DU FANTASME A LA REALITE (1)
Je ne sais pas si vous avez déjà fait du ski ? Sans doute que oui. Et si vous vous êtes déjà fracturé quelque chose ? Moi, ça fait vingt ans que je fais du ski, j’ai démarré tout petit, il a fallu que j’arrive à mon trentième anniversaire pour que la catastrophe se produise. Une piste trop fréquentée sans doute, une collision. Lui s’en est bien tiré, pas moi. Les deux jambes fracturées. Je me suis retrouvé sur un lit d’hôpital, avec des plâtres autour des jambes. J’ai pu rentrer chez moi, au bout d’une semaine, me déplaçant entre mon lit et un fauteuil. Je travaille pour une administration, ils m’ont envoyé des dossiers, je travaillais à la maison, donc pas vraiment de problème. Comme j’étais chez moi, je m’organisais comme je voulais, et je travaillais tout le matin, en commençant très tôt, pour avoir une après-midi tranquille. Je suis, depuis toujours, un cinéphile ardent, et j’en profitais pour regarder des films que j’avais achetés les années précédentes sans avoir encore eu l’occasion de les visionner. Même si on a vu pas mal de films, on en a toujours à découvrir.
En fin d’après-midi, ma petite amie arrivait. Elle et moi on se connaissait depuis quatre ans, elle travaillait aux impôts comme moi, mais au service des entreprises, alors que j’étais au service des particuliers. On avait sympathisé devant la machine à café. Alicia était une petite brune piquante, très sexy, qui aimait se mettre en valeur, et avait un réel sens de l’humour. Tous les hommes de l’immeuble fantasmaient sur elle, pourtant c’était moi qu’elle avait invité un soir, à dîner. Depuis, on se voyait très régulièrement. On avait la chance de parfaitement s’entendre.
— On a bien reçu tes dossiers. Tiens, je t’ai amené des formulaires uniquement papier pour que tu les traites, je les ramènerais quand tu auras fini.
Ce soir-là, fidèle à elle-même, elle avait un tailleur rouge, avec une jupe très courte, qui lui arrivait à mi-cuisse quand elle était debout, des bottes à talon aiguille en velours d’un rouge exactement assorti. Elle était toujours irrésistible, et j’ai senti ma queue se durcir.
Elle s’est assise le long du lit. Sa jupe a remonté très haut. Elle m’a fait un clin d’œil, et attrapant le bord de sa jupe pour le retrousser jusqu’à sa taille. Jambes écartées, elle m’a laissé voir ce qu’elle portait dessous. Son collant gainait ses jolies jambes, si bien dessinées. Sous le collant elle n’avait pas de sous-vêtement, et il n’y avait nul parement, comme c’est parfois le cas, pour masquer son intimité, laquelle était parfaitement visible sous le nylon. Un bout de lèvre, replié sur lui-même, était apparent, de même que le gonflement de son sexe, et ce qu’elle avait laissé de ses poils, et qu’elle avait choisi de dessiner en une longue ligne sombre.
— Tu peux profiter du paysage… Comment ça se passe du côté de ta quéquette, montre-moi…
D’autorité, elle a baissé mon pantalon de survêtement, et descendu mon caleçon. Ma queue a jailli à l’air libre, gorgée de sang. De sa main douce et habile, elle est venue l’encercler et elle l’a masturbée doucement. Elle savait caresser un sexe d’homme. Peu de filles faisaient ça, elles trouvaient que c’était quelque chose d’inutile, mais c’était pour moi un art, qu’elle maîtrisait parfaitement. Elle avait dû, je ne lui avais pas demandé, caresser des copains à elle, quand elle était plus jeune, qu’ils voulaient du sexe, et qu’elle ne voulait pas leur donner son corps.
Quand on m’avait ramené à la maison, elle avait voulu faire l’amour avec moi. Mais en descendant mon pantalon de survêtement, elle s’était rendu compte que mes jambes étaient plâtrées très haut, même si mon bas-ventre était à l’air libre. Craignant de me faire mal en appuyant sur dessus, elle avait renoncé à rentrer ma queue en elle. J’avais terriblement envie qu’elle vienne s’empaler sur moi, mais elle avait sans doute raison.
