Forme de vie extra-terrestre partie 2

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Frederic Gabriel


science-fiction


Partie 2

McGuire réfléchit un instant avant de dire :

Traverser ainsi l’espace, c’est extrêmement éprouvant… L’homme que vous avez retrouvé n’est certainement pas celui qui est parti. Le corps souffre. La vitesse, l’absence de pesanteur, les radiations… Il a certainement des trous de mémoire, des problèmes de logique… Ne soyez donc pas surprise…

Elle le regarda d’une manière plus intense et lui dit :

Je ne fais pas référence à sa manière de parler, de réfléchir, mais à quelque chose de plus intime.

Mc Guire comprit aussitôt à quoi elle voulait faire allusion, et les paroles qu’elle prononça dans les minutes qui suivirent lui donnèrent raison.

C’est quand nous faisons l’amour.

Elle allait sur un terrain intime, mais cela ne parut pas la gêner. Au contraire, parler sembla la libérer d’un fardeau et elle se lança dans un long monologue qu’il ne se permit pas d’interrompre, curieux et troublé.

Vous savez, nous sommes mariés depuis près de vingt ans, et il y a toujours eu une sorte d’équilibre entre nous… Nous nous entendons parfaitement, mais nous sommes totalement différents sur le plan sexuel. J’ai toujours éprouvé un immense plaisir à faire l’amour, alors que mon mari trouvait des satisfactions ailleurs. C’est moi qui allais vers lui, plutôt que lui qui allait vers moi. Et puis, il y a toujours quelque chose qu’un homme va aimer, plus qu’une autre, et par lequel on le tient. Par exemple, mon mari, enfin l’homme qui vivait avec moi autrefois a toujours aimé les fellations. Je démarrais toujours en le prenant dans ma bouche, et ensuite, je le faisais glisser vers autre chose.

Elle avait le regard lointain. Ce qu’elle disait évoquait sans doute en elle des souvenirs, mais aussi des désirs. Elle passait, dans un mouvement lent, sa main sur ses seins, une sorte de caresse, comme elle aimait peut-être s’en prodiguer, et comme il avait pu lui en prodiguer.

On avait trouvé une sorte d’équilibre. Et si j’avais vraiment envie, je me débrouillais autrement. Avec mes doigts ou avec des membres de plastique. Ça donne beaucoup de plaisir. Je ne l’ai jamais trompé…

Elle fit une pause. Sa main était descendue, et tournait sur son ventre.

Depuis qu’il est revenu, il a totalement changé. A ma grande surprise, d’ailleurs. Le sexe est devenu une passion pour lui. Il est constamment en demande. J’ai un souvenir très fort du lendemain de son retour. Je préparais le petit déjeuner. Il est venu me rejoindre dans la cuisine. Je portais une simple nuisette, sans culotte. Il s’est agenouillé devant moi, il a retroussé cette nuisette et il est venu sur moi de sa langue. Mon mari ne m’avait jamais fait de cunni avant et je dois dire que cela m’a surprise. Après, comme vous l’avez dit, bien évidemment, on avait été séparés plusieurs mois, et le voyage dans l’espace l’avait forcément transformé, mais l’homme qui m’a fouillé de sa langue avait une habileté et une expertise que n’avait pas mon mari… Sa manière d’enfoncer sa langue loin dans mon vagin ou de sucer mon clitoris… Difficile d’oublier de tels moments… Et ça n’a été que le début… Il a demandé des rapports non seulement quotidiennement, mais plusieurs fois par jour. En faisant preuve d’une imagination, d’une audace qu’il n’avait jamais eu avant.

Totalement plongée dans son récit, elle avait laissé sa main glisser jusqu’à son pubis. D’un geste machinal, elle avait retroussé sa robe, il ne suffisait que de quelques centimètres, et elle s’était mise à se caresser à travers le tissu blanc de son slip, sa main tournant dans un mouvement circulaire et régulier.

