CHAPITRE 1

 

Amandine Blenon raccrocha son téléphone en tremblant.

Elle venait de passer presque une heure à s’entretenir avec son avocat et ce qu’il lui avait révélé l’avait terrassée.

En seulement quelques jours, c’était l’ensemble de la vie de cette belle jeune femme de 37 ans qui semblait s’effondrer. Mariée au propriétaire d’un des restaurants les plus en vogue de la région avec lequel elle avait eu deux filles, elle les pensait à l’abri de tout problème financier mais elle savait maintenant qu’elle se berçait d’illusions.

Son époux s’était visiblement associé avec un escroc dans une obscure affaire qui devait lui rapporter une fortune mais qui avait en réalité englouti la totalité de leurs actifs. Pire, il se retrouvait accusé de détournements de fonds et d’abus de confiance auprès de plusieurs de ses amis qu’il avait visiblement arnaqués pour tenter de se renflouer.

Son épouse n’avait découvert la vérité que quand il s’était enfui, la laissant seule à devoir affronter les créanciers qui menaçaient de saisir tous leurs biens incluant le restaurant mais aussi la belle dans laquelle il vivait et qu’ils partageaient avec la famille de sa sœur qui venait tout juste un enfant.

Amandine se servit un verre de vodka bien tassée afin de digérer toutes les informations qu’on venait de lui assener et elle le but en contemplant la crique qui s’étendait en bas de sa résidence.

Ils vivaient dans un endroit reculé à quelques kilomètres de la ville au bord de la mer. Cet endroit valait plus de deux millions. Elle ne comprenait pas comment Jérôme, son mari, avait pu se laisser embringuer dans une telle affaire alors qu’ils n’avaient pas besoin d’argent.

Une sonnerie la tira alors de ses idées noires. Il s’agissait de l’interphone de l’entrée de la propriété. Quelqu’un voulait entrer.

Elle appuya sur le bouton et le visage d’un homme blond qu’elle ne connaissait pas apparut alors.

 

«   Oui, fit-elle. Que voulez-vous ?

–         Je me nomme David Angel, répondit l’homme en souriant. J’étais associé à votre mari et …

–         Je ne sais pas où il se trouve, lui rétorqua-t-elle, et si vous insistez j’appellerais la sécurité. »

 

Elle avait désormais l’habitude d’être harcelée par les gens qui avaient été arnaqués par Jérôme et son ami escroc. Ils l’appelaient au téléphone pour réclamer l’argent qu’ils avaient perdu, pour l’insulter ou même les menacer et certains avaient poussé l’audace jusqu’à venir jusqu’à sa porte mais heureusement la propriété était parfaitement sécurisée et elle pouvait contacter la sécurité privée qui rappliquait en moins d’un quart d’heure.

Elle voulut couper la communication mais l’homme ne renonça pas.

« Vous vous méprenez, je ne suis pas une victime de votre mari même si je suis au courant de vos problèmes. En fait, je vous apporte la solution. »

Elle resta immobile, le doigt à quelques millimètres du bouton de l’interphone, cherchant à percer l’expression de cet inconnu qui se contentait de sourire. Elle ne le connaissait pas mais elle se souvenait que Jérôme lui avait déjà parlé d’un certain Angel avec qui il s’était associé dans un projet de chaîne de restaurant et ne lui en avait dit que du bien. Selon lui, il était très riche.

Peut-être que Jérôme se servait de lui pour lui transmettre un message. Elle voulait croire que son mari ne les avait pas totalement abandonnées, ses filles et elle. Elle voulut prendre le risque et lui ouvrit. Ce fut sa plus terrible erreur.

 

 

CHAPITRE 2

 

Angel arriva à la maison 5 minutes plus tard. Amandine lui ouvrit et il en parut surpris.

« J’ai donné son congé à tout le personnel à cause de nos… ennuis, expliqua-t-elle en réponse à sa question muette.

–         Je comprends. Et votre famille ?

–         Ma sœur et mon beau-frère ont emmené mes filles en promenade pour la journée pour me laisser plus d’aisance pour discuter avec les avocats.

–         Nous sommes donc seuls, comprit-il. C’est parfait pour ce dont nous avons à parler.

–         Vous avez des informations sur mon époux, s’enquit Amandine anxieuse.

