art, sexe et tableaux vivants partie 2

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Frederic Gabriel


exhibition et voyeurisme


J’ai cru d’abord l’ouvrir au hasard, avant de me rendre compte, alors que mon geste s’achevait, que ce n’était pas le cas. En effet, le livre avait déjà pas mal servi, et il s’ouvrait automatiquement aux endroits sur lesquels elle flashait le plus. J’ai même pensé plus tard que peut-être, elle avait encore trituré le livre, juste avant que je n’arrive.

En tout cas, le bouquin s’est effectivement ouvert sur une peinture que je connaissais même si nous ne l’avions pas au musée. C’était une des peintures que je trouvais les plus érotiques, sans doute en grande partie à cause du contraste entre les deux personnages. On n’en voyait d’ailleurs un qu’en partie.

La situation était simple : une femme assise sur les genoux d’un homme. L’homme dont on ne voyait pas le visage, partiellement le torse, était habillé, alors que la fille posée sur son giron était nue. Ses charmes bien dessinés, y compris pour le sexe entre ses cuisses, sans qu’il s’agisse de peinture ultra-réaliste. Paradoxalement, le dessin de la fille était plus évocateur que des peintures réalistes. Il y avait surtout son regard. Comment celui de toutes les femmes de Bejen Verda, il disait non seulement son envie de sexe, mais aussi sa capacité à inventer un sexe riche et varié, dans lequel rien n’était tabou.

J’ai bien compris où elle voulait en venir. Elle m’a simplement précisé :

–Mets-toi un peu plus sur la gauche, devant le miroir mural. Je veux voir et que ce soit un développement du tableau. J’ai même calé un phone sur un trépied. J’espère que ça ne te gêne pas ? Après je me branlerai cent fois en reregardant la scène.

–Si ça peut te faire plaisir, j’ai dit.

Je l’ai attrapée par les hanches mais son glissement, pour venir sur moi a complété le mien, et en harmonie, elle s’est retrouvée assise sur moi. Comme sur le tableau, moi habillé, elle nue, moi en partie masqué. L’image que nous renvoyait le miroir était un étrange décalage de la peinture. Comme si les deux créatures de la toile avaient pris vie. Il restait maintenant à animer ce moment surgi de la peinture de Bejen Verda.

C’était en tout cas excitant de se voir dans un miroir. C’était soi et en même temps un autre.

Elle s’est mise à bouger sur moi, me caressant de son dos, puis de ses fesses, tournant avec celles-ci, fermes, chaudes et souples, sur ma queue, mon ventre, mes cuisses…Elle a basculé sur une caresse plus précise, venant chercher mon membre pour me donner la sensation de ses parties plus intimes. Ca pouvait sembler une caresse banale, pour ne pas dire inefficace, mais c’était tout sauf ça, et je l’ai compris au bout de quelques secondes. Aucune de mes copines n’avait jamais eu en fait l’idée de de prendre comme ça, et de faire frotter mon gland, mais aussi toute la surface de ma queue contre une de ses muqueuses. J’ai découvert, pour la première fois, le plaisir intense que ça pouvait procurer. Mon gland est venu contre ses lèvres, j’ai senti son relief varié, et cette délicieuse sensation d’humidité. Elle m’a fait frotter en tournant sur son intimité. Un moment, j’ai cru que j’allais jouir, sous la force de la sensation, avant de passer une sorte de cap, et de comprendre, avec plus de certitude que je pouvais, même très excité, tenir. Et il a fallu que je tienne, car les minutes qui ont suivi ont été aussi délicieuses qu’excitantes. Elle est venue me balader sur les plissements de son anus, puis sur la zone de chair douce et délicate qui séparait ses deux zones sexuées. Elle ruisselait comme une fontaine, et ses jus sont venus couler entre ses cuisses, le long de ma queue. Dans le miroir, on ne voyait pas précisément nos sexes, ou seulement de manière fragmentée.

