Aurélie+Clem’… et moi (1ère partie)

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Le Marquis lubrique


candaulismetriolisme


Le calme revient après la tempête. Aurélie et moi, nous nous sourions.

Aurélie et moi, nous sommes bien. Nous venons de faire l’amour sous les yeux de son mari qui n’a pas perdu une miette de nos ébats. Le sexe a été bon entre nous, pour elle comme pour moi. J’ai veillé à ce que ce soit du plaisir pour elle. Oui. C’était tout pour elle, rien que pour elle. J’y tenais plus que tout. Mon corps me donne du plaisir. Il lui en a donné aussi, à Aurélie. Je porte mes lèvres aux siennes. Là. Je l’embrasse.

Nos deux corps se blottissent l’un contre l’autre. Je constate tout de suite qu’ils sont chauds. En sueur. Bon d’accord. Nous n’avons rien calculé du tout et nous avons beaucoup donné, elle comme moi. Nous nous sommes dépensés et, vraiment, ça n’a été que pour plaisir. C’est une sensation étrange pour moi d’être en compagnie de la femme d’un autre homme, d’avoir fait l’amour avec elle… alors que cet homme n’a rien manqué de tout ce qu’il vient de se passer. C’est une expérience de plus, intéressante pour moi.

Je pose mes deux mains sur le corps de la jolie quadragénaire et je la serre contre moi. Nous ne nous disons pas un mot. Nous nous contentons de nous sourire. Nous sommes… repus. Heureux. Bien. Son mari nous sourit. Il est heureux que son épouse le soit, heureuse.

 

Nous restons encore un moment ainsi, enlacés. Maintenant que la rencontre a lieu, nous profitons de chaque instant.

C’est donc vrai… J’ai fait tout ce chemin vers l’est de la France, jusqu’à chez Clem’ et Aurélie, pour que l’on se rencontre.

Depuis tout ce temps où nous nous parlions… Depuis le temps que nous en parlions, de nous rencontrer… Là. Nous y sommes.

Soudain… Nous entendons un bruit, tout près de nous. Nous desserrons notre étreinte. Nous nous tournons vers le fauteuil. Aurélie et moi, nous nous sourions. Nous nous tendons réciproquement le bout des lèvres. Là. Nous nous échangeons un petit smack pendant lequel nos lèvres se touchent et puis se séparent. Clem’, le mari d’Aurélie, s’approche de nous. Je me détache d’Aurélie. Je sais ce qu’il va se passer. Les tourtereaux vont se retrouver.

Aurélie a le sourire. Aurélie soupire. Elle se sent bien. Du fait qu’elle a beaucoup beaucoup donné, sa peau est luisante de sueur. Sa peau a pris une teinte plus… rouge. Aurélie est belle. Marie dit oui au plaisir. Le plaisir lui va bien.

Clem’ est tout près de nous. Il a le sourire aux lèvres. Ça lui fait un… je-ne-sais-quoi que de voir, de savoir sa chère et tendre Aurélie, sa belle Aurélie, épanouie, heureuse, le sourire aux lèvres elle aussi, dans le bras d’un autre homme. Je le vois, je suis témoin de ce regard, de ce sourire. Clem’ me sourit. Je lui rends instantanément son sourire. Tous les trois, nous entérinons, nous immortalisons cette complicité sensuelle et libidineuse qui est née sur le réseau social, un jour.

Clem’ penche sa tête. Il va embrasser Aurélie. Je le sais.

Là. Clem’ dépose un doux baiser plein d’amour et de tendresse sur les lèvres pulpeuses de sa chère et tendre ‘petite’ femme. Aurélie ferme les yeux. Elle respire le désir et l’amour qu’il y a sur les lèvres de son homme. Aurélie se détend. Aurélie s’abandonne. Elle est épanouie. Elle est comblée. Deux hommes sont à l’instant-t à ses côtés. C’est tout pour elle, rien que pour elle. Je laisse les amoureux sceller leur amour dans ce baiser langoureux et sensuel qu’ils échangent. Moi ? Je tends les lèvres vers le beau sein droit d’Aurélie. Il est gros, il est chaud. Il est moelleux et son téton pointe de plus belle. Je l’enrobe de mes lèvres, ce téton. Là. Je tète Aurélie affectueusement, tout en douceur et délicatesse. Ce ne doit être que du plaisir et du bonheur pour elle, rien que pour elle.

 

J’ai du mal à réaliser. Les échanges sur le réseau social ont fini par concrétiser une envie mutuelle de nous rencontrer.

Tout est né, un beau jour, il y a quelques mois. Ce joli couple a attiré mon attention en décidant de me suivre. Ça a titillé ma curiosité. À partir de là, leur compte ‘tenu à quatre mains ‘, comme ils disaient, Aurélie et Clem’. Ce que j’y ai vu… Ce que j’y ai lu… Ça m’a plu. Ça m’a parlé, instantanément. Je me suis pris à les suivre, dans un premier temps. Le contenu m’a parlé, m’a plu. M’a séduit. Et de fil en aiguille, c’est devenu réciproque. Leurs photos coquines, elle, lui… Mes récits coquins, mes MNDQ… Oui, Ils sont bel et bien ouverts d’esprit et libidineux. Mais oui aussi, ils ont besoin de complicités et de respect. Nous nous sommes découverts des atomes crochus, ce couple émoustillant et moi.

