le concept du quart d’heure

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alex condamines


soft


Ca faisait dix minutes qu’elle était calée sur le banc face à moi quand je me suis décidé à l’aborder. Elle était arrivée juste après moi, et j’avais tout de suite flashé sur la silhouette. Elle était blonde et bien en chair. J’aurais pourtant sans doute tout autant apprécié une brune plus fine. C’était d’ailleurs mon drame. J’aimais toutes les filles.

J’étais venu me poser ce matin, où je ne travaillais pas, dans le parc. J’aimais être entouré de la nature, même quand celle-ci a été aménagée par l’homme et laisser mon esprit vagabonder.

Et puis je l’avais vue s’approcher suivant cette allée. Elle ne m’avait même pas regardé, se posant sur le banc. Il est vrai que les bancs n’étaient pas face à face, mais décalés, ce qui créait une sorte de bulle d’intimité.

Elle était vraiment séduisante, même avec quelques kilos en trop, qui d’ailleurs lui allaient bien, en donnant du volume à ses chairs. Une chevelure blonde épaisse et soyeuse, un visage poupin, sans doute trop maquillé, mais au final, même excessif, le maquillage soulignait les points saillants de son visage, ses grands yeux bleus et sa bouche pulpeuse Elle avait une jupe en jean, courte, assortie à un blouson lui aussi en jean. Le blouson était ouvert sur un débardeur rouge, tendu par une poitrine lourde, ronde et haute, mais c’était surtout ses jambes qui m’ont troublé. Bien que pleines, elles étaient parfaitement dessinées, et le fait de se poser a naturellement fait remonter la jupe et les a dévoilées dans leur quasi totalité. Elles étaient gainées par le nylon d’un collant, et plus qu’appétissantes.

Elle avait un sac en bandoulière. Elle en a tiré un paquet, dont elle a extrait une cigarette, qu’elle a allumée. Un moment de détente ? C’était tout à fait possible.Il y a eu une certaine volupté dans la manière dont elle a tiré sur la cigarette, gardant la fumée en elle avant de la recracher. On aurait dit qu’elle y prenait du plaisir, et c’était sans doute réellement le cas.

–Vous connaissez le concept du quart d’heure ?

Elle était plongée dans ses pensées, et elle ne m’a pas répondu tout de suite. Puis elle s’est rendue compte que je lui avais parlé, et elle a enregistré ma question. Elle aurait pu m’envoyer balader, mais j’ai bien compris que ce n’était pas son style. Ce qui m’avait d’ailleurs poussé à lui parler.

Elle a décroisé puis recroisé ses jambes, avant de me dire :

–Absolument pas.

Puis elle a dit :

–Mais vous allez me l’expliquer.

Elle s’est redressée et, ce qui restait de sa cigarette au bout des doigts, elle est venue se poser sur le banc, près de moi. L’occasion de la voir vraiment de plus près, et d’enregistrer des détails auxquels je n’avais pas prêté attention auparavant. Le fait que les collants étaient ornés d’une ligne de petites fleurs, des collants fantaisie donc, et de sentir l’odeur d’un parfum qui l’enveloppait. Une fragrance capiteuse et envoûtante.

Elle m’a souri.

–Dites m’en plus.

–C’est un concept développé par un chercheur. L’idée c’est que, pour résoudre le réchauffement climatique, on reste dans un cercle de quinze minutes autour de chez soi. Ca ne se fait pas miraculeusement. Il faut qu’il y ait toutes les infrastructures. Plus de longs trajets, plus de CO2.

Elle s’est tournée d’un tiers vers moi, ce qui m’a permis d’apercevoir le rose du tissu de son slip, tendu par le renflement de son sexe, assorti au rose de soutien-gorge, dont les bretelles doublaient celles du débardeur. Elle semblait sincèrement intéressée.

–C’est difficile à appliquer. Au moins parce que, pour aller travailler, il faut sortir de cette zone.

–En fait j’ai découvert le concept après m’être installé ici, et je me suis rendu compte que je l’appliquais à 80 pour cent. Et je suis arrivé à 100.

