JOURNAL IMPUDIQUE D’UNE JEUNE SOUMISE – 2
Mon Maître m’annonce qu’il a une surprise pour moi. Dans le salon je découvre cet appareil, sorte d’accessoire de menuisier ou d’instrument de torture sorti d’une autre époque. Il m’adresse un sourire évasif.
— Alors, ma belle, qu’est-ce que tu en penses ?
Je soupire, traversée par une vague d’anticipation mêlée d’appréhension, comme chaque fois qu’il a des projets pour moi. Je m’approche.
— Est-ce que je peux toucher, Maître ?
Son sourire s’élargit.
— Bien sûr. Tu y toucheras tôt ou tard, alors autant commencer tout de suite.
Je souris aussi, sans trop savoir pourquoi. J’effleure le métal de l’instrument. C’est un appareil d’environ un mètre de haut, posé sur de solides roulettes. La base est faite de bois, et de cette base partent quatre poteaux de métal, ornés de toute une série de pièces métalliques et d’une seconde plaque de bois. Le tout ressemble à une sorte d’étau. Un étau qui pourrait accueillir un corps humain. Il y a des chaînes, également, et des cordes, et des pinces, dont je me doute bien qu’elles ont leur utilité. Je suis parcourue d’un frisson qui me laisse le sexe tout humide. Je suis complètement nue à l’exception de mon collier, alors je sais qu’il peut apercevoir les traces de mon excitation.
Il se penche vers moi et, tout près de mon oreille, il dit tout bas, tout en posant la main sur mes fesses :
— Est-ce que tu aimerais que je t’installe sur cet appareil ?
Je ne suis pas certaine de le désirer, mais je sais que, il le veut, et cela me suffit pour sentir mes muscles ramollir un petit peu et pour répondre :
— Oui, Maître.
Mais je ne peux pas le tromper, bien sûr.
— Est-ce que tu as peur, ma belle soumise ?
Je hoche la tête et parviens à articuler :
— Oui, Maître, un peu.
Se plaçant juste devant moi, il prend ma tête entre ses mains afin que je le regarde bien dans les yeux.
— Mais tu vas le faire, si je te le demande, n’est-ce pas ?
Je cède, craque, m’abandonne, comme chaque fois. S’il ne tenait pas mon visage, je tomberais à ses pieds et le supplierais de m’utiliser encore cette fois, une fois de plus, une fois parmi tant d’autres. Je me contente de le regarder, souffle coupé, et d’acquiescer. Il esquisse un de ses petits sourires, et dans ces sourires je me perdrais pour toujours.
Il va vers l’appareil et soulève les deux parties supérieures, soit un carré constitué de tubes de métal et d’une plaque de bois. il fouille dans une de ses poches et, après l’avoir lubrifié, pose un dilatateur anal sur la base de l’instrument.
— Pour commencer, viens t’asseoir entre les tubes de métal, ma chérie, et fait bien entrer le plug dans ton anus de soumise.
D’une démarche mal assurée, mais aussi commençant à être passablement excitée, je me glisse au milieu des tubes, jambes écartées entre les deux de devant et les deux de derrière, et me laisse doucement descendre sur le dilatateur. Je pousse un soupir lorsqu’il parvient tout au fond. J’aime sentir mon anus ainsi envahi. Je lève les yeux vers lui et souris.
— Est-ce que tu es bien installée ? Est-ce que tu es prête à continuer ?
Je réponds que oui. Je me sens un peu à l’étroit entre les tuyaux, mais à l’aise malgré tout, et j’ai confiance en mon Maître. Il sourit et saisit la plaque de bois, qu’il remet en place et fixe à l’aide de vis. Cette partie dispose d’un trou réservé pour ma tête, qui se referme à l’arrière par une pièce munie d’un appui-tête, enserrant mon cou et l’empêchant de basculer. Je me retrouve prisonnière d’une boîte ouverte sur ses quatre faces latérales, sorte d’instrument de magicien pervers, avec la tête sortant d’une plaque de bois, comme offerte en pâture. Il surmonte le tout des tuyaux restants, utilisant encore une fois des vis pour les tenir en place.
Il me regarde, avec une expression impénétrable.
— Je crois que, à ce stade-ci, nous devrions immobiliser tes bras, tu ne crois pas ?
Il m’ordonne de placer mes mains derrière mon dos. Avec les chaînes et les bracelets fixés aux tuyaux, il m’attache les poignets l’un à l’autre et les accroche à la base de l’instrument. Je me sens de plus en plus impuissante, la tête emprisonnée dans un carcan, un dilatateur dans l’anus, les bras attachés dans le dos. Il me considère d’un air satisfait et dit :
— Bon, maintenant on va pouvoir commencer.
