Bazar partie 2

Bazar partie 2

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Frederic Gabriel



Partie 2

Six mois sont encore passés. Je ne les ai plus jamais surpris faisant l’amour. Simplement quand je venais au magasin, je me disais « et si avant ? »

J’imaginais sa culotte souillée, et son sexe encore dégouttant du sperme qu’il y aurait déversé…

Et puis un jour, il y a eu du nouveau. Un homme d’une trentaine d’années, blond, pas très grand, barbu, avec des lunettes et un regard très intelligent. A coté de lui une femme pas plus grande non plus, rousse, souriante.

Je te présente Rémi et Françoise. Ils vont prendre ma place dans une semaine.

Les commerçants n’aiment pas dire qu’ils s’en vont. Pour eux, c’est comme une humiliation. S’ils l’avouent à leurs clients, c’est au dernier moment. Et puis il y avait aussi, je le pensais du moins, une réelle affection entre nous, et il avait voulu m’épargner.

Ça sera comme avant, en mieux même, voulut-il me rassurer. Je vieillis. Rémi et Françoise sont très compétents. Le magasin ne changera pas, il y aura toujours tout, ou presque, et ils sont tous les deux bien plus calés que nous. Ils ont plusieurs doctorats. Ils travaillent tous les deux pour l’industrie aérospatiale, ou du moins travaillaient puisque Rémi, lassé par cette vie trépidante, a décidé de prendre un magasin. Françoise elle continue.

Je voyais mon monde s’écrouler… Mais un autre se reconfigurait devant moi. C’était une sensation étrange. Je me trouvais dans un passage.

Les choses en sont restées là… Jusqu’au dimanche suivant. J’avais commencé un nouveau bricolage, et je voulais une carte de programmation. J’ai marché jusqu’au centre ville. Ça me faisait tout drôle de penser que le bazar allait changer de mains. Je le prenais finalement moins bien que je ne l’avais imaginé au départ.

Je suis passé par l’arrière. Tout serait identique, et je n’avais aucun doute sur les compétences du jeune couple. Et pourtant tout serait différent.

J’ai avancé dans le magasin. Un vieux type, avec une brioche énorme payait un paquet de vis et une tirelire à Nadine. Il est parti sans même me regarder avec un bonne journée. Elle s’est tournée vers moi, m’a souri. Il y avait quelque chose de triste dans son expression.

Je viens chercher une carte de programmation.

On laisse le magasin ce soir. Tout est bouclé. Demain, si tu viens, ce ne sera plus nous.

Elle est passée au-delà du comptoir. Fidèle à elle-même, elle était sexy en diable. Une jupe noire en stretch, courte et moulante, qui collait à ses hanches, et, je l’ai vu quand elle a été de dos, à ses fesses, courte, dégageant des jambes gainées de nylon, des escarpins à talon aiguille, un bustier collant et décolleté sous une veste.

Viens avec moi. Je vais te donner ta carte, et on va se dire au revoir. S’il y a un client, il attendra.

Elle est partie vers le milieu du magasin. Je l’ai suivie, matant ses jambes gracieuses, polluées par nulle varicosité, bien qu’elle ait la cinquantaine. Elle avait à mes yeux un corps parfait et inégalable. Oui, elle allait me manquer. Bien plus que je n’aurais pu l’imaginer. C’est quand on les perd qu’on comprend la valeur qu’ont les gens.

Il y avait là une autre réserve, à laquelle on accédait par une volée d’une dizaine de marches qui tournaient sur elles-mêmes. Elle s’est retournée vers moi.

Mon mari est parti installer notre nouveau magasin sur la Côte. On a tout notre temps.

Elle a monté la volée de marches d’un seul trait. Elle a mis en marche un interrupteur. La lumière a éclairé des étagères remplies de matériel lié à l’électronique.

Tiens sers-toi. Tu sais mieux que moi ce que tu veux.

Elle s’est reculée et m’a laissé me servir. Il y avait, je le sentais, c’était le cas de le dire dans ce magasin, de l’électricité dans l’air. Quand je me suis retourné vers elle, avec la carte, elle m’a dit :

Ça fait longtemps que j’y pense. Toi aussi, peut-être. Ou peut-être pas. Tu as envie ?

Elle a soulevé sa robe, dévoilant ce qu’elle portait dessous, les bas stay-up qu’elle affectionnait et un string noir. Elle a tourné sur elle-même en riant, me laissant voir sa croupe ferme et nue.

Tu peux avoir ce que tu veux… Aller où tu veux. Qu’est-ce que tu en penses ?

Comme elle me sentait hésitant, elle m’a proposé :

Laisse-moi faire.

Elle a descendu son débardeur, dévoilant sa poitrine, charnue, généreuse, enveloppée par un soutien-gorge aussi rouge que le string était noir. Elle a ouvert ce dernier en le dégrafant.

