A l’époque je chantais dans un groupe qui marchait plutôt pas mal. J’ai toujours été une fille réservée, et chanter dans un groupe m’a vraiment libéré de pas mal de barrières. Mais je n’imaginais pas à quel point c’était vrai.
Sur scène j’arborais un maquillage tribal qui rendait notre prestation vraiment spéciale. En tous cas c’est ce que je croyais, et le reste du groupe partageait cette croyance. Le public également. En fait, quand on jouait on avait le sentiment de créer une vraie communauté, centrée autour d’un instant magique, comme un rituel. C’était dansant, bruyant, et au final, plutôt excitant. J’étais la seule fille du groupe. Restait un claviériste, un bassiste et un batteur. A force de tourner ensemble des liens c’étaient noués, mais avec eux il n’y avait rien d’autre que la musique. On partageait des moments d’intimité, mais jamais rien de plus. Oh, il y avait bien eu un baiser volé avec le batteur, mais notre amitié était finalement plus solide qu’on ne pouvait penser, et ils étaient tous bien trop occupés à contenter les groupies filles et garçons pour s’intéresser à une relation de couple qui aurait forcément viré au toxique à force de rester les uns sur les autres. En revanche notre ingé son, Max, n’a pas eu la même réflexion. Et ce qui aurait pu devenir une chouette histoire c’est transformé en véritable cauchemar au bout de sept mois de tournée. Mais je ne suis pas là pour vous raconter mes échecs sentimentaux. Non, ce pourquoi vous êtes là et bien… c’était plutôt une réussite !
Lui a toujours été fasciné par moi. Je crois que ce qui m’a attiré vers lui c’est qu’il était ma première groupie. J’en ai profité. Je vous l’ai dit j’ai toujours été réservée. Voir ce bonhomme d’1m90 aux épaules carrés se démener pour me satisfaire m’a toujours excité. Dans tous les sens du terme. J’avais eu l’occasion de me faire quelques étudiants en droit (mes camarades de classe, avant de me retrouver dans ce groupe) et leur manque d’intérêt pour mon plaisir était constant. En plus la plupart étaient plutôt maigrichons. Ils étaient tellement imbus d’eux même qu’ils ne pensaient qu’à leur plaisir, et le seul à jamais tenter de me lécher le faisait avec une telle maladresse que c’est moi qui l’incitait à arrêter. Mais pas lui, pas Max.
Pour commencer il me prenait toujours dans ses bras avec amour, ou plutôt je devrais dire avec admiration. J’étais toujours été menue, je ne dépasse pas les 1m60, et mon corps à beau être tonique (on m’a souvent dit qu’un peu plus grande j’aurai pu être mannequin) je suis plutôt légère. Et quand il m’entourait commeça, je perdais
totalement la moindre contenance. Je me jetais totalement dans sa chaleur et sa force, en sachant très bien ce qui allait arriver. Transi d’amour il me relâchait, me couvrait de ses lèvres, et descendait doucement et sûrement entre mes cuisses. Il passait bien quelques secondes à faire semblant de me faire croire qu’il n’allait pas se placer juste en leur milieu, mais il ne fallait pas attendre bien longtemps pour sentir sa langue chauffer mon sexe. Doucement, de manière fluide et prévisible. Alors je me transformais. Je devenais un véritable dictateur. Comme le pire acteur porno je l’insultais, le frappait parfois, lui tenait fermement la tête contre mes lèvres, mon clitoris, jusqu’à ce que mon orgasme l’inonde, littéralement. Je ne le laissais presque jamais me baiser avant d’avoir jouit dans sa bouche. Sa queue était longue et épaisse, elle m’excitait terriblement, mais c’était cette bouche que je voulais. Et quand je le laissais me pénétrer, sentant mon sexe déjà dilaté se remplir totalement de son sexe dur contre le sol du van ou dans les couchettes grinçantes des trains de nuit, c’était sur le souvenir de cet orgasme juste passé que je surfait en me masturbant doucement, tentant parfois de jouir une deuxième fois en même temps que lui, ce qui arrivait de temps en temps.