On avait du dès lors trouver des substituts pour qu’elle ait du plaisir, et moi aussi. Mais ça n’était pas une mauvaise chose. Ça faisait travailler notre imagination.
— Ta journée s’est bien passée ?
Elle me masturbait avec régularité, faisant aller et venir sa main sur ma queue. Son geste était lubrifié par le liquide pré-séminal qui coulait de mon méat. A chaque fois qu’elle me caressait ainsi, et c’était ce qu’elle faisait quasiment chaque soir, je me disais au début que ça allait me laisser froid, mais très vite, la chaleur et l’excitation montaient dans mon ventre…
— La routine et toujours trop de travail à abattre pour le peu que nous sommes. Mais l’important, c’est qu’on passe une bonne soirée ensemble… Tiens, j’ai une idée…
Des idées elle en avait toujours… Elle a lâché ma queue et elle s’est penchée sur elle-même. Elle a attrapé son collant et l’a déchiré, tirant sur la couture qui le tenait et passait pile au milieu de son sexe. Celui-ci est apparu à l’air libre. Une odeur de sécrétions est montée à mes narines. Alicia avait tendance à s’exciter très facilement, elle pensait très souvent au sexe, un homme qui aimait ça n’était pas déçu avec elle.
— Laisse-moi faire.
Elle m’a enjambé et elle est venue se positionner de telle sorte que, juste au dessus de moi, penchée sur moi sans cependant appuyer sur moi, elle m’offrait son sexe, au milieu du collant déchiré. Je le connaissais déjà bien, mais je le redécouvrais à chaque fois. L’odeur qui s’en dégageait était très forte, enivrante. Sous mes yeux, à quelques millimètres de mon visage, j’avais le dessin de son sexe, qui avait évolué du repos, quelques minutes plus tôt, à un paysage nettement plus tourmenté, la lèvre unique, qui sortait, repliée sur elle-même, s’était nettement épanouie, gorgée de sang, et s’étalait maintenant, hors d’elle, avec sa sœur jumelle. Ses chairs, où que l’on regarde, étaient luisantes du jus qui coulait d’elle avec régularité.
— Lèche-moi bien… Je veux que tu me caresses à l’extérieur, mais aussi que tu rentres dedans… Que tu viennes bien à fond, jusqu’à mon utérus…
Je ne savais pas si c’était possible, mais je me suis efforcé de lui donner satisfaction. Ce n’était pas la première fois que je lui faisais un cunni, et à chaque fois, j’y mettais toute mon application, tout mon savoir-faire.
Je suis venu poser ma langue sur sa chair. Le bras en arrière, elle continuait de me branler doucement, pour éviter de me faire jouir. Le goût de ses sécrétions a envahi ma bouche, liqueur délicate. J’ai commencé par parcourir sa chair, irriguée par le jus qui coulait d’elle, abondant, que je laissais couler dans ma gorge avec avidité. J’ai fini par appuyer deux doigts, un de chaque côté de son sexe, pour faire apparaître son intérieur, et j’ai appuyé ma langue contre la muqueuse toute rose. A chaque fois, ça lui faisait de l’effet, et elle s’est mise à gémir, et son corps à frémir. La gardant ainsi ouverte, je me suis efforcé de pousser aussi loin que possible ma langue en elle, venant buter contre ses reliefs les plus intimes, sans pour autant toucher son utérus, j’en étais bien conscient. J’ai lâché une des parois de son sexe pour venir appuyer sur son clitoris, pas très épais, mais fin, qui était sorti de sa gaine…C’était pour ainsi dire son point faible, et j’ai senti qu’elle partait dans l’orgasme…Elle a poussé un long gémissement, en même temps qu’elle libérait un torrent de sécrétions qui a rempli ma bouche.
Reprenant ses esprits, elle m’a dit :
— J’ai réfléchi cet après-midi, on peut quand même faire quelque chose.
— De quoi tu parles, j’ai demandé, la bouche poisseuse de ses jus les plus intimes.
