COINCÉ DANS L’ASCENSEUR AVEC UNE BELLE FILLE
Ce matin, j’ai appelé l’ascenseur. Je portais plusieurs sacs, le sac poubelle, le sac avec les objets pour le tri, plus deux cartables et mon vidéo-projecteur… Plutôt encombré… J’allais faire une animation dans une MJC. J’enseigne le taï-chi depuis une vingtaine d’années, j’alterne entre l’école que j’ai fondée et des animations qui me permettent de toucher un public plus large… En tout cas de gagner ma vie, ce n’est pas toujours facile, mais je ne changerais d’existence pour rien au monde…
Elle est apparue sur le palier, surgissant sans aucun doute du couloir, quelques secondes avant que les portes de l’ascenseur ne se ferment. J’ai compris à son mouvement qu’elle voulait descendre par ce moyen, plutôt que par l’escalier, alors j’ai empêché la fermeture des portes qui s’amorçait.
J’ai eu l’opportunité de bien la voir dans le temps pourtant court qu’ont représenté les quelques secondes qui lui ont été nécessaires pour rejoindre l’ascenseur. Une trentaine d’années, un visage très bien dessiné mais qu’elle ne mettait pas en valeur à la fois par des lunettes à grosses montures, une absence de maquillage et un énorme chignon. Par contre, le tailleur strict qu’elle portait, veste et jupe, soulignait, à son insu, un corps bien dessiné, qu’elle devait entretenir en faisant de la culture physique. Elle avait des bottes grises, toute neuves, luisantes, qui montaient quasiment jusqu’à ses genoux.
Elle a franchi la barrière des portes, qui, cette fois, se sont refermées.
— Merci d’avoir bloqué la fermeture, a-t-elle dit, sans pour autant sourire.
— Il n’y a pas de quoi.
Je me suis demandé ce que contenait l’épaisse mallette noire qu’elle tenait à la main.
Les portes se sont refermées sur nous. Elle a appuyé sur le bouton du premier.
— Vous ne vous sentiez pas de faire les cinq étages à pied ?
Elle n’a pas daigné répondre. Elle n’avait pas encore souri une seule fois, et je la sentais froide et hautaine. Mais qu’elle me parle ou pas me laissait indifférent. Je pouvais toutefois profiter de ce qu’elle m’offrait. Elle était vraiment belle… Je me suis imaginé un instant lui enlevant ses verres et défaisant son chignon. De belle, elle serait devenue splendide. Mais ça n’était qu’un rêve.
Son regard a croisé un instant le mien, sans doute trop accroché à elle. Dans ses yeux, j’ai lu de la colère et du mépris. Comment pouvais-je oser la regarder ?
Je n’avais pas encore remarqué qu’elle avait son téléphone portable à la main. Comme pour bien d’autres, c’était un prolongement naturel de son corps. L’écran s’est éclairé, et, attirée par l’éclat de lumière, elle l’a porté à son visage. Elle s’est absorbée dans la lecture d’un message.
C’est à ce moment que la cabine s’est arrêtée. Il y a eu un bruit sec, et un mouvement tout aussi sec, et la cabine s’est bloquée.
On aurait pu penser qu’on était arrivés, le problème c’était qu’il y avait écrit 3 en chiffres lumineux sur le cadran sur la paroi. Plus précisément, on était entre le 3 et le 2.
Elle a regardé le mur. Elle n’était pas stupide et elle a bien compris ce qui s’était passé.
— On est…
— Oui… Bloqués entre deux étages…
C’est curieux comme une attitude peut radicalement changer en quelques secondes, selon les circonstances. Sur son visage, l’arrogance et le mépris ont été remplacés par une peur qui a d’abord émergé dans ses yeux, y a cru, avant de se répandre sur tout son visage, la faisant par exemple se mordiller nerveusement la lèvre inférieure.
— Je… C’est pas possible… Je peux pas rester là… Je suis ici pour travailler, pas au farniente…
Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire.
— Vous savez moi aussi, je dois aller travailler… Et pourtant, je suis bel et bien bloqué là… On ne choisit pas…
— Vous ne comprenez pas, a-t-elle continué, en proie à une panique grandissante… Je suis envoyée par Immo Habitat… Je fais un audit des immeubles… Il faut que j’aille inspecter les autres immeubles…
— Si je comprends parfaitement, mais pour le moment, nous sommes bloqués ici.
— Il faut faire quelque chose !
C’était sans doute faire preuve de cruauté, mais le contraste entre la femme très assurée, pour ne pas dire arrogante, quelques minutes plus tôt, et celle qui était envahie par la peur m’amusait.
— Où est le téléphone pour appeler à l’aide ?
