C’est dans les jours qui ont suivi que je me suis calé sur mon emploi du temps. Celui qui devait être le mien, pendant cette période très riche. Le matin j’arrivais très tôt près de la maison où était déposé le matériel. On se retrouvait, et, très rapidement, j’ai eu le sentiment de faire partie d’une vraie famille. Il existait entre nous une vraie fraternité, quelque chose de solide. Je n’étais pas le dernier arrivé, celui qui devait tout apprendre. Non, bien sûr, j’apprenais tous les jours, mais la transmission des connaissances se faisait de manière naturelle. Planter, replanter, soigner la végétation de manière naturelle…Petit à petit, j’ai acquis un réel savoir-faire.
Je sentais que ce que je faisais me plaisait. Chaque jour, je m’éloignais un peu plus du monde qui avait été le mien jusqu’à présent, le monde des études.
Avec chacun des membres de la brigade, j’avais un rapport particulier. Flo avait le souci de me transmettre ses connaissances. Avec Arthur, s’était noué un rapport essentiellement basé sur l’amitié, même si la communication s’avérait difficile. Un regard peut parfois être plus fort que tout. Quant à Fatima… Ca passait essentiellement par le sexe, et l’absence de pénétration. Chaque matin, on trouvait toujours un endroit pour s’isoler, et jouer à des jeux dans lesquels le sexe avait un poids essentiel. C’était toujours elle qui me guidait, et elle avait suffisamment d’idées pour que chaque jour soit différent. Je gardais, et je garderai de ces moments des souvenirs inoubliables, aussi intenses qu’excitants. Le lendemain, par exemple, Elle avait mis juste ses seins à nu, et elle m’avait dit:
—Approche!
Ce que j’avais fait. Elle m’avait défait, je n’étais pas encore en tenue, elle non plus, c’était pendant qu’on se changeait qu’on en profitait. Elle avait mis ma queue à nu, faisant remarquer qu’elle m’inspirait de belles érections. J’aurais été bien en peine de savoir si elle m’inspirait plus que d’autres partenaires. Autant c’était certain.
Elle avait pris ma queue dans sa main, jetant un regard fasciné dessus, comme si c’était un jouet magnifique dont elle aurait eu la chance de disposer. Elle l’avait dilatée, en la caressant, avant, une fois ma tige bien raide, de promener mon gland sur ses seins. C’était peut-être ça qui me ravissait le plus, le fait de sentir une peau aussi douce contre moi, délicate comme de la soie. J’aurais voulu l’avoir au bout de mes doigts. Mais, déjà, au bout de mon gland, la sensation était très forte, très intense. Elle m’a baladé sur sa poitrine, en même temps qu’elle fourrait sa main dans sa culotte, pour se caresser. J’aurais voulu que ça dure toujours comme ça.
La caresse a pris un autre tour, auquel je n’aurais pas pensé, quand elle a attrapé un de ses seins, et qu’elle a guidé son téton, aussi distendu que ma queue, vers mon gland. C’était une caresse qu’aucune fille ne m’avait jamais fait, et une manière d’affirmer cette différence, cette originalité qui a fait tout le sel de nos relations dans les semaines et les mois qui ont suivi. Son téton était ferme et doux contre mon gland, et j’ai cru que j’allais jouir sur le champ.
—Contrôle-toi, c’est trop tôt. Il faut que tu profites!
Elle disait souvent ça quand on se livrait à des jeux sexuels. Il faut que tu profites. Elle a glissé sur mon méat, et elle est venue appuyer dessus. C’est à ce moment que je me suis relâché un instant, et que j’ai balancé bien malgré moi un long trait de sperme, qui a atterri en travers de son sein.
—Pardon, je voulais pas!
Elle a ramassé le trait de semence de la pointe de ses doigts, et elle a léché ceux-ci, en même temps qu’elle poussait son téton dans mon méat. Ca ne passait pas parfaitement, alors elle a appuyé sur ma chair pour m’ouvrir, et elle a glissé dans mon méat, aussi loin que lui permettait son téton. Ca m’a fait tout drôle. C’était vraiment excitant.
Elle a bougé en moi. Une manière de me pénétrer que je n’aurais vraiment pas imaginée. Mais c’était ce qui nous séparait, sans doute. Elle avait beaucoup d’imagination, moi nettement moins. Elle m’a caressée avec ce téton, avant de passer à l’autre. Je tenais de moins en moins, je sentais la jouissance approcher. Mais elle n’était pas mieux que moi, son slip trempé contre son sexe à force de recevoir ses sécrétions. Quand elle a retiré son téton, une fois de plus, ça a fait un véritable geyser qui a giflé ses seins et son visage, la faisant rire. Elle s’est redressée, a baissé son slip, m’a crié:
—Regarde-moi jouir!
Elle se caressait jusqu’alors, faisant bouger ses doigts sur son sexe, elle les a glissé en elle, au milieu de ses chairs dilatées, et elle s’est faite jouir, lâchant un long cri, en même temps qu’elle éjaculait.
L’après-midi, quand j’avais fini, je passais à la mairie. C’était devenu un rituel qui donnait de la couleur à mes après-midi, et continuait à m’éloigner de mes tourments.