— Sans que je m’appuie sur toi… Regarde…
Elle est descendue le long de mon torse. J’étais allongé sur un canapé dont on pouvait étendre une partie repliable pour la faire plus longue. Sur cette partie, un supplément de poids aurait été impossible mais au point de jonction, qui se situait à peu près à hauteur de ma queue, ça pouvait tenir. Elle n’était pas bien grosse même en étant ainsi appuyée de part et d’autre de moi. Elle était quasiment allongée sur moi quand elle avait offert son sexe à ma bouche, elle s’était redressée. Il y avait une évidence, sa chatte était trop loin de ma queue, et je comprenais bien qu’elle ne voulait pas me rentrer en elle, ce qui aurait supposé qu’elle soit vraiment posée sur moi et que ça me fasse mal, mais simplement que nos sexes fassent contact et que le plaisir naisse de ce contact. C’était une idée très excitante. J’avais déjà appris, avec d’autres mais aussi et surtout avec elle, que le plaisir, ce n’était pas seulement une queue plantée dans une vulve, mais qu’il y avait mille variantes autour qui pouvaient procurer autant sinon plus de plaisir.
Elle s’est abaissée de quelques centimètres, et le miracle à eu lieu. J’ai senti contre mon gland congestionné la délicatesse et le chiffonnement de ses lèvres, sensation tellement forte que j’ai failli exploser. Elle l’a bien senti, et elle m’a dit :
— Retiens-toi avant de jouir…
Elle s’est emparée de ma queue, et elle s’est mise à la frotter contre elle. Je crois qu’elle a été un rien surprise par les sensations que cela lui a donné, très fortes. Elle s’est mise à gémir, en se tordant. Mais je pouvais en dire autant, sentir le relief de son sexe, ses lèvres, son clitoris, contre moi, que je n’avais jusqu’alors appréhendé que de la langue et des doigts a été une sensation intense. Nos chairs étaient à la fois lubrifiées par le liquide préséminal qui sortait de moi et par son jus intime, qui coulait d’abondance. Je me suis dit que finalement, c’était un mal pour un bien que je me sois blessé ainsi. Sans ça, je n’aurais pas eu cette expérience.
Ça a été dans un deuxième temps qu’elle m’a fait rentrer en elle, mais de quelques millimètres seulement, mon gland seul en contact avec la soie de son intérieur. Elle me faisait frotter contre ses muqueuses, mais c’était la limite qu’on pouvait s’octroyer. Au-delà, le divan aurait basculé, et nous serions tombés.
Elle me ressortait, me faisait frotter son extérieur, puis elle me ramenait en elle.
Il est arrivé un moment où mon excitation et mon plaisir étaient trop forts, et j’ai joui, crachant ma semence. J’étais rentré en elle, à nouveau, et la semence s’est éparpillée, quelques traits dedans, pas aussi profond que si j’avais été planté en elle, et elle m’a retiré, le reste venant s’étaler sur son extérieur. Elle a appuyé sur son clitoris, qui était sorti, tout dilaté, fin et long, et elle a joui à nouveau, arrosant ma queue d’un liquide dont la consistance n’était pas tellement différente, qui s’est mêlé, sur elle et sur moi, à ma semence.
On a dîné ensemble, comme tous les soirs.
— Il me tarde de ne plus être plâtré, je lui ai dit, plus tard dans la soirée.
— Bah, il n’y a pas que du négatif. Ça nous donne de l’imagination.
Elle allait partir quand elle a tiré de l’immense fourre-tout dans lequel elle trimballait une multitude de choses un paquet cadeau.
— Tiens, j’ai pensé que ça te ferait plaisir… Ça te changera un peu de tes éternels films US…
— C’est quoi ?
— Quelque chose d’autre. A demain soir.
