DEUX MILF EN LOZÈRE, DERNIER CHAPITRE
Un de nos passe-temps favoris, pourtant, c’était d’aller au village tout proche et de laisser notre talent de MILF s’épanouir. Nous aimions avoir des rapports avec hommes et femmes de tous âges, cependant, nous avions déjà constaté que nous attirions les hommes jeunes, plus que les filles qu’ils avaient à leurs bras, ce qui avait d’ailleurs déclenché quelques clashs homériques entre les jeunes femmes qui les accompagnaient et eux, parce qu’ils nous regardaient trop. Une MILF va toujours fasciner un jeune homme parce qu’elle a beaucoup plus d’expérience en ce qui concerne le sexe, et qu’elle est la promesse de rapports sexuels qui s’apparentent à un territoire magique, sans limites, sur lequel ils n’ont jamais mis les pieds. C’est certain, une femme de cinquante ans a plus d’expérience qu’une fille de vingt. Au-delà, il y a l’épanouissement des corps, qui même flétris, peuvent être plus attirants que des silhouettes sans défaut, et une capacité de séduction que les petites jeunes filles n’ont pas forcément, encore très peu expérimentées, même à l’ère du porno.
Assez ironiquement d’ailleurs, Éliane et moi nous n’avions pris conscience de notre potentiel en tant que MILF qu’en venant en Lozère. Ce qui avait eu un impact sur notre vie de tous les jours. Ensemble, parce qu’ensemble on est plus fortes, nous nous mettions en chasse d’hommes jeunes. Il y en avait partout, pas la peine de chercher bien loin. Bars,restaurants, salles d’expositions ou de concerts, la rue tout simplement. Toutes les occasions étaient bonnes. Ce qui les séduisait aussi sans doute, c’était le fait d’avoir deux femmes au lieu d’une. Une qui gobait ses couilles pendant que l’autre allait et venait sur sa queue durcie. Une assise sur sa queue, se faisant monter et descendre dessus pendant que l’autre lui offrait son sexe, à fouiller de sa langue…
Nous sommes parties ensemble, cet après-midi-là, je crois bien que c’était en fin de première semaine. Quand nous étions en Lozère, le temps n’avait plus réellement d’existence pour nous…C’était un long courant fluide, qui nous amenait malheureusement vers le départ, alors que nous serions bien restées ici plus longtemps.
On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre, alors nous nous étions soignées. Une belle robe, des talons, Éliane n’avait pas plus de culotte que d’habitude, moi par contre, j’avais gardé un slip, convaincue qu’il était aussi excitant de voir une chatte gainée du coton d’une petite culotte, ça la mettait en valeur, que nue, et nous avions l’une comme l’autre choisi des bas stay-up que le temps, couvert permettait. Du parfum, du maquillage. Nous étions parées.
Nous avons pris le chemin du village. C’était l’un de ces nombreux villages de France qui tentait de survivre, malgré la disparition de ses commerces, et y parvenait en partant sur de nouveaux axes, pimpant et bien aménagé, avec de multiples travaux de voirie, des bâtiments rénovés, et la tentative d’insuffler une nouvelle dynamique… Il y avait en tout cas des commerces en centre ville, dont ce bistrot à la terrasse duquel nous nous sommes installées. C’était comme une vitrine, aussi bien pour ceux qui traversaient la place que pour nous. On pouvait voir ceux qui passaient, et ça fonctionnait aussi en sens inverse. Nous étions offertes.
En un an les choses changent, et ceux qui avaient été dans nos bouches et dans nos sexes l’année précédente seraient peut-être encore-là, mais d’autres feraient leur apparition. De toute façon, nous n’avions pas la mémoire des visages. Des corps, des queues, oui.
Il y avait, un peu plus sur la gauche, un groupe, garçons et filles ensemble. Nous avons fait celles qui ne voyaient personne. Le serveur est arrivé. Lui aussi nous était inconnu. Son regard s’est collé à nous, à nos corps, à nos jambes croisées haut. Un signe positif sans aucun doute. Tout comme l’érection qui a déformé, de manière visible, son pantalon serré. Éliane a fait une Sharon Stone, décroisant ses jambes, puis les recroisant dans l’autre sens, très lentement, pour bien lui laisser le temps de voir sa moule. Le serveur est devenu cramoisi. Il a préféré s’éclipser.