Au début de notre relation tout allait bien. Puis mon comportement s’est inversé. De réservée en dehors de la scène je suis devenu avec lui le dictateur que j’étais au lit. Et au lit… Après quelques insultes de trop on s’est disputé. Il m’a reproché (il n’avait pas tort) de ne pas l’aimer comme lui m’aimait, et il l’a traduit physiquement. A partir de cette dispute il ne me suçait plus. J’avais beau le sucer parfois deux fois d’affilée pour le motiver, l’avaler parfois, puis le supplier de me rendre la pareille il n’en démordait pas. Il se contentait de prendre, sans plus donner. Et quand il me baisait c’était de moins en moins en romantique, il me donnait alors de ces insultes que je lui avais servies auparavant. Ça ne me plaisait pas, parce que je sentais qu’il se forçait. J’avais alors parfois des orgasmes grâce à sa queue imposante, mais ils étaient toujours liés à une forme de culpabilité, et au chagrin de ne pas arriver à me faire pardonner mon comportement au jour le jour.
Arrive ce soir de décembre. Après le concert je signe quelques autographes. Les autres membres sont bourrés au bout de trente minutes. Moi j’y vais doucement, parce que j’ai le sentiment que ça empire mon comportement avec lui. Lui, bizarrement, à l’air heureux. On est dans sa ville et je crois que quelques potes à lui sont là. La salle ferme, mais on reste à l’intérieur pour boire un coup avec l’équipe et quelques membres du
public. Tous sont plutôt jeunes, et l’un deux, très mignon (et à peine plus grand que moi !) à l’air d’être très fan de moi. On boit, on mange, je laisse finalement la pression retomber et je m’autorise quelques verres. Le patron met de la musique et on commence à danser. Du Drake, du Rihanna, quelques morceaux dansants d’Amérique du sud que je n’identifie pas mais qui me mettent dans un état de transe. La soirée avance, je sens qu’il a envie. On s’éclipse pour aller dans la petite mezzanine fermée qui nous est réservée. La salle est grande et tout le monde aura droit a un couchage agréable. Ce n’est pas si souvent ! Arrivée dans la chambre je commence à me déshabiller, d’abord mon pantalon. Il m’arrête.
– Laisse, je vais m’en occuper, me dit il.
Mais c’est lui qui se déshabille, doucement, complétement. Ses abdos sont gonflés, ses épaules aussi ; il vient de porter une partie du matériel dans le hangar que la salle nous a préparé. Il ressemble à un joueur de foot sur un calendrier sexy de fin d’année. Ou un pompier. J’ai envie de baiser sa bouche, et qu’ensuite il me jette sur ce matelas, sur lequel on va pouvoir s’éclater sans faire grincer quoi que ce soit. Au calme. Il a transpiré, sa peau est brillante, comme couverte d’une feuille d’or. J’ai terriblement envie de lui. Ses yeux me fixent intensément.
Sa queue qui commence à durcir doucement me paraît déjà si grande dans la lumière qui filtre à travers les persiennes de la mezzanine :
– Ferme les yeux, et met toi à genou !
Qu’il me donne un ordre m’excite. Cette fois je sens que c’est sincère. Je sens que l’ascendant est là pour me donner un frisson, pas pour satisfaire son ressentiment envers moi. Je m’exécute. Je le sens s’approcher doucement, et je l’entends prendre quelque chose, c’est le froissement doux d’un tissu. Il me bande les yeux. Je souris. J’aime la tournure que prennent les choses. Il m’enlève mon t-shirt après avoir fait glisser mon jean jusqu’à mes chevilles, et je sens son haleine sur mon corps, il me respire. Ses mains prennent fermement mes bras, il me les tiens dans le dos et m’oblige à me relever. Je me débarrasse tant bien que mal du jean dans lequel je suis encore empêtrée. Il m’entraine sur quelques mètres, je sens le parquet puis le tapis sous mes pieds nus. Je trébuche un peu mais il me tient bien, il me rattrape. Il fait bon, je me sens bien. Il m’arrête, et m’oblige à m’asseoir. Le contact avec la surface sur laquelle je pose mes fesses me donne un frisson. Je comprends que je suis sur le canapé en cuir, au fond de la chambre. Je voudrais protester mais il se jette déjà sur moi, me couvrant de baisers. Ses mains
parcourent tout mon corps, mais restent à distance de mon cou, de mes seins, de mon sexe. C’est horrible, j’ai envie qu’il me touche mais ne fait rien, je le supplie. Mais lui refuse :
– Chut, tais toi. Tu seras pas déçue je te le promet.
J’obtempère, il se relève.
– Ouvre ta bouche.
J’ouvre, et il dépose délicatement ce que je sais être un bonbon au miel. Je profite
du gout sucré pendant quelques secondes avant qu’il ne m’ordonne de recracher. – Quoi, comme ça ?
– Oui craches, allez dépêche toi !