 

Encore une fois… Ce qu’ils m’ont écrit… Ça m’a… parlé. Oui. Pour ma part, pour que je puisse m’épanouir dans la confiance et dans l’exaltation de la sensualité, dans l’érotisme et dans le sexe… Oui… Je savais aussi et surtout qu’après des déceptions connues, Aurélie et Clem’ avaient besoin d’être sûrs, d’avoir confiance. Cet homme, il devait plaire à Aurélie. Et… Il devait plaire à Clem’. Il le fallait. C’était une condition qui ne devait pas à être négociée.

Nos échanges, nos mots… Nos esprits coquins, ouverts d’esprit, libidineux… Nous nous sommes compris. Aurélie, Clem’ et moi, nous en avons joué. Oui. Voilà où nous en sommes.

Clem’ embrasse Aurélie. Il est doux, sensuel avec elle. Je cesse de goûter aux jolis seins voluptueux de cette femme. Oui. Ils s’aiment, ces deux amoureux. Roméo et Juliette se retrouvent. Ils s’embrassent. Ils sont beaux. Oui. Ils sont beaux, ces deux émoustillants amoureux. Là. Je vois leurs yeux. Je… crois… comprendre ce que leurs yeux s’expriment, ce qu’ils se disent, Aurélie et Clem’.

Là. Je suis en retrait. Je les laisse. J’ai envie de les laisser entre eux, les laisser s’embrasser. Les laisser dans leur bulle. Marie murmure des paroles inaudibles à Clem’. Je ne veux pas les entendre. Je… crois… comprendre… ce qu’elle lui exprime, à SON homme.

 

Plus les mois ont défilé, plus nous nous sommes découverts des points communs, des atomes crochus en termes d’exigences de complicité et de confiance. En termes de bien-être et de laisser-aller. En termes d’érotisme et de sensualité. En termes de plaisirs de la chair… et de plaisirs des sexes. Oui. Plus le temps a défilé, plus nous avons compris, elle, lui et moi, que nous nous parlions avec la même langue.

Ce qu’il était important, pour Aurélie, pour Clem’, pour moi, c’étaient cette confiance, cette complicité, cette sensualité qu’on tissait, qu’on aiguisait petite touche par petite touche. Pour ma part, je restais comme j’avais pour habitude de l’être. Je voulais être respectueux, courtois. Je voulais être poli, à l’écoute. Je n’avais jamais ressenti, vécu ça, avant, à l’égard d’un couple. Ça a été une nouveauté, un inédit pour ma part. Mais voilà. J’ai voulu écouter mon instinct. Il m’a rarement trompé, il faut dire. Et là, pendant ces mois, je me suis imprégné d’Aurélie, je me suis imprégné de Clem’. Je me suis imprégné de leur sensualité, je me suis imprégné de leurs coquineries. Oui, ça m’a plu. Et de fil en aiguille…

 

Et de fil en aiguille… D’échange en échange… D’aveu en aveu, comme lorsque l’on place une perle, puis une autre perle, et puis une nouvelle perle, avec pour objectif final de réaliser un collier. C’est ce qu’il s’est passé, avec Aurélie et Clem’! Ça n’a été que pur délice. Plus le temps a défilé, plus nous avons ressenti, tous les trois, l’envie de moins en moins répréhensible de nous rencontrer, de faire plus ample connaissance. De… coquiner. C’était bien beau, les échanges en virtuel. Mais voilà. Nous en avons voulu désormais plus.

Ça a été un beau soir de septembre que tout s’est décanté. Ça s’est passé sur le réseau social. Un message de Clem’.

J’ai reçu un message où c’était Clem’ qui me parlait. Il me réaffirmait leur envie commune, à Aurélie et à lui, de me rencontrer.

Dans ce message, Clem’ m’a demandé quand je finissais mon contrat saisonnier, dans l’hôtel où je travaillais comme réceptionniste.

L’échéance était à la mi-septembre. Je ne savais ce que ça allait donner ensuite, si j’allais être reconduit. Et au final, ça s’est terminé à l’hôtel. Et voilà où j’en suis… Voilà où NOUS en sommes.

Le message de Clem’ a définitivement fait pencher la balance.

Il m’a écrit que Aurélie et lui appréciaient ma personnalité, ma manière de me comporter, ma façon d’être. Il m’a… tout aussi avoué que Aurélie m’aimait beaucoup, qu’elle était sensible à mes histoires érotiques coquines, que ça lui faisait un… je-ne-sais-quoi. Ça a pu lui écrire, ce que j’ai pu écrire. Mais… C’était de l’écriture, ces récits fantasmés, ces textes érotiques. Le réel, ce serait tout autre. Je leur avais dit.

Oui. Très clairement. J’avais dit à Clem’ que je ne voulais rien promettre. Il fallait que l’on laisse s’exprimer nos désirs. Propres à chacun de nous trois. Mais que ça collabore à chacun de nous trois.

