Des cuissardes pas comme les autres partie 4

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Frederic Gabriel


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Je me suis changée, un slip sec, et un pantalon de survêtement. Je n’avais pas envie de les enlever pour le moment. Je les ai juste ôtées pour me changer et je les ai remises aussitôt. J’ai été dîner avec. Les remarques qu’on a pu me faire m’ont convaincu d’un changement. Maman m’a dit : ‘Tu as acheté des cuissardes ? Elles étaient en soldes…Si tu as besoin d’une rallonge d’argent…Elles te vont très bien.’ J’ai remarqué que Papa était troublé. Des cuissardes ne laissent aucun homme indifférent. Et toi, tu m’as dit aussi : ‘Elles sont belles, tes cuissardes.’

Cette nuit-là, j’ai dormi avec. Est-ce à cause d’elles, que moi qui en faisais rarement, j’ai fait des rêves érotiques toute la nuit ? Il m’arrivait plein d’aventures avec ces fameuses cuissardes.

Il a bien fallu que je les enlève pour me doucher le lendemain matin. J’étais curieuse de tester mon pouvoir de séduction dans la journée. Savoir si je ne m’étais pas illusionnée. Une chose était sûre, les remettre à nouveau a fait revenir des sensations très fortes qui ne se sont jamais ni atténuées ni éteintes. Je souhaite qu’il en soit autant pour toi. Mais je n’en doute même pas.

J’ai passé une petite robe noire, plutôt moulante, courte, qui dégageait mes jambes et donc les cuissardes, que je n’avais pas pensé porter. Je l’avais achetée parce qu’elle me mettait en valeur, mais je la trouvais un rien osée. Les temps avaient changé. C’était le moment de la porter.

La rue, le bus…Déjà des regards remplis de désir. C’était fou comme un simple élément vestimentaire pouvait ainsi changer les choses.

Je n’ai pas eu les cuissardes arrosées de sperme dans le bus.

Arrivée à l’établissement, j’ai tout de suite vu le changement. Pour dire les choses clairement, on me regardait enfin. Mon sexe était déjà dilaté par cette attention qu’on me portait, qui était une caresse sur les cuissardes et sur mon corps. Vieux, jeunes, garçons, filles…J’ai attiré ce jour-là, et pour la première fois, tous les regards. Il y avait de la jalousie, de la fascination, de l’intérêt, ou du désir…Je n’ai laissé personne indifférent.

A dix heures, j’ai vu venir vers moi le garçon qui la veille avait répondu avec un infini mépris à ma demande. Il était gêné, bien sûr, conscient que je n’avais pas oublié son refus teinté de moquerie de la veille. Les cuissardes avaient tout changé, fait de moi quelqu’un de désirable. Son regard le disait clairement.

–Je peux te parler ?

Il se sentait mal à l’aise. J’ai souri intérieurement. Les rôles étaient inversés, c’était une évidence.

–Pourquoi pas, j’ai répondu ?

–Je…

Ça avait du mal à sortir.

–Je tiens à m’excuser…Hier, quand tu m’as proposé qu’on sorte ensemble, j’ai dit non…En fait…J’ai réfléchi depuis et…J’ai changé d’avis…Si tu es toujours dispo…

Je n’étais pas naïve…Je comprenais bien que les cuissardes avaient leur impact. Ça faisait remonter en moi ce que m’avait dit une copine. On parlait souvent, mecs, séduction, sexe, pratiques sexuelles…’Tu sais, chez les mecs, il y a vraiment un côté réflexe de Pavlov…Quelque chose qui se transmet de génération en génération…Je l’ai remarqué la fois où j’ai voulu faire plaisir à mon copain, et j’ai mis des bas stay-up avant de lui rendre visite, le soir. Je ne l’avais jamais vu comme ça.’ Ca m’avait paru à la fois exagéré et dérisoire. Et finalement…

J’ai eu envie de lui dire non. D’être très sèche. Il y avait du monde dans les parages, et ça ce saurait vite qu’il s’était pris une baffe dans la gueule. La veille, c’était moi qui avais été humiliée. Et puis je me suis dit que je pouvais me venger mieux, de manière plus subtile, tout en ayant du plaisir.

–À quelle heure tu finis cet après-midi ?

–Seize heures.

–Moi aussi. Si tu veux on se retrouve devant. On passera un moment ensemble. Pourquoi pas chez moi ?

Son expression a clairement dit que pour lui, c’était une victoire aussi totale que facile. J’étais la pauvre idiote qui ferait n’importe quoi pour l’avoir lui, et qui lui pardonnait l’humiliation de la veille.

–Je suis entièrement d’accord.

J’ai souri en mon for intérieur. L’agneau était devenu un loup. Il n’en avait vraiment pas conscience.

La matinée a été comme elle n’avait jamais été. À cause des cuissardes, j’exultais, la sensualité, la confiance en moi, la provocation. J’étais méconnaissable. Je me sentais une force comme je n’avais jamais eu. Surtout, mon esprit était envahi par des idées et des images reliées au sexe, comme il n’en avait jamais surgi chez moi.