–         Pas exactement, pourrions-nous en discuter dans un endroit plus adéquat ? »

Elle le conduisit dans le salon. Il s’installa sur le canapé trois places alors qu’elle se posait sur le une place en face de lui. Une petite table basse en verre les séparait.

« Je vous écoute. De quoi vouliez-vous me parler ?

–         Comme je vous l’ai dit, je suis au courant de la situation cruelle dans laquelle votre mari vous a laissée. La liste des gens qui vous réclame de l’argent est impressionnante.

–         Ils le réclament à mon mari.

–         Peut-être mais vous êtes mariés sous le régime de la communauté donc ses dettes sont aussi les vôtres.

–         Je sais cela. Si vous êtes venu pour me le rappeler c’était inutile. Mon avocat et mon banquier sont là pour ça.

–         En fait, ils n’ont pas dû vous dire que quelqu’un avait racheté toutes vos dettes.

–         Et qui serait cette personne ?

–         Moi.

–         Vous ? Mais cela représente une somme énorme.

–         Si on compte les sommes que j’ai dû payer pour calmer les gens qui voulaient vous poursuivre en justice cela représente pas moins de 10 millions mais vos dettes elles ne représentent que 6. Donc, si je résume, vous me devez 6 millions et j’ai fait estimer l’ensemble de vos biens et on est loin du compte. »

 

Amandine restait silencieuse devant cet homme qui venait tout simplement de donner corps à tous ses problèmes.

« Rassurez-vous, reprit-il devant son silence. Je ne suis pas aussi désespéré que les pauvres gens que votre mari a escroqué pour tenter d’éponger ses dettes. Mais je suis exigeant cependant et je peux vous offrir une porte de sortie qui pourrait sauver votre famille.

–         Une porte de sortie … demanda-t-elle.

–          Je sais que votre mari vous a parlé de moi, il a dû vous dire que je suis amateur d’art puisque nous nous sommes rencontrés lors d’une exposition. En fait, j’aime toutes les belles choses y compris les belles femmes et vous êtes une très belle femme madame Blenon. Je serais prêt à oublier toutes vos dettes si de votre côté vous acceptiez de vous soumettre. »

 

Outrée, Amandine se leva alors de son siège et hurla.

« Vous vous moquez de moi, espèce d’ordure. Vous me prenez pour une prostituée de bas-étage. Et d’ailleurs qu’est qui me prouve que ce qui me dit n’est pas un tissu de mensonge. »

Un sourire cynique se dessina alors sur le visage d’Angel qui saisit alors la mallette qu’il avait apporté avec lui.

 

« Je pensais bien que vous douteriez de mes dires, fit-il en ouvrant sa mallette. Voici tous les actes de cessation de dettes qui prouvent que je suis devenu votre seul créancier. Et vu votre réaction, je veux aussi vous montrer ceci, je l’ai découvert alors que je recherchais toutes les victimes de votre mari. »

La rage d’Amandine s’était éteinte devant impassibilité d’Angel. Elle se rassit et prit les documents qu’il avait posés sur la table.

Elle n’était pas une experte et comptait bien les montrer à son avocat afin de s’assurer de leur authenticité mais ils ne laissaient aucun doute.

La seconde pile de documents était différente, il s’agissait d’actes notariés et elle remarqua qu’ils étaient signés de la main de tous les membres de sa famille, ses parents, sa sœur, son beau-frère et bien entendu, elle-même.

« Je peux vous expliquer si vous voulez. Dans le cadre de son « activité », votre mari a eu besoin d’assistance, en fait des prête-noms mais pour la loi ce sont des complices qui sont tous autant coupables devant la loi. Ces complices sont les gens qui ont signé ces documents. »

Amandine pris ces documents et notamment ceux qui portaient sa signature personnelle. Elle ne se souvenait même pas où et quand elle les avait signés mais elle faisait tellement confiance à son mari qu’elle avait parfaitement pu le faire.

« Cela veut dire que, si ces documents parviennent à la justice, vous et toute votre famille serez poursuivis pour abus de bien sociaux. Vous réussirez peut-être à prouver votre bonne foi, ce qui est loin d’être certain compte tenu du fait que vous avez tous profiter des revenus des escroqueries de votre mari, mais vous devrez assumer les conséquences du procès coûteux. Pensez à vos enfants. Votre aînée, Laura a 18 ans et ne risque rien mais la plus jeune Maria et ses 11 ans est encore bien fragile surtout si elle se retrouve placée dans un foyer de l’assistance. Et puis il y a la petite fille de votre sœur, elle n’a que quelques mois et elle pourrait n’avoir aucun souvenir de ses parents, ce serait triste.