— Vous savez ce n’est pas un hôtel ici. Rien qu’un immeuble vieillissant…
— Ça veut dire que…
— Qu’on va rester dans l’ascenseur et attendre qu’on nous libère…
Elle s’est collée contre l’une des parois, comme pour fuir ce lieu.
— Il faut appeler à l’aide…
— Quelqu’un viendra forcément nous aider… Vous savez il y a cinq étages, trois appartements par étage… Il y aura tôt ou tard quelqu’un qui va vouloir prendre l’ascenseur… Quoi que… Je crois que tout le monde est parti au travail… ici il n’y a quasiment pas de retraités… Il faudra peut-être attendre plus longtemps…
Je jouais avec elle avec une facilité déconcertante. Je n’étais d’ailleurs pas spécialement fier de moi. Moi aussi j’avais des phobies sur lesquelles on aurait pu jouer… Mais j’avais du mal à oublier son regard méprisant…
— Oh, ça m’est déjà arrivé à plusieurs reprises… Il faut parfois attendre un bon moment… .Le maximum ça a été deux heures…
— Deux heures ! Mais c’est pas possible, il faut que j’aille travailler, moi…
Ce qui m’a déplu, ça a été qu’elle ait voulu cacher sa peur, au lieu de dire clairement qu’elle ne se sentait pas bien…
— Quoi que… Après tout, il y a une solution…
— Laquelle ?
On aurait dit un naufragé à qui on jette une bouée de sauvetage…
— J’ai le numéro du concierge… C’est un ami à moi… Il tourne entre les cinq immeubles du quartier… Je pense que si je le contacte, il sera ici dans un quart d’heure…
— Alors appelez-le…
Voyant que je ne bougeais pas, elle a surenchéri…
— Je vous en prie, appelez-le… Écoutez, si vous le faites… J’ai vu que vous me matiez quand je suis entrée dans l’ascenseur… Je vous montrerai une partie de mon corps… Celle que vous voudrez… Mes seins… Mes fesses… Ma chatte…
— Pour qui vous me prenez ? Je ne suis pas comme ça… Si je fais quelque chose, ce sera sans contrepartie…
Elle a paru surprise. Je n’étais pas comme les hommes qu’elle connaissait… Elle a pensé cependant que je tergiversais, comme elle l’aurait sans doute fait. On juge les autres à l’aune de sa propre personnalité. Elle a attrapé les bords de sa jupe, et elle a relevée celle-ci, la faisant glisser le long de ses jambes gainées de nylon. Elles étaient vraiment bien dessinées. Le nylon n’était pas celui d’un collant mais de bas stay-up dont la jarretière entourait le haut de ses cuisses. Elle n’a pas hésité à monter sa jupe encore plus haut, dévoilant une culotte noire dans une matière qui semblait être du satin, qui rentrait dans la fente qui ouvrait son sexe en deux. Elle a cru bon de se tourner, alors que je ne lui demandais absolument rien, pour me montrer sa croupe, pleine et haute, cambrée, enveloppée par le satin. Comme devant, le tissu s’enfonçait dans sa raie, et c’était un spectacle troublant.
— Ce n’est pas la peine de vous mettre dans ces états, j’appelle tout de suite.
J’avais le numéro dans mon répertoire. Au bout de deux sonneries, le concierge a répondu.
— David, c’est Matt… Je suis coincé avec une jeune femme dans l’ascenseur… Tu peux venir nous décoincer ?… Combien de temps ? Dix minutes ? T’inquiète, on prend notre mal en patience. Non, je ne suis pas trop inquiet… C’est plutôt ma compagne d’ascenseur… A tout de suite.
J’ai raccroché.
— Il arrive. Ça va mieux ?
— C’est vrai, il arrive ?
Elle tenait toujours sa jupe à sa taille, en me dévoilant ses charmes.
— Vous pouvez me croire.
Ça a semblé la détendre… Pour la première fois depuis qu’elle avait pénétré dans la cabine d’ascenseur, elle a souri.
— Je suis rassurée, alors.
Son regard s’est mis à briller. Elle avait radicalement changé.
— J’ai une dette envers vous… Mais je vais la payer… Je paye toujours mes dettes…
Ça a été plutôt rapidement. Elle a tendu la main vers mon pantalon pour me déboucler. J’avais eu un début d’érection quand je l’avais aperçue, marchant vers la cabine, mais ça avait réellement pris forme quand elle avait retroussé sa jupe. Ça avait moins été de découvrir son corps que le geste en lui-même qui m’avait troublé…
Ce n’était en tout cas pas la première fois qu’elle faisait un geste pareil. Elle m’a défait avec habileté, et a caressé ma queue d’un geste doux mais appuyé.
