Fruit de la passion

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Em


à plusieurs


—      OK, moi, elle me demande… je lui réponds…

—      Oui, et bien, que lui répondez-vous ?

—      Ben, que non, vrai de vrai, je n’ai aucun loisir, aucune passion.

—      Même pas un petit hobby ?

—      Non, rien de rien, nada ; pas le moindre. Vous savez, je me suis sentie idiote. Marie, elle, c’est la star du scrapbooking, la reine du travail manuel. Elle a son blog, ses fans, des articles dans « Tout faire, et bien. »

—      Et ?

—      Si vous aviez vu son petit sourire supérieur… Cette façon de se foutre de moi ! À vomir. Pour un peu, j’en serais arrivée aux mains.

—      A ce point !?

—      Il faut me rendre à l’évidence. Je perds mon temps ; je ne me réalise dans rien. Finalement, il n’existe rien qui me définisse, de personnel. Et ça me manque ! Je suis nulle !

—      Je vois que nous avons bien avancé aujourd’hui. Nous nous revoyons donc lundi ?

—      J’aurais encore voulu parler.

—      Vous me direz tout ça après votre week-end. Qui sait, peut-être aurez-vous trouvé une façon de vous valoriser ?

—      J’en doute.

Amélia sort frustrée de chez son psy. À quarante ans, elle n’est plus une gamine. Non, mais elle n’a pas rêvé, il lui a coupé la parole ; tout ça à cause de ce satané réveil. Jamais une minute de plus, oh non. Un vrai obsédé de l’horloge. « Il est l’heure, il est temps de nous quitter, à la r’voyure ! » et bon vent. Il lui fait toujours ça, au moment où les idées lui viennent et qu’elle s’exprime enfin sur son ressenti, sur sa nullité ; et pourtant, un jour, elle lui en mettra plein la gueule à Mister tictac ! Il sera bien obligé de l’écouter jusqu’au bout. Et ce sera elle la maîtresse du temps.

En attendant, le week-end arrive et je vais encore me faire c.

—      Alors ? Quelles nouvelles ?

—      Rien… rien du tout. Le vide plein !

Le psy, blasé, caché derrière ses lunettes, lève les yeux au ciel.

—      Écoutez, il me semble qu’il serait profitable que nous passions à une méthode différente. Pourquoi ne pas essayer l’hypnose ?

—      L’hypnose ? Ce truc de foire ? Dites donc, ne cherchez-vous pas à me faire faire des trucs osés ? Je n’ai pas très envie de me retrouver dévêtue, sautant sur une jambe, au beau milieu de votre salle d’attente…

—      Ça, je vous promets que ça n’arrivera jamais !

—      Jamais ?

—      Jamais !

—      Bon, alors allons-y. Ça ne fait pas mal au moins ?

—      Regardez attentivement ce pendule… À trois vous tomberez dans un grand sommeil…

Amélia, bonne élève, joue le jeu et suit les recommandations du psy. Après tout, c’est un professionnel… Elle part à la quête de son moi intérieur ; un petit moi, certes, mais qu’il lui permettrait de trouver sa passion et de clouer le bec de Marie. Un truc à faire, si possible pas trop onéreux ; d’ailleurs, à ce propos, ses séances avec le psy commencent à lui coûter bonbon. Il a intérêt à lui dégager son horizon sinon elle lui parlera entre quat’zieux.

—      Alors, ce week-end ?

—      Rien, si ce n’est Marie qui est venue à la maison. Évidemment, elle a tout critiqué ; et m’a traitée de fille simple.

—      Continuez.

—      Son copain, Kevin, était là aussi. Il est beau Kevin. Il en a une grosse, je suis certaine qu’il en a une grosse.

—      De quoi parlez-vous ?

—      De sa queue pardi. J’en avais des frissons partout, partout. Je crois même qu’il bandait le salaud. Et Marie qui ne fermait pas son clapet. Scrapbooking par ci, scrapbooking par la… enfin, à un moment, juste avant de partir, elle m’a félicitée pour ma poitrine. On peut bien parler entre filles, non ? m’a-t-elle dit. Kevin s’en fout, il ne s’intéresse qu’au foot. Tu pourrais me la montrer ? J’ai l’intention de faire retoucher la mienne. J’étais un peu gênée, rapport à son fiancé, mais comme elle a dit : faisons simple.