On a vu un autre groupe de jeunes traverser la place. Ils étaient trois, blonds, bruns, dans tout l’éclat de leur jeunesse. M’auto-contredisant, j’ai reconnu deux d’entre eux. Nous avions passé de bons moments ensemble l’année précédente. Les deux blonds étaient frères, leur père était un exploitant forestier, ils habitaient la grande maison ocre au coin de la rue.
En fait, les choses se sont jouées d’une manière plutôt comique. En même temps que les trois garçons avançaient vers nous, avec l’expression de flibustiers ayant trouvé un trésor, deux des six jeunes se sont levés et approchés de nous. J’ai été un rien déconcertée, non par leur venue, mais parce qu’il ne s’agissait pas de deux garçons, mais d’un garçon et d’une fille, une grande brune charnue avec des lunettes de soleil. C’était curieux, parce que le fait de ne pas voir ses yeux ne m’empêchait pas de sentir ce qu’il y avait derrière, un regard intense, collé à nous. C’était le genre de fille que j’aimais, très grande, avec des formes opulentes. Elle portait un T-shirt dans une matière qui collait à son torse, mettant en valeur ses épaules, ses hanches bien marquées, son ventre plat, mais aussi une paire de seins volumineux, ce qui ne les empêchait pas d’être fermes, que nul soutien-gorge n’enserrait. En le collant, le tissu mettait particulièrement en valeur leur forme, mais aussi le dessin des aréoles, et le relief des tétons, qui semblaient bandés. Tout aussi collant et précis était le short qu’elle avait du prendre trois tailles en dessous, et qui laissait voir son anatomie mieux que si elle avait été nue. Il soulignait le renflement de son pubis, le gros bourrelet de son sexe et creusait la fente au milieu. Si je ne m’étais pas retenue, je lui aurais sauté dessus devant tout le monde, mais heureusement, je savais me contrôler.
Les trois garçons ont commandé des boissons et nous avons renouvelé les nôtres. La conversation s’est engagée, anodine, mais derrière, il y avait toute la puissance du désir, qui nous rapprochait. Des gestes, des effleurements, des frôlements, sont un moyen de confirmer pour soi-même aussi bien que pour l’autre que les envies sont mutuelles. Éliane, sans hésitation, est venue poser sa main sur le pantalon du jeune garçon qui nous avait rejoints avec la brune, et elle a caressé son sexe qui gonflait le tissu. Je me suis dit qu’il allait s’éjaculer dessus. La brune s’était posée près de moi, et je me suis risquée sur sa cuisse. J’ai senti sa chair brûlante, sa peau douce. Comme elle n’opposait aucune résistance, j’ai remonté ma main plus haut. Les sensations m’ont assailli, le rêche du jean, la manière dont il configurait son ventre, creusant profondément dans ses chairs intimes, marquant en la bloquant la fente, creux contre ma main, et cette sensation d’humidité qui remontait malgré l’épaisseur du jean et qui me disait clairement que, dessous, elle était trempée, même si le liquide n’était pas encore remonté dans le jean. A son inondation, répondait la mienne. Je débordais de ma culotte, et commençais à couler, d’un liquide visqueux, le long de mes cuisses.
Edmond, le jeune garçon, avec l’audace et l’impudeur de son âge, a glissé sa main le long des cuisses d’Éliane, sous le tissu de la robe, qui avait largement remonté. Dans un réflexe, elle a desserré les cuisses. J’ai bien compris qu’il la caressait, et j’ai regretté, l’espace d’un instant, ne pas être dans l’axe, pour voir les doigts s’égarer sur ses lèvres.
Éliane n’avait pas froid aux yeux, et je n’ai pas été vraiment surprise de la voir faire glisser la fermeture-éclair et aller chercher la queue du garçon dans son caleçon. Une manière de lui rendre la pareille. Elle a sorti une queue aux trois-quarts érigée, déjà gorgée de sang, dont la vue m’a fait frissonner. Éliane et moi nous avions faim de chattes et de queues, et nous étions conscientes que le temps qui nous était donné pour en profiter se mesurait en une poignée d’années.
Un couple de bourgeois est passé, leur regard a glissé sur nous. La femme, vieille et sèche, avec un visage et un regard durs, s’est rendue compte de ce qui se passait, le dégoût et l’horreur se lisant sur son visage. Ce n’était pas suffisant pour qu’Éliane renonce à sa caresse, elle qui, issue de la classe ouvrière, avait ramé toute sa vie, et détestait les gens riches. Au contraire, ça ne pouvait que l’encourager à masturber avec plus de vigueur le membre congestionné. Surpris qu’elle le pousse jusqu’à l’orgasme, le jeune garçon n’a pu maîtriser sa jouissance, et a balancé son sperme dans les airs, sans pour autant débander. Les deux bourgeois étaient figés. La femme s’est mise à les insulter, ce qui a fait rire Éliane Elle avait sans doute du mal à comprendre qu’une femme dans ses âges puisse être si différente.
