Partie 3

Je roulais le long de la départementale qui me ramenait chez moi tous les soirs. Ce soir, pourtant, je le savais, serait différent.

Mes pensées vagabondait sur la journée…Si j’avais pu imaginer le matin qu’il y aurait ce retournement à midi…Mon existence venait de prendre un autre tour…Je me sentais plus léger. Cela faisait plusieurs mois que j’étais seul…Avoir retrouvé quelqu’un me faisait me sentir mieux.
Et pourtant…Il y avait une donnée que je ne pouvais pas escamoter. J’avais 30 ans, elle en avait 53…Combien de temps les choses pourraient-elles durer entre nous ?

Il faudrait prendre ce que je pourrais prendre, chaque moment, en se disant que ce serait peut-être le dernier.

J’ai ralenti en approchant de R… Avant de quitter les bureaux, elle m’avait amené un plan, pour que je la trouve facilement. Elle avait posé sa bouche sur la mienne et on avait échangé un baiser profond, langue contre langue, qui avait fait gonfler ma queue. A ce moment, j’avais eu envie de la basculer sur le bureau et de venir en elle. Sans doute parce qu’elle l’avait senti, elle avait attrapé ma main et l’avait glissé sous sa jupe, la paume en avant, pour venir la plaquer contre le relief de son sexe. J’ai senti à travers le collant ce qui faisait d’elle une femme, mais aussi l’humidité qui sourdait d’elle.

Ce soir, si tu t’arrêtes, tu auras tout…

Elle a reculé, soupirant :

J’ai envie de sentir ta queue me remplir et aller bien au fond de moi. Envie aussi de la sentir bouger…

Elle s’est éclipsée, mon regard captant comme derniers éclats de sa personnalité sa crinière blonde qui s’agitait, et ses fesses qui bougeaient sous sa jupe.

J’ai ralenti en m’approchant de l’une des rues qui permettait de rentrer dans R… Le plan était simple, et je n’ai pas tardé à tourner sur la droite, pour accéder à une petite rue pavillonnaire. Sa maison était peinte en jaune, et sa moto garée sous un auvent. Je n’ai eu aucun mal à trouver.

En avançant le long de l’allée dallée, j’ai repensé au regard de toutes les personnes du service à qui j’avais eu à faire dans l’après-midi. Regard identique. Tous savaient.
J’ai sonné. Il s’est passé dix secondes avant qu’elle ne vienne m’ouvrir. Elle avait le corps luisant de sueur, portant un simple soutien-gorge de sport et un short court et moulant.

Je m’entraînais. J’ai des appareils à la maison.

Elle n’a même pas attendu. Elle s’est agenouillée, et elle a extirpé de mon pantalon ma queue aux trois-quarts raide.

J’ai trop envie de ta queue. Dommage qu’on n’ait pas pu aller plus loin à midi. Pourquoi tu t’es branlé… J’aurais aimé que ce soit moi qui le fasse.

Elle a commencé à donner des coups de langue dessus. Ça a été à mon tour de gémir.

Oh mon Dieu, c’est difficile de vivre sans queue…Le soir, je me baisais avec un gode, mais c’est pas pareil…Un gode c’est froid, alors qu’une queue, c’est chaud.

Et elle a avalé ma queue, la calant bien dans sa bouche, puis faisant tourner sa langue autour. Je devais me retenir pour ne pas jouir. Elle l’a relâchée, couverte de sa salive, ajoutant :

Mmmmm, tes pré-sécrétions ont bon goût. Je suis sûre que c’est pareil pour ton foutre. Je vais te boire jusqu’à la dernière goutte. Je n’en laisserai pas une goutte.

Elle s’est redressée, et me tenant par la main, elle m’a entraîné dans la maison. Ainsi qu’elle me l’avait déjà dit, elle avait très peu de mobilier. Elle m’a amené à la cuisine où il y avait juste une grande table, des chaises, et, près de l’évier, une cuisinière, un frigo et une machine à laver. Elle s’est positionnée sur une chaise, et, enfonçant sa main dans son short pour se caresser, elle a attrapé de l’autre ma bite, ramenant sa bouche dessus pour me donner des coups de langue. Elle est insidieusement descendue le long de ma queue, pour venir parcourir mes couilles. Jamais aucune fille ne m’avait encore fait ça, et cette sensation inédite a failli me faire jouir. Elle l’a senti, car elle m’a dit :