–         Salaud !!! S’emporta cette fois Amandine. SORTEZ D’ICI. JE NE VEUX PLUS JAMAIS VOUS VOIR !!! »

 

Toujours aussi calme, Angel se leva. Il posa une petite carte sur la table en verre.

« Très bien, je vous laisse réfléchir. Voici ma carte de visite ; contactez-moi si vous changez d’avis.

–         SORTEZ !!!!!! »

Angel sortit sans se départir de son sourire.

 

 

 

CHAPITRE 3

Les jours qui suivirent furent autant d’enfer. Son avocat et un notaire authentifièrent les documents d’Angel et confirmèrent la réalité de ses menaces quant à la nature du danger de poursuites judiciaires qui pesait désormais sur elle et sa famille. Pire, deux jours après la visite de cette pourriture, leur maison subit une perquisition de police qui la retourna entièrement.

Seulement deux jours après, elle fut convoquée chez le juge qui instruisait l’affaire de son mari qui lui apprit que plusieurs des victimes de son mari avaient décidées de porter plainte contre elle afin d’obtenir réparation.

Son avocat la rassura en affirmant qu’en l’état actuel de l’instruction, elle ne risquait rien mais il ne lui cacha pas que si jamais les documents qu’elle lui avait montré la veille arrivaient sur le bureau du juge, c’était la garde à vue immédiate.

Elle comprit alors qu’Angel était derrière tous ces événements. Il lui donnait un amer aperçu du mal qu’il pouvait faire. Il allait la dépouiller sans pitié et ensuite provoquer la ruine de toute sa famille.

Elle passa une nuit horrible, sans oser avouer à personne le drame qu’elle vivait. Avec la disparition de son mari, elle devait assumer ses responsabilités et éviter que les siens ne payent pour ses malversations. Au matin, elle comprit qu’elle n’avait pas le choix et elle prit la carte d’Angel.

 

 

 

CHAPITRE 4

« Madame Blenon, fit Angel dans le téléphone. Heureux de vous entendre. J’ai appris vos nouvelles mésaventures, j’en suis désolé. »

Cette réplique confirma les doutes d’Amandine mais il était trop tard, elle était piégée.

« J’ai réfléchi à votre proposition. Je l’accepte à condition que…

–         Ce n’est pas aussi simple, la coupa Angel. Si vous aviez accepté tout de suite, nous aurions pu négocier des conditions mais là vous m’avez fait attendre et je déteste attendre. Je veux une compensation après ces désagréments.  Je veux Laura en plus. »

 

Amandine fut foudroyée par l’outrecuidance de cet homme et elle raccrocha comme par réflexe. Immédiatement son téléphone sonna et elle sut que c’était lui. Comme un robot, elle décrocha.

« Ne refaites plus jamais ça, fit-il sur un ton impérieux, ou dans la journée toute votre famille se retrouvera en garde à vue. Je n’ai plus le temps de jouer à ce petit jeu du chat et la souris. Voilà le marché : Vous allez me vendre votre maison et vous et votre fille y resterez à mon service le plus total. En échange, je m’engage à offrir un point de chute à votre sœur et sa famille et à ce que votre fille la plus jeune puisse aller vivre chez ses grands-parents. Tous retrouveront la vie qu’ils avaient avant cette triste affaire. Si vous le refusez, toutes les victimes de l’escroquerie de votre mari se réveilleront de leur sommeil et le juge recevra les documents que j’ai en ma possession.

–         Je…

–         Je ne tolérerai aucune hésitation, je veux une réponse maintenant.

–         Je ne peux pas prendre de décision pour ma fille, elle est…

–         A vous de la convaincre, pensez bien qu’il s’agit de l’avenir de toute votre famille et sachez qu’en affaire je suis sans pitié. »

 

Amandine comprit alors qu’elle était vaincue. Elle comprit qu’elle devait accepter le diktat de ce monstre.

«   J’accepte.

