La secrétaire médicale et l’homme à la caravane

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alex condamines


infirmièremasturbation


Comme tous les matins, j’ai quitté ma demeure coquette, que j’avais achetée dix ans plus tôt, en partie avec mes économies, en partie avec un emprunt, dans un petit village en pleine campagne. 45 minutes me permettaient de rejoindre la métropole. Je travaillais comme secrétaire médicale dans un grand cabinet.
Je commençais tôt et arrivais tôt. Je m’engageais sur le périphérique qui entourait la ville et permettait de partir vers la zone à laquelle on souhaitait accéder.
Moi, je sortais au parc des expositions, pour gagner à pied l’immeuble dont le rez-de-chaussée était occupé par le grand cabinet, qui employait huit dentistes. C’était la meilleure solution pour se garer, car le parc des expos disposait de deux immenses parkings qui étaient rarement pleins, même quand il accueillait des conventions ou des salons.
L’inconvénient, c’était que je devais faire à peu près un kilomètre et demi à pied. J’avais fait le choix de mettre des tennis aux pieds le matin, et de prendre une paire d’escarpins dans un sac, pour les chausser quand j’ arrivais au cabinet.
Au-delà du parc, s’inscrivait une zone assez particulière. Des pavillons vieillissants, un cours de tennis et des bâtiments liés à un club qui avait une dimension internationale, mais aussi  un grand parking qui était occupé par des caravanes. Celles-ci appartenaient à des personnes d’origine incertaine, qui s’étaient installés là pour des raisons diverses, que je pouvais imaginer, sans vraiment les connaître, n’ayant jamais engagé la discussion avec aucun. La perte d’un logement, d’un travail, le refus de la société…Ils vivaient dans des camions, des camionnettes, des camping cars…En semblant, et cela semblait paradoxal, avoir suffisamment de confort pour bien vivre ces moments…A ce que j’ apercevais, quand, au lieu de continuer dans la rue, je coupais à travers le parking, ce qui me permettait de rejoindre plus rapidement l’avenue transversale et de là, d’être quasiment au cabinet.
Ce jour-là, tout a été différent.
J’étais plutôt observatrice, et j’ai remarqué ce jour-là qu’il y avait là un nouveau véhicule, un camping-car blanc, alors même qu’une voiture avec caravane était partie, provisoirement ou définitivement.
Tout s’est enchainé très vite. Il y a eu cet épagneul breton qui a jailli de la porte ouverte du camping car et s’est précipité vers moi. Je n’ai pas eu pas le moins du monde peur. J’ai toujours aimé les animaux, et le chien l’a sans doute senti, qui s’est assis devant moi et m’a réclamé des caresses d’un gémissement. Caresses que je lui ai prodigué.
—Nonoss, viens ici.
La voix a précédé l’apparition de l’homme. Il a surgi de la caravane.
Il y a eu quelque chose d’un rien irréel dans cette apparition. Il était torse nu, avec juste un pantalon de pyjama. Un torse sans défaut, ferme, musclé, mais d’une musculature qui tenait plus à un travail quotidien dans un métier où le physique jouait un rôle essentiel qu’à de la musculation. Son visage était couvert, pour sa partie inférieure, de crème à raser, à l’exception de la joue gauche, et il portait juste un pantalon de pyjama.
—Excusez moi, j’espère que Nonoss ne vous a pas fait peur…
—Regardez-le, j’ai répondu, je crois qu’on s’entend bien.
Le chien était assis, appuyé contre ma jambe.
—Il est pas méchant…Il est très joueur, et dès qu’il voit quelqu’un il fonce vers lui…Je l’ai trouvé abandonné tout petit et je l’ai pris avec moi…C’est un compagnon fidèle.
Il devait avoir…A peu près le même âge que moi, la quarantaine. Je ne voyais pas tout son visage, mais il était indéniablement séduisant.
Je crois qu’on s’est rendus compte quasiment au même moment lui et moi que sa queue était gonflée. C’était vrai qu’il portait juste un pantalon de pyjama, un tissu léger contre lui. En tout cas, ce dont j’étais sure, c’était que, quand il était sorti il ne bandait pas. Son érection s’était développée en quelques secondes, et le cylindre de sa queue en érection se dessinait très nettement contre le tissu.
