On s’est retrouvés à la cantine. Je craignais que ce qui s’était produit entre nous ait un impact sur nos relations, mais le déjeuner a été comme d’habitude. Enfin presque. Non, plus rien ne serait véritablement pareil.
Sous la table, une main, celle de Marie, s’était aventurée sur mon pantalon, et elle caressait doucement ma queue, dont la jouissance n’avait pas fait disparaître les capacités d’érection, pendant que j’avais glissé moi aussi la main sous la table et que je m’étais aventuré, sans aucun désir de réciprocité, on avait juste eu le même mouvement quasiment en même temps le long de ses jambes, avant de remonter plus haut. Les sensations s’étaient succédées, très différentes, mais m’apportant un plaisir encore neuf, dont il me faudrait du temps, c’était ma chance, pour être blasé. Le plaisir de découvrir un corps de femme, avec son infinité de sensations, et d’en jouir. Ca m’enivrait de penser aux milliers de possibles qui s’ouvraient à moi.
Sa chaleur, au niveau de ses cuisses, est montée dans mes mains, le long de mes avant-bras, m’envahissant, intense, sensation qui ne l’avait pas emporté quand je l’avais caressée plus tôt, mais il était vrai que j’étais venu directement sur son sexe. S’y mêlait la sensation du nylon, électrique.
Je suis resté là un moment, avant de partir plus haut, d’abord sur ses cuisses nues, sur ses aines. Elle avait gardé son slip et il était toujours trempé, moins des sécrétions précédentes, qui avaient du sécher, que de l’excitation que lui procurait ma caresse, et celle qu’elle me donnait. Je l’ai massée à travers le tissu, qui s’enfonçait dans sa fente ouverte, avant de me glisser dessous.
Les sensations ont afflué. Celles de l’épais tapis de poils, souple et soyeux, au bout de mes doigts, l’humidité qui coulait d’elle, et trempait ma main, le relief de se lèvres, et le point de son clitoris, en haut de ses lèvres…Je l’ai caressée doucement, avant de me risquer à pousser un doigt en elle. Ca n’était pas vraiment très difficile, et j’ai eu la sensation de sa chair autour de moi, d’une gaine de chair qui enveloppait mon doigt comme une caresse. Je me suis dit qu’y mettre sa queue, ce devait vraiment être délicieux.
J’ai risqué un deuxième doigt. Elle a eu un spasme quand je me suis mis à bouger en elle, tout doucement. Elle s’est tendue, et, alors qu’elle finissait son dessert, elle a bougé son bassin, le poussant en avant, comme si elle avait voulu que mes doigts rentrent plus profond. Elle s’est mise à aller et venir sur mes doigts…Je sentais que ses jus intimes coulaient de plus en plus, le long de mes doigts, de ma main, jusqu’à mon poignet et mon avant-bras. J’avais l’impression, ou bien était-ce la réalité, que son sexe se dilatait…A cause du liquide, les mouvements causaient des petits bruits visqueux que, j’en étais sûr, Virginie entendait parfaitement, même si elle faisait celle qui n’entendait rien.
Marie a fini par jouir, attrapant mon poignet de ses deux mains, et se figeant en déversant une quantité  abondante de sécrétions qui ont trempé ma main, mon bras, ses chairs et le banc.
Cette pause dont on pouvait profiter, en ne reprenant les cours qu’à 15 heures était exceptionnelle.
Le centre de formation était comme on ne l’avait jamais connu. Il y régnait un calme surprenant. C’était comme si tout y avait été étouffé. On sentait un ralentissement.
On s’est éclipsés pour partir en direction du parc, sans croiser grand monde, sauf quelques couples qui semblait-il s’étaient formés pour la journée, et faisaient preuve d’une impudeur qui ne semblait gêner personne.
On s’est trouvés un coin tranquille dans le parc, une ouverture vers une zone entourée de bosquets qui nous assurait une tranquillité certes toute relative.
C’est sans doute pour cela que ça a basculé très vite.