Bien sûr, cette position dans laquelle je me retrouve n’est sans doute que le début d’une longue séance de soumission. Il passe sa main sur mon visage, sur mes seins, sur mon ventre, et je frémis.
— Tu es belle, tu sais, mais tu le seras encore plus lorsque j’aurai terminé. Tends-moi ton pied droit.
Il prend une autre paire de menottes de métal et me passe un anneau autour de la cheville. Puis, il me dit de tendre l’autre pied et fait de même avec la cheville gauche. Ensuite, doucement, il soulève mes pieds, réveillant la sensation de pénétration dans mon anus. Je pousse malgré moi un soupir, et il sourit fugitivement. Il me tire les pieds vers le haut jusqu’à ce que mes talons soient au niveau de mon ventre, puis il accroche la chaîne à un crochet rivé à la plaque supérieure. Me voilà ainsi offerte, le sexe encadré par les deux tuyaux verticaux et les deux plaques horizontales, comme une cible.
— Qu’est-ce que tu veux que je remplisse en premier, belle salope, le trou du bas ou le trou du haut ? fait-il de sa voix douce et ferme.
Je secoue la tête et lui dis de remplir ce qu’il lui plaira. Il se penche vers moi et, dans un trou ménagé à cet effet dans la partie transversale qui se trouve tout au bas de l’appareil, près de la base, il glisse un objet de plastique noir et l’appuie sur mon sexe. En jouant avec les vis, il l’insère à l’entrée de mon vagin. Je sais que celui-ci est lubrifié par mon désir et que l’objet s’y glissera facilement. Pourtant, j’émets une sorte de hoquet lorsqu’il pousse dessus tout d’un coup, l’enfonçant tout au fond. Puis il le rive en place.
Je me sens remplie à pleine capacité, à la fois par le dilatateur et le godemiché qu’il vient d’introduire dans mon corps. Le dilatateur est fait d’un matériau souple, mais le gode est bien rigide et appuie fermement sur les parois de mon vagin. J’essaie de m’installer plus confortablement, mais c’est difficile de le faire avec les mains retenues derrière le dos et les jambes immobilisées. Je n’ai d’autre choix que de m’abandonner, de livrer tout mon corps à mon Maître jusqu’à ce qu’il se soit bien servi de moi. Et en cédant à cet abandon, je sens mon sexe s’humidifier de plus belle. Il prend un autre objet oblong qui ressemble aussi à un godemiché. Mais cette fois il l’insère tout en haut de l’instrument, à la hauteur de ma bouche. Cependant, il ne le glisse pas tout de suite entre mes lèvres. Avant, il prend les deux pinces suspendues par une chaîne aux deux tubes du devant et, d’une main experte, les fixe à mes mamelons, en tournant la vis doucement, jusqu’à ce que je ressente comme une brûlure. Je serre les lèvres. Puis, il tire sur mes mamelons et les garde bien pointés en ajustant la longueur de la chaîne.
— Je vais remplir ta bouche, maintenant, mais avant je veux que tu me dises comment tu te sens.
Je me sens vulnérable, à la merci de mon Maître. Je me suis laissée attacher par lui, et maintenant je sais qu’il va faire de moi ce qu’il veut, aussi longtemps qu’il lui plaira. Oh, je me sens si pleine, mon anus et mon vagin sont remplis à craquer, mes seins brûlent, je suis son objet, sa chose, et pourtant, je la désire, je souhaite qu’il continue à profiter de ce corps que j’ai remis entre ses mains. Je lui réponds que je me sens bien, j’esquisse quelques explications, mais les mots sont si impuissants à décrire tout ce que je ressens ! Toutefois il hoche la tête, il a compris, il sait que toute la soumission du monde était sous-entendue dans ces mots. Et, d’un geste assuré, il m’emplit la bouche et immobilise le gode en place.
Je ne peux pratiquement pas bouger et pourtant, lorsque j’esquisse un geste, je suis torturée de partout, par le plug qui travaille mon rectum, par le godemiché qui appuie sur les chairs sensibles de mon vagin, par les pinces qui tiraillent mes seins, par le cylindre qui m’emplit la bouche jusqu’au fond. Toutefois, malgré l’inconfort ou à cause de celui-ci, je suis littéralement balayée par des vagues d’excitation qui me font pratiquement surfer à la surface de mon corps. Il se penche vers moi et passe sa main sur mon visage, sur mes lèvres distendues, sur ma poitrine, jouant au passage avec les pinces, sur mon ventre, jusqu’à mon sexe gorgé de fluides. Je voudrais qu’il mette sa main entre mes lèvres, qu’il caresse mon clitoris, mais il se redresse et, sans mot dire, fait rouler l’appareil à travers le salon. Immobilisée et impuissante, clouée en place, je me sens comme un article qu’on trimballe d’une pièce à l’autre.