Je ne sais pas s’il s’en est rendu compte aussi. Il a appelé son chien, et Nonoss est reparti en remuant la queue, vers lui.
—Bonne journée, je lui ai dit.
—A vous aussi.
J’ai repris mon chemin. Je ne voulais pas être en retard. J’embauchais quand je voulais, mais j’aimais bien être là très tôt, avant même que les dentistes arrivent, ça me permettait de me caler. Après, j’étais prise dans un tourbillon. J’ai traversé le parking, pour déboucher sur le pont à partir duquel une ruelle m’amenait pile devant le cabinet.
C’est en pénétrant dans les locaux, encore déserts, que je me suis rendue compte que j’avais le ventre en feu, et que j’avais bien mouillé ma culotte. Je me sentais ouverte, les lèvres et le clitoris gonflé. ll m’avait troublé. Son physique, sa queue gonflée…J’avais trop de frustration en moi ces derniers temps, et je m’efforçais de refouler certaines choses qui revenaient me frapper de plein fouet, comme un boomerang. C’était d’ailleurs bien ce qui m’arrivait en ce moment. Je me souvenais de cette phrase que j’avais lue dans un bouquin ‘Le sexe est absolument indispensable à l’équilibre de la personne…’ Hé bien moi, j’étais totalement déséquilibrée…
J’ai mis les ordinateurs en marche avant de me glisser dans les toilettes. Je me suis glissée dans une des cabines, et j’ai défait ma jupe, avant de descendre mon collant, et de tirer mon slip bas…En peu de temps, j’avais trempé le tissu…J’étais trop en manque…J’avais décidé de m’éloigner des relations sans lendemain qui formaient mon quotidien ces dernières années, depuis mon divorce, mais ce n’était pas une bonne chose. Le sexe trainait dans ma tête toute la journée, et je passais mon temps à fantasmer…Le soir, seule, ou le matin, je me caressais, y passant de plus en plus de temps, la tête prise dans des rêveries érotiques…C’était un pis-aller qui ne me suffisait pas…J’avais fini par m’acheter, sur un site, un vibromasseur…Je me faisais jouir avec et c’était bon, mais ce n’était pas non plus totalement satisfaisant, même si c’était un mieux. L’avoir vu, avoir vu cette queue dressée sous le pantalon de pyjama avait ouvert la boite de Pandore…Ce que je voulais c’était la queue bien chaude d’un homme, pas la froideur du plastique. Et donc, oui, j’étais frustrée…Frustration que je tassais dans un coin, mais qu’il avait fait ressortir.
Je ne pouvais pas rester toute la journée comme ça. Il fallait que je me fasse jouir maintenant, que je m’apaise. J’ai amené mes doigts sur mon sexe, geste familier. Je me suis trouvée ouverte, lèvres sorties et gonflées, le clitoris dégagé de sa gaine.
Dans ma frustration, je prenais malgré tout énormément de plaisir à me masturber. On pouvait faire, sur soi-même, de dix mille manières différentes, ce qui me plaisait bien, et puis, un orgasme, quelle que soit la manière dont on l’obtient, c’est toujours très bon.
J’ai pourtant fait simple, sans doute parce que je n’avais pas trop de temps. Je suis venue poser la pulpe de mon index sur mon clitoris, et j’ai frotté…J’étais tellement excitée que j’ai joui très rapidement, mais je n’ai pas relâché la pression. Je voulais jouir encore, autant parce que j’avais envie d’avoir du plaisir que parce que je voulais avoir un moment de plaisir tranquille, sans penser au sexe. Les orgasmes se sont enchainés, jusqu’à ce que je n’en puisse plus, que mon corps crie stop…
Je mouillais beaucoup, et j’avais les cuisses trempées de sécrétions. Je me suis essuyée, avant de faire pipi. J’avais toujours un slip de rechange dans mon sac, je l’ai passé, et je suis partie accomplir mon devoir.