—      Poursuivez.

—      Ah, quand même ! m’a-t-elle lancé. C’est qu’ils sont magnifiques ; du combien ? Ah oui… et naturels avec ça ! Moi, j’ai toujours été gâtée par la nature. Une poitrine de folie et un cul de star comme dit mon voisin qui, cela dit en passant, à l’air de bien s’y connaître. Un jour il m’a montré sa bite. Ce n’était pas par exprès, il sortait de la douche et se faisait sécher sur le balcon. Lui aussi a un fameux braquemart.

Le psy est médusé. Il regarde sa patiente qui, totalement décontractée, se touche les seins à chaque évocation de leur rondeur. La fille est belle et, si elle ne brille pas par l’intelligence, elle est extrêmement bien faite. C’est à considérer. Mon Dieu, à des années-lumière d’Alexandra, sa femme, avec qui il ne s’entend plus et qui a pris pour amant un collègue de la fac.

—      Vous me parlez de votre poitrine, je voudrais la voir.

Amélia se dénude.

—      Voilà, qu’en pensez-vous docteur ?

—      Magnifique, je pense qu’elle est superbe. Puis-je toucher ?

—      Oui.

Le psy se précipite et palpe les seins de sa patiente. Mais il voudrait plus, se sent frustré, pense à sa femme qui ne l’aime plus. Aussi, il admoneste :

—      Ce que je fais vous plaît énormément et vous n’hésitez pas à me montrer votre satisfaction. Vous aimez ça et vous gémissez de plaisir.

—      Oh, docteur, j’adore ! Continuez, je vous en supplie. Personne ne m’a plus touchée depuis si longtemps, je m’emmerde tant dans la vie. Ahhh ! quel plaisir !

Amélia, allongée sur le divan, a remonté sa jupe et écarté les jambes. Le petit triangle de son string peine à cacher sa chatte, un sexe bien rasé – elle vient certainement de se faire faire le maillot – et le psy se régale. Le cochon en lui se réveille. Sa bite part à l’assaut de son caleçon et dépasse maintenant le cuir de sa ceinture. Et si Amélia était consciente, elle découvrirait le gland du docteur, en feu, déborder vers elle. De fait, elle serait effrayée. Mais elle ne voit rien, est juste obnubilée par sa mission, se caresser les seins en gémissant crescendo. Dans quel état se met-elle ! Voyons ! Aussi, l’homme de l’art ne résiste pas et se permet une autre petite gâterie : lui cajoler les tétons qui se dressent illico, raides et puissants. Quelle vitalité ! pense-t-il. Il lui faut réfléchir et vite. Et soudain, le brouillard se dissipe. Qu’il est bon de retrouver un peu d’excitation dans ce métier ingrat ! Voilà un cas tout à fait extraordinaire dont je pourrai tirer profit, qui plus est espérer une publication dans une revue scientifique.

—      Amélia, écoutez-moi. À notre prochaine séance je vous apporterai un objet et à l’évocation du nom : Freud, vous suivrez mes ordres à la lettre. Maintenant, réveillez-vous et avant… euh… remettez un peu d’ordre dans tout ça.

Rhabillée et l’honneur sauf, Amélia reprend ses esprits. Visiblement, elle ne se souvient de rien et attend de son thérapeute quelques commentaires.

—      Chère Madame, je suis ravi ; nous avons bien avancé et je suis certain qu’après quelques nouvelles séances vous verrez le bout… euh… de vos tracas.

—      Docteur, je ne sais pas comment vous remercier.

—      Nous verrons cela.

La semaine passa rapidement. Les commentaires de son psy l’avaient ragaillardi. Elle revenait sur son jugement le concernant, il devait être bon pour avoir découvert l’origine de son problème. Pour un peu, elle se sentait presque séduite. Elle pensait en tout cas beaucoup à lui, et toujours tendrement. Un collègue l’avait prévenue : attention, tu tomberas amoureuse de lui, ça fait partie du travail thérapeutique. Quoi ? Moi ? De ce vieux bedonnant ? Tu plaisantes ?

—      Alors, Docteur, dites-m’en plus. Je suis très impatiente de savoir.

