LA CREME ANTI-MOUSTIQUES
Il était 20 heures 45 quand je me suis garé sur le parking quasi désert qui longeait les courts de tennis de l’île R…
J’avais des journées harassantes, et le plaisir que je m’accordais, quasiment tous les soirs, c’était de venir jouer au tennis ici. C’étaient des installations sportives que j’avais découvertes après mon déménagement quand j’avais cherché dans la banlieue de cette ville du Sud-Ouest un endroit pour jouer au tennis. Il y avait une demi-douzaine de terrains couverts et autant de découverts. Ce club existait depuis les années 40, et il avait révélé pas mal de futurs champions qui étaient partis après en sport-études.
J’avais 35 ans, et je venais d’arriver dans la région 4 mois plus tôt, engagé par une entreprise dont la raison d’être était de recruter des gens ayant des compétences technologiques et de les placer auprès d’entreprises qui avaient des besoins, à court ou long terme. Un boulot qui prenait du temps et occasionnait du stress.
J’avais commencé à jouer au tennis tout petit, et je n’avais plus jamais arrêté. J’adorais ça. Au fil du temps, je m’étais bien sûr amélioré. On m’avait encouragé à tenter des compétitions, mais ce n’était absolument pas ce qui me tentait. Par contre, j’aurais pu jouer des heures. Et, comme je faisais un métier stressant, c’était un moment de détente autant que de plaisir que, le soir, de jouer, avant de revenir chez moi, manger un morceau et me coucher.
Je m’étais donc inscrit. Je ne connaissais personne dans la région. Restait donc le problème de trouver un partenaire. J’en avais parlé au président du club, il m’avait dit que, pour les gens qui venaient jouer sans partenaire, il y avait la possibilité de réserver un court, et de mettre son nom sur un listing affiché. Comme il y avait pas mal de membres, il y avait toujours la possibilité de trouver quelqu’un qui voulait s’entrainer, et n’avait pas forcément de partenaire, même sur un créneau tardif comme le mien.
C’était comme ça que j’avais fait connaissance de Sandrine.
Elle s’était inscrite sur cinq créneaux en face de mon nom.
Je suis descendu de voiture, j’ai attrapé mon sac et je suis parti en direction du court couvert numéro 3. Celui que j’avais réservé et où Sandrine devait me rejoindre. A moins qu’elle ne soit déjà là, mais je la connaissais suffisamment pour savoir qu’elle était toujours à la bourre, même si ce n’était que de quelques minutes.
Cela faisait maintenant un peu plus de trois semaines qu’on jouait ensemble cinq fois par semaine, et on se connaissait de mieux en mieux à chaque fois. Elle me surprenait beaucoup. Elle avait à peu près dans mes âges, elle aimait jouer au tennis, était une adversaire acharnée, mais ça rendait le jeu vraiment intéressant. Elle débordait d’énergie. Elle était animée à peu près par les mêmes motivations que moi. Elle faisait un métier prenant, de la mise en page pour une maison d’édition et elle avait envie de se détendre et de faire du sport à la fin de la journée.
C’était une fille très simple, sans chichis, qui ne se prenait pas au sérieux et aimait rire.
Elle jouait depuis longtemps, avec un bon niveau, et elle avait été sur plusieurs clubs avant de s’inscrire ici.
Et puis, il y avait le troublant.
Car Sandrine était extrêmement troublante.
Je n’étais pas sûr qu’elle s’en rendait compte.
Elle était très grande, plus que moi qui culminait à un mètre quatre-vingt-cinq. Elle devait faire un bon mètre quatre-vingt-dix pieds nus. Elle avait un corps plein, et des formes très marquées. Pour ceux qui rêvaient de vrais corps de femme, tous les hommes sans doute, elle était une sorte de rêve incarné. Seins, fesses, cuisses, hanches opulents, sans qu’elle ait à souffrir d’un surplus de poids. C’était simplement la structure de son corps. Avec tout le sport qu’elle faisait elle était d’ailleurs momentanément épargnée d’une éventuelle prise de poids.
