Léa disait : Tu n’imagines pas combien je suis fatiguée.
Serge lui répondait : Oui, mais moi je n’en peux plus. Bientôt je serai vieux et banderai mou. C’est maintenant qu’il nous faut en profiter. Après ce sera trop tard ; nous serons périmés. Tu m’entends ?
Depuis quelques mois, la vie sexuelle du couple était tranquille, trop à l’avis de Serge qui, angoissé à l’approche de la cinquantaine, ressentait le besoin « d’en profiter » avant qu’il ne soit trop tard. Un sentiment d’urgence qui le submergeait et le poussait à solliciter sa femme en permanence. Il tombait souvent mal, car pour Léa, magnifique femme de 48 ans, l’urgence était de retrouver le calme au milieu d’une marée d’angoisses. Trop de travail au bureau, beaucoup d’inquiétudes liées à la réorganisation du service, à l’arrivée d’un team étranger certainement funeste. Ajoutez à cela le départ de leur fille au Canada, et la pression croissante de Serge à baiser comme des lapins. Quel ennui ! La maison est le lieu idéal pour se retrouver, échanger et aussi pour se reposer du tumulte ; pas pour la fureur et le bruit. Comment s’y sentir dispo pour la bagatelle chacun blotti dans sa tranchée ? Le cul ! Le cul ! Le cul ! Chaque soir, ce thème brouillait à nouveau le couple. J’ai des besoins ! tonitruait Serge. File aux toilettes ! rétorquait sa femme. Néanmoins, si chacun voyait midi à sa porte, les deux étaient tristes. Léa comprenait son mari ; elle l’aimait et avait envie de le lui prouver ; elle aussi avait des besoins, mais cette fatigue chronique l’empêchait d’aller de l’avant. Quant à Serge, son intransigeance le mettait mal à l’aise et il finissait par culpabiliser. Il fallait donc trouver une solution et c’est Léa qui émit une idée.
Dix jours… oui, dix jours réservés à l’un, puis à l’autre. Une sorte de garde alternée non pas d’un enfant, mais des aspirations de chacun.
— Il faut essayer. Je crois que ça pourrait nous sortir de l’ornière.
— Ok, j’accepte. Mais tu te rends compte que pendant 10 jours je pourrai te sauter comme bon me semble ?
— D’accord, si tu me fous la paix pendant ma période inactive.
— Et sinon, t’accepteras tous mes désirs ?
— Oui.
— Deal ?
— Deal !
Quelle aubaine. Léa s’imaginait déjà récupérer des heures de sommeil tandis que Serge notait sur une feuille la liste de ses fantasmes. Comme il fallait choisir qui débuterait selon le repos ou la baise, ils tirèrent simplement à la courte paille. Les 10 premières journées seraient tranquilles ; Léa remercia dieu !
Ils jouèrent le jeu.
Tandis que son époux s’affairait à élaborer des plans cul, impatient de mettre en pratique ses désirs sexuels, sa femme montait se coucher tôt et s’endormait sur le coup. Il fallait qu’elle récupère et Serge, magnanime, respectait sa parole. Bientôt viendrait son tour et bye bye sa libido branlante.
Ses fantasmes étaient nombreux. D’abord dans le lit – façon d’honorer les traditions – ensuite ailleurs, de préférence un lieu inattendu, comme le garage où le chalet de jardin. Le garçon aimait la nature et l’air frais lui donnait des ailes. Quel que soit le lieu choisi, son appétit le menait irrémédiablement vers un quelconque jeu de rôle. C’était chez-lui récurent. Jadis, il avait été plombier réparant le robinet de la cuisine tandis que son épouse jouait à la ménagère reconnaissante ; elle avait été fille au pair, amoureuse du patron. C’était un temps béni, innocent et affranchi des angoisses du quotidien. Serge mourait d’envie de tout essayer et avait bien du mal à hiérarchiser ses désirs. Il lui semblait parfois que sa tête allait éclater et qu’il mourrait avant d’avoir pu satisfaire ses envies. Quand vint sa période, il bouillait comme un enfant agité. Son cadeau était à portée de main et surtout de bite ; ce soir il s’éclaterait, la mère Noël pourrait bien se tenir, il lui démonterait le cul l’empêchant de s’asseoir pour longtemps. Il se voyait performeur dans le cinéma X, le nouveau Rocco Siffredi, pas moins. Il avait bien calculé son coup : repas festif, champagne, sous-vêtements affriolants pour madame achetés dans une boutique élégante. Et ensuite, baise toute la nuit.
