Une fois le bus à l’arrêt, c’est la ruée à l’extérieur par les deux portes ouvertes. On croirait un bus scolaire. Cris, glapissements accompagnent la descente. C’est une colonie d’adolescentes surexcitées en sortie scolaire.
Elles se réunissent pour parler ou fumer, sans retrouver forcément celle dont elles léchaient les seins ou la chatte deux minutes plus tôt dans le bus. Deux d’entre elles, les plus jeunes, se postent tout au bout, à la sortie du parking, près d’un arbre, mais tournées vers moi. La brune a une jupe en jean, la rousse une robe, qu’elles roulent l’une comme l’autre à leur ventre. Elles s’accroupissent en même temps qu’elles descendent leurs culottes, et elles lâchent de grands traits de pisse d’abord avec une expression de soulagement manifeste, qui est remplacée bientôt, tandis que l’urine continue de couler d’elles, flot intarissable, par discussions et rires. Elles n’en finissent pas. Le geyser s’épuise pourtant. Elles ont l’une comme l’autre un petit mouvement de bassin pour faire tomber d’elles les dernières gouttes, puis se redressent et se rajustent.
Je sens une présence près de moi, et je me retourne. Gladys. On se sourit.
Elle se penche et attrape ma queue dilatée à travers mon pantalon.
— Alors, elles t’excitent bien ? Apparemment, oui.
En un tournemain, elle met ma queue à nu. Avec son habileté consommée, elle promène sa langue dessus.
— J’ai très envie de ta queue. Tu viens t’installer quand à la maison ? halète-t-elle. Pourquoi tu n’acceptes pas ? Tu auras tout ce que tu veux, même ce que tu n’oses pas imaginer.
Elle est presque suppliante. Je ne réponds pas. Cela fait plus de six mois maintenant qu’elle me propose de venir habiter chez elle. Je n’ai répondu ni oui, ni non, pris aucun engagement, mais, pourquoi ne pas l’admettre, je suis tenté. Gladys a quarante-deux ans, un corps voluptueux qu’elle sait mettre en valeur, elle aime le sexe, et sait prendre des initiatives, surtout, elle est intelligente et a un sens de l’humour mordant qui fait qu’on passe des moments agréables en sa compagnie.
Ça fait deux ans qu’on se connaît. Elle est là depuis que j’ai commencé à prendre les services du dimanche. Au tout début, elle venait avec une copine, une brune un peu plus jeune qu’elles. Elles s’occupaient pendant le trajet, comme les autres. Puis un jour, elle était arrivée seule.
Je ne la regardais pas spécialement. Elle, si, sans doute. Un dimanche soir, on rentrait, elle s’était approchée de moi, s’écartant du flux des filles qui descendaient avec leur sac à provision et elle m’avait tendu son téléphone, répertoire ouvert.
— Mets-moi ton numéro, je t’enverrai de mes nouvelles.
Je l’avais fait, presque à contre cœur. Beaucoup de filles me demandaient mon numéro, mais c’était toujours sans suite. Elles aimaient cloisonner leur existence. Sur ce trajet, elles s’abandonnaient à leurs pires instincts, mais la honte reprenait le dessus quand elles rentraient chez elles et retrouvaient leur vie rangée et si propre. Combien en avais-je croisées dans la rue que je m’apprêtais à saluer, mais qui m’avaient tourné la tête ?
Pourtant, trois jours plus tard, sur le coup de 14 heures, j’avais reçu un sexto d’elle, qui m’avait tordu le ventre. Elle était posée sur la table de sa cuisine, avec juste un top rose et des talons aiguilles, les cuisses ouvertes, le sexe nu, glabre et entrouvert et un message : « Ça te plaît ? »
Dans les jours qui avaient suivi, de manière irrégulière, j’avais reçu d’autres photos, aussi excitantes les unes que les autres. Sur la deuxième, elle était à quatre pattes sur son lit, jupe relevée, offrant sa croupe nue à mon regard, regard tourné vers moi. Texte : « Tout ça sera à toi quand tu le voudras. »
À la vingtième photo, j’avais eu comme légende « 123 rue des Cerisiers. Je serai chez moi tout l’après-midi. »
Je m’y suis rendu. Elle m’a ouvert la porte vêtue d’une simple culotte. Sa chaleur et sa chair m’ont happé. Elle a souri.
