LE CANDIDAT
PARTIE 2
Le lundi suivant, à 5 heures 30 du matin, je me garais devant la maisonnette où Denis habitait. J’ai donné un coup de klaxon. Il y avait de la lumière aux fenêtres. Quelques instants plus tard une longue silhouette se détachait dans l’obscurité, avec une besace suspendue sur le côté. J’ai été plus surpris de voir sortir avec lui une fille dont je ne distinguais pas les traits, mais sa forme me disait clairement qu’il ne s’agissait pas de Laura. J’en ai eu la confirmation quand ils se sont approchés, car j’étais garé sous un lampadaire. Non, la jolie brune à la crinière épaisse et au corps voluptueux, moulé par un simple pyjama n’avait rien à voir avec la blonde qui accompagnait une semaine plus tôt le jeune homme. Ils se sont pourtant embrassés à pleine bouche, de manière passionnée, pendant qu’il glissait ses mains sous son pantalon de pyjama pour saisir ses fesses à pleines mains, ayant basculé ses béquilles contre lui. Ils se sont finalement séparés. La jolie brune lui jetant un regard passionné lui a porté son sac jusqu’à la voiture, pendant qu’il avançait vers moi en s’aidant de ses béquilles. C’était clair, elle était amoureuse.
Denis a ouvert la portière, m’a salué avec un sourire. La jolie brune en a fait de même. Elle a balancé le sac derrière, pendant que Denis s’installait, souplement, à mes côtés. Il a fait glisser ses béquilles près de lui.
— Pour te porter chance.
La brune, sans se soucier de ma présence, a descendu son pantalon de pyjama, exhibant sa chatte. Un triangle taillé au rasoir, une vulve renflée. Elle a gardé le pantalon baissé pendant une quinzaine de secondes avant de le remonter et de s’éloigner. J’ai démarré.
— La jambe, ça va mieux ? j’ai demandé, alors qu’on quittait le village.
— Encore deux semaines de plâtre…
— Et ça vous est arrivé comment ?
— J’étais avec une femme mariée, son mari est arrivé, je suis passé par la fenêtre…
— Et vous vous êtes cassé la jambe en sautant ?
— Du premier, non… Non, simplement, en arrivant ici, j’ai été heurté par une voiture… L’assurance du type a pris en charge tous les frais…
— Une sorte de punition divine, j’ai plaisanté ?
— Avec toutes les femmes mariées que je me suis tapé, je devrais être mort…
On a pris la deux fois deux voies, puis l’autoroute.
— On peut se tutoyer, non ? il a demandé.
— Ça me va… Au fait, j’ai une question… Un peu délicate…
Il m’a regardé, et il a compris.
— Ah…La fille qui était à la maison cette nuit et ce matin avec moi n’est pas la même que celle qui m’a accompagné l’autre jour ?
— Oui… C’est ça…
Il a eu un petit sourire satisfait.
— Tu sais, je suis encore jeune, et je me dis qu’il faut profiter de la vie… Tu imagines… N’avoir qu’une seule femme… Il me les faut toutes… Alors je me partage entre plusieurs…
— Et elles le savent ?
— Oui, on a organisé une sorte de roulement… En fait, j’ai trois copines régulières, et elles viennent à la maison chacune une semaine… La semaine dernière, c’était Laura, cette semaine Daphné, et la semaine prochaine Élisa… Et après je recommence… Sans compter les coups d’un moment… Tu sais, des fois, on se rencontre, on se regarde, on se plaît… Il y a des gens qui tournent la tête, qui ne vont pas plus loin… Moi si… Je ne veux pas avoir de regrets plus tard…
Je le regardais du coin de l’œil… C’était vrai que j’avais eu pas mal de copines, que j’aimais le sexe, que j’allais vers les femmes quand elles me faisaient envie, et que je sentais qu’il y avait une possibilité… Mais j’avais trouvé mon maître…
— Alors ces épreuves d’infirmier, j’ai demandé, alors qu’on changeait d’autoroute pour s’engager sur celui qui nous amènerait directement à A…
— J’ai travaillé pendant six mois… Je devrais l’avoir… J’ai des facilités… Mais là, je reconnais que, pour une fois, il m’a fallu ingurgiter des connaissances… Enfin, on verra bien…
On est arrivé à 7 heures 50 devant le gros bloc du bâtiment de l’école d’infirmières. Les épreuves commençaient à 9 heures. Le hasard d’une croissance urbaine anarchique avait fait qu’elle avait été implantée près d’habitats à loyer modéré nouvelle façon, qui devaient avoir une vingtaine d’années, des blocs de trois étages avec une dizaine d’appartements.