De fait, il immobilise l’instrument près de son fauteuil préféré. Puis il va dans un coin de la pièce se servir une liqueur, qu’il dépose sur la tablette supérieure de l’appareil comme si ce n’était qu’une vulgaire table. Ensuite, il sort un livre, qu’il se met à lire en le tenant d’une main, caressant mes cheveux de sa main libre. De temps à autre, il se prend nonchalamment une gorgée de liqueur, sans plus me porter attention que si j’étais, effectivement, une table à café.
Je souffre et sens croître l’excitation en moi ; je me sens ignorée et pourtant je sais qu’il tire un grand plaisir à me savoir là auprès de lui. Je pousse un soupir, que n’étouffe pas tout à fait le godemiché. Il me regarde d’un air bienveillant et pose son livre.
— Tu es un joli objet, tu sais ? Oui, vraiment, j’ai eu du goût lorsque je t’ai acquise !
Il se lève se penche vers moi, et passe sa main sur les appareils de métal et de bois qui m’entourent, m’effleurant au passage nonchalamment, comme si je n’étais autre chose que du matériau inerte. Mais je ne suis pas inerte, bien sûr, et toute ma peau se hérisse de chair de poule.
— Est-ce que tu aimerais que je me serve de toi ?
Je ne peux pas répondre, bien sûr, mais je gémis doucement. Il me fait rouler jusqu’à ce que je sois devant le fauteuil, s’y assoit et croise ses jambes de manière à ce que son pied soit juste au niveau de mon sexe. Tout en gardant son pied immobile, il fait aller et venir le chariot où je me trouve, de sorte que mon clitoris entre en contact régulier avec ses orteils. Je geins de plus belle, tout le sexe en éveil. Il ne me quitte pas du regard, mais moi je ferme les yeux malgré moi, en proie à une souffrance délicieuse et qui semble ne pas avoir de fin. Mais il s’arrête, avant que ma jouissance ait atteint son paroxysme. Malgré moi, je soupire d’exaspération et ouvre les yeux. Il se lève.
— Il serait plus convenable que je prenne un peu de plaisir sur toi avant de, peut-être, consentir à t’en donner. Qu’en penses-tu, soumise ?
Je cligne des yeux en signe d’approbation, en proie à une frustration intense au niveau de mon sexe, prête à consentir à tout.
Il baisse son pantalon et son boxer devant moi, et je constate que, lui aussi, est exalté de convoitise. Oh, qu’est-ce que je ne donnerais pas pour avoir le droit de lécher ce sexe odorant de désir, pour y enrouler ma langue, pour enfouir mon visage entre ses cuisses. Mais il est le Maître et je suis la soumise, et ces choses-là n’existent que comme un potentiel pour moi, alors que mon corps, pour lui, est un territoire conquis. Il entrouvre les lèvres et s’avance vers mon visage. Son sexe butte sur l’obstacle que constitue le godemiché, et sur cet obstacle il se caresse, ondulant, faisant aller et venir son bassin de manière à caresser mon clitoris. Plus que le dilatateur qui m’emplit l’anus, plus que le cylindre qui viole mon sexe, plus que les pinces qui torturent mes seins, le fait de la savoir si près, prenant du plaisir devant moi, sans me laisser le toucher est pour moi un supplice. Et pourtant, la vue de son sexe m’excite tant ! C’est comme si tout l’intérieur de mon ventre ramollissait et se répandait dans mon sexe, pour s’y ruer en un désir violent, immense, absolu, comme si tout mon corps se tendait vers lui et le suppliait de l’aspirer. Et je le vois venir devant moi, je le vois jouir, le clitoris gorgé d’excitation, puis se rétractant pour laisser place à son plaisir, et je jouis presque, moi aussi, emprisonnée dans mon étau de soumise. S’il vous plaît, venez dans ma bouche, ai-je envie de lui crier !
Il se redresse, mais ne remonte ni son boxer ni son pantalon. Il les retire plutôt complètement, et la vue de ses cuisses musclées, de ses jambes puissantes, fait monter encore d’un cran ma soif de lui. Lentement, il enlève le cylindre noir qui occupe ma bouche.
