Il est dix heures du matin. Mes clients et mes clientes habituels passent les uns après les autres. Des gens du quartier, ou d’autres qui viennent de plus loin. J’ai une clientèle fidèle. Le commerce de proximité n’est pas mort, surtout quand on propose des produits de qualité.
Je coupe trois tranches de veau, un veau élevé sous la mère, pour Madame D…, qui vient chez moi depuis près de vingt ans. À l’époque c’était encore mon père qui tenait le magasin, et je le secondais.
Une vibration dans ma poche m’avertit que je viens de recevoir un texto. Je regarderai plus tard quand j’aurai fini de servir les deux personnes qui attendent.
Le dernier client parti, je me souviens de la vibration du portable. Je l’attrape et je lis mes messages.
Je reste le souffle coupé.
Je m’attendais à tout sauf à ça. Je pensais à un SMS de ma femme me demandant de ramener du pain à midi, ou d’un copain me rappelant que ce soir, on se réunit pour jouer au poker. Ce que je vois me fait quasiment tomber par terre.
Il y a un texte et une photo.
Le texte n’est pas signé. Il est on ne peut plus laconique. « Elles t’attendent ! »
Bien sûr, on peut se demander à quoi correspond ce « elles ». Et en avoir une idée plus précise en regardant la photo jointe.
Je vois une croupe tendue vers moi. Croupe pleine, charnue, rebondie, bien ronde. Suffisamment ouverte pour que je puisse distinguer, au fond de la fenêtre entrouverte, les plissements de l’anus plus sombre que le reste de la peau, blanche. Mon regard descend jusqu’à la double boursouflure d’une vulve entre laquelle dépasse un petit bout de chair, comme la promesse de ce qui est encore caché et qui, se développera, une fois gorgé de sang. Le plan inclut une bonne partie des cuisses, auxquelles est accroché un string blanc, dont on aperçoit à la fois en arrière-plan le triangle qui couvrait sa vulve, et le cordon qui était enfoncé entre ses fesses. On aperçoit aussi au-delà des fesses le bas des reins de la fille, son dos étant couvert par un T-shirt blanc.
Mais on ne voit rien d’autre. Pas de visage, pas grand-chose de la pièce, rien qui puisse permettre de l’identifier.
Ce n’est certainement pas un selfie. Il faudrait être contorsionniste pour arriver à prendre une telle photo. Quelqu’un d’autre l’a prise ? Un mec ? À ce moment là, elle n’a pas besoin de m’envoyer « elles t’attendent. » Ou alors elle s’est trompée de numéro… Ou bien c’est une copine. Les filles sont impudiques entre elles, et elles n’hésitent pas à se montrer leurs culs.
Je regarde le numéro. Il ne me dit absolument rien.
De deux choses l’une. Soit ce message m’est adressé, soit c’est une erreur.
Je réfléchis aux femmes qui pourraient me l’avoir envoyé. Je connais pas mal de monde, et je vois potentiellement plusieurs femmes avec qui ce type d’échange aurait été possible. Il y a toujours pas mal de sous-entendus avec les filles que l’on côtoie tous les jours.
Je remise le téléphone portable dans ma poche. J’ai la queue raide et le ventre en feu. L’homme étant ce qu’il est, rien ne le trouble plus que ce type de photo, qu’une croupe tendue vers lui, offerte. Je sers les clients qui sont arrivés entre temps la tête ailleurs. Si seulement ce rêve pouvait se concrétiser. Avoir cette croupe magnifique devant moi, pouvoir m’en emparer, des doigts, de la bouche et de la queue…Comment ne pas rêver de cela ?
Je n’ai pourtant pas à me plaindre. Je suis heureux en ménage, j’ai une femme qui est non seulement belle mais féminine, et on s’entend parfaitement.
Mais c’est bien dans la nature masculine que de ne jamais se contenter de ce que l’on a et d’avoir toujours envie d’aller voir ailleurs.
L’idée me saisit alors que c’est Jasmine qui m’a envoyé ce SMS. Une idée qui m’effleure comme l’aile d’un papillon mais qui ne s’envole pas, s’incruste.
Pourquoi penser que c’est elle ? Ce pourraient être ses formes… Mais aussi celles d’une autre femme.
