Dans la peau d’une esclave – 20

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mia michael


BDSMpunitionscience-fictionsoumission et domination


DANS LA PEAU D’UNE ESCLAVE (20)

Elle n’est vêtue que d’une courte tunique sale et trouée, qu’elle l’enlève. C’est une jolie fille, fine et musclée, mais trop « nature » à mon goût.

Je suis à genoux et elle approche de moi, jusqu’à ce que les poils de son sexe me chatouillent le nez. Elle me caresse la joue de sa main sale, en me prévenant :

— Fais ça bien, sinon…

Elle me montre son poignard en ajoutant :

— Sinon je te coupe une oreille.

Elle est folle !

— Oui, Maîtresse.

Elle se met à quatre pattes devant moi, le front posé sur ses mains.

Je lèche consciencieusement. Il faut me comprendre, je tiens à mes oreilles. Son anus est bientôt tout rose… et elle ronronne à l’autre bout.

Elle se dégage et se couche sur le dos. Pas besoin de menaces, je plonge dans les poils de sa chatte. On s’habitue à tout, même à voir des morpions sur le sexe de tous les habitants de ce monde. Je dois commencer à avoir ma faune personnelle, car je me gratte aussi. La fille jouit sans tarder…

L’autre fille a sans doute trouvé que je faisais ça bien, car elle dit :

— À moi.

D’accord, deuxième service.

Et puis un des jeunes se présente.

Troisième service.

On marche pendant plusieurs jours. On reçoit régulièrement un coup de fouet, pas parce qu’on fait quelque chose de mal, mais parce que ça les amuse.

Ils ne frappent pas trop fort, mais on a quand même toutes des marques sur les fesses et les jambes.

On arrive, enfin, en vue d’un port. Il y a beaucoup de panneaux annonçant l’activité du lieu : le plus grand marché d’esclaves d’Europe du Sud Est.

On nous enferme dans un grand enclos, il y a quelques gardes aux alentours et des chiens. Personne ne se risquerait à mettre un orteil dehors. J’étais un homme important du monde Alpha et me voici, esclave noire enfermée comme du bétail. Je n’ai que ma chatte comme consolation… et mes sœurs Noires. On s’aide beaucoup. Rien à voir avec la mentalité de trop de Blancs : « Tout pour moi, rien pour les autres. »

On dort serrées les unes contre les autres. Ma sœur me dit « Tu verras Léa, un jour, nous prendrons le pouvoir. »

Que le ciel l’entende !

Le jour suivant, un forgeron nous met un collier et des anneaux en fer aux poignets et aux chevilles beaucoup plus solides. Il met des gros rivets à la fermeture pour que ce soit impossible à enlever.

Le pire est à venir ! Il y a une tige de fer dans le brasero. On va être marquée au fer rouge ! Le garde nous prévient :

— Celle qui ne se laisse pas faire, on l’attache et on la marque sur les fesses, les aisselles et la plante des pieds.

C’est un bon argument pour se tenir tranquille.

On doit toute aller se mettre à quatre pattes devant le forgeron. Il applique la marque au milieu de la fesse gauche, ça fait « kkkkssshhhhiii » et chaque fille hurle ! Ensuite elle se relève et se remet dans le rang. Il y a une odeur de fesse de fille grillée !

C’est mon tour ! Je me mets en position, tout mon corps est tendu, « Aaaiiiiiieeeee », la douleur est la pire que j’ai jamais ressentie. Je me relève et vais pleurer de mal dans la file, avec les autres. Quand tout le monde est passé, un aide du forgeron apporte un panier avec des carrés de tissus. On doit toutes lui présenter nos fesses pour qu’il y mette un morceau de ce tissu. La douleur diminue. Ce n’est pas le but, bien sûr, c’est simplement une substance qui accélère la cicatrisation, de façon à ce que la brûlure ne s’infecte pas. Il est indispensable d’avoir des esclaves en bonne santé, et puis, comme le garde nous le dit :

— Ça permet de continuer à vous fouetter sur vos gros derrières de Négresses !

