Les moments que j’ai pu connaître avec Joëlle, je ne risque pas de les oublier. Des moments d’une rare intensité. Et puis ça me plaisait, au-delà, qu’on soit sur la même longueur d’ondes. Aimant le sexe, ses variations, cherchant le plaisir dans ce qu’il pouvait avoir de plus subtil et de plus original.
Si je devais retenir un seul moment, toutefois, c’est sans doute celui où elle est venue me chercher en plein cours. J’avais calé mon public sur des fiches d’exercice, qu’ils devaient me rendre d’ici la fin de l’heure. Elle a fait irruption dans la pièce. Encore une robe magnifique, rouge, flashy. Elle était irrésistible. Pour qui aimait bien sûr les femmes grandes et bien en chair.
–Je peux vous voir un instant, monsieur R… J’ai un problème que vous seul pouvez résoudre…
Un instant, j’ai vraiment pensé qu’elle avait un souci d’ordre technique. J’ai jeté un coup d’œil aux jeunes…Pensant que je pouvais m’absenter quelques instants.
C’est dans le couloir qu’elle m’a soufflé :
–Viens…J’ai envie de ta queue, maintenant.
J’allais lui répondre :
–Non, mais là, c’est pas possible.
Et puis je me suis rendu compte que j’aurais été bien incapable de lui dire non. Même si je prenais un risque. Il y avait en elle quelque chose d’extrêmement attirant, qui faisait qu’elle annihilait totalement ma volonté. Les moments de sexe avec elle étaient comme une drogue, une drogue dure.
Je l’ai suivie jusqu’à une de ces salles qui constituaient notre terrain de jeu.
–Dix minutes pas plus…En plein cours, c’est très risqué.
–J’ai envie de sentir ta queue en moi…Tout ce qu’on a fait jusqu’à présent, c’est très bien, mais là, je n’en peux plus.
J’ai failli lui objecter qu’on aurait pu attendre vingt minutes de plus, parce que j’avais fini après. Mais ce n’était pas le genre de fille à attendre. Et je me pliais à son envie. Qui se communiquait à moi. Moi aussi je trouvais qu’il fallait que ce soit maintenant.
Je ne l’avais pas encore remarqué, mais, collée à sa paume, se trouvait un préservatif emballé d’argent.
–Regarde, j’ai pris tout ce qu’il fallait.
Elle a extrait ma queue de mon pantalon. M’a trouvé bien raide, collé contre mon ventre.
–Je vois que tu as envie…On va en profiter.
Elle a déchiré l’emballage. La capote était toute gluante et elle dégageait une odeur de parfum citron. Elle s’est accroupie, posant le préservatif contre ses dents, et elle s’est avancée pour me prendre dans sa bouche, me gainant de sa chaleur, et déposant en même temps le préservatif contre ma queue, jusqu’à la racine. Elle s’est retirée, me laissant couvert de latex. Dès lors, tout était possible.
Pour la première fois, elle avait un slip sous sa robe. J’ai pensé un instant qu’elle avait ses règles, mais ça n’était pas le cas. Sans doute, plus simplement, qu’elle aimait casser les codes, et toujours être surprenante. Ce qui l’était moins, c’était la large tâche de mouille qui s’épanouissait sur le blanc du slip, et qui disait clairement son envie. Elle m’a laissé tirer le slip le long de ses jambes, avant de se tourner, et de se plier en deux sur une table, m’offrant sa croupe charnue mais impeccablement ferme, remarquablement rebondie, que sa position ouvrait sur ses plissements anaux. Plus bas, il y avait le renflement de sa vulve, dilatée d’excitation, lèvres toutes sorties, auxquelles pendaient des filaments de sécrétions. On se trouvait sur une même ligne, une même envie. Je suis rentré en elle, en me disant que c’était peut-être ce plaisir-là dont j’avais envie depuis le début. Le plus simple finalement. Et ce même si j’aimais un sexe varié et imaginatif. J’ai senti immédiatement, dès que mon gland a franchi les limites de ses lèvres, sa chaleur, l’écoulement de ses jus, le long de ma queue, mais aussi que la gaine de sa muqueuse me prenait, m’entourait, souple et magique dans sa manière de m’envelopper, puis de me caresser quand j’ai commencé à bouger en elle. Elle s’est mise à gémir, sans trop de discrétion…On prenait trop peu de précautions, ces derniers temps…J’ai remarqué qu’elle avait amené sa main sur son sexe, sans aucun doute pour se frotter le clitoris et se donner le maximum de plaisir. J’avais le sentiment, erroné bien sûr que je n’avais jamais eu de sexe de femme aussi chaud, aussi doux, aussi caressant.
-Laisse-moi te faire quelque chose que je sais bien faire, elle m’a dit. Va tout au fond, et ne bouge plus.
J’ai obéi, pour sentir presque aussitôt une délicieuse caresse autour de ma queue. Je n’ai pas compris immédiatement. Elle a renouvelé sa caresse, en riant. C’était en fait relativement simple : elle contractait et décontractait ses muscles vaginaux autour de ma queue. C’était comme si une main délicieusement douce et ferme à la fois m’avait caressé…
–Tiens aussi longtemps que tu peux…
–On m’attend.
On a une fois de plus trouvé un équilibre entre l’envie de prolonger le plaisir et la nécessité d’en finir, même si me rejoindre une fois mes obligations professionnelles finies auraient sans doute permis de profiter d’un moment plus long. J’ai senti qu’elle jouissait quand elle a cessé de frotter son clitoris et ses contractions autour de ma queue. Incapable de tenir plus longtemps, j’ai craché ma semence dans le préservatif, en regrettant de ne pas pouvoir réellement faire couler mon sperme en elle. J’aurais aimé qu’elle le garde en elle et qu’il sorte peu à peu, lui donnant l’occasion de repenser à ma queue présente dans son vagin.