Les deux filles se sont allongées sur le sol et je les y ai rejointes. Marie est venue sur Virginie, qui s’était posée sur le dos, elle a défait la ceinture qui bloquait la robe à la taille. Celle-ci s’est ouverte, dévoilant plus du corps de Virginie. Elle avait des seins haut perchés, plus galbés que ceux de Marie, j’ai pu le constater quelques minutes plus tard, qui étaient plus ronds. Ils étaient enveloppés dans un soutien-gorge vert, que Marie a défait habilement, la force de l’habitude sans doute, passant ses bras autour de son torse pour défaire son soutien-gorge, en même temps qu’elles s’embrassaient, frottant leurs langues l’une contre l’autre. Comme j’avais une idée précise, sans rentrer dans les détails bien sûr, de la manière dont allait se dérouler l’après-midi, je m’étais demandé comment me positionner par rapport aux deux filles, qui formaient un couple, même si l’intermède de la matinée m’avait un peu aidé, mais tout s’est mis en place naturellement. J’ai glissé le long du ventre de Virginie, et je suis venu me perdre dans sa toison, la frôlant de la pulpe des doigts avant de glisser plus bas sur son sexe qui était largement ouvert d’excitation, et qui coulait abondamment.
Marie et moi, sans nous être concertés, nous nous sommes penchés en même temps, elle sur les seins libérés du soutien-gorge qui les maintenait, moi sur les lèvres dilatées…Elle a poussé un long gémissement, qui a été suivi d’autres pendant que nous la caressions. Le goût sucré de ses sécrétions vaginales coulait dans ma bouche. Je me suis défait, la queue en feu, et je me suis caressé doucement, pour soulager les tensions qui étaient en moi.
Virginie a tendu les mains vers Marie, et a ouvert la robe, dévoilant sa nudité. Elle a tiré le slip vers le bas, mettant  à nu sa toison fournie, et son sexe aussi dilaté que le sien. Elle avait par contre gardé ses seins nus sous la robe. Ils n’avaient pas besoin, pour le moment, de soutien-gorge, et ils se dressaient, ronds et fiers, leurs pointes elles aussi pointées, que ce soit à cause de l’air ou de l’excitation.
Marie a fait quelque chose que je ne l’aurai pas imaginé voir faire. Il fallait dire, sans aucun doute, que ma connaissance de ce qui était possible entre partenaires était plutôt limitée. Je leur dois d’ailleurs tout. Dans les semaines qui ont suivi, nous nous sommes retrouvés chez elles ou chez moi dans une poursuite effrénée, obsessionnelle, de plaisir, qui n’a pris vraiment fin que lorsque nous nous sommes séparés. Nous ne nous parlions quasiment pas,  c’était inutile, il existait entre nous une profonde complicité qui n’avait pas besoin de ça, et qui passait par autre chose.
Ce jour-là, dans le parc,ç’avait été le début. Une porte ouverte. Un début sans doute prometteur, puisque nous avions eu envie de continuer…
Marie était venue se positionner, en s’accroupissant, juste au dessus du visage de Virginie, lui offrant son sexe. Dans cette position, il était béant, et on voyait une muqueuse rougeâtre, distendue, luisante, offerte à la langue de Virginie, qui la fouillait avec une énergie constante.
J’avais interrompu ma caresse pour les regarder, tout en frottant mon sexe, pour m’apaiser. Il en coulait un liquide sirupeux, abondant, dont elles sont venues profiter, cinq minutes plus tard, quand elles se sont détachées l’une de l’autre, pour recomposer un autre schéma, on en a esquissé quelques uns ce jour-là, et des dizaines d’autres dans les mois qui ont suivi, et qu’ensemble, elles se sont penchées sur ma queue, dilatée à exploser, et elles l’ont parcourue de leur langue, glissant sur sa surface, avant de faire aller et venir leur bouche dessus. Ca a été un moment de plaisir, mais un moment aussi qui m’a fait glisser vers une perception plus large de ce moment, de la nature autour de nous, du calme qui régnait dans ce lieu, comme une pause, avant de retrouver le lendemain l’agitation habituelle, une parenthèse qu’on nous accordait, mais aussi sans aucun doute mon premier vrai moment de sexe.