Quand je sortais des toilettes, l’un des dentistes était arrivé. Il m’a saluée, et m’a demandé de vérifier son planning. La journée commençait.
Une journée de travail, c’était un tourbillon effréné. Taper des courriers, prendre des rendez-vous, un rythme fou, qui ne me laissait pas vraiment de répit, sauf la demi-heure où j’allais manger un croque-monsieur ou une salade au bar et snack qui se trouvait juste en face, par chance.
J’ai repensé à lui pendant cette demi-heure. Je n’en avais pas eu le temps avant. Ces quelques instants m’avaient marquée. A revenir dessus, je me rendais compte avec du recul qu’effectivement il me plaisait. Un physique impeccable…Et cette queue dont j’aurais voulu me servir…Rien que d’y penser je sentais mon sexe se mouiller à nouveau. Et puis sans doute aussi une vilaine tendance que j’avais à avoir envie de situations impossibles. Nous appartenions à deux mondes différents, qui n’avaient rien en commun. Mon voisin me draguait depuis deux mois. Il avait tout ce qu’il fallait, il gagnait bien sa vie, il était jeune, bien fait de sa personne, mais il ne m’attirait absolument pas. La nature humaine est bien complexe.
J’ai fini tard, comme d’habitude, il n’y avait jamais réellement d’heure de fin…Mais j’étais généreusement payée en heures supplémentaires…
Il était dix neuf heures trente quand j’ai quitté le cabinet.
Que je l’admette ou pas, il me tardait de retraverser le parking pour l’apercevoir, même furtivement.
La caravane était close, sans nulle trace de vie. Etait- il ailleurs?
Bah, notre rencontre avait été fortuite, rien qui ne doive durer.
Je suis rentrée. Ma fille était chez son père, j’étais seule. J’ai mangé rapidement un morceau et je suis montée m’allonger. Mes envies de sexe revenaient au grand galop. Je me suis caressée, avec simplement mes doigts, en pensant à lui, à sa queue, et à ce que j’aurais pu en faire, jouissant jusqu’à m’endormir.
Le lendemain matin, j’avais tiré le trait…Une frustration de plus…Aussi, j’ai été surprise quand, traversant le parking, je l’ai vu surgir, rasé, et habillé d’un jean et d’une chemise…Nonoss gambadait autour de lui.
—Bonjour…Ecoutez…Au cas ou vous m’en voudriez pour hier, si vous avez eu peur, je voulais vous offrir un café..Vous avez cinq minutes?
Je ne m’attendais pas à ça, et j’ai été un rien désarçonnée…Mais la vie ne prend jamais les chemins qu’on s’attend à la voir prendre. J’ai dit oui, et je l’ai suivi à l’intérieur. Tout y était parfaitement en ordre, et d’une cafetière, montait une bonne odeur de café. Des croissants s’échappaient d’un sac.
—Je m’appelle Maxime…Mais tout le monde m’appelle Max.
—Moi c’est Laura.
Je vivais ce moment sans trop me demander ce qui allait se passer. Je me laissais porter.
—Vous travaillez dans le coin?
—Un peu plus bas, je suis secrétaire médicale dans un cabinet de dentisterie.
—Moi je tourne à travers le pays. Je me pose, je fais des petits boulots, et je repars. Je n’ai jamais voulu me fixer. Je suis bien comme ça, pour le moment.
Il nous a servi deux cafés. Je petit-déjeunais très tôt, et je n’ai pas résisté à un croissant. Contrairement à pas mal de personnes qui ne se fixaient pas, il était plutôt ouvert et chaleureux, et d’un commerce agréable. Je serais bien restée là plus longtemps. Et puis je me suis rendue compte que je risquais d’être en retard.
—Si ça vous dit, demain, vous pouvez passer pour un autre café…
C’est comme ça que s’est établi ce rite. Dès le lendemain, je suis partie plus tôt. J’allais direct à la caravane et je m’y glissais. Généralement, il calait toujours le petit déjeuner. On passait un moment, qui, du fait que je parte plus tôt, durait un peu plus longtemps, un quart d’heure vingt minutes et on discutait. Il me parlait de son passé, moi de mon travail, riche d’anecdotes, avant qu’on ne se sépare.