Edmond a remonté sa main de sous la jupe d’Éliane On voyait bien qu’elle était luisante des sécrétions qui s’étaient déposées dessus .
Tous ensemble, nous avons traversé la place, d’un seul mouvement. Ce qui nous attendait, c’était une séance de sexe en commun, et cette perspective nous excitait autant qu’il était possible. De multiples schémas se dessinaient devant nous, sans qu’on sache précisément lesquels se mettraient en place.
Nous avons retrouvé, Éliane et moi, la grande pièce à vivre avec plaisir. Elle n’avait pas changé en un an, et plutôt que bourgeoise, elle avait l’aspect folklorique d’une pièce réaménagée pour des gens ayant vécu des mouvements libertaires dans leur jeunesse, dans une profusion de couleurs, avec des divans colorés, des tapis, des poufs…Bref l’endroit parfait pour s’accoupler.
Éliane s’est calée sur l’un des divans. Dans de tels cas, le positionnement se faisait naturellement. Éliane s’est assise et les trois garçons se sont positionnés devant elle, lui offrant leurs queues dressées. Avec cette habileté qui lui était propre, et que je savais ne pas avoir, elle a pris une queue dans chaque main, venant caresser l’autre de sa bouche.
Moi, j’avais d’autres envies. Je m’étais calé sur le divan en face, et j’ai attiré la fille à moi. Je voulais découvrir ce qu’il y avait sous ce short en jean. Allongée en travers, elle m’a laissé défaire le bouton qui fermait le short et le tenait à sa taille. J’ai descendu la fermeture-éclair du short et une odeur forte est montée à mes narines, que je connaissais bien, celle des sécrétions vaginales. Elle s’est soulevée pour me permettre de tirer le jean bas. L’odeur s’est faite plus forte alors que je dévoilais une petite culotte rouge, que l’abondance de ses sécrétions avait assombri sur une large surface. Je l’ai descendue elle aussi découvrant son sexe, pubis proéminent, mais proéminence aussi de sa vulve, lèvres gorgées de sang sorties d’elle, clitoris déjà saillant. J’avais envie de plonger sur elle des doigts et de la bouche, mais j’avais aussi envie de profiter de la queue de son copain Edmond… Je me demandais s’ils étaient simplement deux copains sans qu’il y ait quelque chose de sexuel entre eux, ou s’ils étaient amants, et si éventuellement ce moment allait permettre un passage à l’acte dont ils avaient peut-être envie sans jamais avoir fait le pas… Je me suis tournée vers lui, qui était toujours debout, et je l’ai défait, pour remettre sa queue à nu. Son sexe a jailli à l’air libre, qui n’avait pas vraiment débandé depuis qu’Éliane l’avait masturbé. Je l’ai caressé doucement. Il a eu un spasme, et un trait de sperme a jailli à l’air libre.
Éliane et moi, on gardait un contact permanent, du regard,de l’oreille… Elle avait déjà évolué, roulé sa robe à sa taille pour mettre son ventre à nu, et elle avait fait s’installer un des garçons sur le divan. Au moment où j’ai regardé, elle se calait au dessus de lui, ouvrant son sexe des doigts de sa main gauche, tandis que de l’autre, elle guidait et ajustait la queue gorgée de sang. Mais elle n’avait pas de souci à se faire, ça s’est mis en place parfaitement. Le gland épais a disparu. La jonction était faite. Satisfaite, avec un petit sourire, elle s’est faite descendre sur la queue, jusqu’à ce qu’elle soit entièrement avalée par son sexe. Les deux autres garçons regardaient en se branlant. Elle leur a fait un signe, qu’ils ont compris, venant se caler autour d’elle, à genoux sur le canapé. Tandis que le garçon sur lequel elle était empalée la prenait par les hanches et la faisait monter et descendre sur lui, elle caressait l’un des sexes de la main, et l’autre de la bouche.
