LA FEMME DE MENAGE ET LE SDF

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frederic mancini


au travailfellationhôtelMILF


Il était trois heures de l’après-midi quand elle pénétra dans la chambre avec son chariot. Elle avait démarré sur le coup de midi, et elle continuerait jusqu’à huit heures du soir, avec deux pauses autorisées. Elles étaient deux pour ce travail qui n’était qu’un CDD, même si la fin n’était pas officiellement marquée. Sa collègue Charline faisait tout l’étage, et elle, Esméralda, le RDC.
Son regard glissa sur la chambre d’hôtel, neutre, impersonnelle. Il n’y avait aucune âme en ces lieux, et elle avait l’impression que ce vide la contaminait. Elle était pourtant bien contente d’avoir ce travail.
Elle décida de commencer par la salle de bains.
Les SDF l’utilisaient au maximum, comme si cette pause inespérée, en chambre d’hôtel leur avait permis de se débarrasser de toute la crasse, aussi bien physique que morale, Il fallait ramasser les serviettes, les changer…Ils utilisaient tous les produits…
Elle retourna chercher le chariot dans l’entrée de la chambre, y récupéra un lot de serviettes qu’elle posa à l’entrée de la salle de bains, puis elle se mit en devoir de nettoyer soigneusement les cuves, douche, lavabo…Il ne lui resterait après qu’à passer l’aspirateur, à changer les draps et à passer à la pièce suivante.
Ce fut en sortant de la salle de bains qu’elle se rendit compte qu’il y avait quelqu’un dans le lit. Elle n’eut pas peur, mais elle se maudit de ne rien avoir remarqué plus tôt. Mais il était vrai qu’un drap couvrait le corps, et une partie du visage.
C’était la première fois qu’en faisant le ménage, elle trouvait quelqu’un. Les règles étaient strictes, les SDF arrivaient le soir, et devaient être partis avant midi. Si les chambres de l’hôtel étaient devenues des chambres d’accueil pour des SDF, elles n’en restaient pas moins des chambres d’hôtel, et les règles n’avaient pas totalement basculé. Etait-il resté là sans que qui que ce soit s’en rende compte? Ou bien, puisqu’il était deux heures de l’après-midi, était-il arrivé après midi, même si c’était très rare, puisque, faisant le ménage dans l’après-midi, elle n’avait jamais vu personne dans les chambres dont elle avait la charge.
Il semblait plongé dans un sommeil profond. Elle regarda son visage, et fut surprise de découvrir quelqu’un de séduisant, encore jeune, qui n’avait pas été encore cabossé par la vie, comme les hommes qu’on pouvait croiser dans la rue, le visage marqué. Ses cheveux étaient coupés courts, et il avait des traits réguliers et harmonieux.
Elle se demanda par la suite pourquoi elle avait agi comme cela. Qu’est-ce qui l’avait poussée. Sans doute qu’il ne fallait pas chercher très loin. A trente-deux ans, elle se retrouvait seule, à élever une petite fille de six ans, et elle n’avait plus tenu d’homme dans ses bras, après une période de trois ans, qui, au final, lui avait amené pas mal de désillusions…Un homme qui semblait-il, s’était très vite lassé d’elle, et l’avait quittée du jour au lendemain. Elle n’avait plus vraiment eu envie, depuis, de nouer une relation avec un homme, même si beaucoup de choses lui manquaient, de l’affection et du sexe. Et ces derniers temps, il y avait des pointes douloureuses…Comme si la situation avait atteint un paroxysme…Elle se surprenait à se masturber de plus en plus souvent, à se donner du plaisir très rapidement, d’une manière frénétique, comme si ls orgasmes qu’elle obtenait ainsi étaient devenus une drogue, parfois en des lieux incongrus. Elle avait eu une envie, deux jours plus tôt et elle s’était masturbée rapidement dans une chambre, appuyée contre un mur, la main dans la culotte, sous sa jupe. Elle avait très vite joui, et ç’avait été tant mieux, parce qu’elle n’avait évidemment pas fermé la porte de la chambre, et même pas trente secondes après, sa collègue avait surgi dans la chambre pour lui demander du produit.
Elle descendit lentement le drap. Elle n’avait aucune excuse pour agir ainsi, et elle se demandait bien ce qu’elle aurait pu répondre s’il s’était réveillé. Mais ce n’était pas le cas pour l’instant.
Petit à petit, elle descendait le drap, et elle dévoilait un torse bien charpenté, un corps musclé. Elle sentit que de la chaleur s’installait dans son ventre, que son sexe réagissait, se dilatait, qu’il se remplissait de liquide…
Elle avait envie de le toucher, de toucher son torse. S’il se réveillait? Il semblait épuisé. Il avait trouvé momentanément de la sécurité, de la tranquillité, et il se laissait aller.
Elle se décida à prendre le risque. Elle vint sur la poitrine et appuya sa paume dessus, délicatement, s’émerveillant de sentir sa peau d’homme, la chaleur de son corps, quelque chose qu’elle n’avait plus connu depuis…Trop longtemps.