Je me suis posé des questions quand Virginie a récupéré dans la petite besace dont elle ne se séparait jamais un préservatif. Se baladait-elle en permanence avec des préservatifs ou avait-elle eu l’idée que ce jour serait celui où on basculerait sur autre chose parce c’était écrit dans sa définition même qu’il était différent, et qu’il était une ouverture?
Elle a tendu le préservatif à Marie, qui l’a dépiauté, et qui a sorti la rondelle de latex visqueuse de son emballage. Elle l’a posé sur mon gland dilaté, et, avec une expression de ravissement, elle l’a fait coulisser le long de ma tige, jusqu’à ce que les bords du préservatif soient à la racine de mon sexe.
C’allait être la première fois que ma queue glissait dans le vagin d’une femme. J’aurais pu avoir de l’appréhension, j’éprouvais surtout de l’envie, et la chance exceptionnelle que ce puisse être avec deux personnes à qui je tenais, et avec qui j’avais noué, au fil du temps, des liens aussi intenses. Et l’idée que je puisse les avoir l’une et l’autre, bien loin de ce que j’aurais pu imaginer, si on m’avait laissé envisager un rapport amoureux, me troublait énormément.
Marie s’est calée la première au-dessus de moi. Elle a attrapé ma queue et elle l’a guidée vers ses lèvres. Ca s’est fait très facilement, son sexe a enveloppé mon gland, et elle s’est laissée descendre sur moi, jusqu’à ce qu’elle soit assise sur moi, et ma queue totalement en elle. Ca me faisait un drôle d’effet, j’ai regardé les quelques millimètres de ma queue qui dépassaient, et les lèvres, longues, étirées, qui étaient posées sur mon pubis. Les sensations sont arrivées, très fortes, cette de sa muqueuse vaginale autour de moi, comme une gaine qui m’envelopperait, une gaine douce et délicate, celle de la chaleur de son ventre…Si c’était bon? Je me serais damné pour garder cette sensation autour de moi et la retrouver. Mais si j’éprouvais un plaisir intense, c’était apparemment aussi le cas de Marie, qui s’est tordue, a fermé les yeux, et laissé échapper un long gémissement.
Son plaisir a été d’autant plus fort que, en même temps qu’elle se mettait à bouger sur moi, monter et descendre sur ma queue qui apparaissait et disparaissait, me caressant et se caressant, Virginie est venue sur elle pour prolonger son plaisir, et le sien aussi sans aucun doute. Elle se sont frottées la langue comme elles aimaient tant le faire, puis elle est descendue sur ses tétons, les suçant doucement, en même temps qu’elle venait appuyer sur son clitoris, qui s’était décalotté de lui-même.
On a pris du plaisir ensemble avant que, tout naturellement, Marie se dégage, et ne laisse la place à Virginie. Elle s’est allongée tout près de nous, et elle a prolongé son plaisir en caressant son sexe que ma pénétration avait dilaté, glissant deux doigts en elle qu’elle a fait aller et venir, pendant que, de son autre main, elle frottait son clitoris. Elle a joui sous mes yeux, criant et crachant des jets de liquide, alors que Virginie attrapait ma queue, qui, au contact de la muqueuse de Marie s’était spectaculairement dilatée, je ne m’étais jamais vu aussi gros, le préservatif dégoulinant de ses sécrétions intimes. La vulve de Virginie s’est refermée autour de ma queue, et elle s’est faite monter et descendre sur moi. J’ai compris pas mal de choses ce jour-là, dont la plus basique était que chaque relation était unique. Ce que je pouvais ressentir, fiché dans le ventre de Virginie, n’était pas ce que j’avais ressenti dans le sexe de Marie. Des sensations différentes, un plaisir différent.
