DANIEL ET LE MAITRE D’APPRENTISSAGE
partie 2
René.
La dernière fois où je l’avais vu c’était neuf mois auparavant. On avait été manger chez lui le midi du premier janvier. Il allait faire ses quatre-vingt-dix ans, avec la chance d’avoir sa femme toujours à ses côtés.
Sa deuxième femme. La quarantaine venue, il s’était remarié. Il avait une première femme décédée tragiquement, mais il avait refait sa vie avec une femme plus jeune.
L’enterrement aurait lieu le lendemain. J’ai bien noté les coordonnées de l’église.
Corinne était dehors. Je me suis calé dans un fauteuil. Pensif. Bien sûr il était âgé, mais on ne pense pas constamment à la mort de quelqu’un.
Les souvenirs sont remontés. Une plus que large partie de ma vie.
On avait vingt ans de différence. J’étais arrivé au garage, j’avais seize ans. Je sortais de CAP, j’avais fait le BEP en alternance dans le garage. Je revois encore l’adolescent maladroit et timide que j’étais, me présentant devant cet homme grand et carré, impressionnant, mais dont on comprenait vite qu’il était dans la bienveillance. Même si j’avais mon diplôme, je ne savais pas faire grand chose. Il était déjà chef d’atelier, et il m’avait fait faire le tour des huit employés qui fonctionnaient sur la concession de cette marque prestigieuse, et qui gérait un parc important. J’avais appris toutes les ficelles du métier.
Peu à peu, on m’avait laissé voler de mes propres ailes. Je devais être plutôt doué, car il m’avait proposé, deux ans après, de reprendre les études pour un BEP en alternance que je ferais ici, évidemment.
Je venais juste de démarrer mon BEP, et de passer ma majorité, quand il m’avait invité chez lui, un vendredi soir. Cela faisait deux ans qu’on se connaissait, et je me demandais ce qui me valait cet honneur. Sans doute que j’avais passé, sans vraiment m’en rendre compte, une série de tests, et qu’il me considérait maintenant comme un collègue à part entière.
A la sortie de la ville, au Nord, il y avait une colline avec de belles maisons. La sienne était grande et blanche avec une piscine. Ce n’était pas tant qu’il gagnait bien sa vie avec son métier, mais son épouse était, je l’ai su par la suite, l’héritière d’un grand chirurgien. Elle ne travaillait d’ailleurs pas.
Je suis arrivé chez lui le vendredi soir, amenant une bouteille et des fleurs. Je savais qu’il était marié, sans plus.
Je me souviendrai toujours de la première image que j’ai eu de sa femme. Elle est restée gravée en moi. Comme toutes les autres d’ailleurs.
Sa maison bénéficiait de grandes baies vitrées. A cette heure de la journée, la nuit avait englouti la ville. Chez eux, la maison était éclairée à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur, peut-être pour me montrer le chemin.
Quand je me suis approché de la maison, son épouse se tenait près d’une des baies vitrées, mais me tournant le dos. Elle semblait très grande, encore grandie par des talons. Une chevelure blonde, très longue, qui descendait sur ses épaules, épaisse, et une robe blanche, qui lui arrivait quasiment aux chevilles. Le double jeu de lumière traversait la robe, et la faisait plus nue que si elle avait été nue, d’autant qu’elle n’avait pas de culotte dessous. Je voyais parfaitement ses fesses, qui tendaient le tissu, hautes, pleines, rebondies, coupées en deux par un sillon profond, mais aussi le dessin de ses jambes, longues et belles, bien dessinées. C’était d’ailleurs son atout majeur, je m’en suis rendu compte quelques minutes plus tard : un corps harmonieusement dessiné, sans failles.
Je suis resté un moment figé, troublé par cette féminité, avant de sonner.
C’est lui qui est venu m’ouvrir. J’aurais peut-être préféré que ce soit elle, mais il m’a emmené à elle, et mes regrets se sont estompés.
C’était une femme magnifique. Le genre de femme qui est parfaitement consciente de sa féminité, et sait la mettre en valeur, pour atteindre un autre degré, celui du désir. Elle était blonde, avec un visage triangulaire bien dessiné, dont elle soulignait les points de force avec un maquillage qui restait discret. Elle portait bien une robe blanche, longue, sous laquelle elle était entièrement nue, avec des escarpins aux talons très hauts, qui la cambraient et l’affinaient. Selon l’endroit où elle se trouvait, la lumière capturait sa silhouette et la révélait, donnant à voir son ventre, ses hanches, mais aussi deux seins lourds, bien assortis à ses fesses, ronds et fermes, avec deux larges aréoles roses.
–Bienvenue. Je m’appelle Gisèle.
Je n’avais pas imaginé que mon maitre d’apprentissage puisse avoir une épouse aussi sexy.
On s’est calés dans le living pour parler. J’avais bien sûr eu pas mal de petites copines, souvent très jolies, mais aucune qui ait un tel potentiel de séduction. Il était vrai que mes petites amies n’avaient pas forcément conscience de leur potentiel. Elle, si.
J’ai eu le temps de l’examiner sous toutes ses coutures pendant qu’on discutait. Elle me plaisait énormément. Dommage qu’elle soit ainsi inaccessible.
C’était du moins ce que je croyais.
Je ne voulais pas m’enivrer, alors je m’en étais tenu à l’eau gazeuse. Mais au bout de quelques verres, un pressant besoin d’uriner.
–Il faut que j’aille aux toilettes, j’ai dit en me levant.
–Je t’y conduis. La maison est grande, et on a plusieurs salles de bains.
