J’ai pris comme une décharge électrique et ça a eu pour effet que j’ai eu chaud, tout d’un coup. Je rougissais. Il n’avait donc aucune idée de la portée des mots qu’il venait de prononcer… et de l’effet qu’ils me faisaient?
– Oh! Tu… rougis? Tu es beau. Avec tes lunettes… Tu l’es d’autant plus… beau… quand tu rougis. Tu es un bel homme. Si tu savais… à quel point j’ai envie de toi…
Et là, nous nous sommes arrêtés. Tout en relâchant l’étreinte de sa main dans la mienne, son autre main s’est posée sur mon épaule et il m’a fait faire un mouvement de telle sorte que l’on se fasse face. Nous nous regardions alors dans le blanc des yeux. Les minutes devenaient torrides, tant ce regard était particulièrement intense. Je savais ce qu’il allait se passer. C’était écrit. C’était imminent. J’étais prêt. J’en avais envie. J’ai eu à peine le temps de quitter mes pensées que je l’ai vu se rapprocher de moi. Son visage allait rencontrer le mien. J’ai capitulé. J’ai fermé les yeux.
Il a penché un tout petit peu la tête et ses lèvres se sont posées tout doucement sur les miennes. Sa main a délaissé mon épaule et elle s’est posée sur mon cou. Soudain… j’ai réalisé. J’étais en train d’embrasser un homme! Moi! C’est à lui que j’offrais mon tout premier baiser… bisexuel. J’aimais… J’ai fermé les yeux et je me suis abandonné. Je me donnais entièrement à lui dans ce baiser. Qu’est-ce qu’il embrassait bien… Rhoo… Ses baisers étaient doux, légers comme des plumes. J’ai lâché du lest. Je ne pensais plus à rien. J’étais… bien. Cet homme était attentionné avec moi. Il me donnait envie, définitivement de faire ce que l’on s’était dit lors de nos échanges en virtuel. Dans un instant d’audace, de folie et d’inconscience, j’ai passé mes bras autour de lui et je l’ai enlacé. J’ai pressé mon corps contre le sien. C’est que j’ai du répondant, moi! Je suis capable de me montrer, fougueux, quand je le veux!
Ses lèvres se sont retirées des miennes. Limite, j’étais frustré. Je m’étais habitué à la douceur de ses baisers. Sa main a suivi le même exemple. Elle a remonté mon visage et, sans me brusquer, le revers m’a caressé le front. Mon amant m’a regardé. C’était intense. Il ne disait pas un mot. Il n’en avait pas besoin. Ses yeux parlaient pour lui. Il me désirait.
Ses deux mains se sont posées sur mon visage et ses lèvres se sont écrasées sur les miennes : c’était un autre type de baiser auquel je goûtais là. Il était fougueux, affamé, désespéré. L’homme m’embrassait comme si sa vie en dépendait. Il ne m’a pas laissé de répit et les baisers se sont enchaînés. J’ai gémi contre ses lèvres. Je me suis rendu. Je n’avais d’ors et déjà plus la capacité du lutter contre mes désirs et mes pulsions. Je sentais, ressentais l’étreinte. J’étais sous son emprise, tel une poupée de chiffon. Il ondulait du bassin vers moi et j’arrivais à sentir son érection. Oh! Il était… dur? Moi? Il me désirait? Je l’excitais? C’était une révélation décisive pour moi. Alors, sachant qu’il allait mettre la langue à ce baiser, j’ai anticipé… J’ai ouvert légèrement les lèvres et j’ai laissé pointer le bout de ma langue. Mon partenaire ne s’est pas fait prier et a répondu à mon invitation en me présentant sa langue. Ça y était. Nos langues se touchaient, se caressaient, s’emmélaient. Je frissonnais, je gémissais. C’en était fait de moi. Je ne répondais plus de rien. Je succombais à mes désirs les plus secrets, les plus inavouables et je m’abandonnais.
– Hmmmm… Un kimono t’attend dans la salle de bains… Déshabille-toi…. Enfile-le… Sois tout nu en dessous…
Il m’a déposé un petit baiser sur les lèvres et il a relâché tout de suite après son étreinte. Il m’a indiqué le chemin pour que je me rende dans sa salle de bains. À mon tour, je l’ai embrassé doucement. Mes lèvres n’ont fait que glisser sur les siennes. Je l’ai remercié et je lui ai tourné le dos. J’ai suivi le chemin indiqué. Je l’ai entendu pousser un long soupir, derrière moi. Il n’était pas insensible à la vue que je lui offrais… À mon avis… il ne devait pas cesser de me regarder… Je suis arrivé sur le seuil de la salle de bains. J’ai ouvert la porte. Je me suis tourné brièvement vers mon amant, je l’ai regardé intensément, comme si je le provoquais, et puis j’ai refermé la porte derrière moi. C’était… propre! Tout était impeccablement rangé! Un maniaque de l’ordre et de la propreté, «mon» homme, je vous jure! Je n’allais pas… je ne voulais pas le faire attendre. À ses baisers, à ses caresses, à ses mots, à ses soupirs, je savais qu’il me désirait fort et qu’il avait envie de moi. Je pensais à ça alors que je me déshabillais. Mon blouson en jean… La fermeture éclair de mon pantalon… Mon pull… Le bouton de mon pantalon… Les boutons de ma chemise, un par un… J’ai descendu mon jean le long de mes jambes et il s’est retrouvé sur le sol froid du carrelage de la pièce. Ma chemise l’a rejoint. J’étais torse nu. Mes tétons étaient tendus, déjà. Mon piercing sur le mamelon gauche était particulièrement visible. J’espérais qu’il lui plairait… Sous mon caleçon se dessinait une bosse. J’ai abaissé le sous-vêtement et il s’est retrouvé, lui aussi, à terre. Je bandais dur.