— Pas trop de stress, je lui ai demandé ?
— Si, un peu, il a reconnu… Ce matin, on n’a pas eu le temps de baiser avec Daphné… Mais je vais arranger ça…
J’ai eu du mal à cacher mon air surpris. Avant que j’aie pu dire quoi que ce soit, il est descendu de voiture, et il est s’est dirigé vers une femme qui sortait de l’un des immeubles. La trentaine, une grande brune, encore grandie par des talons, un visage allongé encadré par une coupe au carré, elle portait une chemise rouge, tendue par une poitrine lourde, une veste en jean, et un pantalon en velours moulant, du même rouge que la chemise. Sur son flanc gauche, un sac à main bien rempli. D’évidence, comme des millions d’autres personnes, elle partait travailler.
Perdu dans ses pensées, elle ne l’a pas vue arriver. Elle s’est arrêtée. Il a commencé à lui parler. Il parlait à voix basse, et même vitre ouverte, je n’entendais pas ce qu’il disait. La conversation était ponctuée par les phrases de la fille. Elle a commencé par dire :
— Ah bon ?
Il a continué. Elle a souri.
— Ah oui ?
Il a poursuivi.
— Pourquoi pas ?
Il a encore parlé.
— Je ne suis pas contre.
Elle est revenue, avec lui, vers l’entrée du bâtiment dont elle sortait. J’étais garé juste à côté, la dernière place de parking près de la baie vitrée. Ils sont passés juste devant moi. La fille n’a pas prêté attention à moi, alors qu’il me faisait un clin d’œil. Elle a débloqué la porte d’entrée en tapant sur un code. Il est passé pendant qu’elle lui tenait la porte.
Ça a été plutôt rapide. L’entrée était une entrée d’immeuble tout ce qu’il y a de plus classique : un escalier, un ascenseur au fond, les boites à lettres sur le côté. Elle a posé son sac, a défait son pantalon. Dessous, un slip de dentelle rouge, assorti au pantalon, enveloppait une croupe charnue, volumineuse, qu’elle a révélé en lui faisant suivre le même chemin qu’au pantalon, calant les deux au niveau de ses genoux. Ça lui a permis de se plier en deux et de s’offrir à Denis, lequel avait déjà sorti sa queue de son pantalon, longue et gorgée et sang, et ajustait une capote dessus. La fille s’est retournée vers lui, et elle lui a souri.
Quand il est rentré en elle, elle s’est cambrée et a gémi… Il s’est mis à bouger en elle, faisant aller et venir sa queue. J’ai gardé dans ma mémoire sa position, fesses tendues vers lui, ventre offert, cambrée, yeux clos, bouche ouverte. Ça n’a pas duré plus de deux minutes, avant qu’il ne jouisse, elle peut-être. Au moment où ils se rajustaient, une vieille femme a descendu les dernières marches avec son chien. Elle leur a jeté un regard suspicieux, mais ils étaient décents. Elle a poussé la porte, que la brune a rattrapée, pour sortir, suivie par Denis. Tandis que la jeune femme s’éloignait, sous le regard de la vieille femme qui n’arrêtait pas de se retourner, Denis est venu se rasseoir.
— Ça va mieux quand on se vide les couilles, a-t-il souligné avec vulgarité.
J’étais un rien surpris.
— Tu as conclu avec une vitesse étonnante.
— C’est ça le talent… Bon, je vais y aller… Souhaite-moi bon courage… A ce soir, 16 heures…
Il passait dans la journée les deux épreuves écrites, avec un break d’une heure. Je lui avais proposé qu’on mange ensemble, mais il m’avait dit qu’il préférait rester sur place et réviser pour la deuxième épreuve en mangeant légèrement. Je devrais donc l’attendre. Ce à quoi j’étais habitué. Ça m’arrivait souvent de déposer quelqu’un et de l’attendre six, sept heures…
Il y avait un petit centre commercial un peu plus loin. J’ai été prendre un café avec des croissants au bistrot, puis j’ai acheté la presse, je suis revenu m’installer dans la voiture. J’avais aussi amené une liseuse sur laquelle j’avais chargé plusieurs romans.