Mais sans doute que ses charmes n’auraient rien été sans ce naturel qui faisait qu’un homme devait s’accrocher ou avoir totalement renoncé aux femmes pour jouer avec elles.
Elle semblait ne pas avoir trop conscience que son partenaire était un homme et qu’il pouvait éprouver du désir.
En plus d’une tendance naturelle à oublier ses vêtements, les perdre, les ôter, qui était assez impressionnante. Il y avait sans aucun doute eu ce moment marquant, la première semaine, qui en annonçait bien d’autres quand, venue jouer avec moi, avec une jupe blanche, elle m’avait vite permis de comprendre que dessous, elle n’avait ni short, ni slip. J’avais eu un premier aperçu quand elle s’était penchée pour ramasser des balles. La jupe, courte, avait remonté, me révélant un cul charnu tendu vers moi, coupé en deux par un sillon profond, et, nichée entre ses cuisses, sa petite chatte, un renflement coupé en deux dont sortaient deux bouts de lèvres. Mais non, je ne m’étais pas trompé, j’avais pu le constater tout le long de l’heure. Quand elle était en short c’était différent, mais sous ses jupes, elle oubliait toujours de mettre une culotte. D’ailleurs, quand on faisait une pause, entre deux jeux, et qu’elle s’asseyait sur une des chaises disposées autour du terrain, j’avais facilement, mais pas toujours une vue sur son sexe, sous un autre angle, et son pubis. Si beaucoup de filles optaient pour le rasage intégral ou quasi intégral, elle tenait apparemment à sa toison, et c’était, aussi, troublant.
J’aurais pu citer des dizaines de détails, qui bien sûr, et je n’hésitais pas à le dire, m’avaient troublé ou me troublaient. Un pull décolleté et sans doute trop grand dont un sein, charnu et généreux s’était barré. Elle ne mettait pas toujours de soutien-gorge.
Elle est arrivée pile sur le coup de neuf heures. Je faisais quelques balles contre le mur en l’attendant.
Comme ça lui arrivait souvent, elle n’avait pas eu le temps de se changer. Elle ne travaillait pas chez elle, mais dans espace de co-working, et les délais étaient souvent serrés. Elle avait un sac avec raquettes et balles, et l’autre avec ses effets. Elle m’a claqué une bide sur les deux joues, avant de me dire :
–J’avais quelque chose à finie. J’aurai la satisfaction du travail accompli.
Et hop, dans une attitude qui lui était coutumière, elle s’est mise à se deshabiller pour se changer devant moi. Elle avait un caleçon, très moulant, qui dessinait son anatomie avec précision, un blouson, et sous le blouson, une chemise d’homme noire qui donnait à voir ses seins mieux que s’ils avaient été nus. Ils collaient à la matière, qui en soulignait le galbe, et mettait en valeur aréoles et tétons. Elle a défait bouton après bouton, en commençant par le bas, révélant son ventre. Il y a eu un moment, après qu’un bouton ait été défait où ses seins ont jailli à l’air libre. Ils étaient toujours aussi appétissants, et appellaient, à mon goût, à la caresse, comme le reste de son corps d’ailleurs. J’aurais bien pris de mettre mes mains partout.
Elle a passé un T-shirt, sous lequel ses seins danseraient pendant qu’on jouerait.
Elle s’est pliée en deux pour descendre le caleçon. J’ai été surpris de constater que pour une fois, elle avait un sous-vêtement. Bien ténu, un string taille basse. Il était en satin rouge et on aurait dit qu’il n’avait qu’une ambition : s’enfoncer et disparaître totalement dans la fente de son sexe, qui était nettement marquée et qui avait déjà avalé une partie du tissu. Avec ce naturel qui n’appartenait qu’à elle, elle m’a dit :
–Mon string me rentre dans la chatte, je vais l’enlever. C’est vraiment pas confortable.