— Dis donc, elle est bien longue et bien épaisse… Et je parie que je peux encore la faire grossir…
J’ai du me retenir de ne pas jouir. Elle caressait vraiment bien. Les apparences sont parfois trompeuses. A la regarder arriver, j’avais pensé qu’elle était une fille coincée… Ça n’était pas vraiment le cas… Ou alors elle était coincée, mais elle aimait quand même caresser des queues…
Elle s’est laissée tomber à genoux, et elle a sorti sa langue, et s’est mise à balader celle-ci sur ma queue.
— Quand je fais une fellation à un garçon, je pense toujours que je suce un cornet de glace…
Un instant, je me suis vu, ma queue remplacée par un cornet vanille-chocolat. C’était une image amusante… Mais c’était bien comme cela qu’elle l’avait abordée. Elle a tourné dessus, lapant le liquide préséminal suintant qui coulait de mon méat. C’était une manière de faire une fellation différente, bien loin du classique qui consistait à engouffrer un sexe dans sa bouche et aller et venir dessus, mais ça me plaisait qu’il en soit ainsi. C’était plaisant de changer. Finalement, je devais tirer plus de ce qui serait un bref rapport que je n’avais pu l’espérer au premier abord…
Elle s’est redressée en me disant :
— J’ai envie que tu remplisses ma chatte…
— J’ ai pas de capote sur moi, je lui ai fait remarquer… Je ne pensais pas que…
— Rassure-toi, moi j’ai tout ce qu’il faut… Les bons moments surgissent toujours de manière inopinée.
Décidément, elle était surprenante.
Elle a tiré de son sac une boite de préservatifs. Oui, elle était parée. Elle a extrait de la boite un préservatif et en a déchiré l’emballage. L’habileté avec laquelle elle m’a gainé du latex, un seul mouvement, sans raté, m’a fait penser qu’elle était finalement experte en la matière…
Je pensais qu’elle opterait pour une position classique, je la voyais déjà se pliant en deux contre la paroi, tendant ses fesses vers moi, mais elle était nettement plus audacieuse, ce que je n’aurais vraiment pas imaginé. Elle a roulé sa jupe à sa taille, la coinçant dans sa ceinture, avant de descendre son slip, me donnant le premier aperçu de son bas-ventre. Elle a levé une jambe, laissant son slip noir roulé en boule accroché à sa botte gauche au niveau de sa cheville. Un détail, certes, mais un détail excitant, qui m’a troublé. Elle s’est approchée de la paroi droite, et elle a ouvert sa jambe gauche, l’écartant au maximum, en angle droit, faisant appuyer son pied botté contre la paroi pour m’offrir son sexe, certes dilaté d’excitation, lèvres sorties, mais qui était ainsi encore plus ouvert. Je voyais nettement son intérieur, une muqueuse toute rose, d’un rose délicat, ainsi que le point de son clitoris et son urètre, mais aussi le passage dans lequel ma queue allait se frayer un chemin d’ici quelques secondes. Elle a planté son regard dans le mien.
— Allez viens fourrer ta queue dans ma chatte… Regarde comme elle est bien ouverte !
Difficile de dire le contraire. Ça m’a encore plus troublé de voir son sexe cracher un jet de liquide, un peu comme si elle avait éjaculé. Ça disait clairement en tout cas qu’elle était aussi excitée que moi.
Je me suis approché d’elle, et bientôt, nos deux sexes se sont trouvés tout proches l’un de l’autre. On regardait, fascinés et excités à l’idée qu’ils allaient rentrer en contact et que j’allais venir en elle. Il y a eu un moment de latence qui a peut-être été aussi bon sinon meilleur que ce qui devait venir par la suite, parce qu’on imaginait ce qui allait venir.
Mon gland est rentré en contact avec ses lèvres, ça m’a fait comme une décharge d’électricité dans le corps. Elle aussi ça lui a fait quelque chose, parce qu’elle s’est tendue. J’ai donné un mouvement de hanches pour rentrer en elle. Je voulais le faire très lentement, pour avoir le maximum de plaisir. Elle regardait, tout comme moi, ma queue glisser elle. On était dans une position dans laquelle on n’aurait pas imaginé faire l’amour, et pourtant ça marchait plutôt bien, on avait trouvé un équilibre, une harmonie qui nous convenait parfaitement. J’ai poussé ma queue en elle jusqu’à ce qu’elle soit avalée aux trois-quarts, D’évidence, elle n’allait pas rentrer totalement, mais ça n’était pas vraiment en problème. Je la sentais autour de moi, bien chaude et bien humide, et c’était une sensation délicieuse, que je n’avais en tout cas, jamais imaginé pouvoir éprouver dans un ascenseur. Je m’étais accroché à ses fesses, que je sentais, bien pleines et bien charnues au creux de mes mains. Elle s’est penchée sur moi et elle a sorti sa langue. J’ai eu le réflexe de darder la mienne, et on a frotté nos langues l’une contre l’autre, pendant que je donnais de petit coups de bassin pour faire bouger ma queue en elle. C’était la conjonction de la situation, du fait que je n’avais vraiment pas espéré ça le matin en prenant l’ascenseur, de sa langue sur la mienne, et de ma queue dans sa vulve qui faisaient que la situation était excitante.
