Justice Cajun – 3

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mia michael


BDSMpolarpunition


Troisième épisode

Le lendemain, quelqu’un ouvre la porte brutalement et un policier crie :

— Debout !

On se lève aussitôt. Le flic s’adresse à « mon ange » en disant :

— Encore toi, Pearl, qu’est ce que tu as fait ?

— J’ai eu un problème avec des clients dans un bar et on s’est un peu bagarrés…

— Et…

— Il sont à l’hosto et peut être que c’est pire pour un des types.

Le policier soupire en levant les yeux au ciel, puis nous annonce :

— Le juge va vous recevoir.

Pearl me dit tout bas :

— Surtout, ne discute pas, sinon, il va doubler ta peine.

Le policier lui donne une bonne claque sur les fesses en disant :

— T’es devenue avocate ?

— Aïe ! Pardon, chef.

Le policier nous conduit dans une grande pièce. Dans un coin, un gros homme est assis derrière un bureau. Il déjeune. Enfin, c’est l’heure du petit déjeuner. Il a devant lui un grand plat de riz avec de la viande, des crevettes, des poivrons, des viandes… Je crois que c’est le plat qu’on appelle jambalaya, typique de Louisiane. Je n’ai rien mangé depuis hier midi et je salive en le regardant, même s’il mange comme un cochon.

On est debout derrière son bureau, tandis qu’il prend des grandes bouchées en nous regardant distraitement. Régulièrement, il s’envoie une lampée de Bourbon à même la bouteille. Il ne termine pas son assiette, mais la repousse en faisant un rot sonore. Alors seulement, il dit à Pearl :

— Qu’est-ce que tu as encore fait, petite peste ?

— Je me suis un peu bagarrée, Monsieur le Juge.

— Tu les as amochés ?

— Quand même, oui…

— Précise !

— Il y en a un qui est un peu… mort…

— Oui, mais Pearl… Il faut te contrôler.

Elle ajoute vite :

— Des suprématistes blancs de Bergwood, Monsieur le Juge.

Il réfléchit en se balançant dans son fauteuil, puis lui répond :

— Ces ploucs de Bergwood sont tous des vrais connards, mais de là à les tuer…

— La dernière fois que j’ai travaillé chez vous, tout s’est bien passé, je serai ravie de vous servir à nouveau.

— Mouaaiss… Mes filles t’aiment bien… Et moi, j’aime ton cul.

Il réfléchit à nouveau en se curant les dents. Il extirpe un morceau de viande qui était coincé entre deux molaires, l’examine, puis plante le cure-dent dans les restes de nourriture. Il finit par dire :

— Vu les faits qui te sont reprochés et les circonstances atténuantes… trois mois de prison… transformés en travaux d’intérêt général… chez moi…

— Merci, Monsieur le Juge.

— Et ta copine, qu’est ce qu’elle a fait ?

Pourquoi il s’adresse à elle et pas à moi ? Pearl répond :

— C’est elle qui a démoli la maison française avec sa voiture et puis il y a une histoire de drogue…

— Ah oui…

Il me regarde et s’adresse enfin à moi :

— Tu as bousillé une maison classée. De plus, tes copines et toi transportiez de la drogue. Ce sera un an de prison.

Pearl me donne un coup de coude. Alors… je réponds :

— Merci, Monsieur le Juge.

Un an de prison ?! C’est un cauchemar ! Mais si je conteste, ce sera deux ans… Et ce n’est pas fini. Le juge me dit :

— J’aime bien les filles de Boston. Elles sont souvent timides et bien élevées et bonne Chrétienne, c’est ton cas ?

Oui, Monsieur le juge.

Il s’adresse de nouveau à Pearl :

Tu vois, c’est leur pudeur qui m’excite. Il faut les forcer. Toi, il ne faut pas te forcer, hein, Pearl ?

Moi, je suis très obéissante… avec vous, Monsieur le juge.

Il se tourne vers moi en disant :

On va voir, si tu as compris qu’il fallait être obéissante, ici. File sous mon bureau et suce ma bite. Si tu fais ça bien, ta peine sera ramenée à six mois.

Six mois de prison de moins, si je fais une à ce porc ? Mais…

— Si tu n’as pas envie, c’est pas grave : on te remet au pilori pour la journée… plus toute la nuit, et on en reparle demain matin… et je dirai à Rose que tu m’as déçue.