Elle s’est éclipsée, et je suis resté avec mon paquet cadeau. Je l’ai déchiré. Il s’agissait d’un coffret DVD, un gros coffret qui renfermait plus de 50 films. Son titre : Les Années d’or du cinéma français, 1930/1960. Il y avait, collé au coffret, une carte, qu’elle avait rédigé. « Le cinéma Français, c’est aussi très bien. Une ambiance unique, un monde plein de charme que je te laisse découvrir… »
C’est comme ça que j’ai fait la connaissance de Dominique. Dominique Silma. Je ne sais pas si ce nom vous dit quelque chose. Moi je ne le connaissais pas avant de regarder l’un des films du coffret. C’était le lendemain après-midi, le matin, comme d’habitude, j’avais travaillé et l’après-midi je m’étais calé devant mon écran. J’avais pioché dans la première boite, et donc j’étais tombé sur ce film. C’était un film de gangsters, genre en vogue à l’époque, truffé de clichés, mais réalisé de manière virtuose. Il s’appelait Pas d’argent pour des caves… Il mettait en scène une histoire plutôt tragique : des gens issus de la classe ouvrière, ensevelis sous les dettes, décidaient de cambrioler la villa d’un truand de leurs connaissances, convaincus qu’il détenait une fortune chez lui. Non seulement ils ne trouvaient pas d’argent, mais l’homme se réveillait dans son sommeil. S’ensuivait une lutte au terme de laquelle le truand était tué, et l’un des cambrioleurs blessé. Le fils du truand, une bête féroce, se mettait en tête de venger son père, poursuivait les cambrioleurs qu’il parvenait à identifier et les tuait un par un. Le héros et sa petite amie se réfugiaient en Camargue, mais, lorsque le truand et ses tueurs débarquaient pour leur régler leur compte, ils parvenaient à retourner la situation et les éliminaient tous.
C’est dans ce film que j’ai aperçu Dominique Silma pour la première fois. Et j’ai été ébloui. Le film datait de 1952. Elle devait avoir quoi, à l’époque, entre vingt-cinq et trente ans, et c’était indéniablement l’une des plus belles filles que j’avais jamais vu. Dommage qu’elle ne soit qu’une image sur un écran, et qu’elle appartienne à un autre temps. Si le but du cinéma était de faire rêver, alors elle atteignait parfaitement son but. Il y avait en elle quelque chose de somptueux et de simple à la fois, une beauté soignée mais pas apprêtée, une réelle sensualité, mais qui n’avait rien de provocant.
Elle était grande, sans doute grandie encore par ses talons, même si au début du film, elle était en salopette, et travaillait avec son petit ami qui était garagiste. Avec des formes vraiment voluptueuses, sans qu’elle souffre pourtant d’un quelconque surpoids, des seins lourds, des hanches marquées, des cuisses pleines, et des fesses charnues. Son visage était fascinant, tout autant que son corps, Elle avait des traits fins, de magnifiques yeux, bleus, évidemment on ne le voyait pas en noir et blanc et une chevelure souple, longue et épaisse, blonde.
J’ai été troublé par son charme. A tel point que je me suis jeté sur l’ordinateur et j’ai cherché des renseignements sur elle. J’ai commencé par simplement chercher des photos. Dans des tenues différentes, qu’il s’agisse de photos posées ou tirées de négatifs, elle restait fidèle à elle-même. Une grande fille somptueuse.
Des informations, j’en ai trouvé sur la page d’une encyclopédie en ligne, ainsi que sur deux sites consacrés au cinéma des années cinquante. Elle avait été l’une des stars de l’époque, enchaînant film sur film, pendant dix ans, avec apparemment une réelle notoriété, puis sa carrière s’était essoufflée. Elle avait encore joué, jusqu’à la fin des années 60, dans des rôles moins importants, et s’était tournée vers la télévision, naissante. Elle avait finalement décidé de mettre fin à sa carrière pour se lancer dans quelque chose de totalement différent : la restauration d’objets d’art, après avoir suivi une formation pour cela.
Le plus surprenant, c’était qu’elle était encore en vie, âgée, certes, mais en vie. Même si sa beauté, sa prestance, appartenaient certainement à un temps révolu.
Je me suis rendu compte qu’elle m’avait plus marqué que je ne l’aurais imaginé le soir même.
Alicia était à la maison, comme tous les soirs, et on avait très vite basculé sur du sexe. Chaque soir était différent. Elle portait ce jour-là une jupe en vinyle, sexy et collante, et ses jambes étaient gainées de nylon.