Elle-même se comportait différemment de Marie. Elle a recherché immédiatement son plaisir, avec une sorte de frénésie, se faisant aller et venir sur moi rapidement, en même temps qu’elle frottait son clitoris, qui était sorti de sa gaine, long et épais. Elle a eu un premier orgasme très vite, qui s’est prolongé dans d’autres, jouissant à plusieurs reprises avant de se laisser tomber sur le côté, semblant pour quelques instants vidée d’une énergie qu’elle a retrouvée pour plonger sur le sexe de Marie et le fouiller de la langue, se positionnant, volontairement, je l’ai bien compris, à quatre pattes pile dans mon angle de vision. Il y avait sans doute quelque chose d’atavique dans cette envie qui m’a saisi et m’a tordu le ventre, quelque chose issu du passé de l’espèce humaine, une envie bestiale, à voir ainsi cette croupe charnue tendue vers moi, offerte, ouverte sur les plissements de son anus, imprimés dans sa chair, et le gonflement de sa vulve dilatée dont pendaient des filaments de sécrétions. Elle n’a pas protesté quand je me suis approché d’elle, j’ai posé mes mains sur ses hanches, et que j’ai poussé ma queue entre ses lèvres. C’est rentré d’un seul coup. J’ai été jusqu’au fond d’elle, mon gland venant cogner contre son utérus. Elle a poussé un petit gémissement quand cela s’est produit. Je me suis mis à aller et venir en elle. Le positionnement différent impliquait des sensations différentes, un plaisir différent…Comme elle devait me dire plus tard, le lendemain, ‘J’ai adoré que tu viennes en moi comme ça…A chaque fois que tu ramenais ta queue dans mon ventre, j’avais l’impression que tu t’enfonçais encore plus profond en moi, et c’était vraiment très bon…’
Pendant que je la fouillais, et même si je sentais bien qu’elle éprouvait un plaisir croissant, elle continuait de travailler obstinément le sexe de Marie, jusqu’à ce que celle-ci explose de jouissance, et lui éjacule dessus. Mais nous l’avons très vie rejointe dans le plaisir. Virginie a crié quand le premier jet de sperme est sorti de moi, venant cogner contre ses muqueuses, même s’il était retenu par le latex du préservatif. Si elle a joui intensément, ça a aussi été mon cas.
J’ai jeté un coup d’oeil à ma montre. Le temps qui nous était accordé était presque passé. Les filles ont ramassé leurs robes et les ont passées à nouveau, masquant leur nudité. J’ai pensé, avec une sorte de légèreté joyeuse, que, seul parmi toutes les personnes présentes, et alors que d’autres en avaient forcément eu envie, j’avais eu accès à leur nudité, et que, si certains avaient fantasmé sur celle-ci, puisque le vêtement donne forcément envie de voir dessous, j’étais le seul qui avait eu ce privilège. Les autres se contenteraient de ce qu’on pouvait apercevoir par fentes et ouvertures.
Ca a été étrange. Nous sommes sortis de cette cachette qui n’en était pas vraiment une. Ce coin du parc était légèrement collinaire, et de cette position nous avons vu tous les couples, tous les groupes bouger, quitter les endroits où ils s’étaient réfugiés, pas forcément pour des plaisirs sexuels, et converger vers les bâtiments.
La sérénité, on l’éprouve rarement dans son existence, pourtant c’est bien ce que j’ai ressenti jusqu’au moment où la journée s’est finie, et où nous sommes rentrés chez nous.  Un apaisement du sans aucun doute à ce rapprochement entre elles et moi. Il y avait eu les plaisirs du sexe, mais aussi et surtout une proximité qui s’était tissée entre nous, comme un cocon rassurant.
Au moment de quitter le centre, on s’est aperçus, dans le flot de personnes qui partaient, et nous avons échangé un sourire.
Je me demandais le soir en rentrant comment cela se passerait par la suite. Même si ça n’était qu’un moment unique, du au circonstances, c’était déjà bien.
Mais rien ne s’était fermé le soir, comme j’ai pu le découvrir le lendemain. On était mercredi, et Virginie m’a proposé, lorsque nous nous sommes vus à dix heures, de venir ‘passer l’après-midi chez elle avec Marie.’ Et nous n’avons pas joué au scrabble…Il y a eu d’autres après-midis, d’autres soirées, d’autres moments. Comme nous a dit la mère de Virginie, inconsciente de ce qui se passait, ou peut-être consciente, nous étions ‘inséparables’. Nous l’avons été au-delà de toute espérance, puisque nous en sommes arrivés à former un couple à trois, pas légal, bien sûr, mais plaisir et légalité n’ont jamais fait bon ménage.
Je repense encore aujourd’hui très souvent à cette journée qui a tout changé. Une journée parfaite.

 

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