Ce qui m’incline à penser que c’est elle, c’est que nous nous connaissons depuis un an, depuis qu’elle a repris le magasin de fleurs tout près de chez moi, et qu’elle flirte avec moi depuis quelques mois. Il n’y a rien de vraiment marqué, elle ne m’a jamais fait des propositions directes, mais elle joue avec moi, je le sens bien. Elle fait beaucoup d’allusions, de sous-entendus, elle aime bien me toucher, me frôler. Je me suis souvent demandé si elle avait envie d’aller plus loin, ou si ça restait un simple jeu pour elle. Elle sait bien que je suis marié, elle a déjà rencontré ma femme, mais ce n’est pas ça qui arrête les filles.
Je ne suis pas un homme à femmes, mais à force de la voir, plusieurs fois par jour, je me suis mis à apprécier ses qualités. Elle est très jolie et sait se mettre en valeur. Elle est ma cadette d’une quinzaine d’années, resplendissante. Grande, brune, elle est bien en chair, avec des formes marquées, des seins, des hanches, des cuisses, un cul…qui, bien charnu, pourrait tout à fait être celui qui m’est offert sur ce SMS.
Je rentre chez moi en ébullition. « Elles t’attendent ! » et j’ai envie de saisir cette proposition. Comme la plupart des hommes, je ne ressens pas de culpabilité particulière à l’idée de donner un coup de canif, voire même plusieurs dans le contrat conjugal. Je me trouve même de bonnes raisons, toutes plus valables les unes que les autres. Ça fait 25 ans que je suis marié et je n’ai jamais encore trompé ma femme. Je mérite quand même une récompense. Et puis qui dit qu’elle, elle ne m’a pas trompé ?Elle n’en saura rien, de toute façon.
J’ai la prudence de laisser mon téléphone dans la voiture. Je mange avec mon épouse, on discute, j’oublie. C’est quand je repars sur le coup de deux heures que j’ai le réflexe de reprendre le téléphone.
Je ne suis pas déçu. Elle imaginait sans doute que je passerais dans la matinée, et, déçue, elle a décidé de m’envoyer un deuxième SMS. Qui vaut aussi le détour.
La photo est serrée sur un sexe de fille. Est-ce le même que celui que l’on aperçoit sous un autre angle ? Je ne pourrais pas le jurer. Mais la photo en elle-même est diablement excitante. Et fait remonter le désir en moi. La fille qui s’est photographiée a enfoncé deux doigts en elle et les a écartés, le résultat est que je vois un intérieur tout rose. Le commentaire est sans équivoque : « Quand tu voudras, tu pourras venir dedans ! »
J’ouvre à trois heures, et si je suis parti si tôt, alors qu’il ne me faut que dix minutes pour revenir en centre ville, c’est parce que j’ai une idée derrière la tête. Une idée très simple, passer voir Jasmine. Je serai fixé comme cela. Il se passera quelque chose… Ou rien.
Si c’est elle, en tout cas, elle a très envie de moi.
Tous les commerces demandent un investissement incessant. Quand j’arrive, elle fait un bouquet, magnifique, pour un client. Elle semble ravie de me voir.
— Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu !
— Oui, hier après-midi.
Elle a un petit rire.
— Alors, quoi de neuf ?
Elle finit le bouquet, et elle va le poser à l’arrière-boutique, avant de revenir. J’ai le temps de l’admirer sous toutes ses coutures. Elle porte une robe rouge, courte et moulante, qui met bien en valeur ses formes pleines, qui expose dans leur quasi-totalité des jambes que j’ai toujours trouvé parfaitement galbées, et dont le galbe est renforcé par ses escarpins à talon aiguille. Je ne l‘ai jamais vue avec des talons plats, mais elle a raison de se mettre ainsi en valeur. Je regarde sa croupe quand elle s’éloigne, me demandant si c’est celle qui m’est offerte, nue sur le premier SMS, et quand elle revient, la robe descendant quelques centimètres sous ce pubis, me demandant si celui-ci est bien celui qui est ouvert par deux doigts sur l’autre SMS.
Elle s’approche de moi, me dit :
— Pardon, je ne t’ai pas embrassé.
Elle pose un baiser sur chacune de mes joues mais comme à chaque fois, c’est surtout un prétexte pour se plaquer contre moi, me faire sentir les formes de son corps et sa chaleur, faire monter le désir.
Qui aujourd’hui est plus manifeste qu’à l’accoutumée. Je bascule mon bassin en arrière, mais il est déjà trop tard, et elle ne peut que sentir cette queue roide, que la vision du deuxième SMS a durci sans retour en arrière.
— Mais dis donc, tu bandes ! Tu as envie de moi !
Je me surprends à lui répondre :
— Je ne vais pas te mentir !
Elle a reculé. Nous sommes à quelques centimètres l’un de l’autre. Son regard brille.
