la maison de la nouvelle orléans partie 3

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Frederic Gabriel


lesbien


Une fois le petit-déjeuner avalé, Daniel a tenu à me faire visiter le studio, flambant neuf. Le contraste avec ce passé que je pouvais voir, pas lui, ne m’en a semblé que plus fort. Il y avait là de quoi travailler, je devais en avoir la démonstration dans les prochains jours.

C’est dans l’après-midi que je me suis aventuré dans la ville. J’ai découvert les boutiques. Il faudrait que je ramène deux ou trois souvenirs pour des amis et de la famille. Ce qui m’a attirée, c’étaient les boutiques de magie. Magie blanche et magie noire.

J’avais envie de m’aventurer dans l’une d’entre elles. Je croyais au pouvoir des esprits. Ce que je vivais n’était-il pas la preuve qu’il y avait un monde surnaturel, autre, à côté duquel nous vivions. C’était peut-être parce que j’avais l’esprit ouvert que des possibilités s’offraient à moi.

J’ai pénétré dans un magasin. Le long des étagères, sur une table très longue au milieu de la boutique, se prolongeant très loin, il y avait dans des bocaux, une multitude de poudres, d’objets, d’animaux ou de parties d’animaux, plus tout ce qu’il était possible d’imaginer, qui, fumisterie ou réalité, devait permettre de pratiquer la magie pour celui qui connaissait les bonnes recettes.

La femme, noire, petite, ronde et sans âge, enveloppée dans une robe très colorée a surgi de l’arrière-boutique. Elle m’a aperçue. Elle s’est figée. Son regard est devenu fixe, et c’est comme si un courant électrique l’avait traversée. Elle s’est écriée :

–Toi, tu n’es pas comme les autres !

Elle s’est approchée de moi. M’a tourné autour, comme un chien qui renifle un autre chien, avant de me dire :

–Tu peux beaucoup.

Une phrase qui pouvait être interprétée dans bien des sens.

Elle a reculé et, dans son expression, il y avait du respect.

–Tu as besoin de mon aide ? elle m’a demandé.

J’ai hésité avant de lui répondre :

–Je vois des personnes d’un autre temps.

–Ici, à la Nouvelle Orléans, tout est possible, même si certains le nient. La magie est présente à chaque coin de rue, dans chaque maison… Le présent, le passé et le futur se rencontrent. La magie est présente en tous lieux, et tous instants. Ceux-là même qui nient ces phénomènes sont les premiers à y croire au fond d’eux, et à tenter d’utiliser les magies qui sont à leur disposition. Si tu as besoin d’aide, reviens me voir. Je sais ce qu’il faut faire dans bien des cas.

Je suis sorti du magasin et j’ai continué dans la ville. Elle avait un charme vénéneux. Elle vous pénétrait de sa beauté, vous troublait, et vous faisait perdre la raison. Difficile de ne pas succomber à son charme sulfureux qui dissolvait les lignes de ce monde que vous connaissiez, ce monde stable et réel dans lequel vous aviez vécu jusqu’à ce moment et qui se dérobait ici. J’avais toujours été cartésienne. Ce dont j’avais été témoin brouillait mes certitudes les plus établies.

Je suis rentrée sur le coup de midi.

–Bon ça commence vraiment demain. La journée va être longue, et quand je parle de journée…On va travailler aussi une partie de la nuit.

J’avais envie de lui poser une question très précise. Lui aussi avait-il été témoin d’événements particuliers dans la maison ? Mais j’ai préféré me taire. SI ça avait été le cas, ce dont il avait pu être témoin n’avait certainement aucun rapport avec ce que moi je vivais.

Après le dîner, je suis repartie vers ma chambre. Je voulais voir si le passage était ouvert. Mais il ne l’était pas.

J’envisageais de retourner explorer la ville, mais Aretha est venue frapper à ma porte. Elle s’était changée, elle portait une robe à midi, une belle robe blanche, et là, elle avait juste un peignoir, sous lequel, ça m’a sauté aux yeux, elle était entièrement nue. J’ai eu tout de suite une sensation de chaleur dans le ventre. C’était une très belle femme, avec des formes opulentes et le peignoir en disait beaucoup, à la fois parce que la ceinture n’était pas serrée, mais entrouverte, laissant voir une longue ligne de peau, mais aussi parce que le tissu était tendu par sa chair. J’ai senti que je commençais à suinter et à mouiller ma culotte. Je l’avais déjà vue en photo sur des magazines professionnels, mais la voir en vrai, c’était autre chose, et elle dégageait quelque chose de très fort, de vraiment sensuel qui m’avait troublé dès que mon regard s’était posé sur elle.