Je l’ai sentie tout près de moi, son parfum m’envoutant, pendant qu’on s’engageait dans un couloir qui amenait vers une couloir circulaire conduisant à trois pièces. Elle m’a frôlé pendant le trajet jusqu’à la première porte à gauche.
J’ai été surpris non pas qu’elle entrouvre la porte, me montre une belle salle de bains, mais se glisse dans la pièce avec moi, refermant la porte derrière nous.
–J’ai envie de te faire pisser. Tu permets ?
Je trouvais l’idée troublante. C’est sans doute pour ça que j’ai dit oui. Il y avait de toute façon quelque chose en elle qui me subjugait, elle m’aurait proposé n’importe quoi, j’aurais dit oui.
Elle m’a guidé pour me caler devant la toilette, et elle a été chercher ma queue dans mon pantalon.
–Mais tu bandes ! C’est moi qui te fais bander ?
En fait oui, je bandais depuis que j’étais en sa présence, et cette proposition qu’elle avait formulée avait encore durci ma personne. Enfin, une partie de ma personne.
–Bon, il va fallloir attendre que tu dégonfles un peu, parce que là, tu ne peux rien faire.
Je ne sais pas comment j’y suis arrivé. Sa présence, sa main autour de moi…Tout me poussait en sens contraire. Et pourtant, je suis arrivé à débander, et, à ma grande surprise, un premier trait de pipi est sorti, suivi par d’autres. Je me suis vidé petit à petit, toujours tenu par elle. Se dessinait devant moi, dans le grand miroir de la pièce, ce que pouvaient devenir nos relations, alors même que, quelques instants plus tôt, nous étions encore des inconnus.
–Maintenant, tu peux durcir à nouveau, elle a dit, une fois que j’ai eu vidé ma vessie. Mais je vais t’aider.
Sa main s’est resserrée autour de moi, et elle s’est mise à la faire aller et venir sur mon membre. Une main chaude et douce…Comment y résister ? J’ai pris du volume, plus épais et plus long que quand elle m’avait mis à nu, ce qui a semblé la réjouir.
–J’ai envie d’une queue. Est-ce que tu me permets de profiter un peu de la tienne ?
-J’ai du sembler un peu surpris, car elle a ajouté :
–Il me baise très rarement. Il passe sa vie au travail, et, tu le découvriras assez vite, à moins que tu ne le saches déjà, il préfère faire appel à des call-girls que s’occuper que moi. Et pourtant, tu vois, je l’aime, et il m’aime.
Ironiquement j’en ai eu la confirmation quelques jours plus tard.
Je me suis demandé comment il pouvait préférer la compagnie d’une escort plutôt que celle d’une femme qui me semblait, ou alors j’étais aveugle, le summum de la sensualité.
Elle a baissé le couvercle et elle s’est assise dessus. Elle était juste à bonne hauteur pour caresser ma queue, qu’elle fixait avec le regard d’un enfant qui s’apprête à dévorer un gâteau qui lui fait envie.
Elle s’est mise à la parcourir en donnant de petits coups de langue dessus. Je n’étais pas surpris de constater qu’elle avait une expérience que d’autres filles n’avaient pas. Les fellations, avec des copines, c’était souvent raté, voire périlleux, avec un coup de dent mal venu…Elle, elle avait d’évidence de l’expérience, de l’habileté. J’avais sans doute trouvé la perle rare.
–Il faut que tu tiennes aussi longtemps que possible, elle m’a dit, en faisant tourner sa langue sur mon gland, et après que j’aie lâché un jet de sperme, unique, qui est venu maculer sa joue. Pour avoir le plus de plaisir possible. Sinon, c’est trop court. Et pour moi aussi.
Elle s’est soulevée un instant pour monter sa robe au niveau de sa taille, dévoilant ses jolies jambes mais me donnant aussi une première vision de son sexe. Elle avait une belle toison blonde, en harmonie avec sa chevelure, et son sexe était ouvert et trempé. Elle a écarté suffisamment les cuisses pour pouvoir se caresser en même temps qu’elle reprenait ma queue. Elle a opté pour une tactique différente, faisant glisser celle-ci dans sa bouche. La sensation a été tout de suite très forte. Un copain m’avait dit un jour qu’il préférait être dans la bouche d’une femme que dans son sexe, et j’ai repensé à sa phrase, alors que la chaleur et l’humidité s’emparaient de moi. Elle m’a laissé un instant reposer dans sa cavité buccale, me remplir des sensations, avant d’entamer un mouvement de va-et-vient le long de ma tige. C’était bon et j’ai senti que je montais vers la jouissance. Elle en était sans doute consciente aussi, car elle a amené sa langue contre mon gland, et elle s’est mise à le frotter avant de darder la pointe de sa langue dans mon méat. Incapable de résister, j’ai joui, commençant à déverser mon sperme dans sa bouche. Certaines femmes étaient dégoutées par le sperme. Ce n’était apparemment pas son cas. Elle a laissé mes jets de semence, copieux, couler dans son gosier, avant de me nettoyer de coups de langue souples, lapant jusqu’à la dernière goutte de la semence qui avait coulé de moi.
Quand elle a lâché ma queue, elle s’est occupée, elle, de se donner du plaisir. Elle s’est mise à se frotter le sexe avec plus de vigueur. Elle a lâché une sorte de cri étouffé, et, autour de sa main et entre ses doigts, des jets de liquide intime sont sortis.
J’étais encore groggy d’avoir joui quand on a rejoint le living. Son mari avait mis le couvert et disposé des entrées sur la table. J’ai jeté un coup d’oeil à ma montre. Dix minutes seulement avaient passé, j’aurais cru que c’était une éternité.