BELLE-FILLE
Il faisait grand jour quand Stéphane sortit du poste. Il venait d’y passer la fin de la nuit après s’être fait ramasser par une patrouille alors qu’il errait, débraillé, hagard et incapable de répondre autre chose qu’une litanie sans queue ni tête sur les liens familiaux aux questions des agents. L’éthylotest s’était certes montré négatif mais il arrivait qu’il ait des défaillances et, dans son état, Stéphane aurait très bien pu être sous l’emprise d’un quelconque stupéfiant. Alors ils m’avaient collé en cellule de dégrisement et, quand il avait émergé de sa torpeur, il avait eu droit à une leçon de morale de la part de l’officier de permanence. Stéphane avait écouté sans mot dire. De toute façon personne ne l’aurait cru.
Tout avait commencé quelques jours plus tôt, quand sa femme lui avait demandé de monter à Paris, accomplir quelques travaux dans l’appartement que Sandrine, née d’un premier mariage, venait d’acquérir. Il était moyennement bricoleur mais avait accepté l’idée, rien que pour sortir quelques jours d’un cadre conjugal un peu tendu. Stéphane avait donc sauté dans le TGV dès que cela avait été possible, avec un minimum de bagages. Sandrine lui avait dit de ne pas se charger. Elle viendrait le chercher à la gare et ils iraient ensuite dîner en ville. Les travaux pouvaient attendre le lendemain et ils iraient chercher ce qui lui serait nécessaire au BHV. Tout cela avait un côté un peu « aventure » qui lui plaisait beaucoup.
Une fois arrivé, Stéphane avait longuement scruté les alentours à la recherche de sa belle-fille. Il n’avait pas vu Sandrine depuis un moment mais il en avait gardé un souvenir très précis. Une grande brune à la fière poitrine et au cul rebondi qui attirait tous les regards. Persuadé qu’il ne manquerait pas de la reconnaître quand elle viendrait à sa rencontre, il avait eu la troublante surprise de sentir ses mains sur ses yeux en même temps que ses seins à ses omoplates quand elle lui avait glissé un “coucou toi” mi-rigolard mi-suave à l’oreille. Trouble qui s’était accentué quand il l’avait eue en face d’elle. Elle était certes restée conforme à l’image qu’il avait d’elle. C’est à dire une belle jeune femme aux longs cheveux noirs et au sourire avenant. Pourtant elle avait changé. Sandrine était plus grande, déjà, que dans son souvenir. Et elle, qu’il connaissait si sage, semblait maintenant bien délurée depuis qu’elle était montée faire carrière. En témoignait la tenue érotico-chic qu’elle arborait. Stéphane était resté un peu interdit par ce chemisier très transparent orné de dentelle sous lequel Sandrine ne semblait rien porter. Et que dire de sa jupe ? Très courte, elle laissait voir toute la longueur de ses jambes, gainées de bas au motif délicat. Stéphane eût également juré voir la couture de son porte-jarretelles dépasser du tissu. Et quand, troublé, il avait baissé les yeux, il avait vu les invraisemblables Stiletto qu’elle avait aux pieds et qui lui donnaient cette nouvelle envergure. Sandrine était devenue intimidante s’était-il dit. Et quand il avait voulu lui faire la bise elle n’avait pas tourné la tête et leurs lèvres s’étaient rencontrées. Stéphane avait rougi. Elle s’était contentée de sourire d’une drôle de manière en le regardant dans les yeux. Un regard de prédatrice bien loin de la candeur qu’il lui connaissait auparavant
Elle l’avait alors pris par la main, l’entraînant dans les couloirs du métro. Ligne 14 d’abord, direction Saint Lazare jusqu’à Madeleine. De là ils avaient pris la 8 direction Balard et étaient descendus à l’arrêt École Militaire. Il avait marché comme un robot, encore sous le choc du baiser et du regard de Sandrine. Encore quelques minutes à l’air libre, puis ils avaient pénétré dans un lieu où tout n’était que sensualité. Sandrine semblait y avoir ses entrées à voir sa décontraction malgré les regards qui convergeaient vers elle. Vers eux plutôt s’était-il dit. Stéphane s’était immédiatement senti concerné par cette atmosphère de convoitise et en avait fait part à Sandrine. Ça l’avait fait rire.