Aussitôt dit, aussitôt fait, elle l’a fait descendre le long de ses jambes, et, d’un coup de cheville, elle l’a balancé près du chemisier et de la veste, avant de passer cette fois un short.
On a attaqué le jeu. J’avais rarement eu une partenaire aussi appréciable. Elle jouait bien et se battait sur chaque point. J’aimais ces moments d’échange, alors que les courts étaient vides, les lieux tranquilles, à de rares exceptions. C’était un moment partagé vraiment agréable.
On a fini notre partie. On a convergé vers l’endroit où on avait posé nos sacs, une table en plastique. Elle m’a demandé :
–Tu peuix me rendre un service ?
–Si j’y arrive, oui.
–Je me suis fait piquer par des moustiques tout l’après-midi. Il y en a plein en ce moment…J’ai acheté une crème…Je voudrais que tu m’en mettes, parce qu’il y a des zones que je ne pourrai pas atteindre aussi bien que si c’est quelqu’un d’autre qui le fait…Sous les seins en particulier…
J’ai envie de lui dire que si, elle pourrait très bien faire sans moi, mais sa proposition était trop tentante. Je l’avais déjà vue, et bien vue, mais je n’avais jamais mis mes mains sur sa chair. J’avais envie de savoir comment était sa peau au bout de mes doigts.
Elle avait un grand sac à main dans lequel, comme toutes les femmes, elle mettait un peu de tout. Un tube de crème a fait son apparition. C’était bien une crème contre les piqures diverses.
Elle a fait remonter son T-shirt jusqu’à ses épaules, voulant sans doute, dans un premier temps, le laisser accroché à son cou, avant de finalement le faire passer par dessus ses épaules. Ses seins avaient jailli à l’air libre quand elle avait remonté le T-shirt, et le jaillissement de ces seins, c’était quelque chose. Le voir nus devant moi aussi. Ils étaient lourds, mais parfaitement bien dessinés, et fermes.
Elle m’a souri.
–Il faut que tu mettes de la crème dessus, mais aussi dessous. C’est là que j’ai le plus de piqures.
Il y avait quelque chose d’assez particulier à cette situation. Il était dix heures du soir, et même au-delà, et on se retrouvait totalement seuls, alors qu’on aurait du être chez nous, elle seins nus, moi avec un tube de crème à la main.
J’ai ouvert le tube. Aujourd’hui, dans les médicaments on rajoute toujours quelque chose qui fait que le médoc sent bon ou a bon goût. J’ai senti une odeur d’eucalyptus, agréable. J’ai appuyé et de la pommade s’est déposée sur mon autre main.
Au tennis, j’y allais toujours franchement. Je rentrais dans le jeu, sans hésitation. J’ai fait pareil pour ses seins, même si, je n’allais pas le nier, je ressentais quand même une certaine émotion.
Dès les premières secondes, quand j’ai posé ma main sur elle, sur la pente d’un sein, les sensations ont été très fortes. Sa chaleur est remontée en moi, et, en esquissant les premiers mouvements, j’ai bien senti qu’elle avait la peau douce. Ce n’était pas forcément le cas de toutes les femmes.
–Ah, ça me fait du bien…Ces maudites démangeaisons…J’ai la peau en feu…
Et il me semblait effectivement qu’il n’y avait aucune trace de piqure sur sa peau. Pas de tâches rouges, encore moins d’auréoles rouges. Mais je continuais.C’était agréable de la caresser. Et qu’elle me laisse la caresser.
Sous mes yeux, ses tétons gonflaient. Alors même que je ne les touchais pas. Il y avait sans doute différentes causes à cela.
–Ca me fait vraiment du bien, continue.
J’ai remis plusieurs fois de la crème au bout de mes doigts. Il fallait dire que son corps avait du volume, et effectivement, tout ce qui la composait était dans d’autres proportions que celles que j’avais pu connaître de par le passé chez des filles, plus menues. Ses tétons gonflaient, et ils étaient impressionnants.