J’étais entièrement nu. J’étais on-ne-peut-plus excité. Je voyais le kimono, parfaitement plié sur le rebord en marbre de l’évier de la salle de bains. Il était blanc, ce kimono et de là où j’étais, c’était comme s’il me faisait de l’œil. Comme si une force invisible prenait possession de moi, je m’y suis rendu et j’ai touché le vêtement du bout des doigts. Il était doux. Je savais déjà que je serais bien, dedans et qu’il caresserait à souhait ma peau nue. Je n’ai pas résisté et, ni une, ni deux, je l’ai enfilé. Ce que j’ai ressenti comme sensations correspondait E-XACTE-MENT à ce que je venais de penser. Le tissu était frais, doux. Je me suis regardé dans la glace. Le kimono m’allait comme un gant. Je souriais à mon reflet. J’étais bien. J’ai noué la ceinture à ma taille. La sensation d’entière nudité était étrange mais agréable. Elle a donné naissance à un sentiment de paix intérieur couplé à de la plénitude. Mes tétons étaient durs et j’étais en érection. Qu’allait-il se passer dans les minutes qui allaient suivre? Les scénarii défilaient un par un, dans ma tête. Mon cerveau surchauffait. J’avais chaud. J’ai ouvert le robinet et j’ai recueilli un peu d’eau pour me rafraîchir le visage. Ah… C’était beaucoup mieux! J’ai tendu la main vers la poignée de la porte et j’ai ouvert celle-ci.
J’ai emprunté le chemin en sens inverse. Mon amant était dans ma ligne de mire. Il était calme. Il était détendu. Comme s’il lâchait du lest et qu’il était apaisé. Je me suis approché et là, il a tourné la tête vers moi. Un nouveau beau sourire s’est dessiné sur son visage. Qu’est-ce qu’il me faisait fondre…Il était assis sur le canapé en cuir blanc et il tapotait de la main l’espace désert juste à côté de lui.
– Ah… Tu es là… Tu es bien dans ce kimono! T’as vu? Moi aussi, j’en porte un! Viens…
Sans le quitter des yeux, j’ai continué de marcher et je suis allé le rejoindre sur le canapé. Une fois que je me suis assis, il m’a tout de suite pris d’assaut. Nous nous sommes retrouvés à nous allonger, côte à côte, sur le cuir. Nous nous sommes embrassés à pleine bouche, nos lèvres se cherchant et se recherchant. Petit baiser… Baiser goûlu… French kiss… Smack… Nous en étions émoustillés, de ces baisers. Lui, foufou parce qu’il ne pouvait plus refréner le désir qui montait crescendo en lui, a tendu une main vers mon kimono et il l’a laissée glisse dessus pour me caresser. Le tissu était mince, et je la sentais, sa main. Elle est descendue. Curieuse, elle a rapidement décliné et elle a atteint son premier objectif: la ceinture. Il l’a dénouée, sans cérémonie et sans perdre de temps. Il a tiré le vêtement sur les côtés et il a ainsi mis ma peau à nu. Lentement mais sûrement. Mes épaules se sont couvertes de chair de poule. Plus il en voyait, plus c’était comme si les yeux lui sortaient de la tête. Il a perdu la raison quand ses iris sont tombés sur mon téton gauche percé. Sa tête s’est abaissée et il s’est mis à caresser ma pointe tendue par le désir et l’excitation. Il l’a titillée de mille tortures inimaginables… mais délicieuses. Sa main s’est voulue baladeuse. Il me touchait et me caressait. Et puis, plein sud, il s’est saisi fermement mais tendrement de ma verge. Une petite pression, quelques petits va-et-vient, un peu de liquide séminal, déjà… Mon gland était décalotté. J’en ai gémi de plaisir.
Il lapait mon mamelon avidement. Il savait l’éveiller au plaisir en alternant coups de langue et succions, avec habilité. C’est qu’il était expert en la matière, visiblement, le monsieur! Les caresses étaient exquises et je ne répondais plus de rien. Il me branlait avec un mélange d’assurance et de langueur. J’en étais baba, pantois. Il s’y prenait bien. Je m’abandonnais aux attouchements, divers et variés. Quand tout se passe ainsi, c’est fou comme ça peut être sensuel, entre deux hommes. Nous avions envie de passer un bon moment, lui comme moi, à faire l’amour. C’était tout ce qu’il nous importait.
(…)
J’étais bien trop excité et j’ai su qu’à l’allure à laquelle il allait à me masturber de la sorte, je n’aurais pas pu tenir longtemps. Et c’est qu’il s’est passé : je me suis raidi, j’ai senti un frisson pré-orgastique me parcourir et me prendre au corps. J’ai respiré et j’ai crié. Mon orgasme a été violent et l’éruption spermatique a souillé littéralement ses mains.
(…)
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