DES ESCORTES PAS COMME LES AUTRES
partie 1
Tout a commencé il y a plusieurs mois de cela. A l’époque, je vivais dans une ville moyenne du Sud-Ouest, et, comme sans doute pas mal d’autres, participant à une vague montante, au moment du lycée, j’avais crée une chaine sur Youtube, et commencé à poster des vidéos. Mon domaine : la beauté. Les vêtements, le maquillage, les cheveux…Un domaine qui me passionnait et que je connaissais bien. J’étais en effet totalement convaincue qu’on pouvait métamorphoser une femme et la rendre belle facilement. C’était cela qui m’intéressait, plus que les produits en eux-mêmes.
Ca avait commencé comme une occupation pour mes moments libres, Puis je m’étais prise au jeu, passionnée, et heureuse de recevoir des réponses positives, des filles qui m’envoyaient leurs photos avant et après. Je faisais de plus en plus de vidéos…
Comme j’aimais faire les choses bien, j’avais même investi une bonne partie de mes économies dans une caméra de qualité, et un projecteur…De la sorte, mes vidéos avaient
un bon rendu d’image…
Mes vidéos avaient de plus en plus de succès. Je regardais mes messages, pas le nombre de vues. J’avais reçu un jour un message de la plateforme me disant que j’allais être rémunérée. Après, des propositions de sponsoring sont arrivées…
J’ai passé mon BAC, et j’ai choisi un BTS commerce en alternance…Avec un statut particulier, parce que j’ai crée une micro-entreprise, et en guise de stage, j’ai géré ma chaine…Des enseignants m’ont demandé de donner des cours…Ma chaine marchait vraiment très bien, et je suis devenue une influenceuse en vue…
Tout a démarré un jeudi après-midi. J’ai quitté exceptionnellement ma ville de naissance pour partir pour la capitale régionale. 45 minutes de trajet pour l’aller, autant pour le retour.J’avais été invitée par une radio pour une émission qui me serait consacrée. Ils mettaient chaque semaine en avant une personnalité locale. Je craignais les moqueries, mais les animateurs étaient tous les deux jeunes, et ils ont su me mettre à l’aise. Les deux heures avec eux, une demi-heure pour caler, ce qu’on avait déjà fait partiellement par téléphone et visio, ainsi que l’heure et demi de direct se sont très bien passées. Je les ai quittés avec le sentiment d’avoir vécu un moment sympathique.
Je ne me doutais pas que le cours de ma vie allait changer d’ici quelques secondes.
La radio bénéficiait d’un grand parking sur lequel je m’étais garée, partagé avec des entreprises proches.
J’avançais en direction de ma voiture quand j’ai eu la première vision de Clothilde. Une première vision qui, sans aucun doute, a posé nos relations et tracé le chemin à venir.
L’image fondatrice s’est imposée sur ma rétine et gravée dans ma mémoire quand je me suis posée un instant pour attraper ma clef de voiture et que j’ai relevé les yeux. Juste devant moi, à dix mètres peut-être, il y avait une Seat rouge sang. Le coffre arrière était ouvert, et une silhouette féminine était penchée sur ce coffre. J’ai capté les détails qui faisaient l’essentiel de sa silhouette. D’abord il y avait cette chevelure blonde, semblait-il un vrai blond, en tout cas je ne voyais pas de racines, épaisse et longue, qui descendait très bas. Très élégante, elle portait un tailleur blanc de bonne coupe. Veste et jupe. Ses jambes étaient gainées du gris d’un collant, et elles étaient mises en valeur par une superbe paire de cuissardes de velours bleu, avec des talons aiguille, ce qui redessinait entièrement sa silhouette.
Parfois, quand on voit de dos une femme on est ébloui…Et puis quand elle se retourne. Ce pourquoi j’ai profité de ce moment.