Nouveau coup de coude de Pearl. Tout plutôt que passer une journée et une nuit au pilori et « tout », ça signifie même sucer un gros porc, hélas ! Seigneur, que vous ai-je fait ? Oui, bon, le Seigneur n’a rien à voir là dedans. J’ai bien compris que ce juge est tout puissant, ici. Le gros souci, ce que je n’ai jamais fait qu’une fellation et que ça m’a dégoûtée. Le juge me dit :

— Ceci dit, si tu aimes le pilori…

S’il aime les filles timides, je vais jouer le jeu. Je lui dis très vite :

Je vais le faire Monsieur le juge, mais c’est la première fois…

Pearl me dit :

Tu as sûrement vu un film porno sur le Net ?

Oui…

Alors, fais la même chose. N’abuse pas de la patience de Monsieur le juge, Jill.

Je me jette à l’eau ou plutôt, je file sous le bureau. Il a déjà sorti ses… bas morceaux de son pantalon de toile blanche. Dans ma tête, j’imagine un néon clignotant qui forme les mots « pilori » et « six mois au lieu d’un an ». Je prends son gros sexe mou en main, je tire sur la peau et je le mets en bouche, tandis que les néons clignotent à toute vitesse. Quel goût dégueulasse ! J’essaye de saliver le plus possible pour… pour le laver ! Comme Pearl a dit, je me souviens d’un film porno que j’ai vu sur le Net et ma tête va et vient sur son sexe. Par moment, mon nez se retrouve dans ses poils, quelle horreur ! J’aurais Mary-Lou et Pam devant moi, l’immunité et un flingue, je tirerais une balle dans le genou de chacune. Le juge me caresse la tête de sa grosse main en disant à Pearl :

— Elle est douée, la petite.

NON, c’est pas vrai ! J’ai seulement très peur du pilori et de la prison. J’entends Pearl lui répondre :

— Vous n’avez pas besoin de deux servantes, Monsieur le Juge ?

— Faut d’abord la dresser. Et, puis les gens ont envie de la voir en ville. Ils aiment les blondes qui ont l’air convenable.

Il me donne une claque sur la tête en disant :

— T’endors pas, petite !

Non, non, je suce son gros mollusque dégueulasse. J’ai pas du tout envie d’aller travailler chez lui, mais je suis certaine que la prison, c’est pire.

Pearl lui demande :

— Quand elle a fini, on pourra finir vos restes, Monsieur le Juge ? On n’a rien mangé depuis hier.

— Oui, on donnera autre chose au chien, bien que je vais nourrir ta copine dans peu de temps !

Il a un rire bien gras qui se termine en toux ! C’est une synthèse de dégueulasserie ce type et il va sans doute vouloir jouir dans ma bouche… Les néons clignotent frénétiquement !

J’entends qu’il dit à Pearl :

— Viens sur mon bureau, je vais te bouffer la chatte. Tu es lavée ?

— Non, Monsieur le Juge.

— Tant mieux.

J’entends bouger au-dessus de moi… Et puis, le juge qui recommence à faire des bruits, genre « sluurp, sluurp ». Moi, je continue à sucer, entourée de néons. Et ça dure… Je veux revoir la lumière du jour et sentir de l’air frais ! Je finis par avoir la sale l’impression qu’il va éjaculer. Le porc grogne un avertissement à mon intention :

— Toi, là en dessous, une goutte par terre et c’est le pilori !

Je vais vomiiiir ! Une saccade de sperme chaud m’emplit la bouche ! J’avale en essayant de ne pas le mordre… et puis une deuxième et une troisième… J’avale encore, je tousse, du sperme me ressort par le nez…. Son sexe se ramollit dans ma bouche. Je n’ose pas bouger, c’est lui qui recule son siège en me disant :

— Regarde bien : quand tu as terminé une fellation, tu serres le membre de la base jusqu’au gland. Vas-y.

Je fais ce qu’il dit et une grosse goutte de sperme émerge encore de son méat. Il me dit :

— Qu’est ce que tu attends ?

Je gobe la grosse bulle.

— Pas mal… je ramène ta peine à 6 mois de prison.

— Euh… merci Monsieur le Juge.

— Tu peux finir mon assiette avec ta copine.

Pearl me donne la cuiller du juge, puis elle trace une ligne pour séparer les restes en deux. Elle prend la moitié avec le cure-dent qu’elle dépose sur le bord de l’assiette. C’est un ange… bon, un peu meurtrière aussi. Qu’elle ait pris la moitié avec le cure-dent, ça m’émeut tellement que sans réfléchir, je prends sa main et je l’embrasse en disant :

— Tu es un ange.

Ça fait rire le juge. Tant mieux, si je l’amuse, il va peut être ramener ma peine à trois mois… ou trois jours ?