–Ah oui…Je ne connaissais pas ce concept. Mais je sens vraiment concernée par le réchauffement climatique. On en parle beaucoup, mais personne ne fait rien.

–On peut agir localement, j’ai répondu. C’est peut-être une solution.

Vue de plus près, à quelques centimètres de moi, elle ne manquait pas de charme. Il y avait quelque chose de très sensuel dans son corps et dans son attitude. Et elle semblait réellement intéressée par nos problèmes d’environnement. J’ai trouvé positif qu’elle partage certaines de mes préoccupations.

–Depuis deux ans je gère la logistique du magasin de quincaillerie Berges en centre ville et j’habite à cinq minutes à pied. Pour aller travailler et revenir, pas de problème. Pour aller faire mes courses… Quel que soit le magasin, petite, moyenne, grande surface, je reste dans un rayon d’un quart d’heure. Si je suis un peu loin, je prends le bus de ville, qui est gratuit.

–Et pour les loisirs ?

–J’aime lire et aller au cinéma. La librairie est à deux minutes à pied, le cinéma est juste derrière moi.

Elle a tiré une dernière bouffée de sa cigarette, s’est levée pour aller déposer le mégot dans une poubelle. Une preuve sans doute qu’elle était consciente des enjeux environnementaux. D’autres l’auraient balancée sur le sol. 5 ans pour être détruit, 500 litres d’eau pollués.

Elle est revenue se poser près de moi.

–Et si vous avez envie d’aller vous balader le week-end ?

–Si j’ai envie d’aller en pleine nature, comme on est dans un département rural, et que le réseau de bus couvre tout le département, je couvre la zone avec une empreinte carbone minimum. J’ai la voiture en bas de chez moi, mais je ne l’ai pas utilisée souvent ces derniers temps. Mais ici, cette ville de province est vaste, et elle a de multiples ressources. Il y a des dizaines de choses à découvrir. Pas seulement des musées, des attractions, des spectacles, mais aussi des rues, des maisons, des lieux publics…Comme ce jardin public…Je suis sûr que vous ne saviez pas qu’il y avait cinq jardins publics ici. Et je fais pareil pour mes relations amoureuses.

Elle m’a jeté un œil surpris.

–Vos relations amoureuses…

–Je suis célibataire, et je me suis fait le pari de ne pas avoir de petite copine hors de la zone définie par le quart d’heure.

–Et ca marche ?

–Je suis entrain de tester.

Elle a semblé réfléchir, avant de répondre :

–Je crois que j’applique cette fameuse règle des quinze minutes sans le savoir. Moi aussi j’habite ici depuis deux ans, je travaille dans une entreprise qui est dans le cercle de quinze minutes, je fais de la manutention. Je m’y rends le matin à pied. Je fais mes courses autour de chez moi. Ma seule faille, c’est que je prends la voiture une fois par semaine, pour me rendre chez mes parents, mais ils sont loin d’ici.

Elle a fait une pause avant de rajouter :

–Quant aux petits copains…J’étais sur les applications, mais ça n’a rien donné de bien…Alors qu’ effectivement, ce principe des quinze minutes peut fonctionner…Enfin, on peut toujours essayer…Il faut voir ce que ça donne.

Elle a posé une main sur ma cuisse, un contact chaud même à travers le tissu de mon jean, et elle a massé ma peau, venant récupérer ma main pour m’inciter à en faire de même sur sa cuisse à elle. Contre ma main, j’ai eu la perception délicieuse de la chaleur de sa chair, couplée à la sensation électrique du lycra. Une chaleur qui m’a rempli le corps et tordu le ventre. Elle a eu un sourire qui exprimait une sorte de ravissement teinté d’ironie. Comme si elle était surprise de basculer ainsi sur un moment de plaisir, et qu’elle ait du mal à y croire.

Elle avait décroisé ses jambes, me laissant voir le tissu rose de son slip tendu par le gonflement de son sexe. Une tâche d’humidité est apparue, qui s’est élargie. L’équivalent sans doute de l’afflux de sang dans ma verge.