—      Voilà, hm hm, je suis convaincu que vous avez une puissance sexuelle, non encore révélée, et hors norme.

—      Hors norme ?

—      Oui. Que vous aimez ça, que ça vous démange, qu’il vous manque un pieu en somme.

—      Au pieu ? Je ne comprends pas…

—      Non, il vous manque une bite, et une grosse, avec une belle paire de couilles, voilà tout ! Excusez-moi d’être direct. Êtes-vous étonnée ?

—      Oui, je suis plutôt tranquille de ce côté.

—      Justement, il vous faudrait l’être moins. J’ai d’ailleurs apporté ici, à votre intention, un objet de tout premier plan qui vous aidera à vous révéler cette fameuse puissance évoquée plus tôt.

Et le thérapeute sort d’une boîte un godemichet de belle taille. À sa vue Amélia est abasourdie et, pour contrer toute contestation, l’homme ajoute :

—      Vous m’avez clairement fait savoir, lors de notre précédente séance, que le fond du problème était que vous aimiez le sexe, que c’était certainement-là une passion, votre passion, mais que vous aviez besoin d’expérimenter la chose avec quelqu’un de sûr, dans un cadre thérapeutique.

—      Je n’imaginais pas un truc pareil, c’est certain, mais…

—      Oh, écoutez, pas d’objection, croyez-moi, je suis aussi sexologue. Et patenté.

—      Et comment allez-vous procéder ?

—      Ma Chère, c’est vous qui allez procéder.

Illico, une musique douce se fait entendre dans le cabinet. Jusqu’ici tout va bien pense Amélia. Elle se détend. Mon Dieu, si ça peut m’aider à me débloquer j’en serai ravie. J’imaginais plutôt une activité du genre course à pied, conférences, patinage artistique, c’est étrange.

—      Prenez cette bite et dites-vous qu’elle vous aime ; chérissez-là, sentez sa douceur sur votre joue et placez votre langue sur le bout de son gland.

—      Comme ceci docteur ?

—      Vous êtes incroyablement douée.

Amélia apprécie l’objet, un peu trop réaliste à son avis, mais tellement doux. Comme le docteur le lui conseille, elle en titille le bout, doucement, puis, prenant l’initiative, l’introduit dans sa bouche.

—      Très bien, vous êtes sur la bonne voie. Allez-y, sucez-le ! Lâchez-vous.

—      C’est encore un peu difficile pour moi.

—      Je vous donne un conseil, faites comme les filles des rues, les putains, je sais que c’est difficile, mais il en va de votre bien-être.

—      Comme vous y allez !

—      Freud, vous m’entendez ? Freud, dis-je, soignait l’hystérie par ce genre de jouets. Alors n’hésitez pas, remontez votre jupe, débarrassez-vous de votre culotte, donnez-là moi d’ailleurs, et montrez-moi vos seins. Puis, perdant patience : dépêchez-vous, enlevez ces vêtements… de petite pute. Ah ! Oui, maintenant saisissez cette bite et caressez-vous l’entrejambe. Très bien, comme cela effectivement, en douceur.

Amélia, sans retenue se caresse avec plaisir. Elle se sent seule au monde et déguste son moment. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Elle se rend compte qu’elle devait avoir quelques tabous à ce sujet. Mais le bon docteur la tient sous sa coupe hypnotique et tout se libère. Cependant, il n’y a pas qu’à elle que la chose fait du bien. Le thérapeute écume.

—      Maintenant, allez-y ! C’est le moment, enfouissez ce truc dans votre sexe. Oh ! mais allez-y donc ! Votre chatte est grande ouverte et jute à souhait. Vas-y… espèce de… grosse salope, fous-moi cette bite dans ta chatte, tu mouilles comme une traînée. Vas-y ! Allez !

Sur le divan, Amélia se déchaîne et se branle avec énergie, gémissant comme une de ces filles qui jouent dans des films pornos, comme ceux que visionne en permanence son voisin. Quel cochon celui-là. Pas comme le docteur si attentif à son bien-être à elle. Avec tout son bon cœur, elle s’éclate au point où à un instant elle jouit et envoie des jets fluides sur le docteur étonné. C’est trempé qu’il lui faut reprendre ses esprits et interrompre cette séance.