Léa, de son côté, s’était prêtée de bonne grâce aux élucubrations de son mari. C’était le deal et il lui fallait désormais jouer son rôle. Après tout, elle avait bien profité d’une dispense de 10 nuits, elle pouvait bien y mettre du sien maintenant. Au moins, avait-elle chassé ses angoisses les plus profondes même si, toujours un peu lasse, elle s’inquiétait de l’excitation de son époux. Elle n’avait qu’une parole.
Lorsqu’elle sortit de la chambre, Serge crut défaillir. Sa femme était magnifique. Le sourire aux lèvres, elle s’était pliée à chacune de ses demandes. Il était heureux. Une musique d’ambiance plus ou moins érotique, composée des titres aimés de leur jeunesse emplissait l’espace. Ils dansèrent. Serge, déjà, avait une trique d’enfer ; une grosse bosse sous le tissu tendu de son pantalon. Ça devenait difficile pour lui de bouger, le sexe aussi enserré ; il aurait aimé le libérer, mais ne voulait pas sauter les étapes. Alors, il se colla à son épouse afin de lui prouver son excitation.
— Wouah ! dit-elle, tu as déjà un fameux bazooka dans le pantalon.
— Tu m’excites.
— Mais il est bien enfermé dans sa boîte ; tu ne voudrais pas que je le sorte un peu ?
— Si. Comment le sais-tu ?
— J’ai envie d’une bite au fond de la gorge. Tu crois que la tienne est libre ?
— Il faudrait lui demander.
Aussitôt, Léa s’accroupit et, ouvrant délicatement la braguette de son homme, lui sortit le sexe. Le phallus, de taille moyenne, était assez épais. D’abord discrète, elle commença par lui donner quelques petits coups de langue sur le gland. Serge, jetant sa tête en arrière, soufflait.
— Tu n’es qu’une Putain.
— Merci.
— Et une salope.
— C’est vrai, je suis un peu cochonne. Continue, j’aime quand tu me dis des trucs salaces.
Goûtant le pouvoir qu’elle avait sur son mari, elle lécha sa hampe avec délectation.
— C’est bon ça !
— Regarde-moi dans les yeux !
Soudain, elle engloutit l’engin au fond du gosier et engagea des mouvements de pied à coulisse. Par principe, il lui saisit la tignasse.
— Tire-moi un peu les cheveux, mais pas trop.
— Je vais jouir.
— Attends, attends alors.
L’excitation était telle qu’un long jet de semence s’échappa de la bite. Par saccades, le sperme gluant zébra le visage de Léa et lui tapissa la coiffure. La tête dégoulinante, elle marqua son désarroi et sa frustration. Serge, lui, continuait à se secouer le tub. « Jusqu’à la dernière goutte ! » dit-il.
Évidemment, après cet échec, il voulut prouver sa virilité et reprit sa femme dans le lit, à l’ancienne, et même s’il fit « le travail » ce ne fut pas le grand soir tant espéré. Autant dire qu’il était déçu et inquiet. Léa, elle-même, se questionnait et craignait n’être plus assez attirante. Elle aurait aimé qu’il l’honore plutôt que de peiner à la tâche. Certes, ils n’avaient plus baisé depuis des lustres, mais elle se sentait à nouveau l’envie de séduire. La nuit, elle pensait à des trucs cochons, des choses qu’elle n’aurait pas voulu partager avec Serge. Qu’aurait-il pensé ?
Les jours suivants, l’homme passa du temps sur internet afin de retrouver un peu de vigueur. Il se disait que, peut-être, il demandait trop à la vie et qu’au lieu de courir partout la solution serait de se focaliser sur un fantasme, un seul, mais le bon. Il chercha donc entre les couples dominateur et soumise, les lesbiennes, le mélange vieux et jeune pour finalement juger de son excitation à la vue d’une prostituée se faisant un client sur le parking d’une autoroute. Son excitation était telle qu’il se branla la tige et fut certain d’avoir trouvé sa bonne fortune.
A Léa, l’affaire ne lui disait pas trop. Certes, elle avait l’habitude des jeux initiés par son mari et ça avait toujours été excitant. Mais là, à l’idée de se faire passer pour une pute, dans un lieu aussi sordide qu’un parking, elle pâlissait d’effroi. Il fallut toute l’énergie de persuasion de Serge pour qu’à la fin elle accepte le plan imaginé. D’accord, ils iraient jusqu’au parking qu’il avait repéré. C’était – paraît-il – désert ; elle serait bien entendu habillée comme une pute. Il fallait d’ailleurs qu’elle joue son rôle et entre littéralement dans la peau d’une traînée. Il avait pour ce faire acheté toute une panoplie, elle serait magnifique, et lui si puissant.