J’ai compris qu’il se passait quelque chose entre nous quand il m’a dit, au bout de la première semaine:
—Demain, c’est Dimanche, je suppose que je ne te vois pas…
—Je vais rester à la maison.
il a masqué une certaine mélancolie. Je me suis rendue compte qu’à moi aussi, ça allait me manquer de ne pas le voir. C’était décidément curieux, la relation qui se développait entre nous.
C’est sans doute pour cela que j’ai pris, le lendemain, la route pour aller le voir. On était bien Dimanche, et généralement, je restais à la maison. Mais ma fille n’était pas là, et je me sentais libre de faire ce que je voulais.
Si, le reste de la semaine, je portais des tailleurs, veste jupe ou veste pantalon, ce jour-là j’avais juste un survêtement.
Le parking du parc était blindé, il y avait un salon de la pêche, mais je suis quand même arrivée à trouver une place.
J’ai remonté jusqu’au parking.
La porte du camping car était ouvert et je me suis glissée à l’intérieur.
Le sexe avait été absent des journées précédentes, mais il ne pouvait revenir qu’au galop.
Allongé sur sa couchette, sur la droite, il se masturbait. Si j’avais aperçu sa queue à travers l’étoffe de son pantalon de pyjama, c’était la première fois que je la voyais nue. Surtout, elle avait radicalement évolué. Il était beaucoup plus dilaté, vraiment épais, une belle queue sans aucun doute. Je me suis sentie me dilater, et tacher le tissu de mon slip. J’ai eu un moment de basculement dans un univers parallèle où cette belle queue serait venue se glisser dans mon sexe, qui se dilatait à vitesse grand V, pour me caresser à l’intérieur. Un instant, mon sexe, avide d’une queue, a eu des spasmes…
Dans un premier temps, il ne m’a pas aperçue. Quand il m’a enfin vue, il a lâché sa queue, mais il n’avait pas spécialement l’air gêné.
—Je ne pensais pas te voir ce matin…Je…Pensais à toi…Difficile de ne pas te désirer…Tu es…Vraiment attirante…
—Je peux en dire autant de toi, je lui ai répondu. Tu veux que je te caresse…
—J’allais jouir…
—Même si ça ne dure qu’une minute, ce sera bon pour toi de sentir ta main sur ma queue, non?
Il a acquiescé. Je tremblais un peu quand je suis venue encercler sa verge de ma main. Elle était chaude et dure…Cela faisait…Trop longtemps que je n’avais pas eu une queue dans la main…Je me suis efforcée de le caresser aussi lentement que possible pour éviter qu’il ne jouisse immédiatement. Et j’ai bien senti qu’il se contrôlait au maximum pour éviter de jouir sur le champ, histoire de profiter de l’intensité de ce moment, de ce premier contact, de ce premier rapport sexuel, loin certes d’un rapport plus classique, mais c’était un début. Il m’a dit:
—Je crois que je vais…
Mais le mot jouir n’est jamais sorti entre ses lèvres, remplacé par un jaillissement plus que copieux de sperme. Il n’en finissait pas de se vider, comme s’il avait gardé son sperme longtemps, qu’il n’avait pas joui pendant un moment. Ma main a été littéralement arrosée de semence, des traits blancs, gras, qui ont dégouliné dessus.
Dans un réflexe gourmand, j’ai amené ma main à ma bouche et j’ai lapé son sperme, dont le goût amer et un peu sucré m’a ravi. J’ai nettoyé ma main, avant de remarquer que sa queue restait aussi dilatée.
—Je crois qu’on va pouvoir aller un peu plus loin, non, je lui ai proposé. Tu as des capotes?