— Je savais que tu viendrais.
Je suis resté jusqu’au crépuscule puis je suis revenu. Si le sexe lors de ces sorties n’était pas supposé déboucher sur autre chose, la revoir ainsi, régulièrement avait amené à une complicité entre nous, et je pensais de plus en plus à m’installer avec elle.
Pour l’heure, nous n’en étions pas là. Elle se tourne, et amène sa croupe serrée dans un pantalon ultra-moulant vers moi pour me masser.
— Retiens-toi, je te prendrai dans ma bouche pour te finir. Je ne vais pas te laisser avec cette queue bandée tout le reste du trajet.
Juste en face de nous, deux filles regardent fascinées. Je ne ressens curieusement aucune gêne. Durant ces trajets, l’impudeur est de règle.
Les sensations affluent, le rêche du jean, le volume de sa croupe, sa chaleur… Elle tourne sur ma queue, puis amène celle-ci un peu plus bas, entre ses cuisses, au contact du bourrelet de sa vulve. C’est plus imprécis que si elle était nue contre moi, mais c’est ce qui donne tout son charme à la caresse. Je me rends compte, à son souffle plus court et la tension qui l’a immobilisée qu’elle s’est faite jouir. Elle se penche sur moi, son instinct lui disant certainement que je ne tiendrai plus longtemps. Elle vient à peine de fourrer ma queue dans sa bouche que le premier jet de semence part, qui coule dans sa gorge. Elle garde la bouche fermée et avale tout ce qui sort de moi. Sans me lâcher, me gardant dans sa bouche, elle passe sa langue sur mon gland, lapant les dernières gouttes de semence qui sourdent de moi. Elle me laisse, se redresse, et la bouche encore pâteuse de sperme me dit :
— Tu seras plus détendu pour la deuxième partie du parcours.
On repart. Le paysage change. On est en altitude, à présent. Les sapins sont remplacés par une végétation rase et des buissons. Des troupeaux se nourrissent des maigres pousses en nous regardant passer avec la plus totale des indifférences.
Il est pas loin de midi quand on aperçoit enfin, au loin, le patchwork indigeste que constitue Le Pas. Des immeubles construits à la hâte, de tailles diverses. J’ai toujours la crainte, quand je monte que la nature n’ait tout nettoyé d’un coup de balai vengeur. Mais le Pas, malgré sa structure fragile, demeure.
Nous allons commencer par le déjeuner. Qui est plus qu’un simple déjeuner. On téléphone pour réserver CHEZ JACK. Il fait partie de ces nombreux Français qui se sont installés au Pas de la Case pour y gagner plus d’argent et plus vite. Ils tiennent un commerce quelques années avant de le revendre, et de redescendre, ayant gagné ici plus d’argent en cinq ans qu’en vingt ans en France. Le revers de la médaille, c’est qu’ils montent généralement sans leur famille, ne la voyant que lors de congés divers. On peut en dire autant des commerçants du côté Espagnol.
La population du Pas est à 80 pour cent masculine. Des hommes en manque d’affection et de sexe, ou les deux.
Je téléphone toujours pour prévenir de notre venue et réserver des tables. Les filles, elles aussi préviennent les hommes qui ont été leurs amants d’un après-midi. Certains ne répondent pas, d’autres si.
Je me gare sur l’un des grands parkings à l’entrée. Quand on arrive vers midi, il est toujours difficile de trouver de la place, mais j’ai mes habitudes, et je vais vers ceux qui sont moins fréquentés. Je fais descendre tout le monde, et je ferme le bus non sans avoir précisé
— On se retrouve ici à 17 heures.
Il est midi, cela laisse cinq heures. Bien entendu, contrairement à ce qui est affiché officiellement, faire les courses ici est tout sauf le véritable motif pour lequel ces dames montent au Pas. C’est juste un alibi, pour la crédibilité duquel elles se précipitent toutes, sur le coup de seize heures, vers le supermarché le plus proche pour prendre quelques denrées dont elles n’ont pas vraiment besoin.