–Je te propose un massage. C’est une tradition locale, et ça je sais très bien le faire. Ca te dit.

–Pourquoi pas ?

Je me sentais un peu prise au dépourvu, prise aussi au dépourvu par le trouble que je ressentais.

–Ca se pratique beaucoup ici.

Elle avait une fiole d’un liquide très bizarre. On le regardait, et, l’espace d’un instant, il avait une couleur. Juste après, il en avait une autre…C’était vraiment particulier. Je me suis demandé ce que ça pouvait être. Une substance avec des capacités magiques ?

Elle l’a posée sur une table, et elle a défait la ceinture qui ceignait sa taille, et bloquait, partiellement du moins, le tissu, l’écartant légèrement et le faisant tomber sur le sol. J’ai pris la vision de sa nudité de plein fouet. Elle était très charnue, mais elle avait aussi un corps vraiment ferme. Des seins volumineux, mais impeccablement ronds et dressés, je me suis demandé si la chirurgie n’était pas passée par là, vu leur ovale, avec deux tétons que j’ai vus se dresser devant moi, le frais de la pièce ou l’excitation, difficile de savoir. Elle avait un ventre plat, des hanches très marquées, et j’ai été surprise de découvrir une toison certes taillée, mais bien fournie, qui ornait son pubis et descendait vers les lèvres de son sexe, deux lèvres sorties d’elle, naturellement longues, et chacune repliée selon un dessin qui lui était propre. Ses jambes étaient aussi impeccablement dessinées, ses cuisses pleines. Dans un miroir mural, je distinguais une croupe qui m’avait impressionnée dès que j’avais posé le regard sur elle. On a tous des préférences, moi ce qui me faisait triper, c’étaient les filles qui avaient des croupes pleines, bien charnues, qui avançaient de trois mètres en arrière, et le top du top, le fin du fin, qui étaient bien galbées ce qui était encore plus rare. Et là, elle avait vraiment tout ce qui fallait. J’avais eu une copine cinq ans plus tôt, dont le cul me fascinait totalement, au point d’en devenir une obsession. Comme elle aimait qu’on lui touche, qu’on lui caresse, ce qui n’est pas le cas de toutes les filles, je passais des heures à lui pétrir le cul, à mettre mes doigts, ma langue dessus. Notre relation n’avait malheureusement pas trop duré.

Et j’ai eu cette pensée, je me suis dit que peut-être, cette jeune femme était l’une des descendantes des prostituées qui avaient été ici. Elle ne ressemblait pas aux filles que j’avais pu voir, mais ça ne voulait pas dire grand-chose.

–Il faut que tu te déshabilles, ma poulette…Te masser à travers tes vêtements ça va pas le faire.

J’étais un peu gênée, pas de me mettre à poil devant elle, elle venait de m’y inciter, et de me montrer que ça n’était pas une épreuve, mais parce que dans les minutes et les secondes qui précédaient, j’avais balancé tellement de jets de mouille dans ma culotte, j’avais toujours tendance à secréter infiniment Et puis je me suis dit que ça n’avait finalement aucune importance. J’ai ôté mon débardeur, mon soutien-gorge a suivi le même chemin. Son regard collé à moi disait clairement que je lui plaisais. Mon jean a suivi le même chemin. Difficile de ne pas voir la très large tâche de mouille, même sur un slip noir. Mais elle n’a rien dit.

Je me suis laissé tomber sur le lit, sur le ventre. Consciente qu’on partageait un moment intime. J’avais l’envie folle de venir poser les doigts sur son sexe, de sentir son relief, ses lèvres qui s’étalaient hors d’elle. Il y avait des filles qui, quand elles n’étaient pas excitées, avaient le sexe clos, une simple fente dont rien ne dépassait, et puis d’autres dont les lèvres émergeaient toujours. J’avais été troublée, quand on s’était rencontrés, deux jours plus tôt, de voir que, même à travers le caleçon, certes moulant, qu’elle portait en guise de bas, on distinguait ses lèvres, sorties, et écrasées contre le tissu. J’avais pensé qu’elle ne devait pas avoir de slip, et c’était sans doute le cas. Et là, je les voyais nues, et je n’avais effectivement jamais vu de lèvres comme ça, très charnues. Était-ce une illusion d’optique ou bien étaient-elles entrain de gonfler ? C’est la question que je me suis posé, un dernier regard avant de me laisser glisser sur le lit.