–C’est un bon concept…D’ailleurs peut-être qu’on va chercher loin ce qu’on peut avoir tout près.

Il était quinze heures, et ce parc était désert. Je tournais sur les cinq parcs, et je savais que celui-ci était le plus calme et le moins fréquenté. Mais aussi, à mon goût, le plus beau. Des arbres centenaires s’y dressaient, leur silhouette était apaisante et vous coupait du monde.

Il n’y avait personne que nous à ce moment. Ce n’était pas forcément une raison pour se laisser aller à nos envies, n’importe qui pouvait passer, à n’importe quel moment, mais on n’a pas pu résister, et on s’est laissés emporter. Au risque d’être taxés d’exhibitionnisme. Mais il est arrivé un moment où ça n’était plus un problème. On avait envie de sexe. Dans cette zone qui rentrait dans la limite des quinze minutes.

Elle m’a défait, venant chercher ma queue dans mon caleçon. Elle a eu un petit cri de joie et voyant ma verge s’épanouir, longue et épaisse.

–C’est en l’ayant sous les yeux, maintenant, que je me rends compte que ça m’a manqué d’avoir une queue à disposition.

Elle s’est mise à la caresser doucement, un mouvement lent mais qui m’a vraiment procuré du plaisir. Je me suis à ruisseler, arrosant ma chair et sa main de liquide pré-sécrétif.

–Une véritable fontaine, elle m’a dit, en riant. Dis donc, j’ai l’impression que ça fait longtemps que tu n’as pas fait l’amour. Enfin je suis pas mieux lotie. Je mouille tellement que j’ai l’impression de me pisser dessus.

Elle disait vrai. A présent ce que je voyais du slip rose entre ses cuisses était entièrement sombre d’humidité.

–J’ai envie que tu me caresses aussi.

Elle s’est soulevée, accomplissant quelques gestes essentiels pour que ce soit effectivement le cas. Sa jupe en jean était très haut, mais elle l’a remontée plus encore, elle a descendu son collant, et ensuite son slip jusqu’à ses genoux. La vision de son sexe m’a déchiré les yeux. Elle était vraiment blonde, la toison qu’elle avait gardée et qui lui allait bien, en ces temps où il fallait se raser le pubis en témoignait. Dessous, il y avait un sexe ouvert d’excitation, laissant voir de lèvres, longues, dépliées, dont la face interne était bien visible, toute rose, comme ses muqueuses internes que la dilatation de son sexe donnait à voir. Ses chairs étaient luisantes d’une mouille aussi abondante que le jus pré-sécrétif qui sortait de mon méat.

Du bout des doigts, je suis venu sur elle, dans une caresse d’abord malhabile, puis qui est devenue plus précise et mieux ciblée. Je suis venu effleurer de la pulpe de mes doigts ses lèvres qui me fascinaient, sentant le sang y affluer pour les gonfler, les faisant plus épaisses mais aussi plus longues, Il s’est produit quelque chose dont je n’avais jamais encore été témoin chez une fille. En haut de ses lèvres, il y avait un capuchon de chair, dont je savais qu’il couvrait son clitoris. Chez les copines que j’avais pu avoir jusqu’à présent, c’était moi ou elles qui décalottaient leur clitoris pour venir le caresser, ou inciter à une caresse. Et là, les choses se sont passées différemment. Son clitoris, sous l’effet de l’excitation, est apparu tout seul, gonflant et repoussant la chair qui le couvrait pour apparaître, tige de chair fine mais longue, qui se remplissait de sang. Elle m’a incité à venir le caresser :

–Viens me toucher le clito, je suis hyper sensible par là.

–Comme toutes les filles, je lui ai fait remarquer.