— Moi non plus ! Je pensais que je te laissais indifférente ! Regarde ! Ça t’intéresse ?
Elle se recule, attrape l’ourlet de sa robe, et se met à la remonter. Elle ne porte rien sous son collant, et celui-ci est suffisamment transparent pour que je puisse l’admirer en détail. Je me demande si ce pubis renflé, si ces lèvres pleines, sont celles que j’ai aperçu sur la photo. Difficile à dire. Elle prend son temps, me montrant enfin sa poitrine, elle enveloppée d’un soutien-gorge, qui contient des seins lourds. Sa robe arrivée à ses épaules, elle la maintient là, tournant sur elle-même me dévoilant son dos, la cambrure de ses reins, et sa croupe charnue et rebondie. Qui pourrait être celle du premier SMS, sans que j’aie aucune certitude.
La seule certitude que j’ai c’est que j’ai envie d’elle ici et maintenant, et que sans aucun doute, je pourrai assouvir cette envie, parce qu’elle, elle a tout autant envie de moi.
— Viens à l’arrière, comme ça personne ne nous verra.
Elle m’attrape par la main et me tire vers l’arrière-boutique avec une énergie à laquelle il est difficile de résister. Elle s’installe près d’une grande table sur laquelle elle prépare ses fleurs, je l’ai déjà vue faire, s’assied au bord, et sort d’une main tremblante ma queue de mon pantalon.
— Mon Dieu, je ne peux pas croire que ce soit vrai. J’ai tellement rêvé ce moment… Je pensais qu’il n’arriverait jamais. J’ai essayé mille fois de te faire comprendre que j’avais envie de toi, mais tu semblais indifférent.
Avec un visage extatique, elle entame une fellation, donnant des coups de langue sur ma queue. Elle ne peut s’empêcher de faire un commentaire de temps en temps… Elle a toujours aimé parler.
— Ah, ta queue… J’en ai rêvé…. Je veux que tu me la mettes partout. Promets-moi que ce ne sera pas la seule fois… Je te plais, au moins ? Les garçons aiment bien mes formes…
En tout cas, elle fait tout pour me séduire. Elle balade sa langue sur ma tige, vient lécher mes couilles, puis vient tourner sur mon gland dilaté, lapant le liquide séminal qui en coule.
— Tu vas me la mettre, j’ai trop envie.
Elle fait passer sa robe par-dessus ses épaules, ne gardant que son soutien-gorge et son collant. Elle est irrésistible comme cela. Elle me fait un clin d’œil, avant de faire quelques pas jusqu’à son sac à main. Elle en tire une boite de capotes.
— Je les ai achetées à la pharmacie il y a six mois. J’espérais qu’elles me porteraient chance, qu’un jour, on aurait l’occasion de les utiliser. Enfin, ce jour est arrivé.
Elle revient jusqu’à moi, déchire un emballage et ajuste une capote sur ma queue. Puis elle se tourne et m’offre ce cul dont je me demande encore si c’est celui qui est sur le SMS ou pas.
— Descends-moi mon collant. Je veux que ça soit toi qui le fasses.
J’obéis. Je suis à deux centimètres d’une croupe pleine, charnue, bien fendue, ouverte sur un anus et une vulve qui n’attendent que moi.
Je ne me pose plus vraiment plus de questions, et je viens sur elle. Elle m’y encourage du regard et de la parole, puisqu’elle aime beaucoup parler.
— Viens dedans, et fouille moi bien… Je veux que ta queue frotte contre mes parois internes et que tu me fasse jouir… Mon cul t’attend depuis un moment !
Je me dis à ce moment, alors que ma queue rentre en contact avec ses lèvres, et que j’ai l’impression qu’on m’envoie des décharges électriques dans tout le corps, qu’après tout, ce doit être elle qui m’a envoyé ces SMS. Finalement, c’est une bonne chose. On s’est enfin trouvés.
Je rentre en elle centimètre après centimètre. Elle gémit en m’encourageant.
— Oh que c’est bon… Si tu savais combien de fois je me suis caressée en imaginant que tu me fouillais avec ta queue… La première fois où je t’ai vu, ça a été le coup de foudre…. J’ai mouillé ma petite culotte…J’en avais une ce jour-là, pas aujourd’hui…
Je me dis qu’à la longue ça doit être pénible de l’entendre parler comme ça constamment. Mais pour le moment ça me plaît bien. Je vais jusqu’au fond, mon gland tapant contre son utérus. Elle est liquide, et elle coule d’abondance, inondant son aine, ses cuisses, et ma queue. Je n’ai jamais vu une fille qui coule autant. C’est un liquide un rien sirupeux. Ça fait des bruits visqueux quand je sors d’elle, puis je reviens, et à chaque fois que je bouge en elle.