Jamais personne ne m’avait massé avant. Ce massage-là, je ne devais pas l’oublier en tout cas, et j’ai eu l’absolue conviction que ce que je pourrais vivre après, d’autres massages, quels qu’ils soient, seraient du pipi de chat comparé à celui-là. Mais sans doute qu’à la Nouvelle-Orléans on ne pouvait vivre que des moments exceptionnels.

Si j’essaie d’analyser, sans doute qu’il y a eu trois éléments exceptionnels ensemble et qui, mis bout à bout, se sont assemblés. Tout d’abord sa présence tout près de moi, l’épaisseur et sa chaleur qui se sont emparées de moi. Elle avait une présence très forte, quelque chose d’infiniment féminin qui vous prenait intimement. Il y a eu aussi l’odeur de ce liquide. Je n’étais pas experte, et j’aurais été incapable de dire quelles fleurs, quelles plantes avaient intégré ce mélange, mais il y avait là quelque chose d’intense et de capiteux, qui vous pénétrait et vous faisait vous sentir étrangement bien, vous projetant ailleurs, dans une jungle encore vierge envahie de fleurs immenses et colorées. Il y avait aussi la texture de ce liquide. Quelques gouttes sur votre peau, et, sous les doigts de la personne qui vous caressait, le liquide prenait une autre consistance, il devenait quelque chose de vivant, qui venait envelopper votre chair, restait une fois étalé, et vous procurait, peut-être par une action sur l’épiderme, ou en passant dans le sang, un plaisir très fort. J’ai plutôt pensé qu’il éveillait les zones érogènes qui sont sur tout le corps, puisque tout procure du plaisir, et pas seulement les parties directement sexuées.

Mais sans doute que rien de tout cela n’aurait été s’il n’y avait pas eu ces mains. Il y avait déjà bien des filles qui m’avaient caressé, et caressé longuement, sans pour autant me masser, mais sans doute que jamais je n’avais éprouvé autant de plaisir à sentir des mains sur moi. Elle avait déjà dû masser pas mal de monde. J’ai eu l’impression de quelque chose de totalement maîtrisé, dès qu’elle a posé les mains sur moi. Celles-ci utilisaient le liquide comme un vecteur. Je n’avais certainement pas imaginé qu’on puisse éprouver autant de plaisir, et un plaisir aussi fort, à être massée ainsi, même sur les épaules, le long des bras, des chevilles…Elle prenait son temps, dans des mouvements lents et répétés. J’étais hors du temps, avec elle, et dans un plaisir très fort. Je me sentais totalement bien, déconnectée de tout, Dèz les premières secondes, quand elle a été sur mon dos, j’ai eu envie de jouir. C’était curieux, le liquide peut-être, il y avait un énorme élan en moi pour que je jouisse, et en même temps quelque chose qui bloquait cette jouissance. J’avais le sentiment que ça tenait partiellement au liquide qui était de ceux qu’on trouvait dans les boutiques, comme celle que j’avais visitée le matin. Il permettait un contrôle pour qui savait l’utiliser, empêchant de jouir, ou au contraire facilitant la jouissance. Contre le drap du lit, je sentais mes tétons tout dressés, j’ai eu le sensation, illusion ou réalité, qu’ils n’avaient jamais été aussi durs, et entre mes cuisses, j’avais l’impression d’être béante. La seule certitude que j’avais, c’était que je ruisselais littéralement. Je n’avais jamais mouillé autant, je ruisselais sur le drap, je le trempais, en faisant une flaque de plus en plus large…

Elle a traîné sur mon cou, est venue sur mes bras, le long de mon corps, mes hanches, mes jambes…C’est quand elle est venue malaxer mes fesses que j’ai compris que j’allais jouir contrairement à ce que j’avais imaginé. Elle les malaxées doucement. Il y avait des filles qui ne ressentaient rien quand on leur touchait les fesses, ce n’était pas mon cas. Elle a glissé un doigt dans mon sillon, et elle est descendue tout doucement. Elle est venue caresser ma muqueuse anale, avant d’aller jusqu’au bas du sillon. Elle a refait le chemin inverse, avant d’adopter un rythme très lent, de haut en bas, puis de bas en haut, Elle s’est finalement axée sur ma muqueuse anale. Je l’ai entendue dire, mais je ne sais pas si c’était une hallucination ou la réalité, j’avais l’impression d’être entre deux mondes, entre la réalité et le rêve :

–Je mettrai mes doigts dedans tout à l’heure.

