapidement la robe sur ce corps dont l’image est restée durablement imprimée sur ma rétine et dans ma mémoire. J’ai passé la soirée à me masturber en repensant à ce moment, jusqu’à ne plus avoir aucune force, et la dernière goutte de sperme extirpée de mes couilles. J’étais célibataire depuis plusieurs mois, et sans aucun doute, elle représentait la quintessence d’un être désirable.
C’était une nouvelle ligne, qu’elle a suivi dans les jours qui ont suivi. Elle venait me trouver, avec un angle d’attaque qui l’amenait rapidement à se dévoiler, n’ayant plus grand rapport avec l’univers du musée. Le lendemain de sa première exhib, elle était en tailleur pantalon, avec une chemise sous la veste. Posément, elle a défait les boutons de celle-ci.
–Hier, vous n’avez pas vu mes seins, je voulais vous les montrer aujourd’hui. D’ailleurs vous ne m’avez pas dit si vous pensez que j’aurais pu être un modèle de Bejen Verda.
Effectivement je n’avais rien dit la veille, le souffle coupé.
Elle n’avait pas mis de soutien-gorge pour pouvoir me les montrer plus facilement. Ils étaient de taille modeste, mais bien galbés, et, exposés à l’air libre, leurs tétons se sont mis à durcir implacablement.
–Alors?
–Sans aucun doute, oui.
C’est devenu une sorte de jeu entre nous. Et ça a tissé une réelle complicité. Elle venait discuter et m’exhibait, maintenant sas plus de demande ou d’explication une partie de son anatomie. Une jupe retroussée, un débardeur remonté ou baissé…Elle avait une fâcheuse tendance à ne pas mettre de sous-vêtement.
Il s’est passé un mois avant qu’elle ne me propose :
–Le musée est fermé deux après-midi par semaine. Vous faites quelque chose ces semaines-là?
–Surtout ce que je n’ai pas le temps de faire les jours où je travaille.
–Ça vous dirait de passer chez moi ? Je suis toute seule tout l’après-midi. J’aimerais qu’on essaie de reconstituer une scène d’un tableau de Bejen Verda dans la réalité.
Des images se sont dessinées dans mon esprit, nettes, précises, à gauche la scène peinte par Bejen Verda, à droite, ce que nous pourrions faire. Le tableau était tout dans l’évocation. Ce qui pourrait se passer entre nous, la mise en pratique de la scène était par contre tout à fait pornographique. Vu le nombre de tableaux peints, il y avait pas mal de possibilités.
–J’ai l’intégralité de son œuvre, sur deux livres et avec les photos prises ici. On pourrait se faire l’ensemble de son œuvre, au fil du temps.
–On peut commencer simple.
–Alors demain le musée est fermé, sauf erreur de ma part. Je vous attends vers quatre heures trente.
–Je serai là.
Ça avait été dit sur un ton badin, comme si j’étais simplement passé chez elle pour une discussion banale devant une tasse de thé alors que se dessinaient des schémas où le plaisir dans tout ce qu’il pouvait avoir de cru et d’excitant tenait une part essentielle.
Le musée n’était effectivement ouvert que le matin, le lendemain. Elle est venue, histoire de me rappeler, au cas où je l’aurais oublié, que je devais passer l’après-midi. Un pantalon en cuir, hyper-moulant, comme une seconde peau, d’évidence rien dessous.
–Je vous attends cet après-midi.
J’aimais bien ce vouvoiement, décalé dans la situation. C’était excitant. Tout autant que de la voir défaire le bouton qui tenait le pantalon à sa taille, se tourner, le descendre, et se pencher en avant pour s’offrir, fesses tendues vers moi ouvertes sur les plissements de son anus, sa vulve gonflée bien visible entre ses cuisses. Elle avait un sixième sens infaillible pour sentir une présence, elle s’est redressée, remontant son pantalon et le reboutonnant deux secondes avant qu’une visiteuse ne pénètre dans le musée.
Avant de passer chez elle, je me suis arrêté chez un fleuriste pour lui prendre un bouquet de fleurs. Une question de politesse, mais aussi une manière de rendre hommage à sa beauté.
Partagé entre désir et émotion, je suis arrivé devant chez elle un peu avant 14 heures 30. Une grande maison blanche, avec des baies vitrées, d’un seul tenant, entourée d’un grand jardin.
J’ai sonné, avec mon bouquet à la main. J’avais pris un panachage de roses de diverses teintes.
La porte s’est ouverte.
Je n’ai pas été déçu.