Il était onze heures du matin, et j’étais plongé dans ma lecture quand on a tapé à ma vitre. Surpris, mais m’efforçant de cacher ma surprise, j’ai redressé la tête. La jolie brune que Denis avait prise rapidement quelques heures plus tôt se tenait devant moi.
— Ça vous dirait de boire un café ? J’habite là, a-t-elle dit en désignant le premier étage… Vous accompagnez Denis pour son examen, c’est ça ? Je pense qu’il n’aura pas fini avant seize heures…
Je suis descendu de voiture en me rendant compte que j’étais tout dur… Au premier regard, le matin, elle m’avait paru relativement banale, même si elle était attirante, ses charmes m’apparaissaient maintenant. Son visage était finement dessiné, même s’il était un assemblage hétéroclite, l’ensemble se combinait bien, entre le nez fin, mais un rien trop long, la bouche aux lèvres pleines, les pommettes hautes, et un regard dans lequel je lisais de l’amusement. Elle était enveloppée par un parfum fruité, et son corps, proche du mien, était un appel à poser ses mains et sa bouche dessus, plein et galbé.
— Vous vous connaissez tous les deux ?
— Je suis employée administrative à l’école d’infirmière… On s’est connus là… Il m’a draguée… On a passé pas mal de soirées ensemble… Il a une bonne queue, et il fait bien l’amour… Vous savez j’ai trente-trois ans, pas de mari, je prends ce que je trouve, et ce qui me plaît… Non, il ne m’a pas abordée ce matin pour la première fois, si c’est ce que vous pensiez…
— Je me disais qu’il avait été très habile…
— Oh, mais il l’est… J’ai cédé très rapidement… Et je ne l’ai pas regretté… On a passé de bons moments ensemble…
On était arrivé devant chez elle. Elle m’a fait pénétrer dans un appartement clair. Je suis passé sur la terrasse. De là, on voyait mieux les blocs, collés les uns aux autres, qui composaient l’école d’infirmières…
Quand je me suis retourné, elle arrivait avec un plateau portant une cafetière et deux tasses, mais entre temps elle avait perdu son pantalon et sa chemise, et elle arrivait vers moi en culotte et en soutien-gorge. Ça n’a rien fait pour me faire perdre mon érection. Je l’ai dévorée des yeux alors qu’elle posait le café… Très grande, sans talons, elle devait faire un mètre quatre-vingt, elle avait un corps généreux, avec peut-être quelques kilos en trop, mais ça lui allait plutôt bien. Hanches larges, cuisses pleines. Le slip s’enfonçait dans ses fentes.
— Ça te dit qu’on fasse quelque chose ensemble ? Ce matin, Denis m’a mise en appétit, mais il ne m’a donné que trop peu… Tu peux me la mettre où tu veux, dans la bouche, dans la chatte, dans le cul…
Elle a eu un sourire pervers.
— Je doute que tu dises non, vu comme tu bandes… Je te plais ? Tiens, déshabille-moi…
Elle s’est approchée de moi. Si j’avais pu encore hésiter, la sentir tout près de moi, percevoir l’épaisseur de son corps et sa chaleur m’a fait perdre mes dernières hésitations, si j’en avais encore. Elle s’est tournée pour que je dégrafe le soutien-gorge. Elle l’a récupéré en se retournant, pour le jeter sur la table, me présentant ses loches lourdes mais fermes, avec des aréoles très larges. Je me suis penché sur ses tétons, et je les ai pris l’un après l’autre dans ma bouche, agaçant les pointes déjà semi-durcies pour les faire gonfler plus.
— Tu sais bien t’y prendre avec les femmes…
J’ai eu envie un instant de lui demander si je me débrouillais mieux ou moins bien que lui. Denis…
— Enlève-moi ma culotte, m’a-t-elle proposé, il y a plein de trucs intéressants dessous.
Je suis tombé à genoux devant elle et j’ai obéi. Son sexe rasé était ouvert, avec un gros bout de lèvres sorti, et des sécrétions coulant d’elle, qui faisaient briller sa peau. J’allais porter ma bouche sur elle, mais elle a préféré se retourner et me présenter sa croupe, pleine, fendue en deux par un sillon profond, et se plier en deux comme elle l’avait fait le matin même.