Surtout, j’ai pensé que j’allais jouir. Le temps d’y penser, c’était déjà en route, et j’ai été secouée par plusieurs orgasmes, pendant qu’elle continuait de caresser mon anus. Elle a arrêté avant que je me mettre en hurler, me maintenant sur la ligne fine entre plaisir et douleur.

–Allez, retourne-toi.

J’ai redécouvert son corps. En quelques minutes, il avait singulièrement évolué. Ses tétons avaient nettement enflé, ils avaient des capacités érectiles que je n’avais vues chez aucune fille. Ils étaient longs, ils étaient aussi très épais…Son sexe avait aussi considérablement changé, vraiment plus ouvert à présent, je pouvais bien distinguer son intérieur, d’un rose très clair, et ses lèvres s’étendaient, aussi épaisses que ses tétons, comme je n’en avais jamais vu non plus.

Elle a rajouté quelques gouttes de cet élixir au creux de ses paumes et elle est venue sur mes seins. Je faisais partie de ces filles qui avaient des seins très sensibles. Il y avait eu un moment où je me donnais du plaisir en me caressant les seins et en venant me frotter ou me pincer les tétons. Quand elle est arrivée sur moi, j’ai pensé que ça allait être l’explosion. Je ne me trompais pas trop…Ses mains, le liquide…J’ai enchaîné plusieurs orgasmes, me cambrant et gémissant, déversant mes liquides intimes sur le drap…Elle a coupé aussi, pour ne pas me pousser à une crise nerveuse. Elle a fait une pause, avant de venir tracer des cercles concentriques sur mon ventre. Elle avait un sourire éclatant sur le visage, qui disait qu’elle appréciait de me donner du plaisir, mais qu’elle en prenait aussi.

Elle est descendue sur ma toison, et l’a trempée de ses doigts, Je m’efforçais de maîtriser le plaisir qui montait en moi, à nouveau…Elle est venue tourner sur mes lèvres, d’une caresse tantôt appuyée, tantôt plus légère, et elle a remonté sur mon gland clitoridien…

–Est-ce que tu acceptes que je vienne dedans ?

J’ai poussé quelque chose qui tenait à la fois du cri, du halètement. Elle a remis une goutte ou deux sur ses doigts avant de glisser en moi.

Il y avait déjà eu pas mal de filles qui avaient rentré leurs doigts en moi pour me donner du plaisir, mais sans doute jamais quelqu’un comme elle. Il y avait ses doigts, extrêmement habiles, qui sont venus caresser mon anatomie interne, venant sur chaque creux, chaque repli, chaque relief, et cette sensation de chaleur, une chaleur qui de mon sexe, est remontée dans tout mon corps. J’arrosais sa main de mes liquides intimes. Je n’avais sans doute jamais mouillé autant. Elle a calé son autre main sur mon gland clitoridien. J’avais l’impression d’être embarquée par un tsunami…J’ai résisté un moment, et puis je me suis laissé emporter, gémissant et me retenant de crier…Secouée par des orgasmes et perdant tout contrôle…

–J’en peux plus!

Elle a retiré ses mains de sur moi et d’en moi, mais elle aurait pu les laisser, j’aurais continué jusqu’à être à bout de forces, voire m’évanouir.

C’est après qu’elle m’a tendu le flacon, et qu’elle est venu se caler tout près de moi, pour me donner accès à son corps. J’ai été traversée par un moment d’émotion. Je ne pensais pas qu’elle tenait à ce que je lui rende la pareille, et ça me troublait qu’elle puisse jouir comme moi j’avais joui. Il y avait surtout un sentiment de privilège chez moi à l’idée qu’une femme comme elle, aussi splendide, puisse avoir envie de se faire caresser par quelqu’un comme moi.

