Nicholas (il tenait beaucoup au « h ») étant prof bénéficiait de deux mois de vacances d’été quand sa femme, Eve, DRH d’une grande boîte d’informatique n’avait droit qu’à trois semaines. Depuis l’arrivée de leur second garçon, il y a maintenant quatre ans, Nicholas partait donc en juillet, avec leur progéniture, dans la maison de vacances de ses beaux-parents à Belle-Ile, et Eve les rejoignait trois semaines plus tard.
Cette nuit-là, 5 juillet, était la première de l’année qu’Eve passait seule, et force est de reconnaître qu’elle n’en était pas ravie, pour au moins deux raisons. Tout d’abord, et bien que leur maison soit dotée d’une alarme qui semblait efficace, elle n’était pas très rassurée. Ensuite, et surtout, gourmande comme elle était, trois semaines sans mec, comme elle le disait elle-même, c’était dur.
La chaleur l’avait poussée à se coucher nue sur son lit. Elle s’était endormie dans sa position habituelle : couchée sur le ventre, une cuisse écartée, main droite sur le sexe et bras gauche replié sous l’oreiller où elle enfouissait son visage. Un léger bruit la tira du sommeil, un de ces bruits minimes, comme le zonzon d’un moustique ou le rrrourrrou des tourterelles, qui vous réveille immanquablement. Elle releva la tête et perçut en effet une sorte de sifflement. Curieux… elle se retourna, se frotta les yeux, puis se mit en appui sur les coudes. La pleine lune, jouant avec les fentes des persiennes, rayait le pied du lit de barres noires et jaunes. Un superbe serpent y était lové, le cou dressé. Sa tête présentait une langue bifide pointant entre deux grandes dents et des yeux jaunes fendus verticalement, qui semblaient examiner la jeune femme. Elle se balançait d’avant en arrière sur un rythme régulier. Le tout était totalement hypnotique.
Eve ressentit un curieux mélange de fascination et de peur, mais une peur qui aurait été délicieuse. Ecartant les cuisses presque sans le vouloir, elle s’abandonna au sort qui lui parut inexorable : dans un dernier mouvement, extrêmement rapide, l’animal la pénétra. Elle jouit brutalement, ce qui la réveilla… Elle était couchée sur le dos, cuisses ouvertes, elle porta la main à son sexe, qu’elle ne fut pas surprise de le trouver trempé. La pleine lune, jouant avec les fentes des persiennes, rayait toujours le lit de barres noires et jaunes, mais il n’y avait aucun serpent en vue. A l’excitation qui lui tordait le ventre, elle comprit qu’elle n’était pas repue, roula sur le ventre, glissa le bras sous le lit pour y prendre le gode que Nicholas lui avait offert lors de leur première séparation un peu longue, et qu’elle y plaçait à chacun de ces moments de solitude. Elle l’avait aussitôt adopté, d’autant que Nico adorait qu’elle lui raconte l’usage qu’elle en faisait, et l’avait baptisé « Silikon », nom qui aurait pu être celui d’un Avanger et qu’il méritait, selon elle, puisque « toujours prêt, LUI ».
Elle l’enfoui vigoureusement en elle. Un quart d’heure et quelques orgasmes plus tard, elle gisait sur le dos, pleinement satisfaite cette fois. Elle remit Silikon à sa place, souriant en pensant que, comme tout Avanger, il était toujours là quand on avait besoin de lui, mais fort discret dans la vie courante. Puis elle reprit sa position fétiche, pensant que Nico adorerait cette histoire. La pleine lune, jouant avec les fentes des persiennes, rayait de barres noires et jaunes les cuisses d’Eve, le pied du lit, et… le superbe serpent qui y était lové. Un observateur attentif aurait trouvé dans ses yeux jaunes à demi-clos une infinie tendresse, mâtinée d’une ironique satisfaction.
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