— Mais de quoi as-tu peur ? Ces gens sont gourmands, je te le concède. Mais pas goinfres. Ils ne te mangeront pas tu sais ? Enfin, si peut-être. Mais pas forcément ici et seulement si tu y consens. Tu n’as pas été sans remarquer que nous cristallisons certains désirs si j’en crois la confusion que j’ai décelée en toi. Mais tout ici se passe dans le plus pur respect d’autrui, contrairement à ce que pourrait penser l’imaginaire collectif. Et le tien peut-être.
Sandrine avait fini sa phrase en le fixant d’un air un peu trouble et n’avait pas lâché sa main tout le temps qu’elle lui avait parlé. Stéphane était tout à la fois horriblement gêné et dans un état d’excitation qu’il n’avait pas connu depuis un bon moment. Ce qui l’avait plongé dans un abîme de perplexité, dans la mesure où il était quand même avec la fille de son épouse. Mais il n’était pas au bout de ses peines
Ça avait d’abord été quand cette blonde aux cheveux très courts s’était penché sur lui pour s’adresser à Sandrine. Elle avait posé sa main à la base de son cou et ce contact l’avait électrisé. Presque autant que ce qu’elle avait dit juste après.
— Bonsoir Sandrine. Mais c’est qu’il est chou ce petit monsieur qui t’accompagne. A croquer, réellement. Tu nous feras les présentations, hein ? Je suis persuadée qu’il gagne à être connu malgré ce petit air timide.
Stéphane s’était empourpré
— Bonsoir Victoire. Je te présente Stéphane, mon beau-père. Mais je pense que nous nous ferons plus ample connaissance un peu plus tard. Il lui faut un léger temps d’acclimatation à mon avis. Mais je te promets de le mettre dans les meilleures dispositions.
— Je n’ai aucun doute à ce sujet ma chérie. Je vous laisse donc. À plus tard. Ici ou ailleurs. Je suppose que vous y irez.
Et Victoire avait filé, non sans avoir déposé un baiser d’oiseau sur la nuque de Stéphane, ce qui avait instantanément embrasé son entrejambe. Sandrine n’avait pas manqué de remarquer la bosse qui déformait son pantalon et lui avait tapoté le dos de la main, comme pour le réprimander.
— Hé là ! Doucement Beau Papa ! La soirée ne fait que commencer. Et puis Maman t’a confié à moi. Je me sentirais responsable s’il devait t’arriver quoi que ce soit
Responsable assurément. Coupable ? Le ton malicieux qu’elle avait employé pour lui faire cette remarque et le bout de ses doigts qui était resté bien trop longtemps sur son poignet laissait à penser le contraire.
Stéphane avait passé le début de soirée en quasi-apnée. Entre Victoire qui, assise en face de lui à une table voisine, n’avait pas cessé de le fixer et Sandrine qui lui touchait la main sitôt qu’elle lui adressait la parole, il ne savait plus où donner de la tête. Il aurait eu besoin d’un verre. De quelques uns, même. Mais, visiblement, sa belle-fille l’avait vu autrement et il avait juste eu droit à un cocktail au nom évocateur, la Divine Expérience, s’abandonnant ainsi à la volonté du barman pour sa composition. Et certainement à celle de sa belle-fille qui avait glissé quelques mots à l’oreille de ce dernier quand elle avait passé commande. Il n’était donc ivre que d’un désir coupable à ses yeux quand était arrivé le moment du repas.
