Je ne risque pas d’oublier la période qui a suivi. Et pourtant, en même temps, je souhaiterais sans doute que ce soit le cas. J’ai sans doute perdu le recul et la raison qui était en moi et qui avait présidé jusqu’à ce moment à mes rapports avec les femmes. Ça ne m’empêchait pas de prendre du plaisir avec mes partenaires, et ce de manière intense. Mais là…C’était…Différent. Elle avait un pouvoir de fascination, qu’elle exerçait à plus ou moins grande échelle sur tous les hommes qu’elle côtoyait. Et pas que les hommes, ça je l’ai vu plus tard. C’était que les filles, les femmes chez qui j’allais faire des réparations, ou que je croisais dans la vie de tous les jours n’avaient pas , même si elles aimaient le sexe, même si elles avaient envie de sexe, des fantasmes, qu’elles y pensaient souvent, et qu’elles avaient de très jolis corps cette posture, qui tenait à la fois du conscient et de l’inconscient, et qui disait clairement ‘Moi j’aime avoir du plaisir, je vis essentiellement pour ça, j’ai envie de bons moments et je n’ai pas vraiment de tabou.’

C’est avec un mélange d’envie et de recul que je me suis présenté le lendemain matin chez elle, adoubé par l’accord passé qui garantissait, au final, que tout pourrait se passer, le pire, le meilleur, les deux mêlés, avec une validation totale.

Elle est venue m’ouvrir. Elle était habillée simplement, un caleçon très moulant, qui rappelait que, même habillée, elle avait une plastique impeccable, collant à ses jambes longues et fines, à son sexe, dont il dessinait le relief, mais aussi la fente qui le coupait en deux, ses hanches, et, j’en ai eu la perspective quand elle m’a tourné le dos pour m’entraîner vers les pièces, un cul charnu, qui semblait tendu vers moi comme une offrande. Son torse était enveloppé par une chemise pas totalement boutonnée, ses seins gainés par un soutien-gorge orange. Je l’ai suivie, trouvant étrange, presque irréel, d’être près d’une femme dont je connaissais déjà la plastique, dont j’avais été témoin de plusieurs actes sexuels, et qui, contrairement à mes partenaires habituelles, me déstabilisait totalement dans le désir, fort, que je ressentais pour elle.

J’ai fait avec elle le tour de la maison. Il y avait effectivement des travaux à faire, pour rénover des parties vétustes.

–Vous avez de quoi écrire ? Je vais chiffrer l’investissement à faire.

Je connaissais précisément, la chance d’avoir une bonne mémoire, et puis l’habitude, le prix des pièces nécessaires. Elle s’est posée face à moi, autour d’une table ovale, dans le grand living baigné de lumière, pendant que je jetais sur un bloc les chiffres. J’ai fini en additionnant le tout.

–C’est l’investissement au niveau matériel. Pour les travaux…Vous me donnerez ce que vous voulez.

Ca faisait autour des 4000 euros. Elle n’a pas paru surprise.

–J’aurais parié pour plus encore. Je dois tout acheter ou tu veux le faire ?

–Je sais précisément ce qu’il faut.

–On ira ensemble alors, et je paierai. Et pour ton investissement… Je te donnerai de l’argent. Et aussi du plaisir. Je sais que tu en as envie. C’est ce que dit ton regard. Il est illuminé comme un sapin de Noël…Je crois qu’il faut qu’on scelle cet accord entre toi et moi.

Elle a disparu un instant, pour revenir avec une enveloppe. Je savais qu’il y avait du liquide dedans.

–Tu peux regarder. C’est une avance.

J’ai jeté un coup d’œil. Un bon paquet de billets de 50. Elle était généreuse. Les femmes que je dépannais ne m’en donnaient pas autant. Mais elles n’avaient sans doute pas le même statut social. Elle me semblait disposer d’énormément d’argent. Alors même qu’elle ne travaillait pas. J’avais bien compris qu’elle monnayait ses charmes, mais était-ce suffisant pour vivre ?

J’ai renoncé à me poser des questions quand elle a été jusqu’à la minichaîne stéréo et qu’elle a sélectionné une musique. De la dance music. Les morceaux se sont enchaînés au fil des minutes. Je pensais qu’elle voulait juste mettre de l’ambiance, mais ça n’a pas été ce qui s’est passé. Elle est revenue vers moi et elle a commencé à danser autour de moi, une danse lascive et souple, qui lui faisait mouvoir les hanches, les fesses. Elle ondulait, sans encore me toucher, puis elle s’est rapprochée de moi et elle s’est mise simplement à m’effleurer, un contact très bref, Ses seins, ses hanches, ses fesses sont venues me toucher, mon visage, mes cheveux, mes épaules, mon torse, mes jambes. Autant de points de contact à partir duquel des feux s’allumaient, faisant couler des traînées de lave qui ont fini par se rejoindre, mon corps devenant alors un brasier. Mon sexe était dur à en être douloureux.

Dans sa danse tribale, un danse de désir et de plaisir, une danse pour mettre le feu à mon corps et elle y a parfaitement réussi, elle est montée de degré en degré, restant à distance et pourtant se rapprochant à chaque fois plus, touchant les mêmes zones mais appuyant plus, me faisant sentir l’épaisseur de son corps, sa chaleur, et ses formes.

–Je veux que tu tiennes le plus longtemps possible, elle m’a dit, avant d’écarter doucement mes jambes, et de venir frôler la seule partie de mon corps qu’elle avait épargné jusqu’à présent. Avec une souplesse qui est devenue plus évidente, elle est venue appuyer sur ma queue…Ses seins, ses fesses…Elle y a ajouté son visage, pour un frôlement, ses mains, et aussi ses pieds nus… La caresse a duré plus longtemps, elle a été plus appuyée, jusqu’à ce que, sans opposition de ma part, elle me défasse, et mette ma verge à nu, parfaitement rigide.

–Tu as une belle queue, je te l’ai déjà dit. J’espère que tu auras souvent l’occasion de me la prêter. J’ai constamment envie de sexe, et une imagination illimitée, et je pense que tu es sans doute du même acabit que moi. On pourrait passer de très bons moments ensemble.

Un très bon moment, c’était celui que j’étais en train de vivre. Pour me caresser, elle s’est contentée à partir de ce moment de ses fesses, qui semblaient habitées par une vie propre, souples et incroyablement habiles. Elle a fini par faire glisser son caleçon et sa culotte, et venir sur moi de sa semi-nudité. Un nouveau contact, chaud, souple et plus proche à présent. Une chair plus délicate, plus humide aussi. Sans se servir de ses mains, elle a fait en sorte que mon gland vienne au contact de son sillon, des plissements de sa muqueuse anale, puis du relief complexe de son sexe.

Quand elle a senti, son expérience le lui permettait, que j’allais jouir, elle a fait quelque chose que j’ai trouvé infiniment excitant, et qui l’était pour elle aussi d’évidence. Elle a attrapé ma queue, et elle amené mon gland en haut de sa raie. Quelques secondes plus tard, au bout de mon plaisir, incapable de tenir plus longtemps, j’ai commencé à jouir, crachant d’épais traits de semence…J’ai senti que mon sperme coulait dans sa raie, et je l’ai vu venir se répandre sur ses lèvres et autour, crème blanche nappant ses chairs. Elle a paru prendre un plaisir particulier à sentir le sperme jaillir contre elle, gémissant et se tardant à chaque nouveau jet de sperme, et j’ai remarqué qu’elle se frottait fébrilement, d’évidence le clitoris, finissant par se tordre de jouissance.

Un bon moment qui en promettait d’autres.

 

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