Ce sont des moments que je ne risque pas d’oublier…

Je ne risque pas non plus d’oublier le moment que je vis actuellement, se dit Mc Guire, fixant le triangle bombé et la manière dont des points d’humidité apparaissaient sur le tissu.

C’est partout, à n’importe quel moment. Et des pratiques qui lui étaient inconnues avant. Et donc, je pense que l’homme qui est revenu n’est pas mon mari. Cela me perturbe. Et pourtant, paradoxalement, je suis plus heureuse que je ne l’ai jamais été. Je suis comblée. Comme je vous l’ai dit, le sexe a une grande importance dans ma vie, et il me donne tout ce que j’aime, et même au-delà.

Sortant de l’auto-hypnose qui était la sienne depuis un moment, elle laissa sa main retomber sur sa cuisse, à quelques centimètres du sexe qu’elle avait caressé.

McGuire sourit.

Je peux vous donner toutes les explications que vous souhaitez, madame Lancaster. Vous en serez peut-être surprise. Ou peut-être pas.

Effectivement, il y a plusieurs races humanoïdes à travers l’univers, qui ne se distinguent pas vraiment, ou très peu de l’espèce humaine. Certaines ont par exemple un troisième œil, d’autres une peau granuleuse… Chacune est à une étape plus ou moins avancée de son évolution. L’espèce humaine est sans doute celle qui est le plus en retard sur le plan des déplacements, même si elle a rattrapé ce retard ces dernières années. Notre espèce, les Taurogs, qui vit sur Sagittarius est arrivée ici il y a très longtemps. Parce que la planète nous a plu, certains d’entre nous ont choisi de s’y installer.

L’épouse Lancaster l’écoutait, fascinée par ses propos. Dans un geste inconscient, elle avait ramené son index sur sa culotte, et tirait le tissu de celle-ci sur le côté, dévoilant, centimètre par centimètre son sexe, les replis de ses lèvres, sortis d’elle, et un clitoris que Mc Guire n’aurait pas imaginé aussi gros, émergeant de sa gaine de chair.

Je suis le descendant des premiers Taurogs qui se sont installés sur la Planète Terre. Nous avons vécu, et nous ne sommes pas les seuls, mélangés à l’espèce humaine. Ce qui nous en différencie…

Il se leva et effaça le voile d’illusion que tous ceux de son espèce, comme d’autres espèces, maintenaient sur eux. Son apparence naturelle n’était d’ailleurs pas tellement différente, sauf pour ce troisième œil, qui apparaissait au-dessus des autres, mais aussi ce sexe qu’il dévoila, extraordinairement épais mais aussi très long, que la vision de la jeune femme, son évocation et les caresses qu’elle s’était prodiguées avaient stimulé. La jeune femme jeta un regard fasciné à ce membre, qui, mis à l’air libre, continua de se déplier devant elle.

Nous ne sommes pas tous pareils, et Lancaster, bien qu’il soit de la même espèce que moi n’est pas semblablement pourvu, et n’a pas de troisième œil.

Incapable de résister à ses pulsions, la jeune femme tendit la main vers le membre congestionné et se mit à le caresser. Il grossit d’autant plus au contact de la main douce et chaude. Mc Bride crut un instant qu’il allait jouir. Comme tous ceux de son espèce il appréciait particulièrement les femelles humaines, moins passives et plus inventives que les Tauroguiennes.

Ceux qui sont venus sur Terre ont malheureusement abîmé leur vaisseau, de telle sorte que de génération en génération, les Taurogs sont restés ici, avec l’espoir qu’un jour la technologie humaine permettrait de repartir. Dans l’expédition vers Sagittarius se trouvaient plusieurs Taurogs de différentes générations, qui ont découvert la planète de leurs ancêtres, dont ils n’avaient eu que oui-dire. Élevés parmi des humains, ils avaient estompé leur aspect originel qui est revenu au contact des leurs. Dont cette constante envie de sexe. La-bas, les rapports sexuels sont fréquents. C’est pour cela qu’il est revenu autre.