Un jour, nous prendrons le pouvoir ! 

On passe le restant du temps dans l’enclos où on peut s’asseoir sur des vieilles couvertures. On est bien nourries.

Le lendemain on nous amène quelques bassines d’eau. On boit et puis on doit se laver dans ce qui reste.

Quand c’est fait, le commissaire chargé de la vente, un gros homme barbu, vient nous examiner. Il a l’air assez dégoûté. Oui, on est des Négresses.

Il désigne dix filles, dont moi. Je l’entends préciser :

— Uniquement celle-là, ce sont les plus belles.

On arrive dans une sorte de petit amphithéâtre. Il y a beaucoup de clients assis en demi-cercle autour d’une partie surélevée, fermée par un rideau.

Des esclaves blanches attendent pour être vendues. Ce sont toutes des blondes très jolies aux longs cheveux.

Le garde me conduit près d’une de ces filles, qui prend l’air dégoûté en me voyant.

Le garde nous dit :

— Montez sur scène et toi, Mila, tu sais ce qu’il faut faire.

— Oui Maître.

Il me regarde en ajoutant :

— Tu fais exactement ce qu’elle te dit.

— Oui Maître.

On monte sur le petit podium, la fille me dit :

— Mets-toi à quatre pattes, je vais m’asseoir sur toi.

Ben voyons… Je dois me mettre de profil par rapport aux clients. La fille s’assied sur moi, ses fesses fraîches sur mes reins. Elle est lourde, mais j’ai une bonne musculature et c’est plutôt agréable. Enfin, de sentir ses fesses sur moi, pas d’être transformée en siège. On lève le rideau. Il y a des murmures de surprise, quelques applaudissements, ça doit être la première fois qu’on se sert d’esclave comme siège. Le commissaire fait l’article :

— Une splendide esclave blonde aux yeux bleus, peu utilisée, vulve bien serrée, sphincter aussi.

On nage en pleine poésie. Il continue :

— Elle est vendue avec son esclave noire. Mise à prix, dix pièces d’argent à l’aigle…

Des gens surenchérissent… La fille se lève, marche, se penche, puis pose son pied nu sur mes reins pour bien faire faire voir sa vulve. Elle est adjugée à un prix impor­tant. Le commissaire dit à l’acheteur :

— La Négresse est offerte.

Le client n’a pas l’air emballé :

— J’en ferai cadeau à quelqu’un, j’aime pas les Négresses.

Bon…

L’homme est venu dans une belle voiture tirée par quatre chevaux. Il a deux gardes avec lui, qui montent sur une petite plate-forme à l’arrière, tandis que lui grimpe dans la voiture avec sa blonde et moi, je dois aller à côté du cocher.

On quitte la ville. L’acheteur tape sur le carreau de séparation pour que le cocher s’arrête devant une grosse ferme. Il dit à son serviteur :

— Explique au paysan que c’est de ma part.

Ce paysan vient voir. Le cocher lui explique et l’autre fait un profond salut à son Seigneur, puis m’entraîne vers sa ferme. Il me demande :

— Tu as déjà travaillé dans les champs ?

— Non Maître…

Il m’examine et parle tout haut, en me flattant la croupe :

— Elle est belle. Si c’était pas une Négresse, je la garderais ben dans la maison. J’va demander à la mère. En attentant j’va la met’ avec les ot’.

Il me donne une bonne claque sur les fesses en disant :

— Allez hue, tu vas travailler avec les ot’ !