Je m’efforçais de faire pénétrer la crème dans ses chairs. S’il y avait effectivement des piqures et des démangeaisons, même si je n’en voyais pas la trace, qu’elle trouve au moins de l’apaisement.
Je suis venu sous ses seins. Elle a poussé un soupir.
–Ah, tu me soignes bien, heureusement que tu es là !
La peau me semblait encore plus délicate par là. Je sentais bien qu’elle se détendait, et qu’elle prenait un réel plaisir à se faire caresser, bien au-delà de l’apaisement que pouvait lui apporter la crème pénétrant son épiderme.
J’ai poussé sans doute mon avantage quand je lui ai dit, mais peut-être qu’elle me l’aurait proposé :
–Tu veux que je t’en mette sur les tétons ?
–Ah oui, ils me brûlent.
S’ils la brûlaient, ce n’était sans doute pas de piqures, mais d’excitation et de s’étirer autant. Ils avaient pris une belle proportion, tendus. Je ne savais pas s’ils pouvaient encore s’allonger, tout était possible, mais j’imaginais bien par contre qu’ils devaient être hyper-sensibles et susceptibles de lui procurer du plaisir.
Je tremblais un peu en remettant de la crème sur mes doigts, parce que j’avais le sentiment qu’on allait basculer sur autre chose, de plus intense. Même s’il y avait encore la prétexte des démangeaisons.
Et effectivement, dès que j’ai posé mes doigts sur son téton, et que j’ai esquissé un mouvement pour appliquer la crème, elle s’est cambrée, a fermé les yeux, et gémi. Je me suis interrompu, mais elle m’a dit :
–Non, c’est trop bon, continue comme ça…Ca…Ca fait partir mes démangeaisons…
Ca a été un moment…Particulier et trouble. Je me suis mis à lui masser le téton gauche, avant de passer au droit, de revenir sur le gauche et ainsi de suite…Si elle avait effectivement des démangeaisons, c’était passé au second plan. Même si elle ne l’aurait pas admis. Sous mes doigts, je sentais son corps frémir. Elle était d’évidence ultra-sensible de ces tétons qui se tendaient encore, s’épaississaient encore. Yeux clos, elle se laissait manipuler, et éprouvait, sans aucun doute, du plaisir. Les contours de ce qui nous entouraient s’estompaient peu à peu, on était dans une dimension autre. Une dimension de plaisir. Même si je n’étais pas à son niveau, moi aussi je perdais le contact avec la réalité, pour être dans une autre dimension, qui n’était pas forcément la sienne, troublé et fasciné par elle, et emporté par cette fascination. Sa personnalité me captivait depuis le premier jour, et mon intérêt pour elle venait sans doute de prendre une dimension nouvelle.
Elle est sortie de sa transe pour me dire:
–Il faut que tu descendes plus bas…Sur mon ventre, sur mes fesses, et aussi mon sexe. J’ai été piquée partout, y compris sur les zones les plus sensibles.