—Dans le placard là bas, le jaune…
J’y ai effectivement trouvé une boite de préservatifs. J’ai vérifié la date de péremption, au cas ou…Je suis revenu vers lui. Le désir irriguait mes veines. J’avais l’impression d’avoir été longtemps naufragée en mer, et toucher enfin le rivage. J’ai récupéré un préservatif dans la boite, j’en ai défait l’emballage, et j’ai récupéré le plastique luisant, pour, d’une main tremblante, le faire glisser le long de la queue ronde. J’ai enlevé mon pantalon de survêtement et mon slip, pour le ventre nu, venir me positionner au dessus de lui. J’ai attrapé ma queue entre mes doigts et je l’ai guidée vers mon sexe. Quand le gland enveloppé de latex est rentré en contact avec mes lèvres, ça a été comme si un courant de forte intensité traversait mon corps.   J’ai ajusté la tête du sexe contre mes lèvres, et je me suis laissée descendre. Le membre m’a rempli en frottant contre mes muqueuses, jusqu’à ce qu’il soit totalement en moi.
Des sensations qui m’avaient tellement manqué…
Il m’a attrapée par les hanches, et il m’a faite monter et descendre sur lui. Ses bras épais, d’un homme habitué au travail manuel me déplaçaient sans problème, même si je pesais mon poids. Je sentais sa queue bien chaude en moi, bien dure, frottant contre mes muqueuses, les caressant bien. J’avais l’impression exaltante, impression ou réalité je ne savais pas très bien, qu’en bougeant en moi, il se dilatait encore plus,  grossissait en moi et me remplissait, et ça m’excitait encore plus.
A un moment, j’ai senti qu’il était proche de la jouissance. J’ai serré la base de sa queue, et je l’ai sortie de ma vulve. Il avait bien grossi en moi, sa queue encore plus épaisse…Je me sentais poussée vers toutes les envies, toutes les audaces. C’est pour cela que j’ai décalé son gland de ma vulve pour le poser contre ma muqueuse anale. J’adorais me faire sodomiser, j’aimais les sensations très fortes que cela pouvait procurer de se faire prendre par là, mais je ne passais jamais à cette pratique la première fois. Je me surprenais vraiment en passant déjà avec lui à quelque chose de plus intime, de plus personnel. Mais il y avait quelque chose dans cette relation naissante, de particulier. Elle était hors normes et irréelle, et j’avais le sentiment que tout était possible, qu’il n’y avait aucune limite.
Je crois que lui-même a été surpris, il ne s’attendait pas à ça la première fois. J’ai posé son gland contre ma muqueuse. Elle était suffisamment souple pour que, même si je ne m’étais pas abandonnée à ce plaisir depuis longtemps, il puisse rentrer en moi sans problème. Je l’ai guidée au centre de mes plissements anaux et j’ai senti son sexe m’ouvrir et rentrer en moi. Je me suis laissée tomber sur lui et il m’a remplie…J’ai lâché un long soupir. Je gardais la mémoire de ce moment, à quel point il était bon, mais le retrouver, c’était autre chose.
Je me suis frottée fébrilement le clitoris pendant qu’il faisait aller et venir sa queue en moi. Sa queue, dans le conduit plus étroit, je la sentais encore plus grosse, et c’était une grande partie de mon plaisir, qu’il me fouille ainsi et m’écartèle, qui a fait qu’un premier orgasme est venu, puis un deuxième…Le troisième est arrivé quand il s’est mis à jouir, et que son sperme est venu cogner, à travers le latex, contre les parois étroites de mon rectum… J’ai crié ma jouissance, pour cet orgasme plus fort que les autres…
Je suis restée avec lui toute la matinée…Ca a été un moment particulier. Dans sa caravane, je me sentais hors du monde. Il m’a proposé un café. Une vanne s’était brisée, et je me rendais compte que, pour la première fois depuis longtemps, j’avais dépassé ce qu’il y avait de plus terne et de plus maussade dans mon existence, et j’éprouvais un plaisir intense à pouvoir faire l’amour ainsi, sans contrainte, sans jugement moral, sans blocage. Ceux qui disaient que le sexe n’était pas nécessaire à l’équilibre, à l’épanouissement étaient des fieffés menteurs…Ou alors ils n’avaient jamais fait l’amour.