Il y a eu toute une série d’échanges, mais qui, justement, a fait toute la différence. Des échanges qui nous ont été bénéfiques, nos meilleurs alliés. Nous sommes là, tous les trois, aujourd’hui. Aurélie. Clem’. Moi, Benoît.

 

Plus le temps a défilé, plus les discussions se sont enchaînées. Plus elles se sont succédé, plus les événements se sont décantés.

Oui. Des échanges prudes, juste comme ça, en tout bien tout honneur. Aurélie, Clem’ et moi nous avons compris qu’il se passait quelque chose. Que la magie se créait. Qu’il fallait qu’on la prolonge, cette magie.

Par le biais d’échanges en tout bien tout honneur, par le biais de messages on-ne-peut-plus… sexy… Par le biais de clichés émoustillants où Marie se montrait, par le biais de clichés tout aussi émoustillants où Ben se montrait, par le biais de mes rares photos coquines ou bien de mes Micro Nouvelles de Q, oui, aussi… Plus nous nous sommes parlé, plus nous nous sommes sentis sur la même longueur d’onde.

Clem’ l’a écrit, un jour. C’était à l’issue d’une conversation informelle au départ où nous en avons appris beaucoup sur nos vies professionnelles, sur nos métiers. Ben travaille à son compte : il s’occupe de matériels de motoculture. Le week-end, il troque ce costume pour celui de technicien de maintenance. Aurélie, elle, est agent d’ordonnance dans l’usine où Clem’ opère le week-end. Eux, ils savaient que je suis guide touristique. Ils savaient aussi que je travaillais depuis quelques mois dans un hôtel de ma ville et que j’y étais réceptionniste. Quand mon contrat à l’hôtel s’est terminé, j’en ai immédiatement informé Aurélie et Clem’.

Plus le temps a avancé, plus notre complicité n’a cessé d’évoluer. C’est aussi simple que ça : nous avons rongé notre frein, Aurélie, Clem’ et moi, pendant tout ce temps. Nos messages en disaient long sur notre envie commune brûlante, sur notre désir intense de nous rencontrer. Dans les messages, nous ne nous sommes plus du tout cachés. Et plus les jours nous rapprochant de LA rencontre se sont succédé, plus c’était un crève-cœur pour eux deux comme pour moi de mettre un terme à l’échange en cours pour des raisons et des moments de la vie quotidienne qui nous étaient propres.

 

Le corps d’Aurélie est un délice à regarder. À observer, à admirer. Pour avoir embrassé, léché, massé, étreint ce corps, je sais qu’il est voluptueux à souhait. Généreux. Je suis en retrait. Je mate le tableau émoustillant pour lequel les deux amoureux posent. Aurélie transpire. Elle a beaucoup donné. Aurélie sourit. Elle est heureuse.

Le calme revient après la tempête. Aurélie et Clem’ s’en donnent néanmoins à cœur joie. Les baisers qu’ils se donnent sont à la fois sensuels et gourmands. Doux et goulus. Confiants et inspirés. Attentionnés et désespérés. La jolie quadragénaire se laisse aller et s’abandonne dans les bras de son mari.  De voir cette complicité, cette sensualité, cet amour qui les unit, j’en ai le sourire aux lèvres. Je sais qu’il y a énormément d’amour, de tendresse et de respect entre eux deux. Aurélie est si amoureuse, tellement folle de Clem’. Et… Clem’ est tellement sous le charme d’Aurélie. Il n’a d’yeux que pour elle. Tous ces gestes, toutes ces attitudes… Je les vois. Tous ces sentiments, toutes ces émotions… Je les perçois. C’est une belle chose que je sois en retrait. Ce qu’il se passe, c’est exactement ce pourquoi ce couple me fait fondre. Ces moments-là font que ça renforce leur amour et leur désir. Moi, ça me touche.

Aurélie m’avait écrit qu’elle veut se sentir… être belle, sexy aux yeux de l’homme qu’elle aime. Elle m’avait dit qu’elle était ronde, qu’elle avait des kilos en trop qu’il fallait qu’elle perde. Je la regarde, Aurélie, là, d’où je suis. Je ne la quitte pas des yeux. Et… À mes yeux… elle a des formes et des courbes comme il faut, là où il faut.

Ses formes et ses courbes, elles font qu’on trouve Aurélie belle, sexy, Clem’ et moi.

 

L’air de rien de Margaux Avril a résonné dans mes oreilles alors que je m’approchais de la gare.

Aurélie et Clem’ le savent, au jour d’aujourd’hui. Cette chanson me parle énormément et j’en ai fait NOTRE hymne à NOUS.

À l’approche de la gare, à l’approche de LA rencontre, de NOTRE rencontre, l’adrénaline a pris possession de moi. Mais c’étaient l’impatience et le plaisir de nous rencontrer qui m’avaient pris au corps. Et il y a eu au final de cette vision d’eux deux, d’Aurélie et de Clem’, sur le parvis de la gare, tout sourire. Et moi, je l’ai été, aussi, tout sourire.

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