Elle sentit qu’elle trempait sa petite culotte, alors même qu’elle continuait à le caresser, tout en descendant le drap.
Elle eut un moment d’hésitation quand elle arriva à la ligne séparant le ventre du pubis. Avait-elle le droit d’aller plus loin? Elle en avait pourtant terriblement envie.
Elle se rappela les conditions de son recrutement.
Elle faisait partie des quatre femmes de ménage qui travaillaient ici, dans ce grand hôtel de la banlieue d’une ville de province, un bâtiment en forme de U construit sur deux étages. C’était la patronne qui lui avait dit un matin:
—Esméralda, j’ai quelque chose à te proposer. De toutes les filles qui travaillent ici, tu es la plus courageuse. Et de loin. On nous a demandé d’accueillir des sans-abri dans les semaines qui viennent. Ca serait pris en charge par l’état. Vu la crise en ce moment, ça leur permettait de courir moins de risques que dans la rue. J’aurais besoin de quelqu’un pour nettoyer leurs chambres. Je pense que tes collègues ont trop d’ à-priori pour accepter, mais pas toi. Ca te dirait? Ca serait payé par l’Etat, et plutôt bien.
Cela faisait deux semaines qu’elle faisait cela, en plus de son service classique du matin. Et ça ne lui déplaisait pas. Assez ironiquement, les sans-abri laissaient les chambres en meilleur état que des gens plus riches, qui se permettaient tout.
Elle se décida à enfin tirer le drap vers le bas de quelques centimètres, dévoilant une verge qu’une semi-érection durcissait. Est-ce qu’il faisait un rêve érotique? Etait-ce une réaction physiologique normale?
Elle était allée trop loin pour renoncer maintenant.
Elle vint poser la pulpe de ses doigts contre le sexe. Sentit sa semi-dureté, sa chaleur…Dans un réflexe, elle se mit à le masturber doucement. Le membre réagit à sa caresse et durcit rapidement, s’allongeant, se redressant pour prendre une taille conséquente. Ce fut comme un jeu pour elle de le caresser, et une joie que de voir le membre prendre ce volume.
Et ce fut comme une suite logique qu’elle se pencha sur lui, et vint le gainer de sa bouche. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait plus fait de fellation à un homme. Une éternité. Elle se rendait compte maintenant, même si elle avait voulu le nier, que tout cela lui avait vraiment manqué. Elle s’était laissée emporter par sa rancoeur envers son ancien compagnon. Elle aurait du plutôt regarder vers l’avenir.
La queue, dans sa bouche, était chaude et elle lui remplissait bien la cavité buccale. C’était vraiment très bon. Elle fit aller et venir ses lèvres dessus. La saveur amère du liquide pré-sécrétif lui coulait dans la bouche…Elle glissa sa main jusqu’à son ventre, se caressant à travers son T-shirt, puis descendit sous sa jupe. Sa culotte était trempée. Elle glissa sa main dedans, trouva son sexe ouvert, et glissa deux doigts en elle. Ca fit un bruit visqueux. Elle était trop excitée. Elle se pistonna.
Elle pensait qu’ils allaient jouir comme ça, elle en se masturbant, lui en explosant dans sa bouche, mais rien ne se passa comme cela. Alors même qu’elle descendait plus profondément sur le membre gorgé de sang, elle sentit un réflexe corporel, et comprit qu’il venait de se réveiller.
Elle redressa la tête, inquiète.
L’homme lui souriait. Il était vraiment beau.
—N’aie pas peur. Ca me fait du bien ce que tu me fais…Si tu as envie de continuer…
Elle avait le désir d’aller jusqu’au bout, et elle revint sur le membre. C’était un tel plaisir que de le caresser. L’absence de sexe, le manque faisaient qu’elle avait peut-être plus d’envies, d’applications, d’imagination aussi. Elle descendit le long de la tige en baladant sa langue dessus, et vint la balader sur ses couilles. Ca devait être vraiment bon, parce qu’elle le sentit se cambrer, gémir, et, elle avait les doigts appuyés sur sa queue à présent en pleine érection, du liquide pré-séminal couler avec abondance… Elle pensa un instant qu’il allait jouir, et relâcha sa caresse.
Il se redressa légèrement, vint poser ses mains sur ses hanches, et lui dit:
—Si tu te calais autrement que moi aussi je te donne du plaisir?