Elle avait une belle silhouette…Et le Destin, le sort, ou je ne savais quoi, m’était favorable, car il me donnait une vision très intime de sa personne. En effet, la jupe, j’imaginais quand elle était montée dans sa voiture, puis descendue, c’était ce que je comprenais puisque la portière était ouverte, s’était accrochée haut et n’était pas redescendue de sa taille. Le résultat involontaire mettait en valeur ses charmes, un corps dont j’ai aussitôt compris, et une vision globale, puis détaillée n’ont jamais contredit cela, qu’il était proche de la perfection. Un collant l’enveloppait, mais elle n’avait pas jugé nécessaire de mettre un quelconque autre sous-vêtement dessous. Certains collants avaient une partie slip, opaque, voire un cercle d’une matière opaque qui masquait au moins leur zone la plus intime. Pour ce que j’en voyais, ce n’était pas le cas, et j’avais un assez bon aperçu d’un fessier plein et galbé, coupé en deux par un sillon profond, et, entre ses cuisses, de sa vulve toute gonflée, une fente dont émergeaient deux bons morceaux de lèvre.
J’ai été submergée par un désir d’autant plus violent que ces derniers mois, le sexe n’avait pas vraiment fait partie de ma vie. Entre la chaine, les tournages jusqu’à pas d’heure, ou très tôt, les cours…Prétextes bidons en fait pour ne pas voir les choses en face. J’aurais très bien pu trouver un ou une partenaire, mais j’avais ressenti une sorte d’amertume à ce que mes deux derniers partenaires s’éloignent de moi. Ils avaient eu l’un comme l’autre une bonne excuse, pour elle, un déménagement à trois cents kilomètres et pour lui un stage à l’étranger. Kendra, c’était la fille qui m’avait accompagné dans mes premières vidéos, une bonne copine qui était venue de plus en plus chez moi, une brune longiligne, très fine, et qui s’était retrouvée un jour la tête entre mes cuisses à travailler ma chatte de sa bouche et de ses doigts avec une intensité comme j’en avais rarement connue, qui disait clairement que ça faisait longtemps qu’elle avait envie, ce que je n’avais absolument pas perçu. On avait connu deux ans d’une harmonie faite de moments de sexe intense. J’étais folle de son corps, et sans aucun doute, elle était folle du mien. Même si son départ pour faire des études d’ingénieur du son était une réalité, je n’avais sans doute pas su voir la lassitude qui s’était installée entre nous. Sans qu’un mot soit dit, j’avais bien compris quand elle m’avait embrassé pour me dire au revoir que nous ne nous reverrions pas, qu’elle ne reviendrait pas les week-ends ou aux vacances me voir. Et il y avait eu ce moment très curieux avec un pote d’une de mes cousines, qui habitait à l’autre bout de la ville, et que je voyais régulièrement, dans des réunions familiales. Mon oncle avait organisé une réunion de famille gigantesque, avec une centaine de personnes qui étaient venues de toute la France et de l’étranger début juillet. Il avait loué un local muncipal. Pour les deux nuits, on s’était réparti les invités. Plutôt mal. Chez nous il y avait huit personnes en plus. De calcul en calcul, j’avais vu arriver dans mon lit ma cousine et son meilleur pote. J’avais la chance d’avoir un lit grand format, donc ca devait plutôt coller. Au petit matin, je m’étais rendue compte, dans les premières lueurs de l’aube, que ma cousine avait disparu et qu’il ne restait plus que Yann…Le dit Yann dormait encore, profondément. Ma main avait glissé vers lui, accident, envie, je ne savais pas trop, et j’avais touché une énorme érection, une queue bien raide collée contre son ventre. Ca m’avait mis dans tous mes états, un peu comme maintenant. J’étais plutôt raisonnable, et on ne se connaissait pas vraiment, Une envie irrésistible. J’avais tendu la main une seconde fois vers sa queue, je l’avais enveloppée, sans qu’il se réveille pour autant, et je m’étais mise à le masturber…Sentir cette queue chaude et bien dure comme ma main. J’étais en transes. Je l’avais branlé doucement, en me disant que s’il se réveillait, je pourrais toujours trouver un prétexte, lui dire qu’il avait rêvé. Trois minutes plus tard, le prétexte avait disparu pour de bon, quand, j’avais trop envie, ma bouche était sur sa queue, tournant dessus, le caressant. Il était encore dans le sommeil, ce qui ne l’empechait pas de se durcir encore, de couler abondamment, et de geindre. Il devait faire un rêve érotique, imaginant qu’une fille le sucait.