On avait établi un rituel madame X.. et moi. Rituel bien hypocrite. Je venais la voir, on passait un moment ensemble, un moment de sexe bien sûr, moment qui débutait immanquablement par le dépôt sur sa table, d’une feuille officielle. Et bien évidemment, elle m’en tendait une autre, que je devais lui ramener ‘très rapidement’. Pour clôturer mon dossier. Il allait sans dire que mon dossier était clôturé depuis longtemps et que les formulaires qu’elle arrivait à dénicher, de couleurs diverses, n’avaient pas grand chose à voir avec. C’était malgré tout un jeu pour moi que de les remplir, le soir, pour lui ramener le lendemain.
Elle m’attirait énormément. J’aimais qu’elle soit aussi soignée, et son profil de MILF. On sentait en elle un énorme besoin, de sexe, tout autant que d’affection. Mine de rien, j’avais questionné sa mère, qui m’avait parlé du divorce d’un homme à qui ‘elle n’était pas bien assortie’, suivi de la recherche d’un homme avec qui s’harmoniser, sans jamais atteindre un résultat.
Là aussi, ma deuxième visite avait codifié ce qui devait être nos futurs rapports. Je l’avais saluée et je lui avais tendu la feuille remplie. Elle était magnifique. Une grande partie de son salaire devait partir dans ses tenues. Une belle robe imprimée, de grandes fleurs de plusieurs couleurs se côtoyaient, dans des déclinaisons de rouge. Elle avait des bottes en velours rouge vif qui montaient haut, les jambes gainées de nylon.
—C’est parfait. Ca s’est bien passé, vos premiers pas dans l’équipe?
—C’est un travail qui me plait énormément.
—Tant mieux. Dommage que vous avez fait de mauvais choix il y a quelques mois.
Je ne cherchais même plus à me justifier. Alors, je ne lui ai rien répondu.
—On peut envisager que vous passiez des diplômes, et que vous restiez chez nous, si ça vous plait vraiment…
—C’est trop tôt, je lui ai répondu, même si cette perspective me tentait.
—Puisque vous êtes là…
Elle s’est levée et elle a contourné la table. Elle avait un autre parfum que la veille, et ma queue s’est gorgée de sang. Elle était vraiment très attirante.
—Ecoutez…Ca va vous paraître bizarre…Mais j’ai encore des démangeaisons…Vous ne pouvez pas faire quelque chose pour moi?
Elle s’est basculée en arrière sur le bureau, tout en remontant sa robe. Ses jambes, vraiment bien dessinées, étaient gainées de bas stay-up, et pas de collants, contrairement à ce que j’avais pensé d’abord. Si elle avait eu une culotte en venant travailler, le matin, celle-ci avait disparu peut-être en prévision de mon arrivée. Elle m’offrait de nouveau son sexe glabre, et qui se métamorphosait sous mes yeux.
—Hier, vous n’avez pas été très efficace. J’ai de nouveau des démangeaisons…Mais cette fois c’est à l’intérieur…Il doit y avoir une sale petite bête, un sale petit parasite qui s’est fiché dedans. Je sais bien qu’on n’arrivera pas à le sortir…Mais je veux que vous me grattiez…Ca me fera du bien.
J’ai avancé la main vers elle, mais elle a tendu le bras et posé sa main là où ma queue faisait une bosse, bien visible.
—Non, il faut que tu y mettes ta bite, il y a que ça qui pourra me gratter efficacement. Mais mets une capote avant, je ne veux pas qu’il y ait d’autres parasites dedans.
J’aimais bien l’histoire qu’elle se racontait. Ca donnait du piquant à nos relations. Je me suis partiellement dévêtu…Elle a désigné un coffret sur la table, que j’ai ouvert. Dedans il y avait des capotes. Les gardait-elle pour les hommes qui lui plaisaient, à qui elle faisait la même comédie? Je m’étais gainé d’un préservatif avant de me pencher sur elle. Mon sexe avait glissé dans le sien. Elle avait gémi et commenté:
—Ah oui, ça me fait du bien, je sens que les parasites s’en vont…Mais ces sales bestioles vont revenir…Il faut que tu t’en occupes régulièrement…
Je m’amusais de ses commentaires, entrecoupés de gémissements. Elle était tout sauf discrète, et ses voisins les plus proches devaient en profiter. Mais peut-être étaient-ils comme elle, à la recherche du plaisir, eux centrés sur d’autres activités. Pourtant, quand le plaisir commençait à monter en elle, les faux alibis disparaissaient dans le silence. Elle se caressait fébrilement le clitoris, pendant que je continuais à aller et venir en elle, jusqu’à ce qu’on explose de jouissance tous les deux.
J’éprouvais tout autant de plaisir à rejoindre l’hôtesse, à l’accueil. Elle ne faisait malheureusement que trois jours pleins par semaine. Il existait entre elle et moi une complicité qui s’était établie tout de suite, sans doute due au fait qu’on avait quasiment le même âge…Si son aînée me demandait de lutter contre ses démangeaisons, elle me proposait qu’on aille prendre un café ensemble. Toujours en laissant la porte ouverte, pour qu’elle puisse voir si quelqu’un arrivait, on basculait très vite sur une envie mutuelle. Ce qui me déconcertait et me plaisait à la fois, c’était qu’il fallait soudain s’interrompre parce que quelqu’un arrivait. Elle redescendait sa jupe, sa robe, remontait son pantalon, et partait s’occuper du visiteur, alors que je restais là, la queue vibrante de désir. Mais on arrivait toujours à nos fins, c’était le plus important.