Il m’a proposé un café, et puis on a parlé, de tout et de rien, jusqu’à ce que je me penche sur lui et que je prenne sa queue dans ma bouche. Il n’avait pas vraiment débandé, et j’avais encore envie de sexe, autant parce que je n’avais pas eu vraiment beaucoup d’occasions ces derniers temps que parce que ces occasions n’avaient pas été satisfaisantes. Il m’a donné encore du plaisir. A midi, j’ai été chercher à manger, des plats à emporter dans le resto où je mangeais à midi, et on a refait l’amour en début d’après-midi. Il savait bien embrasser, caresser, lécher aussi, et il m’a rendue folle en fouillant mon sexe avec sa langue. Il a fait durer longtemps, me donnant du plaisir, jusqu’à ce qu’à bout d’orgasme et d’énergie, je lui crie d’arrêter.
Je l’ai quitté en milieu d’après-midi, en lui donnant rendez-vous pour le lendemain.
Les semaines qui ont suivi ont été une sorte de rêve éveillé pour moi, loin de la vie si morne que je vivais habituellement.
Ma fille était rentrée à la maison. Le matin, elle était surprise de me voir partir une demi-heure plus tôt que d’habitude. Je lui ai expliqué qu’il y avait une telle surcharge de travail au cabinet que je devais faire des heures sup. Comment aurais-je pu lui dire la vérité? Ta mère a faim de sexe, et l’occasion, une fois dans sa vie, d’éprouver du plaisir autant qu’elle le veut. Elle a envie d’en profiter au maximum. Je n’étais d’ailleurs pas sûre qu’elle n’aurait pas compris. Elle avait eu pendant un an un petit ami qui venait coucher très souvent à la maison, et ils ne faisaient pas preuve d’une grande pudeur en faisant l’amour.
Mais je voulais garder ça pour moi. C’était ma richesse, quelque chose qui n’appartenait qu’à moi.
Je me garais sur le parking, et j’allais le rejoindre. Le temps que j’arrive, la culotte que j’avais passée le matin en m’habillant était déjà bien mouillée, autant d’excitation, que, parce que j’avais pris l’habitude, sur le trajet, de remonter ma jupe avant de m’asseoir dans la voiture, et de glisser ma main entre mes cuisses pour venir me caresser à travers le slip, une manière d’apaiser en partie cette tension qui m’habitait constamment. J’avais quand je le rejoignais, le sexe gluant et ouvert, et je prenais à présent plusieurs slips de rechange dans mon sac. Je me donnais quarante-cinq minutes avant de  rejoindre le cabinet. Comme je perdais vite la tête, je mettais une alarme que je déclenchais quand je passais la porte de la caravane. Nonoss était là autour, qui se baladait, et m’accueillait en me faisant la fête. Témoin innocent de nos frasques.
Il était à l’intérieur, occupé à préparer son petit déjeuner. Une bonne odeur de café flottait dans la caravane. Il me souriait, m’en offrait une tasse, mais on basculait très vite sur le sexe. Il savait que j’avais 45 minutes le matin, 30 à midi, et le soir un peu plus de souplesse, ma fille étant habituée à ce que je rentre tard.
Jamais sans doute avant lui je n’avais eu le sentiment que le sexe était quelque chose de merveilleux, et de libre, sans doute parce que tous mes partenaires auparavant avaient eu leur attitude entravée par les principes moraux qu’on leur avait imposés. Avec lui, tout était simple, il suffisait de se laisser guider par ses envies, et il suivait. On ne passait d’ailleurs pas forcément par une pénétration. Le matin il arrivait simplement que je le suce longuement, ou, si j’en avais envie, et j’en avais souvent envie, je me laissais aller sur sa couchette, et je lui offrais mon ventre, pour qu’il vienne dessus. Il savait vraiment caresser une fille avec sa bouche et ses doigts. C’était bien la première fois qu’un partenaire me donnait autant de plaisir, la plupart quand je leur demandais un cunni me disaient qu’ils étaient malhabiles, et qu’ils préféraient passer à autre chose. Surtout, il n’hésitait pas à venir sur mon anus, sans être dégoûté, contrairement à beaucoup d’hommes, à le caresser de ses doigts et de sa langue.