Il s’était réveillé, d’abord dans le flou, puis comprenant ce qui se passait. Il fallait dire qu’avec ma bouche qui allait et venait sur sa queue, il était difficile de ne pas comprendre la situation.
–Je faisais un rêve dans lequel une belle fille que je venais de rencontrer venait s’asseoir sur moi et bougeait sur ma queue…
–S’il n’y a que ça pour te faire plaisir…
Deux minutes plus tard, j’étais assise sur lui, sur sa queue enveloppée de latex, et je bougeais sur lui comme si j’étais atteinte de la danse de St-Guy. Au bout de quelques minutes on avait changé de position. On avait été surpris tous les deux que ça bascule aussi vite, ce qui pouvait sans doute s’expliquer par pas mal de facteurs. On avait joui l’un comme l’autre, avant de passer sous la douche et de reprendre le cours de cette réunion familiale avec ce moment ancré en nous. Moment qui avait défini ce qui devait se passer dans les mois à venir. On avait échangé nos numéros. Il m’avait contacté au bout de trois semaines et proposé qu’on se revoie. Et d’évidence, on se voyait juste pour le sexe. A chaque fois c’était un moment intense, presque sans paroles, juste deux corps qui se rapprochaient. Ca pouvait paraître peu, c’était déjà beaucoup. On se trouvait bien dans cette relation qui allait droit au but. Elle avait malheureusement pris fin.
Et là, je la regardais, et plein de scénarii s’écrivaient, à la mesure de mes envies, poussées à vif par la frustration.
Je me serais bien vue avançant jusqu’à elle, posant mes mains sur ses fesses à travers le collant, pour en sentir la chaleur, le volume, mais aussi la texture du lycra, puis les glissant dessous, les caressant un moment, ou peut-être m’aventurant plus bas, risquant ma main entre ses cuisses, remontant pour avoir la première perception de son sexe, sentir le gonflement de sa vulve au bout de mes doigts, le dessin de ses lèvres, l’ouverture de son sexe, les prémices de sa transformation, sous l’effet de ma caresse, son sexe commencer à s’ouvrir, à s’humidifier et couler, trempant le lycra..Ou alors quelque chose de plus audacieux peut-être…Baisser le collant, venir poser ma langue sur elle, la caresser, la fouiller, quelque chose d’intense…Glisser dans son sillon, appuyer sur sa muqueuse anale, la pousser de la langue jusqu’à ce qu’elle s’entrouvre…Ou venir fouiller son sexe et l’entendre gémir…
Tout ce qui resterait à l’état de fantasmes. Je me suis très classiquement approchée d’elle, et je lui ai dit :
–Vous avez l’air embêtée…Je peux vous aider, peut-être ?
Elle s’est retournée vers moi et j’ai pu me rendre compte que non, la partie face était aussi intéressante. Elle avait une quarantaine d’années, et elle était au summum de sa beauté. Un visage d’une rare finesse, harmonieux, bien dessiné, avec d’immenses yeux bleus, et une bouche qui aurait pu servir pour des pubs pour du rouge à lèvres, dans un gros plan qui aurait dit sa perfection. Sous la veste, elle avait un pull leger, blanc, lui aussi, et j’ai eu l’impression, quand elle s’est tournée vers moi, que ses seins, dont un tiers était apparent, étaient libres dessous, à leur manière de bouger sous le tissu.
–J’ai trouvé la roue, mais je ne trouve pas de cric…
–Il n’y en a pas sur tous les modèles…Vous voulez que je regarde dans ma voiture ? Je suis garée un peu plus loin.
J’ai lu un certain soulagement sur son visage.
–Ca m’aiderait bien…Je reviens d’un rendez-vous, et je trouve mon pneu crevé…
J’ai respiré l’odeur d’un parfum capiteux avant de m’éloigner d’elle et de partir en direction de ma voiture, partagée entre l’envie de lui sauter dessus et le désir de m’éloigner d’elle, pour avoir un peu de répit. J’avais effectivement bien un cric dans la voiture.