Sorti de je ne sais où, j’ai vu apparaître devant moi un préservatif, encore emballé, tenu par une main de femme. Elle avait calé ma queue contre son ventre, et je le, je me voyais bien. Je n’avais jamais été aussi long ni aussi gros, ou alors très rarement. C’est d’une main ferme et habile qu’elle a déchiré l’emballage, mis le latex huileux à nu, et l’a déroulé d’un seul mouvement, fluide et impeccable sur ma queue, jusqu’à la base. On pouvait passer à quelque chose de sans doute plus classique, mais qui était bien la première image qui m’était venue en regardant la peinture, suggérée. Elle s’est soulevée, me présentant toujours son dos, ses fesses posées sur moi, ouvertes par la situation, m’offrant par la magie du miroir à la fois son côté pile et son côté face. Elle avait une expression de béatitude sur le visage, comme si ce moment était ce qu’elle pouvait vivre de plus intense, qu’elle l’avait attendu, et je ne doutais pas que ce soit le cas…Elle s’est soulevée légèrement, et a guidé ma queue vers ses lèvres. Mais cette fois, ce n’était pas pour un simple frottement. Elle m’a guidé en elle, et s’est laissé descendre sur ma queue, jusqu’à m’avaler totalement. J’ai vu, et c’était plus excitant que d’avoir simplement la sensation tactile, le visuel s’ajoutant, démultipliant, ma queue avalée, centimètre après centimètre, jusqu’à ce que je sois totalement entouré par ses chairs les plus intimes, comme un gant autour de moi, un gant chaud, ma queue arrosée par ses jus intimes, abondants, qui coulaient du plus profond d’elle-même. On est restés un moment figés, emportés vers un autre lieu, dans un de ces moments, que, quand on fait l’amour, on aimerait voir durer pour l’éternité, en s’en donnant l’illusion, alors même qu’on sait qu’il faudra revenir à une réalité plus moche. En face, dans le miroir, l’image était le parfait dérivé de la peinture.

–Mes tes mains sur mon cul et fais-moi bouger sur ta queue.

J’ai obéi. Ses fesses au creux de mes mains, fermes et charnues à la fois…Elle s’est mise à gémir, caressée par ma queue, que je voyais apparaître et réapparaître, le latex souillé par ses sécrétions qui coulaient, à présent blanches et épaisses.

Elle a fait quelque chose que je n’aurais pas imaginé possible, qui supposait de la souplesse et de l’habileté, mais elle avait sans aucun doute les deux. Elle s’est soulevée, et, ma queue toujours bien fichée en elle, elle s’est fait tourner pour venir me présenter sa partie face. Une caresse spéciale autour de ma queue, circulaire, surprenante, qui m’a donné du plaisir et a failli me faire jouir. Un autre profil pour un second départ. Ses seins lourds sous mes yeux…Je me suis penché sur elle pour prendre ses tétons dans ma bouche…Ils étaient bien durcis…Et sensibles, une évidence, elle a très vite gémi, et il y a eu un fonctionnement cause/conséquence qui a fait que chaque coup de langue déclenchait un jet, intense, de mouille qui arrosait ma queue. Elle s’est tendue et j’ai compris qu’elle jouissait pour la première fois, lâchant une espèce de cri rauque, et un Niagara de liquides qui nous ont arrosés.
Elle est venue chercher ma bouche, pour une caresse plus intense, mordillant mes lèvres. Concentré sur cette sensation forte, je n’ai pas vraiment réalisé qu’elle faisait sortir ma queue de son sexe, un mouvement de bassin, pour venir la récupérer et l’amener quelques centimètres plus haut, contre sa muqueuse anale. Je me suis retrouvé en elle, ne réalisant ce qui s’était passé après que ça s’est déroulé. Fiché dans le canal plus étroit qui, en me comprimant, me donnait un plaisir fort.