J’ai remonté mon doigt et de la pulpe, je suis venu jouer avec la tige de chair que j’ai sentie gonfler sous mon doigt, d’une manière importante. Ce n’était certes pas une queue d’homme, mais en tout cas un clitoris plus épais que tous ceux que j’avais pu voir et caresser jusqu’à présent. Je l’ai massé, la faisant gémir. Elle s’est totalement abandonnée à ma caresse, basculant en arrière yeux mi-clos, dans un de ces moments de plaisir pur qui donnent du sel à une existence qui serait bien morne sinon. Elle continuait à me masturber, sa main frôlant mon gland. J’ai cru un instant que j’allais jouir, puis je me suis contenu.

On est restés comme ça un moment, dans cette caresse mutuelle si bonne. Je n’avais pas envisagé, en faisant cette balade matinale, que les choses se passeraient ainsi.

Elle m’a dit, sortant de la transe dans laquelle elle était :

–J’ai envie de plus. D’une queue qui vienne à l’intérieur de moi, qui me remplisse et qui me caresse. J’ai des préservatifs dans mon sac à main. J’en ai toujours avec moi, au cas où… Ca te dit ?

Difficile de dire non à une proposition ainsi formulée. Je ne pensais pas qu’on irait forcément jusqu’ là, mais le contexte s’y prêtait bien au final. Ca a basculé très rapidement. Elle a plongé la main dans son sac, et elle en a sorti un préservatif emballé d’alu. Déchiré celui-ci pour mettre à l’air libre une rondelle de latex grasse de lubrifiant, qu’elle a attrapée et est venue poser sur mon gland dilaté. Avec avidité, elle a fait glisser le latex sur ma queue, m’enveloppant jusqu’à la racine de celle-ci. Elle s’est redressée et a glissé au dessus de moi. Elle s’est laissé descendre. Il n’y a même pas eu besoin qu’elle guide ma queue vers ses lèvres, celle-ci est venue naturellement se coller contre et a glissé en elle. Son visage a nettement reflété le plaisir qu’elle a éprouvé à sentir la queue rentrer en elle, frotter sa muqueuse, et ensuite, quand mon membre a été totalement avalé, qu’elle a été réellement assise dessus, à se sentir remplie. Elle est d’ailleurs restée comme ça un moment, assise sur moi, pour bien sentir mon membre en elle, comme d’ailleurs se précisait pour moi la sensation de son sexe autour de ma queue, la chair délicate de sa muqueuse et la manière qu’elle avait de ruisseler sur moi.

J’ai posé mes mains sur ses hanches, avant de les contourner pour venir empoigner ses fesses. Elles étaient volumineuses, et mes mains n’en englobaient pas l’intégralité, loin de là, mais elles étaient fermes et chaudes…Elle m’a laissé la guider, alors que je la faisais monter et descendre sur ma queue, Elle gémissait, caressée à l’intérieur comme elle l’avait souhaité, dans une sorte de lâcher-prise. Mais je n’étais pas mieux, enivré par la caresse que me prodiguait sa muqueuse vaginale et la sensation que ma queue devenait de plus en plus épaisse à chaque aller et retour. On a explosé de jouissance sans doute trop rapidement, résultat de nos frustrations. Elle a crié en sentant mon sperme gicler en elle.

C’est moi, qui avant elle, ait vu la silhouette se dessiner sur la gauche, à l’entrée du parc. Je lui ai fait un signe, et on s’est dégagés et réajustés. La vieille femme est passée et nous a salué, sans avoir paru comprendre que, quelques minutes plus tôt, nous étions emboîtes.

–Ca a été bon, a soupiré la belle blonde en se rhabillant cette fois avec plus de soin. Finalement cette règle des quinze minutes, c’est une bonne chose. J’aimerais qu’on la vérifie sur le long terme. . Je dois y aller, mais on pourrait se retrouver ici demain à la même heure, si tu es libre, et aller vérifier chez toi ou chez moi si ça fonctionne aussi.

On s’est séparés en se sentant plus légers que quand on était arrivés. J’avais jeté une bouteille à la mer, mais oui, effectivement, la théorie des quinze minutes, ça pouvait aussi marcher pour les relations amoureuses.

 

 

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