Je suis revenu avec. Il n’y avait aucun calcul en moi quand je lui ai dit :
–Je vais vous changer la roue, c’est quelque chose que je sais vraiment bien faire.
Sinon simplement le désir de préserver le tailleur blanc immaculé, et au-delà, la perfection qu’elle affichait. Moi j’étais juste en jean et pull, et ce n’était pas grave si je me salissais. Elle m’a laissé m’emparer de la roue dans le coffre, la caler sur le sol. Je me suis mis à quatre pattes devant la roue crevée. Mon père faisait énormément de mécanique, et il m’avait appris pas mal de choses. Ca a été très vite. Elle était à côté de moi, au-dessus de moi et c’était étrange d’être partagée, une partie de moi concentrée sur la roue à changer, l’autre qui vagabondait autour de son ciorps et élaborait des fantasmes…Je m’imaginais, me redressant et lui disant : ‘Bon, ben c’est pas tout…Les services, c’est pas gratuit…J’ai envie de mon comptant de chair…’
Mais ça ne s’est pas passé comme ça. La roue fixée, et bien fixée, j’ai vérifié, j’ai été poser l’autre dans le coffre et j’ai tout rangé. Il y avait un rouleau d’essuie-tout qui trainait là, je me suis essuyé les mains. Mais je ne m’étais pas trop salie.
Elle m’a souri.
–Merci pour tout.
J’ai compris qu’on allait en rester là. Ca ne me surprenait pas, en même temps. Je sentais bien qu’on n’appartenait pas au même monde. Elle plutôt embourgeoisée, on la sentait à l’aise, moi issue d’un milieu populaire, appartenant à un monde, celui des influenceurs, qui lui était certainement totalement étranger.
–Bonne journée, je lui ai dit.
Et je me suis éloignée. Sachant que des images resteraient et que, le soir même, quand je serais seule dans mon lit, je me ferais jouir en reconvoquant ces images.
J’allais monter dans ma voiture quand j’ai senti une présence près de moi. Je me suis retournée.
C’était elle.
–Ecoutez j’aimerais vous revoir pour vous remercier. Là, je ne peux pas. Vous n’avez pas un numéro de téléphone, quelque chose à me donner ?
–C’est pas la peine, je lui ai répondu. Vous ne me devez rien.
–Si, j’insiste.
Convaincue qu’elle ne me rappellerait jamais, je lui ai donné mon numéro de portable. Je l’ai regardée s’éloigner. Elle avait rajusté sa jupe entretemps, ses fesses tendant le tissu.
Ce soir-là, je me suis effectivement donné du plaisir en pensant à elle, à son corps, en construisant et conduisant bien des scénarios.
Je savais que je n’avais pas grand espoir de la revoir. C’est pour ça que, trois semaines plus tard, quand j’ai vu un numéro que je ne connaissais pas s’afficher sur mon portable, même s’il démarrait par un 06, j’ai pensé à tout le monde sauf à elle.
J’ai reconnu immédiatement, dans un mélange de surprise et de trouble, sa voix chaude.
–Bonjour, c’est Clothilde. Vous m’avez aidée l’autre jour sur le parking à côté de la station de radio. Je ne sais pas si vous vous en souvenez ?
–Je ne risque pas d’oublier, je lui ai répondu, sans doute trop spontanée, mais c’était bien le cas.
–Je ne vous ai pas rappelée plus tôt, elle m’a dit. J’étais bien trop occupée. Et là, je suis libre. Ca vous dirait qu’on se revoie ? Je ne sais même pas où vous habitez, mais on va trouver une solution.
Je lui ai donné mon adresse. Elle était dans le même département que moi, mais à l’autre bout. Rien d’insurmontable, ça aurait pu être pire. Une quarantaine de minutes de trajet.
–Je vous invite au restaurant. La Réunion des saveurs, c’est à la sortie de la ville. On y mange très bien. Ca vous convient ?