Le moment que j’aimais le plus, pourtant, c’était celui de midi. Et ce pour de nombreuses raisons. D’abord, parce que je passais la matinée à anticiper ce moment de plaisir. Je travaillais, mais des images crues, des sensations, me passaient dans la tête. Mon sexe n’était jamais au repos, chaud, humide, ouvert, et j’humidifiais ma culotte en permanence. Ca m’arrivait, quand j’étais vraiment dans un point de tension, j’allais m’enfermer dans les toilettes et je me faisais jouir. Ca me calmait une demi-heure, et puis ça revenait.
Il était loin le temps où je partais manger en face. Je remontais la rue, il me fallait cinq minutes pour aller jusqu’à lui. Il m’attendait. J’aimais ce moment, où, contrairement au soir, le temps était vraiment compté. On ne disait pas un mot, il n’y avait que du sexe, fébrile et intense. La toute première fois avait sans doute donné la marque et la trace des fois à venir.  J’étais arrivée, j’avais roulé ma jupe à ma taille, descendu mon slip, et je m’étais pliée en deux contre une armoire. Il m’avait prise comme cela, glissant dans mon sexe qu’une matinée d’anticipation et d’excitation avaient bien humidifié et bien ouvert, me faisant jouir sans honte, avant que je n’aille chercher  sa queue, et que je la remonte jusqu’à mon anus. J’avais joui en me frottant le clitoris et en inondant mes cuisses, avant de m’essuyer sommairement avec une serviette de table posée par loin, et de repartir au travail pleine de lui, gardant tout l’après midi la sensation de sa queue en moi et de son sperme jaillissant en moi. Mes heures de travail étaient un intermède en attendant de le retrouver, à l’inverse de ce qui se passait avant, où les moments de repos étaient une attente de reprendre le travail. J’étais toujours aussi professionnelle, personne n’a rien vu, mais j’avais la tête, et le corps aussi, ailleurs.
Il me parlait sans hésitation de son passé. Il avait pas mal de diplômes, plusieurs BTS, un DUT, il avait été ingénieur mais il avait compris un jour qu’il tenait plus que tout à sa liberté, et depuis il était sur les routes.
Il était extraordinairement habile de ses mains, et il était capable de réparer n’importe quel appareil électro-ménager. Avec le bouche à oreille, il s’était rapidement trouvé des clients dans les villas et immeubles autour. Les gens lui donnaient ce qu’ils voulaient. Sous mes yeux, je l’ai vu arranger un grille-pain avec une incroyable habileté. Le liquide qu’il recevait lui permettait de s’en sortir plutôt facilement.
Je suis arrivée un soir, et il était en compagnie d’un type avec qui il avait sympathisé, venu lui faire réparer un poste TV,  il aimait discuter avec lui le soir, un grand type, dans la quarantaine, qui se prénommait Mounir. Ils buvaient un café ensemble.
Je me suis souvent demandée par la suite comment on avait pu en arriver là. Comment ça s’était passé. Est-ce qu’il y avait eu de leur part une incitation? Quelque chose dans leurs regards? Ou était-ce moi qui était assoiffée de sexe, ce que je ne niais pas? Sans doute l’ensemble de ces facteurs, réunis.
Je suis donc arrivée un soir. Je me souviens, c’était un soir d’avril, la journée avait été belle. Ils étaient là tous les deux, partageant une bouteille de vin. Je m’étais jointe à leur conversation. Et puis…Les choses étaient venues tout naturellement, on avait glissé vers autre chose sans heurts. Ils se tenaient debout, et moi je m’étais posée sur la banquette juste à côté d’eux. J’étais à hauteur de leurs queues. J’ai sorti la première, celle de mon amant, que je connaissais par coeur, mais dont je ne me lassais pas, semi-érigée, avant de dégager l’autre. Mounir bandait à peine, mais sous l’effet de ma caresse, sa verge s’est allongée à une vitesse record, prenant des proportions qui n’avaient rien à voir avec la taille de sa queue au repos. Une verge très longue et très épaisse.
J’ai plongé sur eux pour les caresser de la main et de la langue. Leur discussion s’est tarie, et ils se sont laissés aller au plaisir de mes caresses, que je voulais aussi efficaces que possible. Je me suis retrouvée avec deux queues bien dilatées devant moi.