Je me suis demandé comment cela s’était passé…Est-ce qu’elle s’était délibérément mise nue pour me séduire ? Se baladait-elle constamment à poil chez elle et avait-elle décidé de rester fidèle à ce qu’elle était, sans casser ses habitudes à cause de moi ? Était-elle rentrée habillée et s’était-elle dit ‘Tiens je n’ai pas envie de me rhabiller, je le recevrai à poil…Ça le changera et ça le troublera…’ ? Et c’était vrai…C’était agréable de voir un corps moulé par des vêtements, en partie dévoilé, c’était aussi très fort, au final, de le voir nu…D’autant qu’elle était réhaussée, c’était un peu comme un écrin, par de magnifiques cuissardes…Les cuissardes mettaient en valeur sa nudité, mais en retour sa nudité mettait en valeur les cuissardes…Des cuissardes apparemment toutes neuves, ou qui avaient peu servi, ou régulièrement cirées, noires, avec des talons fins…Mon regard a glissé sur elle, comme si je redécouvrais son corps, alors que j’en avais déjà vu des parties…Mais c’était différent…Malgré la distance entre nous, je percevais la chaleur de son corps, son épaisseur, et j’étais troublé, tout autant que par le dessin de son corps, dessin de femme, un corps entretenu par du sport, quelques soins de beauté, et qui dégageait, mais ça je m’en étais déjà rendu compte, une sensualité torride…
J’avais envie d’elle, une envie qu’elle avait suscitée, qu’elle lisait en moi, comprenait et dont elle voulait tirer parti, sans aucun doute. Son sexe était une fente profondément creusée dans sa chair, dont émergeaient, de manière traditionnelle deux bouts de lèvre, mais deux bouts de lèvre qui sous mes yeux, d’excitation, se sont spectaculairement métamorphosés, leur chair se gorgeant de sang très vite, leur permettant de s’allonger, de s’épaissir. Le plus troublant a sans doute été de voir ses premiers liquides couler, alors qu’elle était encore sèche à ce moment, mouiller la chair neutre et surgir avec la violence d’un flot, jusqu’à venir goutter au bout des chairs. Un détail troublant, mais la sexualité est faite de détails troublants. J’ai eu une vision très nette de ma queue écartant ses lèvres et glissant en elle, disparaissant en elle, avalée par sa chaleur et son humidité. J’étais surexcité, je m’en rendais bien compte. En partie sans doute parce que je n’avais pas eu de copine ces derniers temps, mais aussi parce qu’elle représentait depuis pas mal de semaines maintenant un fantasme, celui d’une femme séduisante et sensuelle, qui, d’évidence, aimait le sexe depuis très jeune, et y appliquait son imagination et l’expérience acquise au fil du temps. Une grande partie des fantasmes qu’on peut avoir ne se réalisent pas. On croise une femme, on construit des rêves érotiques autour d’elle, mais ça n’est pas possible. Et là une occasion m’était offerte. Ce serait peut-être une fois unique, mais cette fois unique, ce serait déjà beaucoup. Elle s’offrait à moi, je le sentais bien, je le comprenais bien, me proposant l’ensemble de son corps, mais aussi l’ensemble des fantasmes possibles, les siens, les miens.
Je me suis glissé à l’intérieur de la maison. Immense, spacieuse, avec plusieurs espaces de vie. Mais la perception de ce lieu a été éclipsée par cette de son corps, qui est venu s’écraser contre le mien. Elle s’est rapprochée, jusqu’à ce que son corps soit en contact avec le mien, s’écrasant contre moi. Ses seins lourds contre ma poitrine, son ventre contre le mien, sa chaleur me pénétrant. Elle a rapproché son visage du mien, et sa langue est venue caresser mes lèvres, les frôlant, les humidifiant…Elle les a travaillées jusqu’à ce que je les ouvre, Elle est venue à la rencontre de ma langue, et elle l’a frôlée, tournant autour avec rapidité jusqu’à ce que je réagisse et que nos deux langues se caressent mutuellement. Elle a attrapé mes mains et elle les a plaquées sur ses fesses, que j’ai trouvées fermes et rebondies, me poussant à esquisser une première série de caresses qui se sont ensuite étendues à toute sa chair, pendant qu’elle, elle glissait la main dans l’espace, étroit entre nos ventres. A travers le tissu de mon pantalon, elle est venue caresser ma queue. Dégageant sa bouche, elle m’a dit :
–Je sens une bonne queue sous ce tissu. Il me tarde de la découvrir et de jouer avec. Je suis folle de belles queues. Je suis totalement nymphomane. J’ai le sexe, j’aime les bites d’hommes, mais aussi les chattes de filles. Je l’assume totalement, contrairement à d’autres. Viens, on va dans le living.
Énormément d’espace, des plantes vertes, une dominante de mauves et de roses, et des ouvertures vers toutes les autres pièces…Il y avait plusieurs canapés disposés de manière décalée. Elle m’a emmené vers l’un d’entre eux. J’avais deviné qu’elle allait se poser là, car devant il y avait une table basse, et un gros livre, que je connaissais, et qui rassemblait l’essentiel des œuvres de Bejen Verda. Elle en avait acheté plusieurs exemplaires, quand on aime, on ne compte pas, Il y en avait un dans la bibliothèque à gauche, et un autre sur une pile de bouquins posés en haut de l’escalier qui conduisait à la mezzanine. Celui qui était sur la table basse avait apparemment déjà bien servi, feuilleté et refeuilleté.