—      Oh ! Mais que s’est-il passé ? Je ne me souviens de rien, ou presque.

—      Concluant, je vous l’avais bien dit. Nous touchons au cœur du sujet.

À côté d’elle gît le godemichet dégoulinant et chaud. Son string a disparu, mais qu’importe, prise de vertige, elle n’est pas à ça près. Elle descend sa jupe et replace son soutien, ferme son chemisier. Le docteur est là, devant elle, l’air satisfait, la chevelure luisante et le blazer taché abondamment d’un liquide visqueux.

—      Pour un peu, je dirai que j’ai le sexe en feu.

—      Oui, c’est normal, il faudra un peu de temps avant que vous preniez de l’assurance.

—      En tout cas, je me sens mieux et, si j’osais, je dirais que je sens des picotis partout partout.

—      Nous avons dépassé quelque peu notre temps, vous paierez donc une double séance, mais sachez que c’est pour la bonne cause, nous avançons cette fois. À toute vitesse.

Amélia tire un peu la tête. Quand même, il exagère ! Bon, puisque ça fait avancer la science, allons-y ! Les semaines passent désormais rapidement. Fait étrange, elle a acheté par internet un jouet identique à celui utilisé par son thérapeute. Puis un second et un troisième. Elle en a maintenant toute une collection. Chez elle, il ne lui faut pas plus de quelques minutes pour trouver son plaisir ; un plaisir qui s’accroît au fil de ses masturbations. Fait nouveau, elle observe l’entrejambe des hommes et cherche à imaginer leur sexe, la grandeur, l’épaisseur, actif ou pas… Elle les évalue et ressent une sorte de faim. Qu’est-ce qu’elle aimerait les grignoter ! Le temps passe vite, car Amélia goûte le plaisir d’une sorte d’occupation. Dans la rue on la suit du regard. Les types se retournent derrière elle, à la grande fureur de leur femme. Elle fait jaser.

Mais une chose la turlupine : que se passe-t-il réellement lors de ces séances ? Elle n’en a aucune idée. À la fin, elle se trouve toujours plus débraillée, son corps de pulpe porte des traces, il lui faut toujours plus de temps pour s’en remettre.

Aussi, après réflexion, elle décide d’utiliser un stratagème : jouant l’espionne, elle enregistrera la séance. Ce sera son secret.

—      Entrez et mettez-vous à l’aise.

—      Merci.

—      Je vous propose de commencer sans tarder.

—      Ah, deux secondes docteur, je dois envoyer un e-mail, comprenez, c’est pour mon travail.

—      Faites, mais dépêchez-vous.

Une fois sa petite manipulation terminée, Amélia se met en scène, à la plus grande joie de son thérapeute.

—      Voilà, voilà, donc, je vous parlais de Freud…

—      Oui docteur.

—      Fous-toi à poil salope. Reste assise et monte ta jambe sur l’accoudoir, oui comme ça… Tu te branles bien maintenant ?

—      Oui, plusieurs fois par jour.

—      Par quels trous ?

—      Tous.

—      Ouvre bien ta chatte, oui comme ceci. Eh bien, dis donc, tu mouilles déjà.

—      Oui.

—      Ouvre la bouche et caresse-toi les seins, traînée.

Aussitôt, Amélia ouvre la bouche dans l’attente de recevoir le membre du docteur. Mais on frappe à la porte et celle-ci s’ouvre laissant passer un homme, lui aussi, d’âge mûr.

—      Ah, tu es là, je t’attendais.

—      Je vois, mais tu as déjà commencé…

—      Oui, une petite pipe, je fais toujours ça au début, ça me détend. Quoi qu’il en soit voici ma patiente. Amy, dis bonjour à mon ami Herbert.

—      Bonjour Herbert.

—      Mon ami aimerait beaucoup que tu lui montres ta chatte.

—      Voilà.

—      Certes, mais écarte bien tes lèvres et montre-lui comme tu mouilles abondamment.

Amélia s’exécute et ouvre son sexe sans aucune pudeur.

—      Mais dis donc, elle coule beaucoup, ton divan en est trempé. Et regarde ce sexe comme il semble attendre d’être rempli.