Elsa a ouvert les cuisses autant qu’elle le pouvait, s’offrant à moi. Difficile de résister à un tel appel. J’ai plongé sur elle, d’abord saisie par le goût amer de ses sécrétions vaginales, qui faisaient une pellicule huileuse sur sa chair, et coulaient d’abondance d’elle. Je l’ai caressée de la langue, y mettant tout mon cœur, tout mon savoir-faire, me déplaçant d’une zone à l’autre, à la rendre folle, autour de son sexe, sur ses lèvres, sur la pointe de son clitoris, en même temps que je buvais ses sécrétions vaginales, qui dégoulinaient dans ma gorge.
Sans surprise, j’ai senti ma tête du sexe d’Edmond venir appuyer contre mes muqueuses. J’avais envie de l’encourager de quelques paroles, mais ça n’a pas été la peine. Il est rentré en moi, très lentement. La sensation du frottement de son sexe dur contre mes muqueuses m’a fait gémir, alors même que je continuais de fouiller la vulve de la jolie brune. Il a poussé pour me remplir totalement, jusqu’à ce que son gland bute contre mon utérus. Elsa, poussée à l’extrême par ma langue a joui une première fois, son corps se tendant puis se libérant de l’orgasme. Elle a éjaculé comme un homme, me crachant au visage et sur le corps un liquide d’une autre substance et d’un autre goût que celui qui coulait d’elle depuis plusieurs minutes. J’ai continué de la fouiller, tout en glissant un doigt dans son anus que j’ai fait aller et venir en elle.
J’ai glissé un œil sur le côté. Éliane en profitait bien elle aussi. Un garçon venait de lui éjaculer sur le visage, la maculant de multiples traits crémeux. Elle a ri puis s’est soulevée, s’arrachant au membre planté en elle, qui s’était encore dilaté au contact de son intérieur, encore plus long et encore plus épais. Elle l’a masturbé, faisant jaillir un torrent de sperme qui a maculé son ventre. Miracle de la jeunesse, le sexe n’a même pas débandé. Un des deux garçons qui était autour d’elle a pris sa place, membre plus épais sur lequel elle s’est assise différemment, le guidant vers sa muqueuse anale. Le sommet du sexe a glissé en elle, et elle s’est assise dessus en gémissant, la vulve libre sur lequel elle fait tourner ses doigts.
Le clitoris d’Elsa avait tellement gonflé que je pouvais le prendre dans ma bouche et le sucer comme j’aurais sucé une mini-bite. Il me remplissait la bouche. Et moi j’avais rempli son anus de deux doigts, parce qu’elle s’était dilatée et j’ai pu faire glisser un deuxième doigt en elle. Dans mon ventre, Edmond allait et venait, me portant à incandescence. J’avais envie de lui dire de se retenir et de venir s’enfoncer dans mon anus, mais je sentais qu’il ne tenait plus. Il s’est arraché de moi, et le sperme chaud a inondé mes fesses et le bas de mon dos.
Elsa a enchaîné les orgasmes, prise entre les feux de mes doigts et ma bouche… Elle a éjaculé sans relâche, m’inondant d’un liquide gras et épais, blanc, qui ressemblait à s’y méprendre à du sperme.
Puis nous avons rebattu les cartes. Un des garçons qui se trouvait avec Éliane et venu vers moi, celui qui venait de sortir de son vagin. Elsa s’est redressée et est partie parcourir le corps d’Éliane des doigts et de la bouche, léchant sa peau. J’ai attrapé le membre du garçon et je l’ai caressé.
— Prenez-moi à deux, j’ai suggéré…
C’était quelque chose que j’appréciais, sentir deux sexes en moi, avoir la sensation enivrante qu’ils ne faisaient plus qu’un , juste séparés par la fine membrane entre mon vagin et mon anus, pour me fouiller et me donner du plaisir. Savoir aussi qu’ils éprouvaient du plaisir à sentir, non seulement l’enveloppement d’une chatte autour d’eux, mais aussi de frotter contre une autre bite sans qu’on puisse leur dire qu’ils étaient gay, alors que, comme tous les hommes, ils l’étaient un peu, et même beaucoup.
Le garçon est venu s’installer sur le divan. J’ai attrapé sa queue, je l’ai masturbé doucement pour la faire roidir, et je l’ai faite rentrer dans mon anus. Il a sans doute été surpris de pouvoir rentrer aussi facilement…Mais j’avais déjà tellement absorbé de queues par là…
Là où j’ai été surprise, c’est quand Edmond a approché sa queue de nous. Je me suis dit qu’il voulait que je le prenne dans ma bouche. Mais ce n’était pas le cas. Il l’a amenée près du visage du garçon, qui l’a sucé avec avidité.