Je vais te donner un échantillon de ce que je fais faire… Et crois moi je connais beaucoup de choses, beaucoup plus en tous cas que toutes les petites putes de vingt ans que tu pourras baiser…

Elle s’est approchée de moi, a défait ma fermeture-éclair, et a attrapé ma queue douloureuse de désir. Elle s’est accroupie, a amené à elle l’un de ces tabourets installés dans chaque réserve, permettant d’accéder aux étagères les plus hautes et s’est calée dessus. J’ai pensé un instant qu’elle allait prendre ma queue dans sa bouche, mais elle a eu une démarche totalement différente ; se penchant en avant, elle l’a englobée de ses seins. Ils étaient suffisamment gros pour cela.

Hein, aucune fille ne t’a fait ça ?

La réponse était évidemment non. J’avais déjà eu plusieurs petites copines, mais aucune d’entre elles n’avait le dixième de son expérience. Elle a malaxé ma queue de ses seins, avant de faire émerger ma bite dans son décolleté et de balader sa langue dessus.

Ne jute pas encore, on a plein de choses à faire ! Je pars, mais je vais te laisser des souvenirs !

Elle s’est baissée sur ma queue et a avalé juste mon gland, le bloquant entre ses lèvres, et promenant sa langue dessus. Je me suis demandé comment je parvenais à ne pas jouir. Ma capacité à me contrôler m’a surpris.

Elle s’est redressée. Sa jupe est retombée, mais elle l’a roulée autour de sa taille, lâchant un instant ma queue.

C’est alors qu’elle a eu un geste qui m’a surpris. Elle a tendu la main vers un des casiers. Je n’y voyais que des câbles. Elle a glissé sa main au-delà et a ramené une boite de préservatifs. Elle en a extrait un dont elle a défait l’emballage avant de le faire coulisser sur ma queue d’un mouvement unique et parfait.

L’image que j’avais de ce couple venait de voler définitivement en morceaux. Je les imaginais, jusqu’alors, s’aimant, dans une totale fidélité. Je voyais maintenant les choses différemment. Je me disais que ces réserves avaient du en voir pas mal. Si les encaustiques et les tournevis avaient pu parler…Je me souvenais à présent de gestes surpris auxquels, sur le moment, je n’avais donné aucun sens, par naïveté, et qui aujourd’hui en prenaient un.

Elle a amené ma queue contre ses lèvres et elle l’a frotté sur le relief accidenté. Une sensation délicieuse… Aucune fille de mon âge, c’était bien sûr, n’avait autant d’imagination qu’elle.

Garde toutes ces sensations dans ta mémoire. Tu y penseras quand je ne serai plus là et que tu te branleras…

Elle est remontée sur quelque chose de plus petit, mais aussi de plus dur. Sans être expert en anatomie féminine, j’ai bien compris qu’il s’agissait de son clitoris. Elle a fermé les yeux et a gémi.

Elle m’a fait rentrer en elle de quelques centimètres seulement, puis un peu plus. Je me suis senti absorbé, j’ai perçu sa chaleur, l’humidité de sa muqueuse. Le plastique qui m’enveloppait ne m’empêchait en rien d’avoir des sensations. Elle m’a avalé aux trois-quarts. Elle m’a regardé, ses yeux sombres plantés dans les miens.

Ce que je vais te faire, ça non plus aucune fille ne te le fera jamais !

Je me demandais ce dont elle voulait parler, comprenant seulement quand j’ai senti quelque chose autour de ma queue. Je me suis senti comprimé, comme si une main avait serré mon membre, puis l’étreinte s’est desserrée. J’étais innocent, trop sans doute. Je n’ai pas compris immédiatement qu’il s’agissait de ses muscles vaginaux. Elle a souri de ma surprise. Elle m’a caressé ainsi, serrant et desserrant. J’ai eu l’impression étrange qu’à chaque pression ma queue gonflait encore, jusqu’à atteindre la dimension d’une baudruche.

Quand elle m’a fait sortir d’elle, j’étais dans un état second. J’ai même cru un instant que j’allais m’évanouir. C’était certain, je ne risquais pas d’oublier ces brefs moments avec elle.

Elle s’est laissée tomber sur le tabouret et elle a arraché la capote. Elle m’a masturbé, son visage à quelques centimètres de mon gland. Je n’ai rien pu retenir. Elle le savait parfaitement, d’ailleurs. J’ai arrosé son visage de semence, ce qu’elle a accueilli avec un petit rire et une apparente satisfaction. La semence s’est répartie sur ses joues, ses cheveux…Je n’avais jamais joui de manière aussi intense.

Je l’ai regardée, aux prises avec un sentiment douloureux. Depuis des années, Nadine faisait partie de mon univers, et elle s’en allait. Je me suis dit que ça aurait été bien si on avait eu de tels moments plus tôt. Et puis j’ai compris l’absurdité de ma logique. Elle ne pouvait me donner ça qu’au moment de son départ.

Elle a ramassé les traits de semence, et elle les a avalés un par un.

Regarde bien, je veux te laisser un dernier souvenir. Tu y penseras quand tu seras tout seul.

Elle a plongé deux doigts dans son sexe, et elle les a écartés. Hypnotisé, j’ai fixé son vagin offert un moment, tout le temps qu’elle m’a donné en fait. Je ne voyais pas tout, mais une majeure partie quand même. Les parois internes, le trou de son urètre. Puis elle a retiré ses doigts, ramené le tissu de son slip sur son ventre.

Cette fois, c’était fini.

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