Chapitre 13 – Il arrive la même chose à Fenza

Fenza devenue Zanef :

Oh Seigneur ! Je me réveille à nouveau très difficilement. Bien sûr, j’ai des courbatures à cause de tous les travaux pénibles que j’ai été forcée d’effectuer hier, mais j’ai l’impression d’avoir été à nouveau endormie, enfin sous anesthésie… comme lorsque la… Maîtresse m’a fait transformer. J’ai l’impression d’avoir dormi longtemps, anormalement longtemps…

Je passe la main sur mes seins, ils n’ont pas changé, c’est toujours aussi lourd… Mes fesses saillent toujours autant et mes grandes lèvres aussi. Pourtant, on m’a fait quelque chose, j’en suis sûre. J’ouvre les yeux… et, quelle horreur !!! Ma peau noire ! Ils m’ont transformée en Négresse, la plus basse classe d’esclave…

J’ai à peine le temps de constater cette horreur, que j’entends une voix ordonner :

— Va dans la cour, immédiatement !

— Oui, Maîtwesse.

J’ai récupéré ma voix mais je parle comme une Négresse.

Je regarde l’esclave qui m’a interpellée, c’est une Blanche, donc elle est devenue ma supérieure.

Je me mets aussitôt à genoux devant elle en disant :

— J’ai l’impression d’avoir été endormie et…

— Et arrête de délirer, ce matin, la Maîtresse te vend avec d’autres Négresses, elle en a assez d’avoir des singes plein sa maison

— Oui, Maîtwesse.

Là, j’ai un éclair de lucidité ! J’ai accepté d’aider Léantos à déposer plainte contre Calypso, elle a dû l’apprendre et ceci est sa vengeance. De simple esclave elle m’a transformée en esclave noire et elle me vend.

Je rejoins les autres Négresses dans la cour. Elles n’ont pas l’air plus étonnées que ça de me voir, parce qu’il y a des esclaves qui viennent d’autres endroits du domaine et qu’elles ne se connaissent pas toutes. Elles ne sont préoccupées que de ce qu’il va leur arriver.

J’entends une fille qui murmure :

— On va être vendue dans des villages Lambda.

Il y a effectivement toutes les chances.

Ça veut dire qu’on va se retrouver dans un monde sans énergie. Un bond en arrière de plusieurs siècles.

On est une trentaine, toutes Noires. Enfin, toutes sauf moi, qui suis une Blanche transformée en Noire !

Un chariot arrive par l’arrière de la propriété, il est tiré par deux énormes bœufs. Un gros homme et quatre gardes en descendent. Deux autres gardes qui suivent à cheval et les rejoignent.

Ils sont habillés de vêtements en toile grossière et ont des armes blanches, épée et poignards, et un fouet.

Ils nous comptent, on est trente-trois. Ils nous mettent sur deux rangées, une de seize et une de dix-sept.

On a toutes un collier de métal avec un anneau autour du cou. Ils font passer une chaîne mince dans les anneaux de toutes les filles, puis ils la bloquent au moyen d’un cadenas en laissant un bon mètre entre chacune.

Ils nous donnent une paire de sabots avec du foin à l’intérieur.

Comme on grimace un peu en les mettant, le marchand nous dit :

— Vous pouvez être très contentes d’avoir ça à vous mettre aux pieds, les singes ne portent pas de chaussures !

Oui, je suis devenue une Négresse. Celles que ces salopards appellent des singes. Moi aussi, avant… je dois le reconnaître.

Ce n’est sûrement pas par bonté qu’il nous donne ces sabots, mais pour qu’on ne se blesse pas aux pieds, ce qui diminuerait notre valeur.

On quitte le domaine… pour aller dans le monde hostile et sans aucun confort des Lambda.

Le chariot ouvre la marche, nous sommes à l’arrière, nues et enchaînées.

Les cavaliers ont attaché les chevaux à l’arrière du chariot, ils marchent des deux côtés de la double colonne que nous formons.

 

A suivre.

Vous allez adorer mon nouveau livre : Samia, fille du voyage avec 63 dessins de Bruce Morgan (dont le tome 2 paraît d’ici quelques mois !) :
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Retrouvez les autres histoires de Mia Michael :

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