Des cuissardes pas comme les autres partie 5

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Frederic Gabriel


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Les dimensions de la pièce n’avaient rien à voir avec ceux d’une salle de classe normale. Des étagères en métal avaient été installées ici, et accueillaient autant d’éléments mécaniques, électriques et électroniques dans une gigantesque réserve.

–Ici, ils entreposent tout ce dont ils pensent que ça peut encore servir, et ça ne servira jamais.

Elle s’est glissée entre deux étagères vers le mur de droite. Vraiment invisible pour qui ne connaissait pas les lieux, il y avait une deuxième porte. Elle a produit une deuxième clef.

–Et pour cette deuxième clef, ça a été une levrette appuyée contre le mur. Vraiment très bon. Il avait une bonne queue, et je le sens encore bouger en moi. J’aurais voulu que ça dure encore plus longtemps. Je me suis rendu compte de l’extérieur qu’il n’y avait pas de rupture marquée entre la grande pièce, et la petite, on pensait que le vitrage faisait un seul bloc.

Elle avait meublé la pièce de manière sommaire, avec du mobilier qu’elle avait dû trouver ici ou ailleurs, mais ça faisait un semblant de confort.

–Je viens ici quand j’ai un moment de libre, je reste même certaines nuits. Je me trouve bien ici. Si simple soit-il, c’est mon univers.

Une table, une étagère, des bouquins, des cahiers, il y avait même un petit frigo dans un coin, des vêtements sur une chaise, une autre chaise vierge de tout objet, et puis un matelas sur le lit. Elle s’y est laissée tomber. Il régnait une forte et douceâtre à la fois. J’ai compris qu’elle devait faire pas mal de choses ici, y compris y fumer des joints.

Quand elle a glissé sur la couche, sa robe est naturellement remontée autour de son ventre, dévoilant son slip. Se soulevant, elle en a attrapé les bords et elle l’a fait descendre le long de ses jambes, jusqu’à ce qu’il soit accroché à ses chevilles. Elle l’a attrapé et elle me l’a balancé. Je l’ai rattrapé et examiné avant de le renifler. Une odeur très forte et de la mouille sur le devant, l’entrejambes, et derrière. Elle a ouvert ses cuisses pour s’offrir à mon regard, Son sexe faisait une grosse proéminence sur sa chair. Qu’on se soit mutuellement caressées pendant une heure nous avait bien ouvertes. Elle a parachevé le travail en ouvrant bien ses jambes, et en fichant ses deux index en elle, pour s’ouvrir autant qu’il était possible. C’était la première fois que je voyais une fille aussi ouverte, jusqu’à son utérus. Deux parois de chair rose, et un jaillissement de liquide intime, qui a mouillé son intérieur avant de jaillir à l’extérieur.

Entre filles, on a souvent des moments troubles, sans forcément aller très loin. Parce qu’il y a un moment où les faux alibis ne tiennent plus. On avait sans doute franchi la limite en se caressant mutuellement deux fois, dans deux contextes différents. En tout cas, je n’avais jamais posé ma bouche sur un sexe de fille. Est-ce que j’en avais eu envie avant ? Ou avais-je été boostée par les cuissardes ? Je connaissais déjà la réponse.

J’ai plongé sur elle, comme elle l’attendait et comme j’en avais infiniment envie, venant pour la première fois poser mes lèvres et ma langue sur un sexe de fille. Il y a d’abord eu ma bouche contre la chair infiniment délicate, et puis ce nouveau jaillissement qui l’a remplie d’un liquide amer, que j’ai laissé couler dans ma gorge, et ensuite la caresse de ma langue sur ses chairs les plus intimes, sur ses lèvres dans leur dessin complexe, sur les muqueuses à l’intérieur, et aussi sur le gland clitoridien décalotté, très fin mais aussi très long.

Je sentais tout au bout de ma langue son corps réagir, et ça me plaisait énormément. Elle avait du plaisir, un plaisir très fort, elle vibrait, tremblait. C’était bien de donner du plaisir, de savoir que la personne au bout de ma langue en avait vraiment. Je m’en donnais aussi, dans un processus d’excitation extrême, cherchant à la fois le plaisir et à apaiser la tension qui était en moi. J’avais descendu ma culotte, et je me caressais, frottant mon sexe lubrifié par la mouille qui coulait de moi, abondante, mais sans doute moins que celle qui ruisselait d’elle…Et en même temps j’alternais avec des caresses sur le cuir de mes cuissardes, ça démultipliait mon excitation, déjà haute, de les toucher, et de provoquer une caresse qui se répercutait dans tout mon corps. Le plaisir que j’avais pu avoir de par le passé n’était rien comparé à celui qui était le mien à ce moment.

–Je voulais pas que ça soit maintenant, mais je suis en train de jouir.

Elle s’est tendue, a poussé un cri et un flot de liquide a jailli, qui m’a éclaboussé.

On s’est retrouvées tête-bêche, position idéale pour avoir accès à l’intimité de l’autre, pouvoir la caresser à volonté, et pour elle pour caresser mes cuissardes qui lui faisaient autant sinon plus envie que mes muqueuses

J’ai posé le manuscrit. Ce récit me prenait, me troublait. Je m’étais abandonnée sur le lit, pantalon et slip enlevé, jambes grandes ouvertes et je me caressais en lisant, le sexe peut-être pas aussi ouvert ni aussi humide que le sien dans ce moment, mais en feu, ça c’était sûr, et dégoulinant au bout de mes doigts, ça c’était sûr aussi.

Curieuse, j’ai décidé d’ouvrir le carton et d’examiner ces fameuses cuissardes. Qui semblaient si magiques.

J’ai attrapé le carton, soulevé le couvercle. Elles étaient emballées comme à l’origine. C’est à dire qu’elles étaient enveloppées par du papier de soie. J’ai soulevé celui-ci, un rien émue, non pas tant par les pouvoirs que ma sœur leur prêtait que par leur passé, tout ce que ma sœur avait pu vivre avec, et dont j’avais été témoin à plusieurs reprises. Je l’avais surprise plusieurs fois dans la maison avec des partenaires, et effectivement, elle portait à chaque fois des cuissardes. Elles étaient magnifiques, du cuir de belle qualité, elles avaient été bien entretenues, comme neuves et pourtant on sentait bien qu’elles avaient été portées. Une odeur de cuir en montait. Elles étaient luisantes, elles avaient été cirées, mais aussi, à en croire ma sœur, entretenues à force d’avoir reçu du sperme et des sécrétions vaginales. La suite du récit devait me le confirmer. Surtout, elles dégageaient quelque chose de fort, Était-ce juste en elle-même ou parce que j’avais eu un récit qui avait été fait, et que j’avais à peine commencé et qui leur prêtait un pouvoir, dont je ne savais s’il était suggestion ou magie ? Je me suis hasardée, avec quand même un peu d’hésitation, à promener ma main sur le cuir. Il était…Comme quelque chose de vivant. C’était comme si j’avais caressé un corps de femme, ultra-délicat, chaud et doux…Je me suis demandé si en fait chacun n’y amenait pas ce qu’il portait en lui… Ça m’a en tout cas remuée, et j’ai rompu le contact…Quand je les mettrais…Si je les mettais…Ce serait fort…Je ne me sentais pas encore prête. J’ai préféré attendre un peu plus longtemps, et, tout en me caressant pour apaiser la tension qui m’habitait, sexe et doigts humides, j’ai repris ma lecture.

 

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