Il avait à peine touché à ses plat. Et, de toute façon, il était incapable d’apprécier ce qu’il n’y avait dans son assiette. Il était complètement obnubilé par le décolleté de Sandrine qui, en face de lui, mangeait de bon appétit. Avait-elle fait sauter un ou deux boutons de son chemisier ? Stéphane avait maintenant une vue imprenable sur les seins de sa belle-fille, jusqu’à en voir les aréoles. Elle avait la poitrine de sa mère. En plus rond, plus agressif peut-être. Comment cette femme sans envies et qui le contraignait désormais à l’abstinence avait-elle pu donner naissance à la Messaline qu’il avait en face de lui ?Stéphane ne comprenait pas. Il avait renoncé à chercher un sens à tout ce qui lui arrivait, plongé dans une sorte de torpeur lubrique. Ce qui se passait ressemblait à un de ces rêves érotiques dont on ressort troublé, bandant, voire mouillé. Sauf que là ce n’était pas son inconscient qui lui jouait des tours, les sensations étaient réelles. Et maintenant le toucher s’ajoutait à la vue. Presque innocemment, Sandrine appuyait son genou contre le sien. Avant de poser une main décidée sur sa cuisse. Stéphane était pétrifié. Il avait l’impression que tout le monde était au courant du manège de sa belle-fille, ce que ne semblaient pas démentir les regards concupiscents de l’assemblée. Mais il n’arrivait pas pour autant à lui faire cesser son manège. Il était complètement sous son emprise. Il bandait maintenant comme un fou et Sandrine, s’en étant rendu compte, jouait avec lui d’une main légère à travers le tissu de son pantalon. Stéphane n’était plus animé que par la pensée de ne pas jouir trop vite afin de profiter de sa belle-fille.
Elle s’était rendu compte de cette tension extrême car elle avait cessé de le toucher. Elle le fixait maintenant, plus du tout amusée.
— Il est temps d’y aller, je crois. Il te faut marcher un peu pour décompresser. Tu es tout tendu et pourtant la soirée ne fait que commencer. On demande l’addition ?
Parce qu’elle n’en avait pas terminé avec lui ? Mais où voulait-elle en venir ? Peu lui importait en fait. Il l’aurait suivi en enfer et ce qu’elle semblait lui proposer en était loin.
Elle avait levé le bras d’un geste gracieux et, quasi instantanément, un serveur était arrivé avec la note ainsi qu’un terminal de carte bancaire. Stéphane n’avait même pas jeté un œil au montant et, mécaniquement, avait inséré sa carte avant de composer son code. Puis ils étaient sortis.
— Tu as vu ? Ils nous ont offert les cocktails. Tu leur a fait une très bonne impression pour qu’ils te fassent ce geste.
Stéphane n’avait su que répondre. Son sexe, toujours tendu, déformait de façon obscène son pantalon mais il était ailleurs, déjà entre ses cuisses, bien qu’il n’eût pas tenté le moindre geste envers elle.
L’air frais n’avait eu aucun effet sur sa griserie érotique et c’est les yeux rivés sur le balancement des hanches de Sandrine qu’il avait fait le quart d’heure de marche qui les séparait de la suite de leur soirée. Le sang battait à ses tempes et dans sa queue. Il avait l’impression qu’il allait exploser.
Ils avaient fini par arriver devant une lourde porte de bois sur laquelle une simple plaque de cuivre annonçait qu’il s’agissait d’un club privé. Sandrine avait sonné et a porte s’était ouverte sur un tonitruant “Coucou toi ! Ça faisait longtemps ! Tu nous manquais ! Qui est l’heureux élu ce soir ?” Ainsi donc sa belle-fille avait également ses entrées ici, ce qui ne le surprenait même plus. Il n’avait pas entendu la réponse qu’elle leur avait faite. Juste des gloussements et un “Eh bien dis donc !” pour lequel il s’était senti concerné mais qu’il n’avait pas cherché à interpréter. Il en était au point où, si on lui avait dit de sauter dans le vide il n’aurait su demander que de quelle hauteur. Et ça semblait être vraiment ce qui allait aller arriver. Il était au bord d’un précipice et il vacillait.
Sandrine avait payé les entrées, pris les jetons qui leur permettraient de boire un verre plus tard ainsi que deux clés numérotées et avait posé la main sur son avant-bras..
— Allez, maintenant nous allons aux vestiaires nous mettre à l’aise.
Il l’avait suivie. Il avait l’impression d’étouffer et il aurait donné tout l’or du monde pour déposer sa veste. Une fois arrivés dans une pièce pleine de casiers, elle lui avait tendu sa clé et montré du doigt où étaient les leurs.
