Hélène et Daphné

Je suis mariée à un homme que j’aime et qui exacerbe ma féminité. Mais depuis quelque temps je suis troublée par une collègue de travail, Daphné, une ravissante jeune femme. Ce sont ses lèvres pulpeuses qui me font fantasmer. Un soir alors qu’elle quittait le travail un peu avant moi elle se pencha vers moi pour me faire la bise sur la joue. Presque inconsciemment mes lèvres ont glissé vers les siennes, les effleurant. Je me suis excusée de cette « maladresse » mais Daphné ne semblait pas particulièrement choquée par ce baiser furtif. J’ai pris sa réaction pour un encouragement. Mon homme fit sa connaissance alors qu’il était venu me chercher au travail en voiture. Elle nous demanda si on pouvait la déposer à une station de taxis. Nous la déposâmes. Avant de sortir de la voiture elle se pencha vers moi pour me faire la bise comme d’habitude mais cette fois c’est elle qui effleura furtivement la commissure de mes lèvres. Quelques temps plus tard j’invitais Daphné à dîner à la maison. Vers 23 h mon homme nous dit qu’il allait se coucher. Daphné n’avait visiblement aucune envie de rentrer chez elle et moi, aucune envie d’aller me coucher. Nous décidâmes d’aller dans une boite de nuit que Daphné connaissait, non loin de notre appartement. Nous commandâmes des cocktails au bar. J’observais les danseurs et remarquai qu’il y avait plusieurs femmes qui dansaient ensemble, certaines enlacées. J’interrogeai Daphné:

– C’est une boite lesbienne ?

-Pas seulement, il y a un peu de tout ici… disons que les moeurs y sont assez libres.

Je commençais à me demander si Daphné était elle-même lesbienne. J’étais troublée et décidais d’en avoir le coeur net.

-Tu veux danser ?

Pour toute réponse elle prit ma main et m’entraina sur la piste. Nous dansions à quelques centimètres l’une de l’autre et je ne pouvais détacher mes yeux de ses lèvres qui m’attiraient tant. Juste à côté de nous un couple de femmes dansait, collées l’une contre l’autre en se caressant. Daphné me fixait de ses grands yeux verts. Je commençais à perdre pied. Elle se pencha vers mon oreille.

-Tu veux m’embrasser ?

Elle tendit ses lèvres pour m’encourager. J’y plongeais les miennes sans réfléchir. Elle passa ses mains autour de ma nuque et m’aspira littéralement la bouche. Nos langues s’enlacèrent. J’étais en apnée. Je passais mes mains autour de ses hanches pour la serrer contre moi. J’interrompis un instant notre baiser.

-Daphné, j’aime tes lèvres, ça faisait longtemps que j’avais envie de les goûter.

-Moi j’aime tes seins, Hélène. J’aime quand ils gonflent dans ton décolleté. Je les ai souvent regardé à ton insu quand tu travaillais.

Totalement indifférente aux couples qui nous entouraient je me surpris à lui répondre:

-Tu veux les embrasser ?

Je bombais le torse, complètement offerte. Sa bouche plongea entre mes deux lobes. Je m’abandonnais totalement dans ses bras. Elle avait passé ses mains sur mes fesses et me tenait fermement, le visage plongé dans mon décolleté. Je lui caressais les cheveux.

-Daphné, je me liquéfie.

Elle sortit son visage de mon décolleté et me regarda dans les yeux.

-Tu veux dire que ta petite culotte est toute mouillée ?

-Oui, je dégouline.

Elle se pencha à mon oreille et me susurra:

-Tu sais ce que j’aimerais?

-Tout ce que tu veux…

-Va aux toilettes, retire ta culotte et ramène la moi. Je t’attends sur la banquette là-bas.

(à suivre)

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