J’ai faim et puis je veux chasser ce sale goût de sperme de ma bouche. On mange gloutonnement notre part, mais bien sûr, pas aussi salement que le juge. Pearl, qui m’a laissé la cuiller, mange avec les doigts. Quand on a vidé l’assiette, le juge lui dit :

— Pouvez prendre une bière dans le frigo.

Mais c’est Byzance ! On dit presque ensemble :

— Merci Monsieur le Juge.

On boit goulûment. Le juge me dit :

— On se reverra, petite.

Ensuite, il gueule :

Ashley !

La policière arrive, il lui dit :

— Six mois de prison pour celle-ci.  Je garde Pearl avec moi.

— Bien, Monsieur le Juge.

Pearl m’embrasse et me dit :

— Obéis et ça ira.

— Promis ?

La femme me prend fermement par le bras en disant :

— Allez, c’est bon, les amoureuses.

Elle m’entraîne. Je suis toujours nue, c’est normal ça ? Elle me conduit vers l’arrière du bâtiment.

On va dans la cour et on monte dans une voiture. Je pourrais essayer de m’échapper, mais je ne veux pas risquer de me retrouver au pilori. La voiture est une 4 x 4, c’est nécessaire, car on prend une petite route défoncée.

On arrive à un endroit qui donne sur un marais. On descend et elle m’attache la cheville avec des menottes à un gros anneau dépassant d’un bloc de béton. Elle me dit :

— On viendra te chercher.

Je m’assieds sur le bloc, heureusement à l’ombre. Six mois ! Six mois de prison… Je dois penser à Pearl, elle me sauvera, puisqu’elle l’a dit. J’attends et je ne suis pas seule, je sers de repas aux moustiques ! Enfin, au bout d’une demi-heure… ou davantage, car je n’ai plus de montre, plus rien d’ailleurs… j’entends un vrombissement et je vois arriver un hydroglisseur. Un homme le conduit, il s’arrête tout près de moi. C’est un grand blond avec des cheveux longs et une barbe. Il saute à côté de moi et me caresse les fesses en disant :

— En voilà une jolie surprise ! Tu es mignonne comme tout, Blondie.

A suivre.

Les tomes 1, 2, 3 et 4 de « Mia sans dessous » avec des dizaines de dessins de Bruce Morgan,  sont ici :
http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … …

Mes livres non-illustrés, ici :

https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0

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  1. flavien Vie le à
    flavien Vie

    Je me régale à chaque épisode !
    D’un coté je me dis que je voudrais la suite tout de suite !! D’un autre, en gourmand accomplie, je ne veux pas que cette histoire prenne fin trop rapidement ^^

  2. dordain thierry le à
    dordain thierry

    Coucou Mia encore félicitation beau texte
    Bizzz

  3. BeAffectedBy le à
    BeAffectedBy

    Même si le type est un porc (mais un porc qui a du pouvoir), c’est très excitant. Je visualise très bien la scène de la fellation, preuve que c’est bien écrit. J’attends la suite avec impatience.

  4. exes69 le à
    exes69

    vite la suite Mia… Je l aime bien cette héroïne…
    Tu es toujours aussi douée pour mettre tes héroïne dans les pires situations
    Tu es toujours aussi agréable à lire… et pas que !

  5. Marc Micaux le à
    Marc Micaux

    Il n’est jamais trop tard pour apprendre l’art de la fellation. En tout cas j’ai comme l’impression que Jill aie trouvé l’endroit idéal pour devenir une experte de la matière… pour la joie des lecteurs!

  6. jeanphi le à
    jeanphi

    un style toujours bref, sec mais efficace, une petite initiation directe à la fellation pour notre malheureuse héroïne qui arrive à point nommé après la très sympathique Fellation pour les nuls du mois dernier… sans être trop clinique un peu plus de détails physiques ne seraient pas pour me déplaire

  7. De Prieure le à
    De Prieure

    Comme dit le juge de notre héroïne soumise, « elle est douée, la petite ».
    Moi, je pense qu’on peut en dire autant de Mia et de ses histoires!
    Oui, Mia est très douée! Son écriture est légère, détaillée, précise, drôle, et érotique… Voire un peu plus!

  8. radia jounoun le à
    radia jounoun

    Une fellation contre six moi de prison
    J’aimerai bient savoir combient coute une sodomisation
    MIa ne menage pas ses heroienne et c’est tant mieu a condition que je ne soit pas a leur place
    Radia

  9. Normand Guerin le à
    Normand Guerin

    Bravo vraiment cette suite est très bien fait.

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