Eleanor est venue se poser près de moi au début d’une séance. C’était une petite blonde, les cheveux coupés très court, très sexy, un corps fin et souple, qui aimait les tenues courtes et collantes. Elle et moi on avait des rapports très troubles, quelque chose qui tenait pour grande part de la séduction. On était souvent ensemble, et on avait déjà dérapé, si on pouvait appeler ça déraper. Il y avait eu deux moments où on avait hypocritement glissé sur autre chose…La première fois, elle m’avait dit qu’elle souhait que je l’embrasse pour voir si elle savait embrasser…Mais juste entre copines…Je crois bien qu’on avait passé une heure, sinon plus simplement à s’embrasser, et je ne suis pas vraiment sûre qu’on n’ait pas joui ou qu’on se soit pas vraiment très approché de l’orgasme en s’embrassant…L’autre fois, on était chez elle, elle m’avait dit : ‘Tu veux me regarder nue ? Je voudrais que tu me dises si tu penses que j’ai un corps normal. Je me pose des questions sur mes proportions…’

Sans vraiment attendre une réponse, elle s’était foutue à poil devant moi. Une robe noire qui était passée par-dessus ses épaules, un soutien-gorge, un string eux aussi noirs. J’avais été vraiment surprise de la découvrir. Ses vêtements étaient serrés, mais ils ne donnaient pas forcément la vraie mesure de son corps. J’avais été vraiment surprise de découvrir un corps qui bien que fin, profitait de formes bien marquées. Des seins très ronds, des fesses cambrées, et puis le dessin de sa chatte, une fente entrouverte sur ses lèvres qui émergeaient d’elle. Se prendre la nudité de quelqu’un, c’est toujours un choc. J’avais eu des symptômes clairs, le ventre, puis le corps chaud, le sexe mouillé.

–Qu’est-ce que tu en penses ?

–Tu me sembles bien proportionnée, je lui ai répondu.

–Tu ne veux pas vérifier avec les mains ?

Des mains un peu tremblantes quand je les ai posées sur elle. Elle me l’avait proposé…J’ai parcouru son corps, me libérant au fur et à mesure de mes blocages, en même temps que je sentais mon sexe se dilater, et ma culotte se mouiller comme elle s’était rarement mouillée. Si j’avais été un homme, ma queue aurait été raide et gorgée de sang. J’étais une fille et c’était différent.

J’ai senti contre mes paumes un corps chaud, la plénitude de son corps, la douceur de sa peau, sa chaleur, le dessin de ses formes. Tout cela, je ne devais pas l’oublier. J’étais venu sur ses fesses, ses cuisses. Je n’avais pas osé toucher sa fente. C’était trop pour moi. Ce que j’avais osé faire par contre, ça avait été de me désaper, un pantalon, un top, un soutien-gorge, un slip, tout était parti en quelques secondes. Elle avait été un peu surprise.

–Toi aussi, vérifie.

Elle ne s’était pas fait prier. Ses mains sur moi, chaudes, douces…Son regard figé, et ma mouille qui sortait de moi, tellement abondante que j’avais l’impression de me faire pipi dessus. Elle était tout près de moi, plus près de quand moi je l’avais tâtée, sa chaleur me pénétrant, mon regard collé à elle, je me suis dit que j’aurais voulu la garder à poil devant moi comme ça une éternité.

Et puis mon regard s’était collé à son sexe, j’avais été littéralement fascinée de le voir s’entrebâiller, s’entrouvrir sur son intérieur, et inonder ses chairs. Je mouillais, mais elle mouillait bien aussi.

C’est comme ça qu’on a fini par se retrouver les doigts collés à la chatte de l’autre à se masturber mutuellement, tout prétexte oublié, les doigts occupés à fouiller des chairs ultra-sensibles, nos mains et nos chairs arrosées par nos jus les plus intimes qui ne semblaient jamais devoir cesser de couler, à jouir et à faire jouir l’autre sans plus de faux prétextes, ne cessant que quand nous avons épuisé nos corps, et que plus de mouille ne sortait.

Ça faisait deux mois, et peut-être parce qu’on avait eu peur, il ne s’était plus rien passé depuis. On discutait très souvent, on était souvent ensemble, parce qu’on s’entendait très bien, mais il n’y avait plus eu de moment de sexe, même déguisé, entre nous. Je le regrettais.

