C’est un peu plus d’un mois après avoir intégré l’équipe, que, dans le vouloir, j’en ai appris plus sur Flo.
Il était, d’évidence, passionné par son métier, mais je n’en savais pas plus sur lui…Je l’imaginais marié, avec des enfants peut-être…Fatima, elle ne se gênait pas pour parler de sa famille, et de ses trois frères et huit soeurs…Ses parents, son oncle, sa tante…On avait droit à des récits familiaux pour le meilleur, mais aussi le pire…
Ma mère aimait bien cuisiner, mais souvent le soir quand elle rentrait, elle se rendait compte qu’il lui manquait quelque chose. Elle m’envoyait acheter deux ou trois produits pour finir ses préparations.
Souvent, j’allais à pied à l’une des quatre supérettes qui maillaient la ville. Ca me faisait une sortie.
J’arrivais en vue de M… ce soir-là, une supérette qui était en bas d’un immeuble, quand j’ai cru le voir rentrer dans le magasin. Sa silhouette fine, sa crinière blanche…
J’avais été très surpris, en pénétrant dans le magasin, car au lieu de le voir faire le tour du magasin, je l’avais vu se glisser sur la droite, par une porte entrouverte, dont j’avais pensé qu’elle conduisait aux réserves.
Je ne sais pas ce qui m’avait incité à le suivre. Ou plutôt si. La curiosité, tout simplement.
Je ne connaissais que le magasin lui-même. Par ses aspects cachés. Je me suis retrouvé dans un couloir étroit. Je risquais de me faire interpeller par la patronne, mais le fait que Flo ait lui pu passer par là me disait que ce ne serait pas le cas.
Je suis arrivé à la réserve, mais celle-ci était absolument déserte. Flo avait du prendre un autre chemin. Je suis revenu en arrière, quasiment jusqu’à l’entrée. Il y avait d’autres passages…Il fallait espérer que j’allais trouver la bonne.
C’est le deuxième chemin qui m’a conduit jusqu’à Flo. Je suis arrivé à l’entrée d’une vaste pièce, dans laquelle on entreposait des biens d’équipement. Lui en tout cas était bien équipé. Il était debout, au milieu de la pièce, et deux jeunes hommes, un blond et un brun, qui avaient mis leurs queues à nu, et se masturbaient mutuellement, faisaient glisser leurs langues et leurs bouches sur sa queue, en pleine érection. Une belle queue bien dressée. Son visage exprimait une félicité sans pareil.
Au milieu de la pièce, dans un espace nu, on avait disposé du mobilier récupéré, en fin de vie, mais bien pratique, un canapé et des fauteuils rouges. Il a fini par se laisser glisser dessus, la queue tellement dilatée que j’ai cru qu’il allait jouir dans les secondes qui suivaient, et l’un des deux jeunes s’est déshabillé rapidement, ne gardant que sa chemise. Il est venu se positionner au dessus de Flo. Sa queue était en pleine érection. Il a sorti une capote d’une de ses poches, pour s’en gainer, deux secondes avant que l’anus du jeune garçon ne vienne se poser contre son gland. Ce n’était sans doute pas la première fois qu’il se faisait sodomiser, car la queue épaisse de Flo a glissé en lui d’un seul trait, jusqu’à ce qu’elle soit totalement avalée. C’était troublant de la voir ainsi disparaitre, et de penser qu’elle était entièrement fichée dans les muqueuses du jeune homosexuel. Le gars s’est fait monter et descendre sur le sexe qui apparaissait et disparaissait. Son copain était posé près de lui, une main sur sa propre queue, qu’il branlait avec énergie, l’autre sur celle de son copain, qu’il branlait avec la même énergie.
J’ai été surpris d’être aussi troublé par ce que je voyais. Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais été avec des garçons, je n’avais jamais non plus été attiré par des garçons. Et là, j’aurais bien pris de les rejoindre. De prendre dans ma main une de ces deux verges dilatées de sang, et de la masturber jusqu’à ce qu’elle tremble de plaisir et que du sperme en sorte. Ma queue était toute dure dans mon pantalon, roide de désir. Mais je n’étais pas plus surpris que cela d’être ainsi troublé.Pour moi la sexualité était faite de découvertes quotidiennes…Et de peu d’interdits…
Le garçon empalé sur Flo, partagé entre les deux sensations, la main qui le masturbait et le gardait dilaté et la queue en lui montait vers l’orgasme. Son sperme a jailli, comme un geyser, maculant de trainées blanches son corps et celui du garçon qui le caressait. Il n’a pas débandé pour autant, restant aussi raide sous la main qui le caressait. Il s’est dégagé, laissant la place à son partenaire. Avant que celui-ci ne s’installe, j’ai eu le temps de voir Flo, semblable et pourtant différent de l’homme que je côtoyais tous les jours. Il y avait dans son regard, dans son expression, quelque chose de passionnel. Sa queue, à force d’être caressée par le rectum du jeune homme, s’était encore allongée, encore épaissie…Je me suis demandé si j’aurais aimé jouer avec…Mais je crois bien que je connaissais déjà la réponse…J’aurais sans doute aimé la prendre dans ma bouche, dans ma main, dans mon sexe…
Je me suis éloigné alors que le deuxième garçon descendait sur le sexe, l’avalant totalement. Je ne pouvais pas rester trop longtemps. J’avais peur d’être découvert.
Je suis rentré, songeur. C’est plus tard dans la soirée, que pour libérer la tension qui me tenait, je me suis masturbé, en pensant à la scène dont j’avais été témoin. Oui, pourquoi ne pas me l’avouer, j’aurais aimé les rejoindre, prendre leurs queues dans ma main, dans ma bouche, et dans mon ventre…Je me suis masturbé en fantasmant ma présence auprès d’eux, jouissant une fois, puis encore une fois, avant de m’endormir, me disant que j’avais gaspillé mon érection et mon sperme, alors que j’aurais pu me planter en eux, et jouir en eux.