–         Parfait. J’ai conscience qu’il va vous falloir un peu de temps pour convaincre Laura mais, si elle est aussi censée que vous, vous finirez par y arriver. Je vous donne trois jours au maximum. Si vous y arrivez avant, convenons d’un signal. Je veux que vous étendiez deux petites culottes, une vous appartenant et une autre appartenant à Laura, devant votre porte. Vous vous arrangerez ensuite pour être seules la soirée et je passerai vous voir afin que nous scellions définitivement notre arrangement. »

 

Il raccrocha laissant Amandine seule avec son désespoir.

 

 

CHAPITRE 5

Convaincre Laura fut le moment le plus terrible de la vie d’Amandine.

Laura était une jeune femme de 18 ans bien faite et physiquement tout le contraire de sa mère. Brune alors que sa mère était blonde, elle possédait des formes très arrondies, pour ne pas dire provocantes, au contraire d’Amandine dont la taille mannequin rendait folle les autres mères de familles qu’elle fréquentait.

Laura avait conscience, bien plus que Maria heureusement, de la situation désastreuse dans laquelle leur famille se trouvait mais elle n’avait jamais rencontré Angel et ne comprenait pas le danger qu’il faisait planer sur elles trois. Au terrible désarroi de sa mère, l’argument qui fit pencher la balance fut quand elle comprit que bientôt elle risquait de se retrouvait dans le plus total dénuement.

« Il ne peut pas être aussi terrible que tu le dis, lâcha Laura. Nous pouvons peut-être discuter avec lui après tout. »

Amandine comprit alors que sa fille était en train de s’imaginer qu’elle pourrait séduire cet homme afin de conserver tout ce qu’elles possédaient à ses dépens. Elle analysait la situation comme la jeune fille habituée à jouer avec un entourage déjà sous le charme. Angel était un requin sans pitié contre lequel une jeune adulte naïve ne pouvait que se faire dévorer. À sa grande honte, elle se garda bien de doucher ses illusions ; elle avait trop besoin de son soutien. Elle devait la sacrifier pour sauver tous les autres.

Bien qu’elle eût réussi à convaincre Laura dès le second jour, Amandine s’accorda tous le répit qu’Angel lui avait offert. Et le matin du troisième jour, elle demanda à Laura une de ses culottes et l’étendit avec l’une des siennes devant la porte de la villa. Paul, son beau-frère, passa alors et la regarda surpris mais ne dit rien.

Elle venait tout juste de terminer qu’un message arriva sur son portable.

« Ce soir ! 21 h ! Soyez seules ! Laisse les culottes où elles sont ! »

Elle comprit qu’Angel ne cessait jamais de les épier.

 

 

 

CHAPITRE 6

Faire partir le reste de la famille ne fut pas chose facile mais Amandine y arriva finalement. Elle avait prétexté que suite aux derniers événements, elle avait besoin de se retrouver seule avec Laura afin de renouer leurs liens et d’aider la jeune fille à supporter cette mauvaise période.

Ainsi, la petite famille de sa sœur accompagnée de Maria partit donc en début de soirée afin de les laisser seules pour se « retrouver ». L’ironie de toute cette histoire ne faisait pas rire la mère de famille.

À 21 h, on tapa à la porte.

Angel avait donc même réussi à se procurer le code de la grille de la propriété, réalisa une Amandine, terrorisée.

Comme une automate, elle se dirigea vers l’entrée pour lui ouvrir. En réalité, il était beau ce salaud et elle ne comprenait pas pourquoi un tel homme utilisait de tels moyens pour arriver à ses fins.

«   Laura est là ? demanda-t-il sans même dire bonsoir.

–         Elle attend dans le salon, répondit-elle comme dans un cauchemar.

–         Parfait, je te suis. »

 

Il avait abandonné le vouvoiement. Après tout, comprit-elle, elle avait accepté de devenir sa chose alors elle pouvait accepter cela.

Elle sentait son regard qui se promenait sur elle alors qu’ils se dirigeaient vers le salon et elle eut envie de vomir.

 

Laura était assise sur l’un des divans une place. Amandine toujours sous le choc de cette situation horrible s’assit sur l’autre divan à côté de sa fille pendant qu’Angel se posait tranquillement au milieu du divan trois places en face d’elles.

«   Je suis heureux de te revoir Laura. Nous nous sommes déjà rencontré voici quelques temps, c’est d’ailleurs à cette occasion que j’ai rencontré ton père. Tu ne dois pas t’en souvenir tellement tu t’étais amusée à papillonner durant toute la soirée.