Je connaissais déjà bien son anatomie pour l’avoir vue sous toutes ses coutures, j’allais la redécouvrir au bout de mes doigts. Je me suis laissé descendre à genoux pour avoir son ventre face à moi. Elle avait des hanches pleines, un ventre plat par contre (je fais beaucoup d’abdos, elle m’avait confié une fois…Je ne mange pas toujours très bien, et j’ai peur de prendre du bide. ) et la pente naturelle de son pubis, ornée d’une toison qu’elle avait réduit, au ciseau, au rasoir, ou je ne savais comment, en un triangle dont les dimensions étaient réduites mais l’épaisseur faisait un coussin épais, amenait vers son sexe. Celui-ci trahissait l’excitation que lui procurait le soin qu’elle avait souhaité. Je me demandais s’il s’agissait d’un résultat collatéral, si elle avait réellement des démangeaisons, et sentir ma main sur elle avait déclenché son excitation ou si à l’opposé, la demande de soin n’avait été qu’un prétexte pour avoir des caresses dont elle avait peut-être envie depuis un moment. En tout cas, le résultat était là, indéniable. Son sexe, que j’ai pu examiner à loisir, pendant que je remettais de la crème sur mes doigts, était dilaté d’excitation, ou alors je ne comprenais rien à rien. Je l’avais déjà vu bien des fois, mais jamais d’aussi près, et il était la plupart du temps au repos, une simple fente, ou bien une fente dont sortaient des bouts de lèvre. Et là, il était totalement différent. Il était dilaté, et il se dilatait encore, de manière visible, sous mes yeux fascinés. Elle me présentait une nouvelle perspective, et en même temps une perspective évolutive, avec des éléments saillants. Et saillaient justement ses lèvres, sorties hors d’elle, qui étaient dimensionnées à l’image du reste de son corps, épaisses et déjà longues, alors même qu’elles étaient encore en pleine phase d’érection, le sang affluant en elles. L’ouverture de son sexe donnait clairement à voir son intérieur, tout rose. Sans surprise, son gland clitoridien, décalotté, pointait, comme je n’en avais pas vu auparavant, et il s’allongeait lui aussi sous mes yeux.
J’ai calé ma main au centre de son ventre, et j’ai entamé un mouvement circulaire, qui a, dès les premières secondes, paru lui procurer, lui aussi, de la satisfaction et son plaisir. Il y avait un effet en contrecoup, un prolongement sur son sexe. Une caresse simple, sous prétexte d’apaiser des piqures de moustique, là encore aucune trace sur sa chair, mais un plaisir intense en contrecoup. C’était même peut-être mieux que si j’avais caressé directement son sexe.
On est restés comme ça un moment. Le temps s’était dissous autour de nous. Les badges qu’on avait nous permettraient de toute façon de quitter les courts quand on le voudrait, même au milieu de la nuit.
Elle s’est reculée et tournée, me présentant sa croupe aussi charnue que rebondie. Troublante naturellement, elle l’a été encore plus quand elle s’est penchée en avant pour la tendre vers moi.
–Alors là, c’est horrible…Ca me gratte partout. Sur les fesses et dans la raie…Mais je te fais confiance pour bien me soigner.
Elle s’offrait totalement à mon regard, et à mes mains. Sa position ouvrait ses fesses, laissant voir la chair que j’imaginais douce, marquée en son centre par les plissements de son anus. Plus bas, il y avait, sous un autre angle, sa vulve gonflée, ses lèvres en proéminence, chairs intimes luisantes des liquides qui suppuraient d’elle avec régularité. J’ai mis de la crème sur mes deux mains, et je suis venu malaxer ses fesses, bien fermes. Elle a eu un tressaillement, a fait ‘ah !’ avant de me confier : –J’adore qu’on me touche le cul. Je suis sans doute à part, mais je suis très sensible par là, certainement plus que d’autres filles.
–Chaque personne est unique, je lui ai répondu, continuant de la masser, avant de glisser un doigt dans sa raie, amorçant mon mouvement là où celle-ci prenait naissance.
-Oh la la, ma pauvre, tu es effectivement couverte de piqures dans la raie…Mais comment un moustique a pu se glisser là !, j’ai dit, pas certain qu’elle comprenait mon ironie.
Mon index sans crème dessus pour ne pas brûler ses muqueuses, a fait plusieurs aller et retours sur cette zone ultra-sensible. Une parmi d’autres. Elle était en plein trip, et elle l’a été encore plus quand ce même index est venu se positionner directement sur sa muqueuse anale, la caressant doucement. D’abord close, elle s’est naturellement ouverte, une ouverture accompagnée de gémissements. Rose et distendue, elle était offerte à plusieurs possibilités. Je considérais d’éventuellement glisser un doigt en elle, pour vérifier si elle n’avait pas été piquée aussi par là, quand elle m’a glissé :
–Concernant ces piqures, il faut que je te dise quelque chose…
–Oui ?