— Ils font les choses bien ici et j’ai toujours mes emplacements réservés. Comme ça je n’ai pas à chercher
Toujours cette sidérante décontraction qu’elle avait. Même au moment où elle avait enlevé ses vêtements en un tour de main avant les plier soigneusement dans son casier et de les troquer contre un drap de bain aux initiales du club. Sandrine était maintenant apparue dans toute la superbe de sa nudité devant son beau-père. Qui n’avait pas esquissé le moindre geste. Il s’était pétrifié dans la contemplation du tatouage qui lui ceignait les reins et soulignait la rondeur de ses fesses. Et puis elle s’était tournée et, hormis le fait qu’elle était parfaitement épilée, lui offrant ainsi la vision d’un sexe aux lèvres saillantes et humides, ce qui l’avait frappé était le piercing qu’elle arborait à leur rencontre, tout en haut. La pensée que son épouse fût au courant des ornements corporels de sa fille l’avait traversé une nanoseconde. Et puis il s’était dit que ça n’avait plus aucune importance.
— Tu aimes mon tribal ? Et mon Christina ? Laisse-moi deviner. C’est oui !
Le regard de Stéphane devait en effet être assez éloquent. Mais aucun son n’avait voulu franchir ses lèvres
— Allez ! A poil maintenant ! Il faut que je te fasse visiter maintenant. Que tu ne sois pas venu pour rien. Mais tu veux peut-être que je t’aide.
Elle ne lui avait pas laissé le temps de répondre. Mais l’aurait-il seulement pu ? Sa veste avait glissé rapidement de ses épaules. Puis ceinture et braguette avaient été défaits d’une main experte et Stéphane s’était retrouvé en chemise, le sexe tendu vers le plafond
— Je préfère te laisser terminer, j’ai peur qu’un geste brusque ne me fasse arracher tes boutons. Et puis c’est quelque chose dont j’ai toujours eu envie mais je ne veux pas que tu repartes débraillé.
Alors, un à un, il avait défait les boutons de sa chemise, mécaniquement. Les dés étaient jetés. Il ne voyait pas comment il n’allait pas se taper la superbe créature qui l’aguichait depuis qu’il avait posé le pied à Paris et, le fait que ce soit sa belle-fille était devenu quelque chose de complètement abstrait. Il s’était enfin retrouvé nu devant elle, ne cherchant même pas à cacher ses attributs. C’était trop tard. Sandrine avait battu des mains
— Tu as de jolis restes beau papa ! J’espère maintenant que le ramage vaut le plumage. Viens, nous allons d’abord prendre une douche. Et après je te fais visiter
Il n’avait même pas relevé l’énormité du nom qu’elle lui donnait en de telles circonstances. Puis il l’avait accompagnée jusqu’à l’endroit prévu à cet effet, un grand receveur avec une rangée de pommeaux qui pouvait accueillir une demi-douzaine de personnes. Il y avait déjà un couple. Sandrine les avait salués poliment et entrepris de nettoyer Stéphane, prenant soin de ne pas trop solliciter sa queue
— Tu es au bord de l’explosion depuis trop longtemps, il faut que je te ménage. Mais tu peux me savonner, tu sais ?
Les gestes lui étaient venus avec un naturel désarmant. Il avait pris dans ses mains les seins de Sandrine comme s’ils avaient toujours été amants, s’attardant sur ses aréoles d’un doigt lent et léger puis agaçant ses tétons qui avaient maintenant la taille d’une phalange. Elle avait soupiré quand ça avait été au tour de la bouche de Stéphane de s’en occuper tandis que de ses mains savonneuses il descendait vers son ventre. Le couple qui les regardait s’était approché. Sandrine les avait silencieusement prié de rester à distance. Ils pouvaient regarder mais ce soir elle ne jouerait qu’avec celui qui avait maintenant deux doigts dans sa chatte et qui lui agaçait le clitoris. Dans un souffle, elle lui avait demandé de les retirer.
— Doucement beau papa, nous avons tant de lieux à visiter, tant de choses à faire…
Elle lui avait alors tamponné délicatement le corps avant de faire de même sur le sien Puis elle lui avait fait faire le tour des installations. Une fois arrivés devant les cabines du sauna, elle lui avait proposé d’entrer avant de se raviser. Stéphane était déjà très rouge. Alors elle l’avait emmené jusqu’au jacuzzi. Ils étaient entrés dans l’eau sous le regard des hommes et femmes déjà présents auxquels Sandrine avait lancé le même regard que sous les douches. Elle avait reçu en retour des sourires complices. L’assistance ne perdrait pas une miette de leurs jeux mais ils n’interféreraient pas.