Face à moi, Éliane se faisait remplir par le deuxième garçon. Ça n’était pas une position très commode, mais se calaient finalement bien, un garçon en dessous, l’autre en face. Ils bougeaient successivement en elle. Et j’en suis arrivée à la même situation. Après s’être bien fait sucer par une bouche d’homme, Edmond est revenu en moi. Moment d’extase, moment que nous ramènerions chez nous, Éliane et moi, et auquel nous penserions quand les jours seraient tristes.
Face à face, Éliane et moi, nous nous regardions, prises de manière identique, et aussi excitées que ce soit le cas que notre alter ego puisse nous voir. Elsa est revenue vers moi et a parcouru mon corps, comme elle l’avait fait pour Éliane Le regard rivé à celui de l’autre, nous avons enchaîné les orgasmes.
Mais ça n’était que le début.
Le dernier jour est arrivé. Ça passait toujours trop vite. Dire qu’on n’avait pas de spleen, ça aurait été mentir. Les trois semaines de l’année avaient été exceptionnelles, tout comme celles de l’année précédente, et, il fallait l’espérer, l’année à venir. Tout a un début, tout a une fin…
Nous étions riches de ces moments que nous avons vécu trois semaines durant, et qui allaient nous accompagner tout au long de l’année. Et puis le sexe jouait aussi une part prépondérante dans notre vie de tous les jours. Mais ce séjour en Lozère avait une saveur particulière.
Pour lutter contre le spleen du dernier jour, nous avions notre solution à nous. Nous nous retrouvions, elle et moi. Il y avait les autres, satellites autour de nous, mais à la base, c’était nous, nos envies, notre harmonie, notre proximité.
Nous avions elle et moi une extraordinaire collection de godes, que nous avions accumulés au fil du temps, et dont nous nous servions selon les occasions, et nos envies.
Nous nous sommes regardées, Éliane et moi. On se comprenait sans parler, à force. Elle s’est levée et elle est passée dans la chambre. J’ai été la rejoindre. Il faisait frisquet, aujourd’hui, elle avait mis un collant. Elle a glissé à quatre pattes sur le lit. Elle a retroussé sa jupe et a descendu le collant, m’offrant son intimité que je connaissais bien, mais dont je n’arrivais pas à me lasser.
Je n’étais pas venue sans jouets. J’ai calé le harnachement autour de mes hanches. J’y ai ajusté le gros gode de plastique rose, dont le socle est venu reposer en haut de mes lèvres. Je me suis approché d’elle, je l’ai prise par les hanches, et je suis rentré dans son sexe, la sentant se tendre. L’avantage de ce harnachement, c’était que chaque mouvement que je faisais se répercutait sur moi, le socle me frottant, et donc le plaisir était bien partagé. Je l’ai fouillée, allant et venant dans sa vulve, la faisant jouir. Elle m’a jeté :
— Encule-moi !
Ce à quoi je lui ai répondu :
— Mais vous pensiez y échapper,ma chère ?
J’ai fait coulisser la queue de plastique dans son canal anal. Avec le temps, l’imagination s’était imposée, et les queues de plastique étaient devenues des queues de chair, qui me seraient miraculeusement poussées, et qui me permettraient d’éprouver de vraies sensations, celle qu’un homme peut éprouver quand il a autour de lui la chair d’une vulve ou d’un anus… J’ai eu un orgasme, puis un deuxième…Elle a explosé elle aussi, en éjaculant du liquide qui a poissé ma chair.
Je me suis retirée d’elle, j’aurais pu nettoyer le gode, mais je voulais que ses souillures viennent en moi. Elle s’est harnachée pendant que je me mettais à mon tour à quatre pattes, nous avons inversé les rôles.
Le lendemain matin, après trois heures de trajet, on est passées chez Éliane Elle a déposé ses valises chez elle, mais a manifesté le désir de rester avec moi. On s’est garées en bas de mon appartement, elle m’a aidée à monter les bagages jusque chez moi.
L’ascenseur n’était pas utilisable. C’était indiqué sur une pancarte en bas. On a monté les deux étages à pied.
Les portes étaient ouvertes à mon étage. Un ouvrier en bleu explorait la plaque de commande de l’ascenseur. Il s’est tourné vers nous, nous a souri. La trentaine, avec un belle gueule, et un corps qu’on devinait svelte et musclé.
On s’est regardées, Éliane et moi. Ce serait une belle manière de reprendre notre vie de tous les jours.
— Quand vous aurez fini, ça vous dirait de venir prendre un café avec nous ? je lui ai susurré.
Il a semblé intéressé.
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