–         Mais si Monsieur Angel, commença alors Laura dans son jeu de séduction qui marchait si bien sur les jeunes de son âge.

–         Maître, la coupa alors Angel sur un ton brusque et froid.

–         Pardon ? Chevrota alors la jeune femme.

–         Désormais tu m’appelleras Maître, reprit-il toujours aussi froid. Est-ce clair ? »

 

Les yeux exorbités, Laura dévisagea alors Angel. Celui-ci plongea son regard froid et dur dans le sien. Il ne fallut que quelques secondes pour la volonté de la jeune fille se brisât comme du verre.

« Oui, maître, répondit Laura et le sang d’Amandine se glaça dans ses veines devant la reddition de sa fille. »

Angel goûtait à cette victoire si facile. Laura Blenon avait visiblement cru qu’il était un de ses gamins puceaux que ses petites minauderies allaient attendrir. Il lui avait suffi de lui montrer la totale futilité de sa tactique pour l’écraser. Briser la mère avait bien sûr demandé plus de travail et il comptait maintenant en profiter pleinement en commençant par les amuse-gueule.

« Heureux que tu aies compris où était ta place, reprit-il en profitant de la mine déconfite de cette jeune adulte. Lève-toi ! »

Son ton avait été si directif qu’elle se leva comme par réflexe. Du coin de l’œil, il savourait également les expressions de désarroi de la mère qui découvrait à quel point sa fille était faible.

« Tu es belle Laura pas de doute mais je veux en voir plus. Enlève donc ce chemisier. »

Cette fois elle hésita mais de nouveau, il plongea son regard dans le sien. Le duel ne dura qu’un instant et les mains de la jeune fille commencèrent à dégrafer les boutons du vêtement qu’elle fit glisser le long de son dos. En dessous elle portait un simple soutien-gorge blanc qui cachait à peine son imposante poitrine.

« Ils doivent se sentir prisonnier là-dedans, non ? reprit-il en souriant. Une poitrine doit respirer. »

À sa grande surprise, Laura n’attendit même pas son ordre et retira immédiatement son soutien-gorge. Décidément la volonté de cette jeune fille laissait vraiment à désirer. Il siffla quand même devant ces deux mamelles.

«   Ils sont vraiment très beaux. Combien dis-moi ?

–         85D, répondit-elle.

–         Parfait, approche donc. »

 

Docile, la jeune fille enjamba la table basse pour se retrouver en face de lui. D’un geste du doigt, il lui intima de se mettre à genoux. Ce qu’elle fit et il commença à lui tâter les seins.

« Et parfaitement naturels en plus, apprécia-t-il très fort pour s’assurer que sa mère ne manque rien de ce petit jeu. »

Car le but de tout cela était bien entendu d’humilier au maximum Amandine. Du coin de l’œil, il la voyait qui s’enfonçait dans son divan au fur et à mesure qu’il avilissait sa fille sous ses yeux.

« Je ne t’oublie pas Amandine, rassure-toi, lui lança-t-il. Ne crois pas que je sois un fanatique des poitrines imposantes. Je sais que les petites ont aussi leur charme, justement, si tu nous faisais admirer la tienne ? »

Presque soulagée de ne plus être spectatrice, Amandine se leva et souleva le tee-shirt qu’elle portait.

Elle avait visiblement décidé de le défier en s’habillant de la manière la moins provocante possible. Un tee-shirt blanc et un jeans délavé. En dessous, elle ne portait aucun soutien-gorge et son 85B apparut alors presque comme un défi.

Angel préférait cette position, il aimait quand on lui résistait. Même vaincue, il pouvait encore trouver de la motivation à écraser les reliquats de volontés chez la victime.

« Tu as raison Amandine, les dessous sont inutiles pour les femmes comme vous et désormais vous n’en porterez plus. »

Elle resta silencieuse devant cette nouvelle humiliation mais il n’en avait pas fini.

«   As-tu compris ?

–         Oui.

–         Oui, qui ?

–         Oui…maître. »

 

Ce dernier mot lui avait presque arraché la langue et il en tira un plaisir immense. Elle fit mine de s’approcher d’eux mais il la fusilla du regard.