Certaines ont déjà choisi de partir de leur côté, mais la majorité de la troupe se retrouve CHEZ JACK. La salle est immense. Une dizaine d’hommes attendent, en sirotant des boissons diverses. Je reconnais certains d’entre eux. Les regards avides qu’ils jettent sur les femmes qui arrivent sont sans équivoque.
Plusieurs filles, sans attendre, se précipitent vers les compagnons d’un jour qu’elles ont prévenus. Baisers et caresses sans équivoque laissent entrevoir une après-midi bien occupée. Les autres s’installent par groupe de deux ou trois. Les hommes qui sont restés seuls les jaugent.
Je vais au comptoir saluer Jack. On échange des banalités avant qu’il n’aille prendre les commandes. Je sirote une bière. Je reste à part autant pour ne pas gêner hommes et femmes dans leurs travaux d’approche que parce que j’aime observer ce qui se passe avec de la distance. Souvent, les choses vont très vite. Il me reste de toute façon toujours une femme pour moi, qui ne trouve personne, ou qui me convoitait tout simplement, et qui vient en début d’après-midi me faire une proposition à laquelle je ne dis pas non.
Le plat du jour, c’est une paella. Bien que Français, Jack réussit remarquablement bien les plats espagnols, et il sert bientôt tout le monde.
La situation évolue rapidement et il n’y a bientôt quasiment plus de célibataires. Les liens se nouent vite. L’alcool aidant, les rapprochements débouchent bientôt sur des gestes impudiques sans aucune équivoque. Je vois l’une des femmes masturber son compagnon, à peine masquée par la nappe, tandis qu’une autre se fait fouiller la culotte par un homme entreprenant. Le repas terminé, que je règle au nom de l’association, en liquide, comme il se doit, les couples s’éparpillent. Pour certains, il s’agit simplement de se rendre dans les appartements, loués à l’année par ceux qui travaillent ici. D’autres, au contraire, vont opter pour les chambres d’hôtel bon marché qui sont monnaie courante au Pas. Il y a bien des hôtels plus luxueux, mais pour se faire fouiller le ventre par une queue d’homme, le décor importe peu… Ce qui compte c’est le ou les orgasmes qui vous emportent et vous font oublier quelques instants la vie morne qui vous attend en bas, dans la vallée.
Je sens une présence près de moi, et je me retourne. Ce sont les deux blondes, Marisa et Lucie. Elles étaient parties il y a un quart d’heure, et je ne pensais pas les revoir. Elles sont toutes proches de moi, et je suis frappé de constater à quel point, bien que mère et fille, elles sont semblables. Même visage rond, mêmes lèvres pleines, mêmes yeux d’un bleu pervenche. Même sourire, même brillance dans le regard qui traduit une envie qu’elles ne cherchent même pas à dissimuler. Je respire l’odeur de leur parfum, le même, qui a des fragrances de muguet.
— On a été réserver une chambre, déclare la mère. On veut que tu nous bourres.
C’est dit avec élégance. J’ai envie de leur demander si elles baisent toujours à deux, mais la réponse est évidente.
La fille vient poser sa main sur ma queue à moitié durcie à travers mon pantalon. J’ai envie de lui répondre que d’habitude quand on signe un pacte avec quelqu’un, on tape sur sa main, par sur sa queue. Pour conclure le pacte, la mère met sa main par-dessus celle de sa fille.
Je salue Jack et on traverse la rue. Elles ont pris une chambre en face, un hôtel bon marché qui s’effondrera le jour où il y aura des secousses sismiques trop fortes, comme le reste du Pas. À la réception, deux Espagnols, mats de peau, barbe drue, dans la trentaine. Me voyant collé aux deux blondes, en pensant que comme tous ces cons de Français, je ne parle pas un mot d’Espagnol, l’un des deux hommes dit, dans un débit très rapide à son collègue :
— Le salaud il va se taper ces deux superbes blondes… J’aimerais être à sa place…
Je me tourne vers lui, je lui fais un clin d’œil et je lui réponds dans cet Espagnol que je parle couramment, même si je n’ai sans doute pas autant d’aisance que lui :
— Tu as raison de me jalouser ! Je suis convaincu que ce sont deux bons coups…
Il me regarde, sidéré, pendant que son collègue éclate de rire.
C’est amusant comme les choses se précipitent. Le matin, plein de possibles s’écrivent dans ma tête, et puis, d’un seul coup, les choses se calent, rapidement.