Le lendemain soir, Léa n’en menait pas large, en route vers le jeu de rôle prévu. Elle avait le trac et se sentait bizarre ainsi vêtue.
— J’espère que les flics ne nous contrôleront pas au coin de la rue. Tu sais qu’il y en a toujours.
— Mais non, détends-toi. Tout va bien se passer.
— Côté vêtements, t’as vraiment pas hésité.
— Il faut que ça fasse vrai, sinon ça ne marchera pas.
— T’as pas payé trop cher au moins ? C’est que je ne porterai ça qu’une fois certainement.
— Qui sait ? Mais non…
— Il faut que je fume. Il me faut absolument une cigarette.
— J’y ai pensé. Tiens, les voici.
— J’ai vraiment le trac.
Serge ne répondit pas ; ils arrivaient au parking. Dans la nuit noire, il avança la voiture jusqu’au milieu de l’aire de repos et jugea l’endroit paisible.
— Tu vois, personne ! Rien à craindre. Rien de rien.
— Bon, dit-elle. T’es sur ? Je le fais ?
— C’est ce qu’on a convenu.
— Bon, mais tu ne traînes pas. N’est-ce pas ?
— Je vais tourner plus loin et je rapplique illico. Je jouerai au client.
— Vas-y vite alors.
Et Serge déposa sa femme. Il l’observa un moment. Elle était là, debout, énervée sous un lampadaire, en attente, lui faisant signe de bouger. « Traine pas ! » lui répétait-elle. La voiture fit un bon et démarra sur les chapeaux de roue. Au bout du chemin, il fit demi-tour et voulut contempler à nouveau son épouse grimée en pute. Elle avait fière allure, les jambes gainées de cuissardes rouges et brillantes. Pour le reste, il ne lui avait autorisé qu’une petite culotte blanche transparente et une veste minimaliste en fausse fourrure. Dessous, elle gardait les nichons à l’air. Évidemment, le rouge à lèvres était tapageur et elle avait insisté sur la crème et le mascara. De sa sacoche, elle sortit une nouvelle cigarette qu’elle fumait avec nervosité. Serge ne bougeait pas. Il voulait la voir ainsi, en pute. Il prenait son temps et dégagea sa bite qu’il caressa doucement. Son rêve se réalisait enfin. De loin, elle lui fit mine d’arriver. Confiant, il prit une photo d’elle et allait se mettre en route quand une voiture déboula ; dans un nuage de poussière, le véhicule le dépassa et alla s’arrêter à hauteur de Léa. Serge, tout à coup, était épouvanté. Ma femme ! Il était temps d’y aller, car de réaliser son épouse ainsi abaissée, en discussion avec un client potentiel lui faisait monter la tension. Il savait qu’il aurait dû s’activer. Pourtant, la situation était aussi très plaisante et, avant qu’il ne soit trop tard, il voulut prendre une dernière photo « réaliste ». Léa, désorientée, se tournait régulièrement vers lui ; la discussion peinait ; il devait la secourir.
Arrivé sur place, il alla à la rencontre du conducteur et de son passager. Les deux mecs, des trentenaires bien bâtis, avaient repéré la pute et voulaient se la faire.
— Bien entendu, bien entendu, je vous comprends.
— Ben, alors mec ?
— Mais, c’est ma femme et on joue à un jeu.
— T’es un maquereau et tu veux plus jouer ? C’est ça…
— Non, mais c’est ma femme et je…
— Tu sais quoi ? Je n’en ai rien à foutre. On veut Mademoiselle, un point c’est tout.
— Mais vous ne pouvez pas ! répondit Serge.
Les deux types sortirent de leur bagnole et poussèrent violemment l’importun.
— Comment, toi tu veux me dire ce qu’on a à faire ? Dégage ! Tu m’entends ?
— Mais, mais… chérie, dis-leur !
Léa restait sans voix. Les gars poussaient Serge au plus loin et se montraient menaçants.
— Mais, et mon auto ?
— Dégage ! Allez, va jouer !