« Est-ce que je t’ai autorisée à bouger ? Reste où tu es ! »

Penaude, elle s’immobilisa debout, les bras ballants, torse nu alors qu’il reportait son attention sur Laura dont il tenait toujours les seins à pleine main.

Il se rendit compte que le regard de la jeune-fille s’était porté sur son entrejambe. La petite passe d’arme avec Amandine l’avait affreusement excité et une érection le tenait désormais. Il était temps de pimenter le petit jeu.

 

« Défais mon pantalon et fais ton travail. »

Obéissante, Laura défit sa ceinture et sa braguette pour sortir son membre déjà bien dressé. Avec l’expérience d’une jeune fille qui pratiquait ces jeux buccaux depuis déjà quelques années, elle enfourna le pénis sans rechigner pour commencer sa fellation.

En sentant, la langue de la jeune fille se balader doucement sur son membre, Angel comprit qu’il n’aurait que peu de consigne à lui donner pour l’instant. Décidemment, la jeunesse actuelle était vraiment au fait de ces aventures phalliques et il ne savait s’il devait s’en réjouir ou le déplorer.

En tout cas, le plaisir montait doucement et l’attrapa par les cheveux afin de la forcer à ralentir le rythme. Pas question qu’elle le fasse jouir trop vite, cette petite idiote. Il n’était pas un de ces ado inexpérimenté avec lesquels, elle avait l’habitude de batifoler, il en voulait bien plus.

Toujours affreusement docile, elle se plia à la vitesse qu’il lui imposait. A moitié à son plaisir, il continuait à profiter intensément de la vision d’Amandine qui observait horrifiée sa fille se livrer à des actes dignes de la dernière des putes.

« Et ce n’est que le début, pensa-t-il. Tu en verras bien plus ce soir, ma belle et seulement ensuite, je te sauterais. »

Quand il estima que Laura s’était assez servie de sa bouche, Il la fit se relever.

« Enlève mon pantalon, ordonna-t-il. »

Elle le fit et devançant de nouveau ses ordres, elle lui retira également son slip. Il la récompensa d’une gifle magistrale. Amandine voulut s’avancer mais il se redressa et d’un regard lui fit comprendre que si elle esquissait un geste, elle serait accueillie de la même façon.

« Ici, je suis le seul qui prend les décisions et aucune de vous ne dois faire une action sans que je lui en ai donné l’ordre, expliqua-t-il. »

Pas question d’inverser les rôles et de faire que l’esclave devienne le maître du jeu et puis, il aimait infliger des punitions.

«   Avez-vous compris cette règle ? RÉPONDEZ !!!

–         Oui, maître, fit Laura toujours aussi docile.

–         Oui… maître, lâcha Amandine qui résistait toujours un peu plus avant d’abandonner.

–         Très bien, Laura. A toi, de te mettre cul nu. »

 

La jeune fille, la joue encore rouge de la gifle qu’elle venait de recevoir, ne se fit pas prier pour enlever la robe qu’elle avait mise quand elle pensait encore qu’elle pouvait séduire cet étranger, le string en dentelle la suivit immédiatement.

Angel la fit alors s’allonger sur le dos sur la table basse et plongea sa tête dans son intimité. Non pas qu’il ait réellement l’intention de lui procurer du plaisir, ce n’était pas au programme de cette soirée ; non, il voulait juste vérifier une supposition qu’il avait émise en fonction des actes de cette petite pouffiasse.

«  Ta fille est mouillée comme la dernière des salopes, lança-t-il alors à destination d’Amandine qui grimaça à cette nouvelle. Et bien sûr elle n’est plus vierge. A quel âge, tu t’es laissé prendre pour la première fois ?

–         Cette année, répondit-elle. »

 

Angel sourit alors et lui pinça violement le clitoris. Laura poussa un cri et Angel constata avec plaisir que cette fois, Amanda n’avait esquissé aucun geste.

« Ne me mens pas, je ne le supporte pas. »

Et de nouveau, il la pinça lui arrachant un cri encore plus fort. Cette fois, Amandine ne tint pas et voulut s’approcher. Angel la pinça encore plus fort et cette fois, elle hurla.