— Regarde, je me suis faite belle pour toi !
La jupe en vinyle ne constituait que la partie d’un tout. Elle lui arrivait à mi-cuisse, ce qui était exceptionnel pour elle, mais c’était en fait pour masquer le fait qu’en dessous elle portait des bas stay-up. C’était la première fois que je la voyais avec autre chose que des collants. C’était troublant de la voir ainsi avec des bas, la jarretière élastiquée serrait la cuisse, et laissait le haut des jambes à nu. Avait-elle enlevé sa culotte avant d’entrer chez moi ou n’en avait-elle pas porté de la journée ? Les deux options étaient sympathiques. Je ne lui ai pas posé la question, je ne tenais pas à savoir… Le mystère aussi est sexy…
Elle s’est calée sur le siège près de moi, et elle a proposé :
— Je te caresses, et tu me caresses aussi !
Je suis venu poser ma main sur le bas au niveau de son genou. Remué par cette double sensation, l’électrique du nylon qui montait dans ma main, en même temps que la chaleur de sa chair m’envahissait, j’ai senti mon sexe, qu’elle venait tout juste de sortir de mon caleçon, s’allonger de manière spectaculaire.
— Ben dis donc, tu es plus excité que d’habitude, toi ! Tu es déjà tout dur !
Elle s’est mise à me masturber doucement, alors que je remontais le long de sa jambe, encore contre le bas. Ça a été très curieux, parce que la vision et le toucher de ce bas stay-up m’a soudainement ramené à Dominique Slima. En effet, dans le film que j’avais vu dans l’après-midi, il y avait une scène volontairement troublante, qui n’était pas là par hasard en tout cas, que j’avais trouvée plus puissante que la plus hard des scènes hard. La scène démarrait dans la chambre à coucher. C’était au tout début du film, son mari était dans la pièce à côté, ils allaient sortir et ils parlaient d’une pièce à l’autre. Elle portait une pièce de vêtement que les femmes mettaient rarement aujourd’hui, une combinaison noire sous lequel, mais on ne le voyait pas, était déjà ajusté une porte jarretelle. A l’époque, il n’y avait pas de collant, et les femmes gainaient leurs jambes avec des bas nylon. Il n’y avait pas non plus de bas stay-up, et pour qu’un bas tienne, il fallait le fixer à un système qui permettait de le garder tendu. La caméra la prenait quand, posée sur le lit, elle s’emparait de l’un des deux bas posés près d’elle, et qu’elle le faisait remonter le long de sa jambe, s’assurant qu’il était bien tendu, puis le fixant avec les deux accroches. Elle en faisait de même avec le deuxième bas, avant de se redresser et de s’examiner dans un miroir mural. Satisfaite de l’image que celui-ci lui renvoyait, elle faisait glisser par-dessus la combinaison une robe qui s’ajustait parfaitement sur elle. Elle finissait par se mettre du rouge sur les lèvres, on ne profitait pas trop des couleurs puisque c’était du N/B. Elle était sublime dans l’éclat de sa jeunesse et de sa beauté. Elle allait finalement rejoindre son mari, et la séquence s’arrêtait là.
A l’image d’Alicia, qui me masturbait avec tout son savoir-faire, s’en superposait une autre : je voyais Dominique, assise près de moi, en robe, avec ses bas, qui me prodiguait semblable caresse. J’avais mémorisé son timbre de voix, chaud, sensuel, et je l’imaginais bien me dire :
— Alors, c’est bon que je te caresse comme ça, hein ?
La scène était tellement réelle que j’ai joui, lâchant plusieurs traits de sperme qui sont partis dans les airs et dont certains ont atterri sur la main ou sur l’avant-bras d’Alicia.