Les cuissardes venaient de changer la donne. Ça avait clairement fait revenir son envie. On venait juste de s’installer quand elle m’a dit :

–Elles sont magnifiques, ces cuissardes. Elles te vont bien. Elles te font…ultra-sexy…

Elle aussi était ultra-sexy. Sa petite robe noire simple et serrée était remontée comme d’habitude quand elle s’était calée sur la chaise. Remontée haut, dévoilant sa petite culotte. Elle aimait mettre des dessous sexy sous ses vêtements. Là une culotte rose dont la partie face était faite d’un tissu transparent qui donnait à voir les trois quarts de sa chatte, le dernier tiers caché par le tissu qui remontait sur ses fesses. Elle s’était taillée la toison différemment de la dernière fois où je l’avais vue, une espèce de carré, la dernière fois c’était plutôt un rectangle…Ce qui n’avait pas changé, c’étaient ses lèvres, qui même au repos sortaient d’elle, de chaque côté, se dessinant différemment. Chaque sexe de femme est unique, chaque lèvre est différente de l’autre.
Sans hésitation, avec cette audace qui lui appartenait, sa main a glissé sur mes cuissardes, et elle s’est mise à les caresser…

–Elles sont belles. Hmmm, c’est bon de toucher le cuir…Il est souple et doux…

J’ai été surprise, parce que le contact l’excitait visiblement. C’était en tout cas ce que disait son sexe, qui sous mes yeux, s’est mis à s’ouvrir, et à mouiller le tissu transparent. En même temps, ses lèvres se sont mises à gonfler et ont tendu le tissu. C’était visible, et terriblement excitant. Mais si je l’étais excitée, elle l’était tout autant. Il y avait un équilibre entre nous.

Les cuissardes étaient étonnamment conductrices, et donnaient une saveur particulière à ces caresses. Une autre dimension. Elles les rehaussaient, les démultipliaient. J’ai cru un instant que j’allais avoir un orgasme. Et pourtant, elle ne faisait que monter et descendre le long des cuissardes. Un plaisir partagé, aussi fort pour elle que pour moi. Je ne m’étais jamais senti aussi ouverte. Je mouillais tellement que j’avais l’impression de me faire pipi dessus.

J’ai tendu la main vers son slip et je me suis mise à la caresser. J’en avais terriblement envie, et à ce moment, tout était possible. C’était une manière aussi de détourner et de détendre la tension qui était en moi, sans quoi je sentais bien que j’allais jouir, et pas d’un seul orgasme…

Elle s’est retenue de gémir parce que nous n’étions pas seules, mais j’ai bien senti que dès le premier contact, le bout de mes doigts lui a donné du plaisir. Les sensations sont montées en moi, le tissu délicat et transparent, de la tulle, la sensation de sa chair brûlante, et celle de son humidité qui coulait du plus profond d’elle-même, et mouillait sa chair et le slip…J’ai caressé ses lèvres, avant de remonter à l’endroit où son gland clitoridien était encore enveloppé par ses peaux, pendant qu’elle glissait enfin au-delà des cuissardes, sur mes cuisses nues, pour remonter, ma robe était plus longue que la sienne, mais elle était aussi retroussée, jusqu’à ma culotte, différente de la sienne, un slip en coton qui m’enveloppait. Elle a appuyé sur le coton juste contre mes lèvres. Le tissu s’est enfoncé dans mes lèvres. J’ai senti que je me mettais à mouiller, un flot de secrétions vaginales qui est venu tremper le tissu et ses doigts. Elle s’est mise à me masser doucement, revenant, un processus qu’elle a initié mais continué par la suite, sur le cuir des cuissardes pour frotter ses doigts dessus, sans doute moins pour me donner du plaisir, elle le sous-estimait sans doute que pour s’en donner elle. Ses doigts étaient gras de mes sécrétions qui avaient largement traversé le tissu et ont continué de se répandre sur le coton, sur ma chair et sur ses doigts. Ça faisait briller et luire le cuir. J’avais pensé qu’on pouvait cirer des cuissardes pour les entretenir, pas forcément mettre des sécrétions vaginales dessus. Une option à donner dans les rubriques conseils de bonne ménagère. Avec le sperme et la mouille qui se sont déposées dessus dans les jours, les mois qui ont suivi…Elles ne pouvaient avoir que bel aspect.

On s’est masturbées mutuellement pendant l’heure, dans un état second, de transe, nos doigts sur la chatte de l’autre, dilatée, humide, gonflée d’excitation, prenant du plaisir, ce plaisir qu’on n’attendait pas ce jour-là, et qui, sans les cuissardes, ne se serait jamais mis en place. J’avais l’impression de n’avoir jamais mouillé autant. Ça m’avait coulé sur les aines, l’intérieur des cuisses et dans la raie…Et elle n’était pas mieux. J’ai vu, quand elle s’est redressée et parce que la robe était restée accrochée à sa taille que la partie antérieure de la culotte était mouillée très haut.

–Tu veux que je t’emmène dans mon endroit secret ? elle m’a proposé.

–Je ne vois pas très bien de quoi tu veux parler.

–Tu vas comprendre.

Elle a attrapé délicatement ma main, l’effleurant sans vraiment la toucher, pour m’indiquer de la suivre. On est partis dans l’établissement, vers des zones que je connaissais pas. On est arrivés devant une porte close, comme il se devait, mais elle a sorti une clef et l’a ouverte.

–Avoir la clef pour en faire une copie m’a coûté une fellation mais je ne le regrette pas. En plus le gars avait une queue énorme, et j’ai vraiment pris du plaisir. Son sperme n’en finissait pas de couler dans ma gorge, et c’est ce que j’aime…

Elle a refermé derrière nous.

 

 

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