« Si tu bouges encore, fit-il à destination de la mère, c’est avec mes dents que je la pincerais la prochaine fois et on entendra ses cris de l’autre côté du golfe. »

Le visage d’Amandine se décomposa, il comprit qu’elle était en train de se demander si elle serait capable de l’empêcher de réaliser sa menace. En voyant ses bras redescendre le long de son corps, il comprit qu’il avait de nouveau remporté la victoire.

«   Alors je t’ai posé une question petite conne et cette fois ne me mens pas.

–         A 16 ans, pleurnicha Laura qui semblait soudainement trouver le jeu moins amusant.

–         J’en étais sûr, à peine libérée du joug familial que tu commences à faire n’importe quoi. C’est parfait, au moins ta chatte sera bien accueillante. »

Il l’attrapa par les cheveux et la força à se mettre à genoux sur le divan.

« Soulève les fesses. »

Conséquence de sa poitrine imposante, elle possédait un fessier des plus larges, ce que détestait Angel qui pensait déjà au plaisir qu’il aurait à explorer le cul ferme et étroit de la mère.

Toujours en larmes, Laura s’exécutait, exposant ainsi à la vue de celui qui était devenu son maître la totalité de sa nudité.

Il pensa un instant s’attaquer à la seule virginité qui devait encore lui rester mais il avait promis de la réserver à une autre personne. Il se contenta donc de planter son pénis dont l’érection avait été entretenue par les sévices qu’il venait de lui faire subir dans son sexe.

La douleur était loin de l’avoir asséché et il entra avec une aisance qui lui gâcha presque le plaisir. Très rapidement cette petite salope se mit à haleter sous ses coups de boutoir et il comprit qu’elle ne devait pas être habituée à se faire besogner par un vrai homme, cela allait changer.

Alors qu’il accélérait le rythme, il pouvait l’entendre crier de plus en plus fort et, du coin de l’œil, il profitait également du spectacle de sa mère détruite de la voir prendre autant de plaisir à se faire violer. Il n’en perdait d’ailleurs pas le sens des réalités.

« Amandine, dit-il, ce jeans est horrible, enlève-le !! »

Comprenant que son tour n’allait pas tarder, Amandine ôta immédiatement son pantalon. Elle avait retenu la leçon de sa fille car elle ne fit pas de zèle et conserva la petite culotte blanche sans fioriture qu’elle portait.

« Pas de dessous, se contenta-t-il de dire alors que le plaisir de besogner la gamine commençait à monter dangereusement. »

Elle se débarrassa de sa culotte et il se retira alors de Laura qui gémit de dépit.

« Passons aux choses sérieuses, se contenta-t-il de dire se s’approchant d’Amandine. »

Comme la fille, la mère se retrouva exposée cul en l’air.

« Tu vois, Laura. Si ta mère n’a pas une poitrine aussi pute que la tienne, elle se rattrape avec le cul le plus bandant de toute la ville. »

Il planta deux doigts dans la vulve d’Amandine et constata que contrairement à la fille, la mère était aussi sèche que le désert de Gobi.

« Heureusement que ma queue est bien trempée de la mouille de ta fille, déclara-t-il en sachant que cela rajouterait encore à l’humiliation de cette femme qu’il désirait tant écraser. »

Sans plus attendre, il s’enfonça en elle, lui arrachant un cri bien différent des gémissements de plaisirs de Laura. Les mains d’Amandine se crispèrent sur le cuir du divan alors qu’elle se faisait violer pour la première fois par cet homme qui avait décidé de la réduire en esclavage.

Angel prenait énormément plus de plaisir à cette seconde pénétration. Il allait et venait en elle, ralentissant le rythme jusqu’à lui faire croire qu’il allait se retirer pour repartir soudainement en lui arrachant de nouveaux cris.

Pourtant, il sentait aussi que petit à petit sa chatte s’humidifiait et savait que ce seul fait augmenterait le sentiment de dégoût qu’elle ressentirait demain. Il en était presque à jouir en elle quand il se retira finalement car il voulait la cerise sur le gâteau.

Amandine s’était recroquevillée sur le divan, en pleurs et il se tenait derrière elle, sa queue en les mains. Il en avait oublié Laura assise sur le divan trois places nue qui devait attendre son bon vouloir en observant le viol de sa mère.

« Je n’ai pas fini, fit-il impérieux. Reprends-ta position ! »

Sous le choc, Amandine ne réagit pas. Une gifle lui cingla la fesse droite, suivie immédiatement d’une autre sur la fesse gauche mais elle restait toujours dans sa position fœtale. Puis le regard d’Angel se reporta sur un objet qui se trouvait dans le coin droit de la pièce.