Je m’exécute, puis je sens qu’il attrape mes cheveux. J’ouvre à nouveau la bouche et cette fois c’est sa queue qui rentre, dure comme l’acier, douce comme la soie, salée et sucrée en même temps. Je le suce avec avidité, je sens son sang pulser dans les veines épaisses qu’il a sur ce sexe si gros, si doux. Je sens que je me mets à mouiller, je suis en tension, mes mains se posent sur la base, sur ses couilles, je caresse ses fesses, je me précipite pour satisfaire cette merveille de chair que je vais obliger à me rendre hommage dans quelques minutes. Il accélère le mouvement en prenant mes cheveux en chignon avec sa main, me plaque de plus en plus fermement contre lui. Parfois j’étouffe un peu, mais ça m’excite encore plus. J’ai de temps en temps un haut le cœur que je maitrise difficilement, je n’apprendrais que plus tard à complétement contrôler mon réflexe pharyngé. Et ce ne sera pas lui qui me l’apprendra.
Il me redresse, m’allonge sur ce canapé froid. Ma tête touche l’accoudoir. Je me tortille rapidement pour trouver une position confortable. Il bouge à côté de moi, je sais qu’il veut que je penche ma tête en arrière. Je me laisse faire, tout est doux en même temps que violent, et mon excitation grimpe de plus en plus. Je retrouve enfin son self- control, sa manière de me dominer avec douceur qui m’excitait tant et que j’avais perdu de vue. Il prend mes mains dans une des ses mains, et je me sens toute petite quand il commence à baiser ma bouche, à l’envers. Etre contrainte comme ça m’excite, un mélange de désir et de peur m’envahi. Je ne sais pas ce qu’il va me faire, mais je sens que lui, ça l’excite. Et il a une idée derrière la tête. J’entends alors un bruit, dehors, près de la porte ! J’essaie de me relever mais il maintient mes bras à la verticale, et si je fais le moindre mouvement je vais m’étouffer sur sa queue. J’émets un son. Il me répond :
– T’inquiètes pas, c’est quelqu’un de bien.
Je suis très surprise. On en a parlé sérieusement quelques fois depuis que les choses se sont un peu gâtées, mais je l’ai toujours cru réfractaire à l’idée, y compris avec une fille. Là pour être surprise, je suis surprise. Mais je suis aussi très excité. Le sucer m’a rendu moite, brûlante, et je n’avais déjà qu’une envie c’est qu’il me prenne ou qu’il me suce. Et vite. Il sent que je ne proteste pas, que je suis prête à tout. Il caresse ma joue en maintenant encore mes mains avec son autre main. J’entends l’autre qui vient de rentrer :
– Salut, j’espère que je ne dérange pas trop ?
Un homme. Une voix légère et un peu timide. Un jeune homme. Plus jeune que moi j’en suis sûre…
Lui :
– Non vas y, déshabille toi et suce la
Oh oui ! Oui ! Mon excitation est au paroxysme, j’ouvre les jambes en grand, me
tortillant autant que je peux, gênée que je suis par mes bras fermement tenus et cette queue qui ne veut pas désenfler dans ma bouche. L’autre s’approche, je le sens qui s’agenouille au bout du canapé, qui se penche et … Sa langue lance comme une décharge directement dans mon bas ventre, quand elle touche pour la première fois mon clitoris. J’ai envie de pleurer tellement ça me fait du bien. Il est doux, lent, et prend les choses avec passion. Mes sensations étrangement me disent que ça doit être ce jeune admirateur que j’ai vu tout à l’heure. C’est parfait, je me sens dominée et dominante. Sa langue est un peu inexpérimentée, mais en bougeant les hanches j’arrive à lui arracher un plaisir vraiment profond, décuplé par celui que je sens venir dans le sexe de Max.
Mais soudain il s’arrête, et je sens l’autre qui s’arrête aussi. J’étais pas loin putain ! J’en veux plus les gars, faut pas s’arrêter là. La frustration est terrible mais délicieuse. J’ai tellement envie qu’ils me baisent. Je leur dis :
– Baisez moi les gars j’en peux plus. Faites moi jouir !