J’ai bougé en elle, que je donne des coups de reins brefs ou au contraire que j’aille jusqu’à quasiment faire ressortir ma queue de sa chatte pour rentrer ensuite. Je crois bien que j’allais jouir dans son vagin, mais elle m’a dit :
— Retiens-toi, je veux que tu jouisses dans ma bouche ! Il n’y a rien que j’aime plus que de boire du sperme !
En fait, je n’avais pas vraiment besoin de me retenir, parce que, une fois jugulé mon excitation première, j’aurais pu tenir comme ça très longtemps. C’est elle qui a mis fin à ce moment intense en se dégageant. Ma queue s’était encore dilatée en elle, longue, épaisse, et le préservatif était couvert de ses sécrétions, qu’elles soient liquides ou plus épaisses… Elle l’a ôté, en le roulant, et est venue sur ma queue de sa bouche, avec de la gourmandise dans le regard. Elle a fait tourner sa langue sur mon gland, en même temps qu’elle faisait doucement aller et venir sa main sur ma queue… Il y a eu un point de rupture, qu’elle a senti, ouvrant la bouche pour accueillir mon sperme dans sa cavité buccale… Elle était effectivement friande de semence, elle a laissé sa bouche se remplir de toute la semence qui sortait, liquide blanc qui est venu se mêler à sa salive. Elle a avalé le tout avant de venir lécher ce qui restait sur mon gland.
Quand elle s’est redressée et rajustée, tout stress, toute angoisse semblaient l’avoir quitté. Elle était souriante. Un miracle n’arrivant jamais seul, la cabine s’est remise en branle, et, le temps pour nous de reprendre nos esprits, nous voyions la porte coulisser, et nous pouvions enfin quitter ce bloc de métal qui nous avait retenus prisonniers quelques minutes durant. Quelques minutes qui avaient également été suffisantes pour qu’elle reprenne ce rôle qu’elle avait abandonné, celui de la femme froide et arrogante. Le lie , tissé grâce au sexe, entre elle et moi, s’était construit, puis il avait totalement disparu en quelques secondes. Mais cela ne me gênait pas. Ce bon moment devait rester unique, mais je n’avais jamais pensé qu’il puisse en être autrement.
Elle s’est éloignée. Sans aucun doute, si nos chemins se recroisaient, elle ferait comme si elle ne me reconnaissait pas, quant bien même ce serait le cas. Quant bien même je lui avais donné du plaisir, nous n’étions pas dans le même monde : elle faisait partie de Immo Habitat, j’étais un simple locataire.
La dernière vision que j’ai eu d’elle, ça a été quand elle est montée dans sa voiture. Quand elle s’est glissée dans le véhicule, portière ouverte, sa jupe est montée haut, dévoilant sa jambe. J’avais encore la sensation de sa chatte et de sa bouche autour de ma queue, sensation que je voulais garder en moi, qui me procurait du bonheur, mais qui allait s’effacer.
Je n’étais pas particulièrement fier de ce que j’avais fait, mais elle n’avait pas réalisé. Absorbée par la lecture de son portable, elle ne s’était pas vu que j’avais discrètement appuyé sur le bouton d’arrêt, pas plus qu’elle n’avait été consciente, trop absorbée à laper mes sécrétions sur ma queue jusqu’à la dernière goutte, que j’avais appuyé une nouvelle fois. Quant au coup de fil… Personne n’avait évidemment décroché puisque j’avais composé une suite de chiffres reliée à rien.
Un bon moment est parfois à ce prix.
Julie mit le contact et quitta sa place de parking pour s’engager sur la chaussée. Elle avait encore la sensation de sa queue dans son vagin et le goût de son sperme dans la bouche. Elle eut un petit sourire. Ç’avait été un très bon moment. Dès qu’elle l’avait vu, il lui avait plu, jeune et beau. Elle s’était demandée comment l’aborder, mais il lui avait facilité la tâche en bloquant l’ascenseur. Il avait sans doute pensé qu’elle ne s’en était pas rendue compte. Pas plus qu’elle ne se serait rendue compte du moment où il avait redémarré l’ascenseur.
Il lui plaisait vraiment bien. Il avait sans doute pensé qu’elle était trop froide et hautaine pour que ce soit autre chose qu’un coup d’un moment. Elle avait toutes les données concernant l’immeuble… Elle repasserait le voir le soir même. Ce serait une belle surprise.