Dès qu’on est dans la chambre, elles se mettent en action. Se calant face à moi, elles se déshabillent l’une l’autre. La mère commence en attrapant l’ourlet de la robe de sa fille et en la montant le long de son corps, lentement, pour me donner le temps de m’exciter. Les strips, ça marche toujours…J’aperçois le collant à travers lequel elle s’est caressée dans la matinée, des hanches rondes, un ventre marqué par un tatouage qui ne manque pas d’humour, un message le plus important se passe là et une flèche vers le bas, une poitrine lourde et ferme. Elle finit de faire passer la robe par-dessus les épaules de sa fille, avant de la poser sur le lit. On sent qu’elles éprouvent toutes les deux une fierté de leur beauté, mais aussi de celle de l’autre.
Elle vient à sa taille et tire à bas le collant. Une odeur, forte, de sécrétions, me monte au nez. Son sexe est ouvert, ses lèvres chiffonnées, et des liquides intimes coulent sur sa chair. La mère ne descend pas le collant plus bas que les bottes de cuir fauve qui gainent ses jambes jusqu’au dessous des genoux. Lucie se retourne d’elle-même et me présente un cul charnu et haut perché, impeccablement fendu en deux.
Le processus s’inverse. C’est la fille qui met sa mère à nu. Elle préfère commencer directement par le bas, tirant jusqu’à la limite de bottes qui atteignent le même niveau, mais qui sont elles d’un cuir noir luisant le leggins et le slip blanc qu’elle porte dessous, auréolé par des tâches d’humidité qui le rendent translucide sur certaines parties. La culotte va rejoindre le leggins entre ses cuisses. Contrairement à sa fille qui à tout rasé, elle a conservé un triangle de poils qui dit qu’elle est une vraie blonde. Sa progéniture roule son débardeur vers le bas, puis lui ôte son soutien-gorge. Je suis frappé par la symétrie parfaite de leurs deux corps, au dessin globalement identique.
Elles sont mues par un esprit identique. Elles se mettent à se caresser au même moment, faisant tourner leurs doigts sur leur sexe qui s’ouvre plus, avant que la mère ne me jette :
— Approche-toi, qu’on s’occupe de ta queue.
Elles s’asseyent sur le bord du lit, cuisses ouvertes, et se touchent en attendant que j’approche. Je viens me porter à leur hauteur, et les laisse me mettre à nu. Leurs mains sont brûlantes, comme d’ailleurs le reste de leur corps, dont la chaleur monte jusqu’à moi, bien que nous ne soyons pas directement en contact.
Il y a sur leur visage l’avidité de petites filles à qui on offre un cadeau et qui s’empressent de l’ouvrir. Lucie a un petit rire quand ma queue jaillit de mon pantalon. Je suis très excité et ça se voit.
Elles se partagent ma queue, se baladant dessus de la langue, prenant chacune une zone, mais se rejoignant à certains moments sur un point qu’elles agacent en commun. Pourquoi le nier, je dois me maîtriser pour ne pas jouir tellement elles sont habiles. A un moment, il y a même un accident. Je lâche un trait de sperme, un seul, qui vient maculer la joue de Marisa. Lucie a un petit rire et elle vient laper la semence qui poisse la chair de Marisa.
— Tu dois nous rendre la pareille, me lance la mère, en se basculant en arrière sur le lit, et en ouvrant ses cuisses.
J’ai toujours aimé lécher des chattes, et je me débrouille plutôt bien pour cet exercice. Il y a très longtemps de ça, c’est ce que je faisais avec ma première copine, une petite blonde qui avait trop peur que je la mette enceinte. Je tournais sur elle avec ma langue et elle me rendait la pareille de sa bouche.
Le ventre projeté vers moi, elles attendent, et je ne les déçois pas. J’y prends d’ailleurs du plaisir. Je me promène sur leurs lèvres et je bois leurs sécrétions, je caresse leurs clitoris de mes lèvres réunies, j’essaie d’enfoncer la pointe de ma langue, avec de plus en plus de facilité, dans leurs sexes qui se dilatent. Elles ont un goût un peu différent. Je remarque qu’elles se tiennent la main, comme s’il existait entre elles, et c’est sans doute le cas, une solidarité dans leur jouissance.