Max me retourne d’un coup, décoche un « Je t’ai dit de la fermer » accompagné d’une fessée suivi d’un baiser tellement doux sur ma joue. J’ai le souffle coupé par la violence des mots, et encore plus par le fait que ça n’a pas fait tomber mon excitation. Au contraire. J’ai d’un coup envie qu’il me délivre en me traitant mal, et j’ai honte de moi. Et la honte me donne envie de tout lâcher, de me donner entièrement à lui, qu’il fasse de moi son jouet. Je gémis pour lui faire comprendre que j’ai envie que ça continue. Je me mords les lèvres et j’acquiesce en hochant la tête. L’autre me touche les cuisses et un
frisson me parcours quand il m’empoigne plus fermement, me faisant presque mal. Ses mains descendent et il attrape mes pieds, qu’il maintient l’un contre l’autre. Je sens Max qui se redresse et m’enjambe. Il monte sur le canapé pour me prendre par derrière. Mon sexe est tellement humide que sa queue entre sans difficulté, d’un coup. Je pousse un cri, parce que malgré tout sa taille me surprend. Encore. Il se déchaine. C’est trop bon, je continue à crier sans interruption à mesure qu’il me pilonne, grognant, serrant alternativement mon cou et ma tignasse, me relevant la tête comme s’il me chevauchait. Je sens venir un premier orgasme, enfin. Quand je jouit il s’arrête pour s’enfoncer plus avant. Je sens sa queue se durcir, les contractions de mon sexe lui ont fait perdre le contrôle : il s’enfonce tellement loin que je perds la notion du temps pendant plusieurs secondes. Je l’entends me susurrer à l’oreille « je t’aime tellement » puis encore plus doucement « salle chienne ». C’est tellement bon que j’ai envie de pleurer. J’halète comme un animal. Son sperme me remplit, et lorsqu’il se retire je le sens couler entre mes jambes.
– À toi, je l’entends dire à l’autre.
J’ai à peine le temps de souffler. Je me sens submergée. En fait deux gars c’est peut être beaucoup ! Je pense que l’autre va me pénétrer, mais au lieu de ça je sens les mains solides de Max m’empoigner, me redresser, je sens l’autre monter sur le canapé debout et poser sa queue sur mes lèvres. Je le prends en bouche, et là je sens une différence flagrante avec Max. Sa queue est considérablement plus petite. Moins longue et moins large. Quelque par je me sens soulagée, et je retrouve ma contenance. En fait elle à l’air mignonne cette queue : j’en profite pour le prendre en entier dans ma bouche, chose que je ne peux pas faire avec Max. Je sens l’autre gémir.
– Oh oui vas y !
Je sens sa queue se durcir, j’ai l’impression qu’il peut jouir vite, alors j’accélère le mouvement. Je veux le dominer. Lui montrer qu’il a raison d’être fan: je suis extraordinaire. Ta copine te fait pas ça hein gamin ? Mais il s’écarte, visiblement il n’a pas envie de venir tout de suite. J’ai le goût de son liquide séminal sur la langue. Il est un peu salé. Ça me frustre, j’ai envie de le dévorer. Mais il m’échappe.
Pendant quelques secondes il ne se passe plus rien. J’ai l’impression qu’il se disent quelque chose. Je sens Max qui se rapproche à nouveau. Il prend ma main et la pose sur sa queue. Elle est dure à nouveau. Une chaleur me rempli. J’ai envie de le ravoir en moi, j’ai encore son sperme qui me coule entre les jambes et cette sensation ravive le
souvenir de l’orgasme que je viens d’avoir. Il s’assoit et m’attire vers lui, je comprends qu’il veut que je le chevauche. Je m’exécute, je m’empale sur lui, il rentre encore plus facilement que tout à l’heure, et cette fois je pousse pour l’amener directement au fond. Je me déchaine sur lui, il gémit mais m’arrête en me serrant contre lui
– Penche toi vers moi, me dit il.
Il pose un baiser sur mon lobe. Un frisson me parcours et je me colle à lui. – Voilà, là, c’est bien. Il va prendre ton cul maintenant.
Les mots me donnent un choc, mon cœur se met à battre très, très fort. Je lui ai toujours refusé ça, sa queue me fait trop peur, mais là avec l’autre… je sens que je pourrai me laisser faire. J’ai eu autrefois une très bonne expérience, je sais que je peux en avoir envie. Et là, malgré toute la surprise de ce moment, j’en ai envie. J’en ai vraiment très envie. Encore une fois, j’acquiesce en silence, la tête lovée sur son épaule. Il sent si bon. Ses muscles me donnent envie de le mordre, mais je reste la joue collée à lui, j’attends mon hommage maintenant, à bout de souffle. Il passe son bras musclé autour de mon cou, comme pour verrouiller ma position. Son biceps écrase ma joue. Je tremble d’excitation.