Privé de voiture, il fut bon pour s’éloigner à pied et, lorsqu’il fut hors de portée, il revint vers la scène en se cachant. D’où il était, la vue était imprenable. Un des deux types s’était approché de Léa par-derrière et, passant les mains sous sa petite veste de fourrure, lui pelotait les nibards. Ma pauvre femme, ma pauvre Léa ! Serge n’en menait pas large.
Lorsqu’il s’aperçut qu’une main de sa femme descendait jusqu’à la braguette du gars, il fut sidéré. Mais, qu’est-ce qu’elle fiche ? L’autre type s’agenouilla devant elle et fit glisser sa petite culotte jusqu’à ses pieds. II la lui retira tout à fait. Il approcha alors sa bouche du sexe offert de Léa et se mit à la sucer avec fougue.
— C’est bon, hein ? C’est ton maquereau de mari qu’est là-bas ? Elle fit signe que oui. Attends, on va lui faire le spectacle.
— Haaa ! Oui. Mais ne me faites pas mal, je vous en supplie.
Ils l’obligèrent à s’agenouiller et, sortant leur bite de leur froc, ils lui offrirent ce qu’ils avaient sans doute de meilleur. Suce maintenant ! Elle ne se fit pas prier. Passant d’une bite à l’autre, elle commençait à aimer la tournure des événements. De loin, elle voyait son mari qui n’en perdait pas une. Il semblait inquiet, mais aussi très curieux. Elle branlait les types, sortant une langue longue et humide avec laquelle elle enrobait les deux verges et leur offrait du plaisir. Elle engouffra même les sexes ensemble au fond de sa gorge. Elle se disait qu’au point où elle en était, autant en profiter et vivre cette expérience avec entrain. Soudain, un des gars s’approcha de la voiture de Serge et s’assit au volant. Ma bagnole ! pensa Serge. L’autre, subtil, imagina très bien le dessin de son copain et, côté passager, il fit se mettre à genoux la fille. Par la portière ouverte, Serge ne voyait de sa femme que son cul, les fesses écartées. Léa montait et descendait la tête. Elle pompe la queue de son client, putain ! Lorsqu’il vit le deuxième bonhomme saisir le cul de sa femme et la prendre avec force, il banda. La pression était trop forte et Serge commença à se branler à la vue de sa femme baisée comme une catin. N’était-ce pas son rêve ? Le faisait-elle exprès pour lui ou prenait-elle vraiment son plaisir ? Soudain, il eut sa réponse.
— Allez-y les mecs. Je veux de la bite.
— Tiens, prends ça ! Mais, et ton mari ?
— Ce n’est qu’un impuissant, incapable de me faire jouir. Allez-y, faites son travail.
Les types ne se firent pas prier.
— Attends ma belle, on va changer de trou. T’as jamais été enculée ? Si ? Mais tu vas comprendre pourquoi on m’appelle queue de béton.
Léa était complètement ouverte et décrochait de la réalité. Elle n’était plus que plaisir et envie de s’éclater. Lorsqu’ils eurent terminé la passe. Ils la laissèrent là, sur le tarmac, des billets enfouis dans la fausse fourrure. Elle avait les cheveux ébouriffés et le rouge aux joues. Les mecs partis, elle allait s’installer auprès de son mari, dans la voiture familiale. Elle ne saurait que dire. Serge s’y préparait déjà lorsqu’un camion s’arrêta et, baissant sa vitre, demanda le prix. Une portière s’ouvrit et Léa s’engouffra à l’intérieur de la cabine. Avant, elle tourna la tête vers son époux et, un sourire aux lèvres, elle haussa les épaules comme pour dire : Tu en veux encore ? En voici. Ainsi va la vie.
Serge eut du mal à s’approcher du camion ; assez cependant pour entendre les cris de jouissance de sa belle. Le camionneur ne cessait de la traiter de pute, de cochonne ; il ne la rendit que complètement épuisée.
Lorsqu’elle eut terminé et qu’elle s’assit enfin à côté de son mari, il ne lui posa aucune question. Ils avaient eu chacun leur dose. Léa, en se faisant baiser comme elle le voulait, par des inconnus, et Serge à fond dans son fantasme favori, celui de sa femme transformée en prostituée. La seule chose qu’il perdit cette nuit-là fut quelques centilitres de sperme lâché sur la portière d’un bahut. Un moment de honte étant vite passé, il se rendit compte que Léa avait bien joué son rôle et qu’elle avait incarné à la perfection son personnage.
Quant’à l’argent des deux passes, Serge n’osa jamais évoquer le sujet.
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