Elle s’est laissé tomber sur le divan. Pour m’inciter à la rejoindre, au cas où je n’en aurais pas eu réellement envie, elle a ouvert ses jambes, me laissant voir son sexe. L’excitation l’avait transformé en une poignée de secondes. Non seulement ses lèvres avaient nettement gonflé, et elle avait gagné de la béance, mais on voyait visiblement qu’un liquide d’excitation coulait d’elle, jaillissant de ses muqueuses internes pour venir mouiller les pourtours de son sexe. Se disant que ce n’était peut-être pas assez, elle a fiché ses deux index en elle, et elle s’est ouverte au maximum, me donnant à voir encore mieux ses muqueuses plus intimes.
Je suis venu me poser sur le canapé. Elle m’a laissé encore bien regarder, hypnotisé avant d’ôter ses doigts d’elle. Assez curieux, sans doute parce qu’elle avait gagné un degré supplémentaire d’excitation, son sexe est resté, certes un degré en dessous, bien ouvert. J’ai remarqué que ses liquides intimes étaient tellement abondants qu’ils commençaient déjà à marquer le tissu du divan.
Elle s’est penchée sur moi, et elle m’a défait pour venir récupérer ma queue dans mon pantalon. Elle n’a sans doute pas été déçue. J’avais l’impression de n’avoir jamais été aussi dur, aussi long. Son regard et son sourire disaient en tout cas clairement qu’elle était ravie de ce qu’elle venait de sortir de mon pantalon. Elle a donné un coup de langue en travers de mon gland, une caresse toute simple qui pourtant m’a donné l’impression que de l’électricité, quelque chose d’intense et de violent partait de ce point pour remonter dans mon corps, le traverser…L’occasion pour elle de laper le liquide pré-sementiel qui coulait de mon gland.
–C’est trop beau une queue, avec un gland bien décalotté, tout gonflé et qui suppure.
C’est avec ce ravissement clairement revendiqué qu’elle s’est mise à caresser la mienne de queue. Elle avait un savoir-faire indéniable, mais ça, je m’y attendais. Elle a joué sur un panel de techniques. Sa langue, sa bouche me gainant puis me relâchant, mais aussi sur toutes les zones, ma queue et autour, venant sur une zone hyper-sensible, mais que les filles négligeaient souvent, mes couilles. Le plaisir était trop fort, et j’ai senti la jouissance arriver. J’ai eu un orgasme, et j’ai lâché plusieurs traits de sperme. Elle a loupé le premier, qui est parti sur sa joue, elle ne s’attendait pas à ce que ça soit aussi rapide, mais elle a resserré sa bouche sur moi, pour que le sperme coule dans son gosier. J’avais bien remarqué aussi, qu’en même temps qu’elle caressait ma queue de sa bouche, elle se caressait aussi, ses doigts partagés entre des effleurements de ses lèvres, qui se gorgeaient encore de sang, et des glissements à l’intérieur, dans un mouvement de va-et-vient bien sûr évocateur.
–Maintenant, je ne veux plus que tu jouisses. Il faut que tu restes bien raide.
–Tu me plais tellement que je crois que même si je jouis plusieurs fois, je serai toujours aussi raide.
En tout cas ma queue en était la preuve, qui était restée totalement gonflée.
–Viens me lécher la chatte…J’ai envie d’une langue sur mes lèvres.
Elle s’est basculée en arrière, offrant son ventre, écartant ses jambes gainées de cuir, s’offrant. C’était irrésistible bien sûr. Je n’étais pas sûr d’être capable de lui faire un cunni aussi efficace que la fellation dont elle m’avait gratifié, mais je pouvais toujours essayer. J’ai attrapé ses hanches, avant de plonger sur elle. Ma langue est rentrée en contact avec ses chairs intimes, et elle a poussé un premier gémissement. Un flux de sécrétions vaginales a envahi ma bouche, liquide suave et goûteux dont je me suis repu tout le temps que j’ai tourné sur son sexe, parcourant ses muqueuses intimes en même temps que je caressais ma queue pour soulager la tension qui m’habitait. Le déversement de sécrétions vaginales, tout autant que ses gémissements constants, disaient clairement son plaisir.
J’étais sur son gland clitoridien, le titillant de la langue, le voyant et le sentant s’allonger au point de me demander si je n’allais pas le sucer comme j’aurais sucé une queue quand je l’ai sentie se tendre en avant. J’ai relevé les yeux et je l’ai vue avec le livre à la main.
–Je te propose un jeu auquel je n’ai jamais pu jouer avant, faute de partenaire adéquat, mais dont j’ai toujours rêvé. Je prends le livre. Je l’ouvre au hasard et on réalise la figure proposée. Elle n’est que suggérée, bien sûr, mais l’image, même soft évoque forcément un moment de plaisir. Tiens, je te laisse faire.
Elle m’a tendu le livre.