On s’est calés dans un rythme et une manière qui devait nous conduire au plaisir. Elle se faisait bouger sur ma queue, montant et descendant en donnant elle-même le rythme. Elle a continué de me mordre jusqu’au sang un moment, attrapant en même temps ma main pour l’amener sur son sexe, et plus précisément contre son gland clitoridien. Elle a esquissé le mouvement qu’elle voulait me voir dessiner sur et autour de cette zone sensible, un mouvement circulaire pour la masturber. Je l’ai bien assimilé, et je me suis mise à la caresser…Juste en dessous de ma main, c’était l’inondation…

Elle s’est mise à jouir au bout d’un moment, une fois atteint son point d’incandescence, se tordant sur moi, éjaculant encore. Une jouissance qu’elle avait attendue, espérée, dont elle avait rêvé en regardant les peintures de Bejen Verda.

Moi, par contre, je n’ai pas joui, même en la sentant autour de moi. Il me manquait ce petit quelque chose qui fait passer de l’excitation et du plaisir à la jouissance. Quand elle m’a dit :

–C’est bien comme ça, Ce que j’aime le plus, c’est prendre une queue dans ma bouche, faire jouir un type, et boire son sperme jusqu’à la dernière goutte.

Et ce qui a effectivement déclenché ma jouissance, ça a été de la voir se pencher sur moi, retirer le préservatif et me caresser avec une expertise qui lui appartenait. Des coups de langue autour de ma queue, dilatée à l’extrême… Ça n’a pas duré très longtemps, j’ai basculé. Un jet de semence, copieux et puissant, est parti en travers de son visage. Elle m’a pris dans sa bouche, et je me suis vidé dans cet étui buccal bien chaud. J’ai senti mon sperme taper contre ses parois internes, puis couler dans son gosier…Je n’en finissais pas de jouir, comme si je rattrapais ces mois sans plaisir, en tout cas sans plaisir avec une femme. Elle m’a gardé dans sa bouche, venant laper les dernières coulées qui sortaient de mon méat avec une envie évidente.

Elle s’est laissé tomber sur le canapé à côté de moi, restant accrochée à mon corps par une jambe, qu’elle a gardée coincée entre les miennes.

–Ça te dirait de revenir pour d’autres moments, elle m’a demandé, en venant encercler de la main une queue qui, malgré deux jouissances, demeurait dure.

–Il y a des moments où le musée n’est pas ouvert.

–Et ?

–Je les passerais bien ici.

J’ai désigné le livre.

–Il y a encore pas mal de tableaux qui seraient d’excellents points de départ.

–On peut aussi faire sans, elle a dit en venant caresser mon gland à nouveau bien gonflé de la pointe d’un ongle, geste qui a déclenché des coulées de liquide.

–Ou alterner. Des moments libres, et d’autre où on s’inspire d’une scène de tableau.

Je pensais très fortement à un autre tableau, où une jeune femme, nue, chez Berjen Verda très peu de filles avaient des vêtements, était posée dans un fauteuil. Près d’elle, un homme habillé, se tenait sur le côté dans une pénombre. J’imaginais parfaitement ce qui se passait dans les secondes qui suivaient. Et elle ? Avait-elle les mêmes schémas dans la tête ? Ce serait intéressant de le savoir. Pour ce tableau et d’autres.

J’ai basculé sur le côté. Elle a compris ce dont j’avais envie, et s’est calée au-dessus de moi, m’offrant son intimité pendant qu’elle posait sa langue sur mes couilles et venait les frôler, en même temps qu’elle faisait aller et venir sa main sur ma queue. Sous mes yeux j’avais sa croupe que sa position ouvrait sur ses plis anaux, et plus bas, le gonflement de sa vulve, vraiment très dilatée, tellement béante qu’on voyait son utérus, ses lèvres gorgées de sang, et ses écoulements de liquide intime, qui mouillaient le pourtour de ses chairs, et pendaient de ses lèvres en des filaments gras. Sans hésiter, j’ai plongé sur son anus, venant caresser les plissements marqués dans sa chair de la pointe de ma langue. Ça devait être bon, à en juger par le long gémissement qu’elle a poussé, le premier d’une série.

L’après-midi n’était pas terminé, et on avait encore de bons moments de plaisir devant nous.

 

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