Je me baladais avec une boite de capotes en permanence dans le sac maintenant. Ca partait vite, avec la frénésie de sexe qui était la mienne. Deux jours plus tôt, fouillant dans mon sac, j’avais eu la malchance, ça n’arrivait qu’à moi, de faire tomber ma brosse à cheveux, et la boite de capotes. Le docteur G… qui passait par là, avait ramassé les deux. Pince sans rire, il m’avait dit:
—Je vois que vous profitez bien de la vie, Laura.
J’avais rougi. Mais c’était bien la vérité. Et j’étais consciente que ce moment ne durerait pas éternellement.
J’avais emballé de latex leurs deux queues. Je n’avais plus qu’une envie, à présent, qu’ils me prennent tous les deux. Ensemble. Mon sexe palpitait de désir.
Ca s’est fait tout naturellement, comme si c’était quelque chose dont on avait l’habitude. L’habitude, en tout cas on l’a prise, car quand je revenais le soir, Mounir était là, et ça démarrait tout de suite. Ce plaisir à trois me rendait à moitié folle. Non totalement en fait. J’aurais supplié pour sentir leurs sexes en moi.
Ce qui me plaisait aussi, c’était les variations dans les compositions que nous pouvions effectuer tous les trois.
Pour cette première fois, Daniel est venu se poser sur le canapé, et il m’a attiré à lui…Sa queue gorgée de sang est venu s’ajuster sur mes plissements anaux, et il a glissé en moi, me remplissant. Mounir s’est approché, et il a amené son gland, énorme, contre mes lèvres. J’ai eu un frisson qui a traversé tout mon corps. J’ai regardé sa queue s’enfoncer en moi. C’était déjà une jouissance. Il a glissé centimètre par centimètre jusqu’à me remplir totalement.
Etre prise ainsi par deux hommes, se sentir remplie, était quelque chose de vraiment très fort. Je me suis dit que je ne risquais pas d’oublier ces moments de sitôt. Leurs deux queues   se sont mises en branle, mais ils ont eu l’intelligence de laisser l’un bouger, en restant au repos, puis de prendre la suite.
Le plus excitant, ce n’était pas qu’ils caressent mes intérieurs, mais plutôt de les sentir l’un contre l’autre, si proches, juste séparés par une chair.
Je me frottais fébrilement le clitoris. Mais les orgasmes sont venus quand le premier jet de sperme a jailli dans mon vagin, déclenchant ma jouissance mais aussi celle de Daniel. Ils n’en finissaient de se vider de leur sperme, et moi d’aller d’orgasme en orgasme, me tordant comme une poupée de chiffon, leurs queues fichées en moi.
Les journées passaient, le printemps défilait, l’été arrivait. J’étais habitée par un pressentiment sombre. Il allait repartir. J’allais le perdre. J’allais tout perdre. Je savais pertinemment que je ne retrouverais pas de sitôt, sans doute même jamais, l’intensité de notre relation.
Mon pressentiment s’est révélé juste. Je suis arrivée un lundi matin, et la caravane avait disparu.
J’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre. J’étais devenue totalement accro au sexe avec lui, mais au-delà, il y avait un lien fort entre nous, que j’aurais été bien en peine de décrire, d’expliquer, mais qui était là, fort, vibrant, puissant.
C’est deux jours après, j’étais exceptionnellement en congé que j’ai reçu chez moi un énorme bouquet de roses rouges.
Avec, il y avait juste une photo imprimée. On l’avait prise ensemble. C’était lui et moi devant sa caravane.
J’ai éclaté en sanglots. Heureusement que ma fille n’était pas là.
C’est en fin d’après-midi que j’ai entendu un coup de klaxon.  Je suis sortie.
Juste devant le portail, il y avait un gros camping-car. Son chauffeur est descendu.
—Il y aurait un endroit où je pourrais me garer par ici? J’ai l’intention de m’installer quelques temps à la campagne.
J’ai hurlé de joie et je me suis mise à pleurer à nouveau, mais cette fois de joie.

 

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