Je me suis rendu compte que j’en avais très envie. J’avais envie de la voir avoir du plaisir, sous mes yeux, mais aussi simplement, de toucher sa peau et son corps, ses formes. C’était un moment qui resterait vraiment gravé en moi, dans ses moindres détails, comme tout ce que j’aurais vécu ici, à la Nouvelle-Orléans. Ça me ferait des souvenirs pour plus tard, quand je serais seule et que je me masturberais, je pourrais convoquer ces souvenirs-là.

Elle avait une peau chaude, brûlante, très douce, même, et cette chaleur a glissé très rapidement de ma main, le long de mon bras, et dans tout mon corps. Je suis d’abord venue, une envie, caresser son visage, ce qu’elle n’avait pas fait, mais j’en avais envie, elle a mordu mes doigts doucement, avant que je ne descende plus bas. J’avais envie de toucher ses seins, de sentir leur plénitude, leur fermeté, le velouté de leur peau. J’ai attaqué ses tétons. Les caresser, c’était une expérience troublante. Un peu comme si j’avais caressé une queue. J’ai fait tourner mes doigts, ma paume autour d’eux et sur eux, j’avais joué avec bien des seins de femme, je n’en avais jamais vu des comme ça. Ca ne pouvait se passer qu’à la Nouvelle-Orléans. Ce qui m’a plu, c’est qu’elle n’a pas cherché à masquer son plaisir, pour avoir une quelconque supériorité sur moi. Au contraire, elle a gémi de plaisir, et elle a trempé ses cuisses plus qu’elles ne l’étaient déjà, de grands jets qui ont dégouliné après le long de ses chevilles…Je suis revenue me caresser, ça m’excitait trop, j’avais besoin de soulager la tension qui était en moi.

J’ai glissé sur son sexe. Suivant un parcours semblable à celui qu’elle avait suivi sur moi, j’ai exploré son vagin sur l’extérieur, puis à l’intérieur. Dehors, elle avait un sexe hors normes, avec un gland clitoridien comme je n’en avais jamais vu ni touché, et c’était aussi vrai pour son intérieur, brûlant et souple, riche de parois humides et délicates, et d’une architecture intérieure complexe. Je n’avais non plus jamais fait à une fille ce que je lui ai fait à elle, glissant mes doigts en elle l’un après l’autre, jusqu’à ce qu’il ne reste que mon pouce, que j’ai replié, pour rentrer totalement en elle. Ma main totalement avalée, comme coupée à mon poignet, avec la capacité à éprouver pleinement la plénitude de son intérieur, sa dimension, son relief, sa chaleur, et ces liquides qui coulaient, sortaient le long de mon poignet pour constituer sur mon avant-bras ou sur ses chairs. Je l’ai caressée, et elle a perdu tout le contrôle alors que je la caressais, d’abord avec hésitation, puis avec de plus en plus de souplesse et d’habileté. Je me donnais du plaisir, en même temps, et j’ai joui à nouveau, pendant qu’elle se tordait et criait sans retenue, lâchant un véritable torrent de sécrétions vaginales.

C’est à ce moment-là qu’elle est apparue. Moi je n’avais pas encore joui, je me pinçais fébrilement le gland clitoridien. Aretha, elle, avait les yeux clos, elle s’est posée au bord du lit pour se remettre.

Je la voyais. Et elle me voyait. Elle était habillée, une robe blanche, élégante, qui lui arrivait aux chevilles. Je me suis demandé depuis combien de temps elle était là, convaincue qu’elle avait tout vu, mais qu’elle n’apparaissait que maintenant. Je n’avais pas encore joui, et j’ai explosé sous ses yeux, lâchant un cri vif, et éjaculant.

On est restées un moment à se regarder. Cette fois, il n’y avait pas eu besoin du miroir. C’était impressionnant ; On existait l’une pour l’autre. Difficile de savoir ce qu’elle pensait. De la curiosité.

Et puis elle a disparu, pendant qu’on se remettait, Aretha et moi. Elle m’a proposé qu’on prenne une douche ensemble. L’occasion de profiter encore de l’autre, d’avoir sous les yeux et à portée de main ses charmes, sans avoir plus envie, ni de jouir, ni de lui donner de la jouissance. On était vidées de nos énergies.

 

 

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