— Hé ben dis donc, je te fais de l’effet, ce soir. C’est parce que j’ai mis des bas stay-up… Les bas, ça plaît toujours aux hommes…
Ça n’était qu’une partie de la réponse, et j’ai eu un peu honte d’avoir joui alors qu’elle en était loin, je ne l’avais même pas encore caressée. Mais elle ne s’est pas appesantie parce que je n’ai pas vraiment débandé, et ses caresses m’ont refait aussi dur. J’avais joui en pensant à Dominique Slima, une femme d’un autre temps, qui ne serait jamais à moi, encore vivante, mais qui ne devait plus rien avoir à voir avec la beauté fatale qui illuminait ce film.
On a continué de se caresser. Je suis remonté sur elle, plus haut encore, étape par étape. Je suis arrivé à la jarretière, relativement épaisse, sans l’être trop, bande d’étoffe renforcée par une matière élastique, avant de basculer sur la chair nue. Elle aussi, elle était troublée par la situation, par ma caresse, plus sans doute qu’elle n’aurait voulu l’admettre. Je le voyais bien, parce que son sexe était vraiment bien dilaté, on voyait son intérieur, et son clitoris sorti de sa gaine. J’ai caressé sa chair nue, avant de venir sur son intimité. J’ai perçu, au bout de mes doigts, le relief contrasté de ses lèvres, humides. Je l’ai caressée, restant à la surface de son sexe, la faisant gémir de plaisir. Elle a ouvert les cuisses, les projetant vers l’extérieur pour mieux s’offrir. Je me suis promené sur ses lèvres et sur son clitoris, sur le pourtour de son sexe. Si j’étais plus excité qu’à l’accoutumée, autant à cause de sa tenue que parce que Dominique Slima m’avait troublé, elle l’était aussi. Question de situation, de moment, d’envie, d’hormones tout simplement…Ça a fait un bruit visqueux quand j’ai glissé un doigt, puis un autre, et enfin un troisième en elle. Elle était aussi trempée que dégoulinante.
— Mets toute ta main dedans !
Je l’ai regardée, un rien surpris.
— Ma main toute entière ! Mais ça ne va jamais rentrer !
— Mais si… Je suis très mouillée, ça va rentrer comme dans du beurre… J’ai envie que tu me caresses à l’intérieur. Puisqu’on ne peut plus rien faire de classique en ce moment, autant partir sur d’autres chemins, tu ne crois pas ?
— C’est-à-dire que…
Je n’avais jamais pensé m’engager sur ce chemin avec elle. Mais Alicia n’était pas le genre de personne à qui on résistait. Et puis, si elle disait que quelque chose allait se faire, généralement ça se faisait. Elle avait toujours raison. J’ai rentré encore un doigt en elle. Il restait mon pouce, que j’ai replié pour faciliter à la tâche, et je suis passé d’un état à un autre, totalement enfoui en elle. J’ai perçu autour de moi son univers intime, un paysage nouveau à explorer, ses parois internes, sa chaleur intense, les circonvolutions de son intimité, ses creux et ses pleins, et ce flux, constant, qui coulait d’une source profondément enfouie dans son ventre.
Elle avait glissé de mon sexe à mes couilles, qu’elle caressait doucement, une caresse délicate, virevoltant sur mes bourses gonflées, caresse peut-être plus efficace que celle qui consistait à jouer avec mon membre dressé, et qui me faisait énormément d’effet. Pendant ce temps, moi, je la caressais à l’intérieur, effleurant le pourtour de son sexe, et allant à la rencontre du relief de sa vulve, traçant une sorte de topographie dans ma tête, d’un paysage intime.
On s’est caressés comme cela un long moment, jusqu’à ce point où on a senti l’un comme l’autre qu’on allait basculer dans la jouissance. Alicia était très expansive. J’avais les doigts appuyés contre son utérus, que je massais, j’ai senti qu’elle était agitée de spasmes. Elle a crié :
— Oh, je vais jouir… Je sens un orgasme monter, et Dieu qu’il est bon…
Les spasmes ont été plus violents. Elle a hurlé, son ventre crachant des jets puissants de liquide, qui sont partis dans tous les sens. J’ai joui quelques secondes après elle, de ma queue sortant des jets de sperme copieux, comme si je n’avais pas joui avant, dans un orgasme qui s’est étendu sur moi, et, alors même que je regardais Alicia, que je tirais mon plaisir de sa caresse, de la voir, si appétissante, d’avoir ma main en elle, en même temps, se surimposait l’image de Dominique, Dominique faisant remonter ses bas le long de ses jambes, glisser sa robe sur elle, Dominique et ce corps séduisant, ce visage harmonieux, et j’imaginais sans mal que c’était sa main qui m’avait masturbé jusqu’à l’orgasme.