–Parfait pour moi.
–On s’y retrouve pour dix-huit heures trente. Je réserve.
Ca me donnait un peu le vertige. Comme un rêve réalisé. La vie n’était pas toujours moche. Et même si on ne passait qu’une heure ou deux ensemble, ce serait déjà ça. J’avais voulu la chasser de mon esprit, elle revenait en boomerang.
J’ai pris mon temps pour me préparer. C’était l’occasion pour moi d’appliquer mes propres leçons. Après un tour dans ma garde-robe, et même si je ne voulais pas quelque chose de trop apprêté, j’ai quand même opté pour une jolie robe. Parmi mes derniers investissements, il y avait une robe de soirée rouge que j’adorais. Je l’ai passée. Elle était vraiment très moulante, et elle ne descendait pas très bas sur mes jambes. J’ai failli l’enlever, la trouvant vraiment osée, j’ai beaucoup hésité, et puis finalement je l’ai gardée parce que j’ai trouvé que, plus que toute autre, elle me mettait en valeur. Même si elle manifestait une certaine audace. Je me suis maquillée légèrement. Et je suis partie.
Assez ironiquement, on s’est garées sur le parking quasiment en même temps. Je suis descendue de voiture, et je suis allée à sa rencontre. L’occasion d’une nouvelle vision qui me hanterait longtemps. Il y a d’abord eu ce moment où elle est descendue du véhicule. Sa robe était aussi courte que la mienne, elle était remontée quand elle s’était assise, elle ne l’avait pas descendue, elle était donc figée au niveau de son ventre, haut. Elle a posé d’abord une jambe dehors. Une jambe longue fine, dont la finesse était soulignée par un bas stay-up qui tenait par une jarretière élastique à mi-cuisse. Elle a pivoté d’un mouvement de hanches, et j’ai eu largement le temps d’entrevoir son sexe, nu sous la robe, son renflement, avec un bout de lèvre unique qui dépassait, avant que la deuxième jambe n’arrive sur le sol et qu’elle ne se redresse. Elle a lissé la robe en cuir extrèmement collante pour la faire descendre. Peine perdue pour ainsi dire, elle était aussi courte que la mienne, et avec tous les efforts du monde, elle ne couvrirait que quelques centimètres de cuisse. Elle était resplendissante. Elle m’a souri comme elle ne m’avait pas encore souri, sans doute parce que le jour de notre rencontre, elle était contrariée. Je me suis dit que j’avais heureusement, moi, mis une culotte. J’étais entrain de la mouiller d’excitation et de désir. C’était la première fois qu’une femme me faisait autant d’effet.
Elle s’est approchée de moi, et à ma grande surprise, elle s’est penchée sur moi pour venir prendre mes lèvres. Il y a eu un moment d’hésitation, chez moi,puis la réponse à sa caresse buccale avec l’ardeur de quelqu’un qui a envie d’une femme depuis trois semaines, et qui passe ses soirées à se masturber en pensant à elle et en imaginant des scénarii crus.
Elle est venue caresser mes lèvres de la pointe de sa langue. J’ai entrouvert ma bouche pour lui permettre de se glisser à l’intérieur. Nos langues ont fait contact, et on les a frottées l’une contre l’autre, un temps qui m’a semblé infini, un temps de plaisir pur, jusqu’à ce qu’elle s’écarte de moi.
–Je suis désolé de ne pas avoir été plus aimable l’autre jour. J’étais hyper stressée. Je suis visiteuse médicale, même si je ne fais pas que ça, et j’avais un rendez-vous hyper-important avec un fournisseur. Heureusement, je suis arrivée pile. Grâce à toi. Et après j’ai eu deux semaines infernales. Mais je ne t’ai pas oubliée. J’avais envie qu’on se revoie. Pour un moment comme celui-là.
Elle est revenue prendre ma bouche, cette fois glissant les mains sous ma robe pour venir prendre mes fesses, que le string que je portais laissait nues, sous ma robe.