Ça me convient très bien comme ça… Mais je pense que je peux aussi profiter de vos charmes, colonel.

Elle se pencha en avant, et, tirant la queue vers elle, tout en continuant de la masturber, elle se mit à promener sa langue dessus. Mc Guire fut envahi d’une rare félicité. Il n’avait jamais rêvé vivre un pareil moment.

Le caressant d’une main, elle promena longuement sa langue sur lui, avant de se risquer à engloutir l’énorme gland couleur prune. Elle avala quelques centimètres au-delà du gland, sans pouvoir aller plus loin, la bouche pleine jusqu’à la gorge… De sa main libre, elle se mit à se caresser.

Elle fit aller et venir sa bouche sur lui plusieurs fois, avant de le recracher, couvert de salive.

J’ai envie de plus !

Je peux en dire autant.

Ce fut comme il l’avait rêvé. Elle se redressa, et vint se positionner à quatre pattes sur le large plateau du fauteuil. La robe était retombée, mais elle la tira vers le haut, pour dégager sa croupe, encore enveloppée de sa culotte blanche qu’elle amena à ses genoux, dévoilant une croupe pleine que la position ouvrait en deux, sur les plissements de son anus et sa vulve ouverte de dilatation. Il s’approcha et vint poser son gland épais sur les lèvres de la fille qui gémit. Par chance, le bureau était insonorisé.

La chair de l’humanoïde était plus épaisse et plus large que celle d’un habitant de la planète. Mais le miracle de l’élasticité d’une muqueuse vaginale fit que, alors qu’il poussait pour rentrer en elle, celle-ci absorba sans aucun problème la tête du sexe… L’épouse Lancaster gémit de plaisir. Elle cria :

Je n’oublierai jamais cette expérience. C’est trop bon !

Il rentra en elle aussi loin qu’il le pouvait. Sa chatte avala sans mal un quart de la trique longiligne, avant qu’il ne sente qu’il touchait son utérus. Il resta un long moment immobile, se remplissant de la sensation de la chatte autour de lui. Puis il décida de ressortir. Ce qu’il aimait le plus était une pratique qui avait les faveurs de nombre membres de son espèce : il aimait promener son sexe démesuré sur le corps d’une femme, son épiderme ultra-sensible, plus que celui d’un humain, lui procurant des sensations exquises au contact de la peau, de la chaleur, des formes d’une femme. Elle se laissa faire, en ronronnant. Elle attrapa plusieurs fois le membre, le masturbant. Ce fut au moment où il se glissa entre ses fesses, après avoir descendu son dos qu’il jouit, crachant une semence blanche, plus épaisse que la semence humaine, en une quantité plus importante.

Son membre se dégonfla de manière spectaculaire, retrouvant une taille plus réduite. La jolie rousse se retourna, la semence dégoulinant de son corps et d’entre ses fesses sur le cuir du fauteuil.

Je suis sûre que je pourrais te faire bander à nouveau. Mais je vais te laisser. On se reverra. Je me sens prête à me partager entre deux queues, celles de ton mari et la tienne.

Il lui indiqua le petit appartement attenant au bureau, la minuscule salle de bains, dont elle ressortit un quart d’heure plus tard, après avoir pris une douche et s’être remaquillée. Il avait épongé la semence qui maculait le siège. Son prochain visiteur n’imaginerait pas ce qui s’était passé.

Elle lui fit un sourire heureux, et se glissa hors du bureau. Julie fit son apparition.

Vous avez fait des miracles, elle semble rassérénée.

Je m’en suis plutôt bien sorti, oui, lui répondit-il, son troisième œil esquissant un clin d’œil qu’elle ne vit pas, prisonnière de l’illusion de son apparence humaine.

 

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