C’est cette nuit-là qu’elle m’a visité pour la première fois dans mes rêves. J’ai d’abord pensé, moi qui étais cartésien, que ce n’était pas Dominique qui aurait fait de la transmission de pensée, aurait perçu que, quelque part, quelqu’un s’était entiché d’elle, et aurait communiqué avec lui par un pouvoir psy, mais simplement, elle avait tellement marqué ma journée, qu’elle apparaissait dans mes rêves. Je ne savais pas grand-chose des rêves, mais j’avais lu quelque part que ceux-ci étaient directement imprégnés de ce que l’on avait vécu dans la journée.
J’étais allongée sur le lit, et elle est arrivée vers moi. Je regardais au-delà de la pièce, le couloir était sombre, et elle a fait son apparition, sortant de la nuit. Elle portait la même robe que dans le film. Elle était splendide, éclatante de sensualité, la robe collait à ses courbes. Elle avait une cigarette entre les doigts, c’était la mode dans les années cinquante, les législations anti tabac n’étaient pas passées par là, et elle a amené cette cigarette à ses lèvres, toujours aussi charnues, sensuelles, d’un rouge carmin qui donnait envie de les mordre.
— Alors, je te plais ?
J’étais intimidé. Je savais bien que c’était un rêve, mais malgré tout, elle était pour moi bien réelle.
— On ne fera pas l’amour tout de suite, mais j’ai envie de te faire plaisir. Tiens, regarde.
Elle s’est encore approchée, et penchée en avant. Sa robe était décolletée, et j’ai vu un bon tiers de ses seins, qui n’étaient emprisonnés par nul soutien-gorge. Elle a attrapé l’ourlet de sa robe, et elle a remonté celle-ci vers le haut, très lentement, centimètre par centimètre, se dévoilant. Ses jambes étaient vraiment bien dessinées. Souvent, les mollets des plus belles filles ne sont pas bien galbés. Ce n’était pas son cas. Ses jambes étaient gainées de nylon. C’est devenu plus troublant lorsqu’elle est arrivée au-delà de ses genoux. Ses cuisses étaient pleines. Elle a continué, dévoilant la combinaison, dont elle a aussi attrapé l’ourlet. Ses bas étaient toujours bien tendus, avec une partie plus épaisse sur la partie supérieure, comme aujourd’hui, la partie supérieure était plus épaisse, et élastiquée. Dessous, elle avait une grande culotte, rien à voir avec les sous-vêtements d’aujourd’hui, une culotte noire, qui collait à son pubis et à ses hanches. Le tissu dessinait avec netteté sa vulve, un gros bourrelet coupé en deux par une fente. Elle a pivoté sur elle-même, me présentant sa croupe, charnue et longue, qui tendait le tissu, le tissu marquant bien la fente qui séparait les deux masses de chair. Elle s’est légèrement penchée en avant, et elle a tiré le slip vers le bas, mais très lentement, dévoilant un derrière parfait. Elle n’est d’ailleurs pas descendue très loin, s’arrêtant au milieu de sa croupe. Elle a remonté le tissu, baissé la combinaison, la robe.
— Allez, ce sera tout pour ce soir.
C’était peu, mais c’était déjà beaucoup. Je me suis rendu compte que j’allais jouir, et je me suis réveillé, ma queue crachant des jets de sperme dans tous les sens. La chair couverte de sperme, je me suis levé pour aller me nettoyer. L’impression, et l’excitation étaient encore très vives. C’était autre chose que ce que je vivais avec Alicia. Ici, rien du sexe cru et réaliste auquel nous étions habitués l’un comme l’autre. Quelque chose de plus éthéré, mais qui n’en était pas moins excitant, c’était curieux.
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