–Tu sais…Quand tu es arrivée derrière moi…J’ai senti ton regard, chaud comme une caresse sur mes fesses, mes cuisses, ma chatte…Ca m’a troublée…J’aurais aimé…Que quelque chose se passe entre nous….Mais c’était pas possible…Allez viens on va s’installer.
Le complexe hotelier proposait des chambres, des salles de conférence, et un coin restaurant avec des alcôves séparées les unes des autres qui permettaient une vraie intimité. On a commandé.
–Et toi tu fais quoi ?
Je lui ai expliqué.
–C’est passionnant. Tu dois vraiment prendre du plaisir à ce que tu fais…
Parfois, on a une impression fausse, mais la retrouver raffermissait ce que j’avais ressenti. Elle était extrêmement séduisante, il y avait en elle une profonde sensualité, alliée à de la grâce, qui me remuait.
Ca a été avant le dessert que, mon regard s’attardant un instant sur mon smartphone pour voir si j’avais des messages importants, je suis revenu sur l’endroit où elle se trouvait. Elle avait disparu. J’ai été interloquée…Avant de sentir deux mains sur mes cuisses.
–Soulève-toi, je vais t’enlever ton string…J’ai envie de voir ta chatte et de la lécher, et là, je peux plus attendre.
Un brasier s’est allumé dans mon ventre. J’ai obéi, me soulevant pour qu’elle puisse accrocher le tissu, et le retirer. Pas besoin de soulever ma robe, m’asseoir avait fait le job. Ses mains sur mes cuisses étaient brûlantes. Et sa langue aussi en travers de mes lèvres, un premier coup, en diagonale. J’aurais voulu gémir, crier, mais je ne pouvais pas, prise entre le plaisir qu’elle me donnait et l’obligation de garder une facade neutre pour les gens du restaurant. Même si je me demandais qui ça pouvait tromper. La nappe était longue, et tombait sur les côtés, mais on devait quand même la voir en partie.
Il y avait déjà pas mal de filles qui m’avaient fouillé la chatte, quelques mecs, mais ça avait été rarement aussi bon. Il fallait dire qu’elle avait le double de l’âge de mes partenaires habituelles, et ça changeait la donne du tout au tout. Elle savait lécher une fille, avec un mélange d’expérience, d’habileté, de sensualité…Promenant sa langue sur mes lèvres, venant envelopper mon gland clitoridien et le sucer, enfonçant sa langue en moi tellement loin que j’avais l’impression qu’elle était une tentacule qui rentrait en moi et remontait de plus en plus haut…Je devais me retenir de jouir, à vrai dire j’en étais arrivée à un point où je me disais que j’allais me laisser aller, en me modérant, parce que je sentais un orgasme monter, et je ne me croyais pas capable d’y résister.
Elle a rompu le contact, revenant face à moi.
–C’est un avant-goût de la soirée. J’ai aussi réservé une chambre. J’ai envie de sexe, et j’ai envie de toi. Je pense que tu ne diras pas non.
Après le dessert, on n’a pas pris de café, ni elle ni moi. Pour peu, on serait parties en courant vers la chambre, aiguillonnées par la même envie. On a plongé l’une sur l’autre, dès la porte fermée, pour une nuit que je ne risquais pas d’oublier. La perfection n’existe pas, mais j’ai eu le sentiment que ce moment s’en rapprochait. Il y avait sa séduction, ce corps sensuel, dont toute personne capable de ressentir du désir aurait rêvé, il y avait son expérience, qui lui faisait tenter des caresses, des approches que des personnes plus jeunes n’auraient même pas imaginé, une manière d’aller plus loin, jusqu’au bout de ses désirs, mais aussi des désirs de l’autre, qui faisait des heures avec elle des moments d’une grande force et d’un grand plaisir.
Ca aurait pu n’être qu’une nuit, mais on a pris conscience toutes les deux qu’au-delà de ce qui nous séparait, l’âge, des activités différentes, il y avait entre ele et moi une proximité, qui n’a d’ailleurs fait que grandir. Pourquoi ? Difficile de savoir. Mais on percevait bien la complicité qui existait entre nous. Complicité qui s’est prolongée au fil des mois.