En dépit de son état, Amandine s’en rendit compte et en fit de même et comprit qu’il avait remarqué le tisonnier qui se trouvait près de la cheminée. Son sang ne fit qu’un tour et avant qu’Angel ne fit mouvement vers la cheminée, elle se redressa pour reprendre sa position, prête pour un second round.

Sauf qu’Angel n’avait pas dans l’intention de profiter une nouvelle fois de son antre d’amour.

De nouveau deux doigts explorèrent une de ses fentes mais il s’agissait de son anus.

Elle hurla ; voulut s’échapper mais il lui plaqua la tête contre le dossier du divan. Elle manqua s’étouffer alors qu’elle sentait son gland se presser sur l’auréole de son anus. Mais elle résistait obstinément et il ne réussissait pas à la fois à la faire tenir en place et à placer correctement l’extrémité de son pénis et alors il osa l’impensable.

« Laura ! viens ici ! »

La tête enfoncée dans le cuir du divan, Amandine ne pouvait pas voir sa fille qui s’approchait d’eux. Angel doutait que la force de la fille fut suffisante pour retenir la mère qui résistait comme une furie. Alors, il opta pour une autre tactique.

« Tu vas guider ma queue jusqu’au fond du cul de ta mère ! »

Laura resta bouche bée.

« Fais-le ! »

De nouveau, elle céda devant cette nouvelle autorité qui s’était imposée à elle. Et ses mains se posèrent sur la queue d’Angel.

Amandine sentit alors une force se presser contre son anus de manière pressante et finalement une douleur horrible lui déchira les entrailles. Angel avait réussi son entreprise, il était en train de l’enculer.

Cependant il ne pouvait douter de la virginité de ce superbe cul qui l’avait fait tant rêver tant sa queue se retrouvait prise comme dans un étau et en dépit de ses efforts qui se répercutaient par les hurlements de douleurs de sa victime, il ne réussit à la pénétrer que de quelques centimètres. Il s’acharna cependant pendant de longs instants qui parurent une éternité à l’infortunée Amandine.

« ASSEZ !!! Hurla-t-elle. ASSEZ !!! JE VOUS DONNEREZ TOUT CE VOUS DÉSIREZ MAIS ARRÊTEZ PAR PITIE !!!! »

« Mais tu n’as pas le choix » pensa alors Angel. « Et tu me donneras bien plus que ne penses être capable d’offrir crois-moi. »

 

Mais à ce moment, il se priva du plaisir de lui révéler cette vérité pour profiter de ce nouvel abandon de sa part. Il allait s’en servir pour au moins tirer une dernière vraie jouissance de cette soirée riche en enseignements.

« Très bien, souffla dans son cou. Alors en échange, tu vas m’offrir un plaisir que jusqu’à présent tu n’offrais plus qu’à ton mari : je vais jouir en toi. »

Elle resta silencieuse et pour vaincre ses dernières réticences, il donna un nouveau coup de rein, son membre s’enfonça d’un nouveau centimètre dans ses intestins lui arrachant un nouveau hurlement.

« AAAHHHHHHHHHH !!!! OUI, D’ACCORD, plia-t-elle. Jouissez en moi !! »

Il se retira alors de son anus et la força à sa retourner. Il voulait lire le dégoût et la honte dans ses yeux quand il giclerait en elle.

Il se planta en elle. Des mains, la força à le regarder dans les yeux pendant qu’il la besognait. Il vit les larmes qui coulaient aux coins de ses yeux et cette dernière vision acheva de le conduire à l’extase.

Deux jets de foutre inondèrent alors la cavité vaginale de cette superbe bourgeoise achevant de l’humilier.

Le membre encore dressé, Angel attrapa alors Laura qui se tenait toujours agenouillée à quelques centimètres d’eux et la força à lécher le mélange de foutre et de cyprine qui en dégoulinait.

Alors que la fille achevait de satisfaire ses derniers relents de sa virilité, il se tourna vers la mère.

« Qui sait, peut-être que ce soir nous avons conçu un petit frère à la petite salope qui te sers de fille. »

Et il éclata d’un rire qui clôtura l’une de ses plus belles soirées depuis bien longtemps.

 

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