Sandrine et Stéphane avaient échangé des caresses de plus en plus poussées. Jusqu’au moment où elle s’était hissée sur le rebord pour s’asseoir, les jambes pendant dans l’eau
— En théorie on ne peut pas coquiner ici. Mais un cuni ça ne compte pas, hein ?
Elle avait alors mis ses mains sur ses tempes pour guider son visage, jusqu’à ce que sa bouche épouse le contour des lèvres de son sexe. Et il s’était mis à la lécher avec passion, passant avec une lenteur calculée de son bouton dressé à sa vulve et alternant avec science les aspirations, les mordillements et les coups de langues subtils à l’entrée de son vagin. Il ne laissait absolument aucun répit à la moindre zone érogène de cette partie du corps de sa belle-fille. Il était vraiment entré dans le bain. Le désir de Sandrine devait être contenu depuis un moment car Stéphane l’avait fait jouir rapidement ainsi. Elle avait poussé un bref cri et s’était laissé glisser mollement dans l’eau.
— A ton tour ? Allez, monte !
Et elle l’avait pris en bouche avec un talent qu’il ne lui aurait jamais soupçonné jusqu’à ce soir. Mais maintenant tout se passait dans le plus grand des naturels et la seule chose qui le préoccupait était de ne pas jouir trop vite. Pour qu’ils puissent profiter de ce moment le plus longtemps possible. Elle avait surtout ce temps le maintenir aux portes de son plaisir sans que jamais il ne les franchisse. Il avait cru devenir fou et avait crispé ses mains sur ses épaules, craignant de lui faire subir une éjaculation non voulue
Sandrine avait parfaitement compris le message. Alors elle l’avait entraîné dans la partie câlins. Un groupe de voyeurs les avait suivis, ne voulant rien perdre de leur union Le moment était venu. Alors elle s’était empalée sur lui et ses hanches s’étaient animées d’une houle sensuelle. Elle avait eu de nouveau un orgasme rapide en se baisant sur son beau-père. Les mouvements de Sandrine sur lui, les contractions de son vagin, tous ces regards. Stéphane s’était retrouvé aux portes de la jouissance et n’aurait plus tenu bien longtemps. Sandrine s’en était vite rendu compte car elle s’était libérée de lui avant de s’allonger sur le dos et faire pointer la queue de Stéphane vers sa poitrine tout en la branlant furieusement.
— Allez, viens ! Je veux que tu me couvres ! Fais jaillir ton plaisir
Ces derniers mots avaient eu raison des dernières résistance de Stéphane et il avait inondé les seins de Sandrine sous les murmures entendus de l’assistance. C’était inouï. Il avait eu l’impression que ses jets de sperme n’allaient jamais se tarir. Comme s’il laissait sortir de lui des mois de plaisir refrénés. Quand cela avait fin, Sandrine était couverte de la semence de son beau-père. Elle s’en était massée langoureusement le corps en ronronnant sa satisfaction. Stéphane était, quant à lui, anéanti par l’ampleur de sa jouissance.
Puis Sandrine avait donné le signal du départ. Une nouvelle douche, bien plus sage que les deux premières, un passage rapide par le vestiaire pour se rhabiller et ils étaient sortis. C’est alors que Stéphane avait reçu un « tout va bien ?’ de son épouse tandis que le téléphone de sa belle-fille sonnait.
— Maman ? Oui, tout s’est bien passé, il a l’air très content. Tu as raison, c’est mieux quand ça reste en famille. Bisous.
Stéphane avait regardé Sandrine, complètement hébété. Elle lui avait adressé un sourire complice avant de lui avouer que c’était à la demande de sa mère qu’elle avait eu ce comportement avec lui. Mais que ça n’enlevait rien au plaisir qu’ils avaient pris ensemble. Et qu’ils recommenceraient s’il en avait l’envie. Il n’avait rien répondu, fixant son écran sur lequel s’affichait toujours le message de sa femme qui n’avait maintenant plus rien de sibyllin. C’était donc elle qui était à la source de tout ce qui venait de se passer. Elle qui ne voulait plus qu’il la touche avait trouvé un bien étrange moyen pour s’assurer de son plaisir. Mais c’était tellement…
Il fallait qu’il marche. Sandrine n’avait pas cherché à le dissuader et lui avait donné un jeu de clés ainsi qu’un plan des transports avant de le laisser partir dans la nuit.