–J’ai été piquée dans un endroit très intime…
Elle s’est retournée. Il y avait des filets de sécrétions qui coulaient dans son aine et le long de ses cuisses.
–Il faut faire quelque chose. Ca me brûle.
–Je ne peux pas mettre de la crème dedans. Ca te brûlerait.
–Il y a une autre solution qui me calmerait. Que tu me frottes avec ta queue.
Et pour le cas où je n’aurais pas compris, elle s’est penchée sur moi. Elle a tiré sur mon short, entrainant le caleçon avec, dévoilant une queue qui était depuis un bon moment déjà en pleine érection. Elle a eu un petit cri de joie :
–Whaou ! Tu as une belle queue…On va mettre une capote, et tu vas me faire du bien…Ca me démange trop. Saletés de moustiques !
La suite s’est enchainée très rapidement. A la pharmacie, en plus de la crème, elle avait sans aucun doute pris une boite de capotes. Et effectivement, j’ai vu apparaître un préservatif dont elle commençait déjà à déchirer l’emballage. Il y avait sur son visage une expression de bonheur quand elle l’a fait coulisser, d’une main sûre, le long de ma queue. Elle est venue se positionner au-dessus de moi. Elle était tellement béante qu’il aurait fallu être très maladroit pour que nos sexes ne se rencontrent pas. Ca s’est bien passé, elle s’est laissée descendre, et mon sexe s’est enfoncé dans le sien, jusqu’à ce qu’elle l’ait quasiment tout avalé, la tête de ma queue ayant buté contre son utérus. Sa vulve s’est refermée sur moi, me procurant la plénitude d’être pris par un sexe de femme.
Elle était en plein ravissement.
–Tu vois, te sentir en moi, ça calme déjà mes piqures de moustique. Il faut que tu me frottes bien pour que les démangeaisons partent.
Elle s’est faite bouger sur moi, montant et descendant, avant d’attraper mes mains, de les poser sur ses fesses pour que je prenne la suite. Ce que j’ai fait, imprimant un rythme qui permettait à nos deux sexes de se caresser mutuellement.
Je me posais beaucoup de questions. Qui n’ont d’ailleurs jamais réellement trouvé de réponses. C’est d’ailleurs peut-être aussi bien ainsi. Est-ce que je lui plaisais ? Avait-elle envie, depuis le début, de me troubler et de m’attirer vers elle, et donc ses multiples exhibitions étaient-elles calculées, et pas dues à la maladresse et l’étourderie ? Et ce jour même, avait-elle réellement des démangeaisons, ou la sensation de démangeaisons, ou était-ce simplement un prétexte pour arriver à ses fins ?
La seule certitude que j’ai pu avoir, ça a été celle de la jouissance qui déferlait sur nous, et qui nous a unis, même si elle était décalée, s’exprimant pour elle par un torrent de liquide qui nous a trempés, pour moi par des jaillissements de semence qui sont venus taper contre les parois internes de son sexe.
On n’avait eu aucune conscience du temps. Il était pas loin de minuit, quand, après avoir tout remballé, y compris nos anatomies, enfin pour elle ce n’était que partiellement vrai, on a quitté le terrain de jeux. La ville était aussi déserte que silencieuse. L’occasion d’en profiter autrement qu’en plein jour. Un vent leger caressait les arbres de la rue.
Je me suis tourné vers elle :
–On joue encore ensemble demain ?
Elle m’a souri.
–Plus que jamais.
Elle a ouvert son sac et en a tiré un tube de crème tout neuf.
–En ce moment les moustiques pullulent. Le réchauffement climatique. Si demain je me fais piquer, je suis parée. Mais cette fois, pour que tu me passes de la crème, on ira chez moi. Ce sera plus confortable et on pourra se mettre à l’aise.
On s’est séparés sur cette promesse de nouveaux moments de plaisir et de bonheur.