— Fouille-moi bien… Attends je vais me frotter le clitoris… C’est encore meilleur comme ça.
Elle glisse sa main entre ses cuisses, et elle se met à se caresser, frottant son clitoris pendant que je vais et viens en elle. Ça m’excite d’apercevoir ce bras qui bouge sur un rythme pendulaire.
— Retiens-toi, ne jouis pas tout de suite, je vais te faire une branlette espagnole !
Alléché par cette promesse, je m’efforce de ne pas laisser exploser la jouissance en moi. Elle n’a pas cet impératif et elle hurle en jouissant, continuant de se frotter pour enchaîner un deuxième orgasme qui la fait crier encore plus fort. Elle s’effondre sur la table. Je me dis qu’avec ses cris, on a du alerter tout le quartier, et je me sens vaguement gêné. Heureusement que le magasin est encore fermé.
Mais je ne pense plus à ma gêne quand elle tombe à genoux devant moi et d’un geste vif, dégage son soutien-gorge, dévoile deux loches lourdes et pleines dont elle se sert pour venir englober ma queue, avec une habileté qui dit clairement que ce n’est pas la première fois qu’elle fait une cravate de notaire à un homme. Elle avale ma queue, qui disparaît au cœur de cette poitrine généreuse. Elle serre et desserre et je sens la peau délicate de sa poitrine venir frotter contre ma verge. Sensation délicieuse tout autant qu’inédite, car jamais aucune femme ne m’a ainsi caressé avant. Ma femme a une poitrine… Disons… Trop menue pour pouvoir envisager une branlette espagnole, comme le dit si bien Jasmine…
Elle laisse enfin ressortir ma queue à l’air libre. Est-ce parce qu’elle m’a calé au creux de son décolleté ? Je crois bien que je n’ai jamais été aussi long, aussi épais, aussi dilaté. Je sais qu’il n’en faudra pas beaucoup pour que je jouisse.
Ce pas beaucoup se met en place quand elle attrape un de ses seins et qu’elle vient planter un téton, aussi dilaté que ma queue contre mon méat. Tout doucement, et avec un petit rire, elle me pénètre, s’enfonçant en moi avec une facilité qui m’étonne, jusqu’à ce que le téton soit totalement rentré, son aréole contre mon gland. C’est sacrément bon.
— Retiens-toi encore !
C’est ce que je m’efforce de faire. Je remarque qu’elle aussi, cette expérience lui plaît, car si une main tient et guide son sein, l’autre va et vient sur un clitoris que je n’avais pas encore remarqué, sorti de sa gaine, étonnamment gros.
Elle prend le deuxième sein et renouvelle l’expérience. Elle revient au premier. C’est à ce moment là que j’explose, l’arrosant de semence.
On se rajuste, émerveillés de ce qu’on vient de vivre. Elle me fait promettre de revenir très vite. Je me dis que je ferai plus souvent des pauses dans mon commerce que je n’en fais jusqu’à présent. Elle a bien fait de m’envoyer ces deux SMS, sans cela on aurait perdu quelque chose.
Elle disparaît dans la petite salle d’eau au fond du magasin pour se nettoyer. Je me rajuste.
J’aperçois le smartphone posé sur le comptoir. Par curiosité, je vais dans la mémoire, et je cherche ses photos. Il n’y a que des photos de son chien qu’elle adore et dont elle parle souvent.
Je me dis qu’elle les a envoyées d’un ordinateur.
Je suis soudain saisi d’un doute.
Je sors mon téléphone et je lui demande innocemment quand elle est de retour, toute fraîche :
— Dis-moi, tu peux me donner ton numéro de portable, j’aimerais pouvoir te contacter si je peux me libérer pour qu’on puisse se voir entre deux clients.
Le regard brillant, elle me donne un numéro qui n’a rien à voir avec celui qui est à l’origine des deux sextos que j’ai reçus.
C’est à ce moment que j’en reçois un autre, qui met en scène un sexe féminin qui ressemble à celui qui était sur le deuxième, perforé par un gode de bonnes dimensions, enfoncé aux trois quarts.
Avec un message : « Je voudrais remplacer ce gode par ta queue. Viens vite ! »
Jasmine a du se demander pourquoi je suis parti si vite, et surtout avec une expression paniquée.

 

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