—      Amy, mon ami voudrait que tu écartes plus encore les lèvres de ta chatte. Comment trouves-tu Herbert ? Il te fait envie, je suppose. Il voudrait beaucoup te connaître.

—      Oh, je le trouve sexy, j’ai besoin qu’il me prenne comme une catin, une salope des rues, j’ai vraiment hâte qu’il me remplisse en disant des choses salaces. Qu’il mette sa queue dans ma bouche, je n’attends que ça.

—      Je peux ?

—      Oui, sers-toi, lui rétorque son collègue.

—      Tu as de la chance d’avoir de jeunes patientes comme ça, moi, je n’ai que des mecs…

—      Mon pauvre vieux…

—      Oh comme c’est bon, c’est vraiment une suceuse de première.

—      Elle apprend bien, je la forme vois-tu !

Herbert lime la bouche de la jeune femme et tente à plusieurs reprises de lui enfouir sa bite jusqu’à la garde.

—      Oui, elle a encore quelques ratés, mais bientôt elle s’y fera.

—      J’ai trop envie de la voir de dos.

—      Amy, retourne-toi. Herbert voudrait voir ton cul.

Illico, Amélia se retourne à genoux sur le divan et se plie afin de mettre en évidence la raie de ses fesses. À l’instant, l’homme devient comme fou et lui suce la chatte.

—      Écarte-toi bien les fesses putain, montre bien tes trous, plus fort !

—      J’adore ! quel plaisir il me donne.

Sur le coup, Herbert perd toute civilité et fait dévier sa langue du sexe vers l’anus de la fille. Il se pourlèche les babines. Son caviar, il adore. Le docteur n’est pas en reste qui enfile sa bite dans la gorge d’Amy. En experte, elle alterne ses mouvements de langue et lui suce les couilles, ce qu’il aime au plus haut point. Herbert s’excite de plus en plus, il se relève maintenant et, n’écoutant plus que sa bestialité, il trempe sa queue dans la mouille d’Amy ; sans autre façon, il la sodomise. Les mots crus s’écrasent sur les murs.

—      T’aimes ça espèce de pute, dis-le que t’aimes ça la bite.

—      J’aime ça… continuez ! J’ai besoin de queues.

—      Espèce de vide-couilles. Fille de latrines.

Les deux gaillards jouissent ensemble. Amélia hurle de plaisir.

—      Merci, mon ami, c’était édifiant.

—      Je voulais te montrer ça.

—      C’est un cas tout à fait intéressant.

—      Entre collègues, il n’y a pas de soucis.

—      Je pourrai revenir ?

—      Oh ! Certainement, je ne vais pas la lâcher maintenant. Elle a besoin de moi !

—      Tu es un frère.

Dans sa petite chambre, Amélia visionne la vidéo prise en cachette lors de sa dernière séance. Le cochon, il se fout bien de moi, me faire cracher tant d’argent alors qu’il se paie du bon temps. Je lui dois une fière chandelle, vrai, mais bon… Attends un peu !

—      Vous voyez doc, là, c’est vous, et l’autre, c’est votre copain Herbert. Pendant qu’il m’encule, j’avale votre sperme. Nous sommes bien d’accord ?

—      Oui, enfin, votre cas mérite des…

—      Blablabla…

—      Mais enfin, vous n’allez quand même pas penser que…

—      Dorénavant, c’est moi qui dirigerai la séance et ce sera « Ma » séance, autrement dit : c’est « Toi » doc qui va me payer pour t’appliquer « Notre » thérapie. Je suis une pro maintenant.

—      Mais vous êtes folle !

—      À poil, j’ai apporté un petit jouet, tu vas adorer.

Depuis, tous les lundis 17 heures et les jeudis 9 heures, la praticienne Amélia chevauche son ex-thérapeute. À quatre pattes, un gode dans le cul et un autre sur le dos, la jeune femme, guérie, se masturbe sur l’homme.

—      Vas-y cheval, hue ! Hue !

—      Je vous ennuie peut-être, mais j’ai mal aux genoux.

—   M’ennuyer ? Mais je ne m’ennuie jamais ! gros cochon, vas-y, branle-toi Freud, et n’en met pas partout ! Comme la vie est belle !

 

 

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