— Mets ta langue sur ma chatte et après sur mon anus… Et ensuite, tu y mettras ta queue…
Ainsi pliée en deux, elle m’offrait le plus intime de sa personne. J’avais sous les yeux sa vulve, au renflement volumineux, dont émergeaient des lèvres qui gonflaient sous mes yeux, et les plissements de son anus, niché au fond du sillon que sa position ouvrait. J’ai posé les mains sur ses fesses, dures et chaudes contre mes paumes, et je suis venu de la langue sur sa chatte… Elle s’est mise à gémir pendant que je parcourais ses lèvres, avec la sensation d’une chair souple et délicate contre la pointe de ma langue et le goût acide de ses sécrétions qui coulait dans ma bouche.
— Il ne me fait pas d’aussi bons cunis, j’avoue… Il veut surtout mettre sa queue dans ma chatte… Continue comme ça…
J’ai pris ça pour un compliment. Je suis remonté sur sa chair, glissant sur la douceur de sa peau pour remonter dans le sillon. Je suis venu appuyer contre les plissements de son anus, les parcourant de la pointe de ma langue.
— C’est trop bon… Je ne pensais pas que tu viendrais là…
Son anus, d’abord serré et étroit, s’est ouvert, et j’ai pu me glisser en elle, avancer ma langue dans le canal étroit, percevant la souplesse et la délicatesse de la muqueuse qui s’offrait à moi. Elle avait un goût âcre, sans doute parce qu’elle avait chié sans pouvoir se laver.
— Mets-moi ta queue maintenant… J’en ai trop envie… Dans le vagin d’abord et ensuite dans les fesses. Ne te fais pas de souci, je me suis déjà faite enculer plusieurs fois, tu ne me feras pas mal… J’adore par là… C’est très très bon… Je n’ose pas le dire aux hommes que je rencontre, mais je trouve que c’est cent fois meilleur par le cul…Tu sens vraiment la queue rentrer en toi, te remplir… Tu as l’impression que la queue a un effort à faire pour se glisser en toi, qu’elle rentre centimètre après centimètre… Et quand le sperme sort, tu le sens vraiment taper contre tes parois et là, tu as un orgasme… Regarde, il y a une boite de préservatifs sur l’étagère, là, à côté des livres…
Je me suis déplacé de quelques centimètres, j’ai saisi la boite de capotes, j’en ai sorti une, je l’ai dépiautée de son emballage, avant de faire coulisser le latex sur ma queue, pendant que je me remplissais de cette vision, celle de son cul intégralement offert. Son sexe était à présent largement ouvert, dilaté d’excitation, des filets de sécrétions vaginales pendant, accrochés aux lèvres. Elle avait amené sa main entre ses cuisses, et se frottait le clitoris.
Je suis venu poser mon gland contre son anus. L’espace d’un instant, je me suis demandé comment une queue aussi dilatée allait pouvoir rentrer dans un anus aussi étroit, même s’il s’était ouvert d’excitation, mais il s’est produit un miracle, comme la nature en recèle plein. J’ai appuyé contre, et sans m’en rendre compte, j’étais déjà en elle. Petit à petit, avec plus d’aisance que je ne l’aurais imaginé au premier abord, j’ai avancé en elle, encouragé par ses paroles et ses gémissements, jusqu’à ce que je vienne buter contre sa croupe. Sensation d’étroitesse, mais aussi d’être gainé, bien en place dans un endroit dont je ne voulais pas sortir… J’aurais pu rester comme ça pour l’éternité, entouré de cette muqueuse souple et fine, envahi par sa chaleur qui remontait de ma queue dans mon corps tout entier. On est restés figés un moment, elle comme moi, appréciant la sensation, moi d’être entouré par elle, elle de me sentir à l’intérieur. Le seul mouvement, c’était sa main qui bougeait sur elle, qui allait et venait sur ce clitoris que je ne voyais pas, mais que j’imaginais tout gonflé.