— Est-ce que tu as aimé me voir prendre du plaisir devant toi, ma jolie, est-ce que tu aurais aimé me toucher ?
Je dis oui, la bouche un peu raidie d’avoir accueilli le godemiché si longtemps.
— Est-ce que tu aimerais m’avoir en toi, soumise ?
Encore une fois, j’acquiesce, et j’en ai les larmes aux yeux. Il retire la partie supérieure de l’instrument, celle composant un carré fait de tubes de métal. Et il se glisse entre les tuyaux, de sorte que son sexe se trouve juste un peu au-dessus de ma bouche. De si près, je peux humer son odeur, celle d’un homme qui a joui, qui a tiré beaucoup de plaisir à se faire jouir devant sa soumise impuissante, et je suis balayée par l’orgueil d’être cette soumise.
— J’ai besoin d’uriner, soumise, est-ce que tu as une solution à me proposer ?
La soif de lui se renouvelle dans mon corps et me laisse pantelante, les yeux à demi fermés. Mais j’arrive à articuler :
— S’il vous plaît, Maître, servez-vous de moi, pissez dans ma bouche.
Et ces mots qui en d’autres moments me paraîtraient invraisemblables sont à ce moment les seules paroles sensées que je puis trouver. Il décalotte son gland et c’est le signal pour que j’ouvre la bouche. Et, bientôt, un liquide chaud et familier coule dans ma bouche et se répand sur mon menton, s’infiltre dans ma gorge et se répand sur ma poitrine, et je bois à la source de mon Maître qui m’abreuve, je me soumets à mon Maître qui me domine et tout est dans l’ordre des choses. Et mon sexe est tout trempé ! Après il me faut encore le lécher afin de le nettoyer bien soigneusement, et la saveur de son urine se mêle à celle de sa semence encore toute fraîche… J’ai l’impression que tout mon sexe va éclater tant c’est puissant. Il le devine et se penche vers mon entrejambe offert. De sa main, il caresse mon sexe ruisselant. Je gémis sourdement, le suppliant du regard de ne pas, cette fois, laisser mon désir en plan. Il sourit. Lentement, il desserre les vis qui retiennent le godemiché plongé dans mon sexe. Celui-ci est donc libre d’aller et venir librement en moi. Il s’en saisit et le retire de mon vagin puis l’y replonge d’un coup, puis une fois encore, poursuivant ce manège dans un mouvement régulier, qui ne s’accélère qu’imperceptiblement au fil du temps. Je geins et je sanglote, je ne veux pas que ce mouvement cesse, c’est trop bon. Sans interrompre son geste, il me dit :
— Est-ce que tu aimerais que je t’autorise à jouir, maintenant ?
Et je crie :
— Oui Maître, s’il vous plaît ! en haletant.
Et il intensifie ses poussées en moi, et mon plaisir s’accroît, je vais devenir folle, si il ne me permet pas de jouir je vais mourir, et au moment où j’ai l’impression que mon corps n’en peut plus de contenir toute cette faim, il retire d’un coup les pinces qui retenaient mes seins et il me dit :
— Jouis, soumise, jouis pour ton Maître.
Et je viens, je jouis dans un grand frisson, je suis fouettée par une rafale de plaisir qui fait trembler tout mon corps, qui le fait tressauter sur le dilatateur, entre les tubes de métal, sur la plate-forme de bois, engoncé dans son carcan, et je pleure parce que la sensation d’intense présence ne cesse pas, perdure dans mon corps, alimenté par mon Maître. Et je me répands en une jouissance décisive.
Lentement, la sensation se résorbe, mon corps se détend, s’effondre sur lui-même. Mes pensées reprennent leur place en moi. Je reste la tête posée sur l’appui-tête du carcan de bois, les bras mollement retenus dans mon dos, les jambes détendues dans leurs bracelets de métal, l’anus tranquillement arrondi autour du dilatateur. Très vite, il va derrière moi et défait le carcan pour me le retirer. Puis, il libère mes poignets et mes chevilles. Il enlève aussi complètement les tuyaux de métal qui composaient la partie verticale de l’instrument, et m’aide à descendre de la basse plate-forme. Il me fait asseoir sur le sol et s’assoit derrière moi. Il m’appuie sur lui et passe ses bras autour de mon corps. Tout ce que je voudrais en ce moment, c’est qu’il me berce doucement contre lui et me dise qu’il m’aime comme je l’aime.
Bonjour Ana,
J’ai adoré ! Tu écris super bien. J’ai vraiment eu envie de me masturber !! Manque l’image de cette jeune soumise cependant !!