Ne jouis pas tout de suite…

Elle a glissé sa main sur sa fesse gauche, et a ramené de sa poche un préservatif dont elle a défait l’emballage, pour gainer ma queue, d’un seul mouvement, stoppant celui-ci à la racine de mon membre. Puis elle s’est redressée, en même temps qu’elle défaisait son short, et le tirait à ses genoux, pour finalement sortir une jambe puis l’autre. Elle a attrapé ma queue, puis, après m’avoir averti :

Surtout tu ne perds pas le contrôle…

Elle a amené mon gland contre ses lèvres. Quand ma chair est rentrée en contact avec ses lèvres, ça a été comme si on m’avait envoyé une décharge électrique. Elle a gardé ma queue un instant immobile, puis elle s’est mise à frotter, d’abord ses lèvres, puis son clitoris, avec la tête de ma queue. Je devais me retenir pour ne pas jouir, me verrouillant et y mettant toutes mes forces, tellement c’était bon…
Au moment où je m’y attendais le moins, elle a donné un coup de bassin, en même temps qu’elle m’attirait vers elle, faisant rentrer un tiers de ma queue en elle…J’ai eu immédiatement la sensation d’être gainé par son vagin, la sensation aussi de son humidité qui coulait sur moi…Je me suis risqué à bouger.

Tu as bien fait de passer…Je te l’ai demandé si souvent…Je n’espérais plus…

Elle a fait sortir ma queue d’elle. Le plastique dégoulinait littéralement de ses sécrétions. Elle s’est redressée, puis pliée en deux sur la table, m’offrant sa croupe que la position fendait en deux ainsi que son sexe dilaté, niché un peu plus bas, entre ses cuisses…La voir ainsi a démultiplié mon excitation. C’est une queue ultra-dilatée que j’ai amené contre ses lèvres…Elle a tourné la tête pour me regarder, et elle m’a dit :

Fouille moi et rentre aussi profond que tu peux…Comme je me sentirai plus remplie.

Je me suis glissé en elle, rentrant jusqu’à la garde. Je suis resté un moment immobile pour que les sensations se marquent bien en moi, celle de la sentir autour de moi. Elle coulait tellement que j’avais l’impression qu’elle me faisait pipi dessus….

On est resté comme cela longtemps comme ça, imbriqués avec un sentiment d’harmonie dans lequel nous nous épanouissions. J’allais et venais en elle, lentement ou rapidement, je m’arrêtais, puis je reprenais cette fois plus rapidement, et ainsi de suite…

Elle a fini par me souffler :

Viens dans mon anus. C’est ça que j’aime le plus…N’aie pas peur. Je me suis faite enculer par plein d’hommes, ça rentrera facilement…

J’ai sorti ma queue de son vagin et je l’ai amenée sur le plissement anal qui, depuis un moment déjà me tendait, dans la fente ouverte par la position.

C’est à ce moment là que j’ai su, et j’en ai éprouvé un profond dépit, à en pleurer, parce que quand on rêve tout est exacerbé, que je la sodomiserais jamais, et que j’allais me réveiller dans les secondes qui suivaient. Tout cela n’avait été malheureusement qu’un rêve qui reposait sur le désir que Cathy m’inspirait.

Dans ce no mans land entre le rêve et la réalité, alors que j’étais encore sur elle, dans mon rêve, j’ai joui, et ça a été un bon orgasme, qui m’a rempli et donné un réel plaisir. Dans la partie réalité, j’ai senti que la semence jaillissait dans mon slip, et je me suis félicité de toujours garder des vêtements de rechange dans ma voiture.

J’ai repris totalement conscience. Jeudi…La fatigue de la fin de semaine…Je m’étais rendu dans la pièce où je déjeunais et je m’étais assoupi.

Je me suis redressé. Je ne voulais pas faire mauvaise figure devant elle. Même j’avais le slip plein de sperme. Ce sperme que j’aurais préféré déverser en elle.

Les choses sont parfois bizarres. Je ne l’avais pas vue ce matin encore, dont mon rêve ne pouvait pas avoir une base de réalité, et cependant elle était habillée exactement comme dans ce rêve, la jupe noire courte, les collants, les bottes…Je me suis demandé si, comme dans mon rêve, elle portait le collant à même la peau.

Elle s’est installée face à moi et elle m’a dit, en déballant les éléments de son repas :

Alors, quand est ce que tu te décides à enfin t’arrêter chez moi sur le chemin du retour ?

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