L’autre s’approche, se colle à mon anus. Je remue doucement sur Max, faisant tourner se grosse queue au fond de moi et frottant mon clitoris contre sa toison drue pleine de sueur. L’autre utilise ma mouille abondante, sa salive et le sperme de Max pour improviser une lubrification. Quand son gland rentre je retiens un cri. C’est tellement bon, et étrange, cette douleur sourde passagère qui s’efface pour laisser place à une agréable sensation d’être… remplie. J’ai l’impression d’être prise dans une mâchoire géante, celle d’une créature terrible qui mangerait mon entrejambe pour me faire mourir de plaisir. Et soudain, dans une montée de plaisir, je me relâche et n’oppose plus aucune résistance. Il s’enfonce, presque surpris, je le sens au soupir court qu’il lâche. Je le sens rentrer au plus profond de moi. La sensation est incroyable. Je sens la queue de Max opposer une résistance à l’intérieur, comme si j’étais accrochée à elle, comme si elle était mon support de vie, tandis que le sexe de l’autre semble ne pas avoir de fin, et glisse dans un bruit moite en un va et viens doux qui me donne l’impression qu’il baise ma gorge, mon ventre, ma colonne vertébrale, ma tête. Il se penche vers moi et me mordille le cou, tandis que Max me tiens fermement le visage. Je hurle presque, de plaisir, de douleur un peu, et de bonheur. C’est tellement bon que j’ai l’impression que l’orgasme ne peut pas venir, que je vais rester bloquée dans cette sensation de plaisir
sans fin. Je suis paralysée, bloquée. Une prison de plaisir. Indistinctement, comme s’il était loin, j’entends Max dans mon oreille :
– Alors, tu es contente ? Je t’aime, j’aime qu’il te prenne comme une petite chienne. Je t’aime petite chienne !
Je sens les larmes monter à nouveau, pendant que le plaisir devient presque insupportable. Je me recroqueville sur Max, je le couvre de baisers. J’ai à nouveau honte, honte de prendre autant de plaisir, honte de ne pas lui donner cette partie de mon corps parce que j’ai peur qu’il me fasse mal, et en même temps cette honte me fait du bien, elle me libère. Je suis en train de le tromper ce connard égoïste, sous ses yeux, de le baiser lui et sa grosse queue, et j’ai la sensation ambiguë, douce et terrible (et désolé pour l’image), d’être en train de chier la queue de l’autre. C’est tellement fort, ce maelstrom d’émotions, que l’orgasme me surprend, venu de nulle part, en une montée puissante et ultrarapide, comme un coup de raquette en pleine tête. Je hurle, j’ai juste le temps de sentir la queue de l’autre qui grossit et se vide, petite queue surprise et écrasée par la contraction de mon anus. Je suis une déesse. Le reste est presque cotonneux. Je sens Max qui se retire, me repousse, j’ai une sensation de vide, d’absence, qui me rend très triste. Le canapé est froid par endroit. Je gémis doucement, comme une petite bête malade. Alors je sens qu’il s’introduit à son tour dans mon cul. Et là c’est incroyable. Sa queue rentre sans effort ; je veux hurler mon plaisir et mon bonheur que ça puisse arriver, alors que je pensais la chose impossible, mais aucun son ne sort, si ce n’est un râle. Et l’orgasme, encore plus puissant, qui explose comme une supernova dans mon cerveau. Je vois les étoiles, le temps s’arrête, j’ai l’impression de partir…
Je me réveille à moitié, quelques secondes plus tard ; Max n’est déjà plus en moi. Je ne l’ai pas senti jouir mais je sens du sperme sortir de mon anus, couler entre mes fesses, expulsé par de petits pets que je n’ai aucune honte à laisser partir. Couchée sur le canapé, avec le bandeau encore sur les yeux, de la bave partout sur le cuir au niveau de ma bouche, je dois avoir l’air d’un cadavre qu’on vient de jeter après un meurtre, précédé d’une séance de torture. Mais je suis tellement bien. Je n’entends pas l’autre partir. Max jette une couverture sur moi, se pose par terre, et allume un joint. Il m’enlève le bandeau. La lumière est éteinte déjà. Je m’endors, bercée par l’odeur enivrante de son herbe, et par les pulsations puissantes de mon petit cœur qui à ce moment ne ressent
qu’une seule chose : une immense et profonde gratitude. C’est comme si le monde avait cessé enfin de tourner vainement, après toutes ces années. Tout devient noir.
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