Je frotte ma queue, toujours à nu, contre la moquette rugueuse et je dois me retenir pour ne pas jouir. J’ai rarement été aussi dilaté. Il y a des dimanches qui marquent plus que les autres, et celui-là restera gravé en moi.
Je finis par me redresser. La mère attrape dans son sac à main, posé au bord du lit ce que j’allais tirer de mes poches : un préservatif. Elle déchire l’emballage, puis elle cale la capote contre ses dents, et avançant vers moi, elle fait glisser la capote sur moi jusqu’à en bloquer l’extrémité à la racine de ma queue.
Je pense qu’elles vont rester ainsi à plat dos, mais elles changent de position, la fille montant sur le dos de la mère. Deux croupes offertes, superposées. Je crois bien que cette vision me fait perdre le peu de raison qui me reste, et j’avance jusqu’à elles. J’ai envie de les remplir l’une comme l’autre. La mère et dessus, la fille dessous. Je pose mon sexe contre les lèvres de Lucie. Je me dis qu’il y a quelque chose qui va enrayer la machine, mais rien ne bloque, et je commence à rentrer en elle. Sa chaleur me gaine. Je vais jusqu’au fond d’elle, je reste un instant immobile, puis je commence à bouger en elle. Elle gémit sans retenue. Je la travaille, puis je monte jusqu’au sexe de Marisa, que je fouille aussi. Pour combler le manque, la fille se caresse, sa main tournant sur sa vulve. L’une et l’autre ne se retiennent pas, gémissant, criant. Heureusement, les clients de ces gigantesques lupanars ne se laissent pas troubler par les voix et bruits divers provenant des chambres voisines.
Je vais de l’une à l’autre, ressortant avec le sexe couvert de leurs sécrétions qui se mélangent dans le ventre de l’autre, et vice-versa.
C’est la fille, qui, la première, quand je vais pour rentrer une énième fois en elle, attrape ma queue et la fait se poser un peu plus haut. J’appuie sur les replis de son anus, craignant un instant de lui faire mal, mais je me trouve avalé sans même m’en rendre compte.
Je les fouille l’une et l’autre. Elles ont totalement lâché prise. Elles crient. Je sors une dernière fois de l’anus de Lucie, quand elles se laissent tomber sur le dos, jambes ouvertes. Leur regard dans le mien, elles appuient mutuellement sur leurs clitos saillants et jouissent en hurlant, crachant de multiples jets de sécrétions qui viennent poisser leurs cuisses et les draps.
Je m’approche d’elles, attendant une délivrance. La mère et la fille posent leurs mains sur moi et esquissent un mouvement. Un seul, c’est suffisant. Je ne tiens pas plus, et je crache, comme elles, de multiples jets crémeux qui leur maculent le visage. Ça les fait rire.
On reste un moment prostrés, allongés sur le lit, à bout de forces. Je me traîne le premier jusqu’à la douche, puis je me rhabille. La complicité qui existait entre nous s’est envolée, et nous sommes des étrangers. C’est à chaque fois la même chose. Je quitte la chambre sans même un regard pour elles.
Je vais moi aussi faire quelques emplettes, et, le cabas plein, je regagne l’autocar. Il est quasiment l’heure de partir, et épuisées, les femmes reviennent avec un sac plein, alibi ultime. Elles auront profité de ce dimanche, laissé dans la vallée leur vie terne qu’elles vont retrouver d’ici une heure et demi.
Je vérifie que tout le monde est là, puis on redescend alors que les ombres courent sur les montagnes. Certaines discutent tout bas, d’autre somnolent.
Le crépuscule est sur nous lorsque je les laisse là où je les ai prises dans la matinée. Gladys me fait un clin d’œil en passant :
— Demain soir je suis libre… Je te confirme par texto.
Je vais ramener l’autocar au dépôt, sans oublier de récupérer le disque dur dont je transférerai le contenu sur mon ordi pour mes soirées solitaires. Je croise le patron, qui fait sa compta.
— Ça s’est bien passé ?
— Comme d’hab.
— Ça te dit de remettre ça dans 15 jours, je n’ai pas de chauffeur ?
— Tu peux compter sur moi.
Et je m’éloigne.
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