Je me suis à aller et venir en elle, d’abord avec maladresse et peur de lui faire mal, puis avec plus d’assurance. Je n’aurais pas imaginé, en accompagnant Denis ici que je pourrais aller avec cette fille, que j’avais d’abord jugée terne, avant de me rendre compte qu’elle avait un réel charme, mais aussi que c’était agréable de faire l’amour avec elle. J’allais et je venais, variant mes rythmes… Elle gémissait, elle criait, mais lâchait aussi parfois des paroles qui ont longtemps résonné dans ma tête… Qui m’ont accompagné alors que je ramenais Denis de A… à V… « C’est bon… J’ai l’impression que ta queue rentre de plus en plus loin et de plus en plus profond, qu’elle m’ouvre en deux… Si ça continue, ton gland va arriver dans ma gorge… »
Jusqu’au moment où elle s’est mise à jouir… La conjonction sans doute de sa main sur son clitoris, et de ma queue qui travaillait ses chairs… Elle a crié : « Oh, bon Dieu, je jouis… » et elle a eu un orgasme qui a secoué son corps, puis un autre, et encore un autre… Au premier, elle a craché ce qui, tout blanc, ressemblait à de la mouille, mais elle a fini par faire pipi, perdant le contrôle de son corps, l’urine dégoulinant le long de ses jambes. J’ai enfin joui, crachant tout le sperme que j’avais en réserve dans le préservatif, lui arrachant un ultime orgasme qui l’a faite crier, un cri que l’on a du entendre dans tout l’immeuble, et même dehors…
La suite a été plus classique. Une fois rajustés, je l’ai aidée à préparer le repas. On a mangé, et fait la vaisselle. On l’a terminée sur le coup de deux heures de l’après-midi. On s’est regardés. Il nous restait deux heures, et on avait envie tous les deux. Elle m’a entraîné vers la chambre à coucher.
Je l’ai quittée cinq minutes avant la fin des épreuves, en espérant qu’il n’était pas sorti en avance. Elle m’a embrassé longuement sur le pas de la porte, enveloppée dans un peignoir. Elle m’avait donné son numéro, et moi je lui avais donné le mien.
— La prochaine fois que tu reviens sur A…, passe me voir.
Je savais d’ores et déjà qu’effectivement, je passerais la voir. J’aimais son corps, sa fraîcheur, sa sincérité, et sa manière de se donner entièrement quand elle faisait l’amour. Un dernier sourire, puis je me suis éloigné. J’étais au bout du couloir quand j’ai entendu :
— Hé, psitt !
Je me suis retourné. Elle se tenait au milieu du couloir. Elle a ouvert son peignoir. Un dernier coup d’œil sur son corps, que j’ai fait durer, puis j’ai tourné le dos, en me forçant, et je suis parti.
Quand Denis a rejoint la voiture il paraissait soulagé. Moi j’étais au volant, et je finissais le journal commencé quelques heures plus tôt.
— Ça va, tu ne t’es pas trop ennuyé, il m’a demandé ?
— J’ai pas vu le temps passer… J’avais de la lecture, j’ai répondu, en désignant les journaux, les magazines et mon Kindle. Et puis, tu sais, c’est le métier qui veut ça. Et toi ?
— Je me suis arraché… Espérons que ça va marcher.
— On verra bien… On rentre ?
Il a regardé sa montre.
— J’ai deux ou trois copines ici… Mais… Je suis crevé… Je ne suis pas sûr d’avoir la queue dure… Alors, ce sera pour une autre fois…
Je me suis dégagé de la place de parking. En jetant un coup d’œil dans le rétro, j’ai aperçu la belle brune, Élisa qui nous regardait partir, à son balcon. Elle avait passé un survêtement. L’après-midi avait été très bon aussi. On avait commencé par un 69, allongés sur le lit tête-bêche, puis elle était venue s’asseoir sur moi, guidant directement ma queue vers son anus, puisqu’elle semblait préférer par là. Je ne sais pas ce qui m’avait le plus excité, voir ma queue plantée dans son anus, apparaissant et disparaissant ou sa chatte gonflée, ouverte, lèvres gorgées de sang, clitoris dressé, du liquide suintant d’elle en permanence, ou sa main tournant sur son sexe, le masturbant, ou encore les expressions qui se lisaient sur son visage et qui manifestaient son plaisir.
Je l’ai déposé devant chez lui. Daphné avait disparu, laissant la place à une brune aux formes voluptueuses qui m’a fait un immense sourire.
Il m’a contacté un mois plus tard. Il avait obtenu son concours et il partait en formation le lendemain.
— Tu m’as porté chance…
— Toi aussi tu m’as beaucoup apporté. Plus que tu ne le penses…
J’ai raccroché et je me suis retourné vers Agnès…J’avais profité d’un mardi après-midi libre pour monter la voir. Elle m’attendait sur le lit en se masturbant. Je suis allé la rejoindre.