Elle se demanda où il voulait en venir, mais se laissa guider, alors qu’il l’attrapait par les hanches et l’amenait vers son visage, de manière à ce qu’ils soient tête-bêche…Elle connaissait bien sûr cette pratique, mais elle n’avait jamais pensé à la mettre en oeuvre. Avec son compagnon, les pratiques restaient basiques. Elle se dit que finalement, c’était une bonne chose qu’elle ait accepté ce travail. Ca lui aurait permis de connaitre de bons moments…
Elle se mit naturellement dans la bonne position, ouvrant ses cuisses pour venir se positionner au dessus de lui. Elle sentit le souffle chaud de sa respiration contre son sexe, et cela l’excita terriblement. Elle se pencha en avant et vint récupérer son sexe, le faisant glisser dans sa bouche. Elle le sentit venir glisser sur les pourtours de son sexe de sa langue. Il avait une langue habile, qui bougeait, mais qui caressait vraiment bien. Elle fit aller et venir sa bouche sur lui, avant de reprendre son travail avec sa langue, pendant qu’il glissait sa langue dans son sexe, venant caresser ses parois internes. C’était aussi surprenant que bon, jamais un homme ne lui avait fait ça avant, et elle se sentait poussée vers un plaisir intense, quelque chose que non seulement elle n’avait pas connu ces derniers temps, même si se masturber lui donnait vraiment du plaisir, mais qu’elle n’avait pas non plus connu avant. Elle coulait dans la bouche du garçon, qui buvait ses liquides. En même temps qu’il glissait sa langue en elle, il avait ramené la pulpe de son index au niveau de son clitoris, et il la caressait. Elle ne savait pas si elle était plus ou autant sensible que d’autres filles, mais elle éprouvait des sensations très fortes quand elle se caressait sur cette zone, ou que d’autres la caressaient. Pas son ancien compagnon, en tout cas…Elle fut surprise, parce qu’elle ne pensait pas l’atteindre comme ça, de sentir un orgasme monter en elle, dont la puissance la fit se tordre, mais surtout l’inonda d’une vague de plaisir qu’elle n’aurait pas imaginé pouvoir éprouver. Elle sentit surtout qu’elle lâchait dans la bouche de son partenaire d’un moment des traits d’un liquide abondant qu’il accueillit, semble-t-il avec joie.
—C’est bon de te boire, dit-il, comme une confirmation. J’aime les jus des filles, et leurs saveurs. Viens, j’ai envie de plus. Tu as des préservatifs?
—La direction en met toujours dans les tables de chevet, regarde.
Il y avait effectivement deux capotes, emballées dans un papier d’argent. Elle se fit glisser de cette position qui leur avait apporté du plaisir, et attrapa l’un des emballages. Elle sortit la rondelle de plastique luisante de son enveloppe, et l’ajusta sur le gland épais, pour le faire glisser jusqu’à la base du membre. Elle fut satisfaite de ne pas être plantée.
Elle se demanda quelle position il attendait d’elle, mais, comme il ne bougeait pas, elle vint s’équilibrer au-dessus. Elle aimait cette position, parce qu’elle lui donnait le sentiment que la queue rentrait bien en elle, loin, et de plus en plus loin à chaque fois.
Elle attrapa la verge, et la guida vers ses lèvres. Le membre rentra tout seul, glissant entre les lèvres de son sexe, et la remplissant jusqu’à ce que le gland épais vienne taper contre son utérus.
Sans doute parce qu’il était plus réveillé à présent, il l’avait attrapée par les fesses, et il s’était mis à la faire bouger sur lui. C’était sans doute quelque chose de basique, mais sentir ce sexe en elle, qui la caressait à l’intérieur, lui avait procuré un plaisir intense. Sans doute parce qu’elle n’avait plus eu de rapports sexuels depuis longtemps. Mais il n’y avait pas que cela. Elle sentait une complicité avec cet inconnu. Dommage que ça doive rester quelque chose d’éphémère. Elle amena ses doigts sur son clitoris, et elle se mit à le frotter, intensément, une manière de parachever le plaisir qui montait en elle. Elle sentit qu’elle jouissait à nouveau, et dans cet orgasme, il y avait quelque chose de libérateur, une consolation, une manière de revenir à la vie, après des mois qui n’avaient pas été sans plaisir, mais un plaisir qui n’avait pas l’épaisseur de ce moment, qu’elle ne s’était pas attendue à vivre.
La jouissance la rattrapa encore une fois quand l’homme éjacula, crachant des jets de sperme sans que cela semble devoir finir.
Elle s’arracha à sa queue, qui restait dure. Il lui fallait finir la chambre. Il enleva le préservatif, le noua et le balança dans le sac à déchets du chariot. Il partit rapidement dans la salle de bains. Elle allait devoir encore changer les serviettes. Mais ce qui s’était passé valait cet effort. Elle hésita avant de faire le lit, préféra passer l’aspirateur.
Il ressortit, et entreprit de s’habiller. Son sexe avait à peine dégonflé, et elle se dit qu’elle aurait encore eu envie de faire l’amour.
—Tu es resté depuis hier soir?, lui demanda-t-elle. Tu sais que tu devais partir à midi.
Il la regarda, surprise.
—C’est-à-dire…Je ne suis pas un sans-abri…Je suis le fils de la patronne…Je suis arrivé il y a deux heures, et je me suis glissé dans une chambre pour dormir. Je rentre d’une virée. Bon, ben, je pense qu’on se reverra. J’aimerais bien même.
Il s’éclipsa laissant la jolie brune songeuse.

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