le retour de la rippeuse partie 3

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frederic mancini


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On a démarré une nouvelle vie, le lendemain, dans nos Algéco, alors que se dessinaient les grandes lignes de notre lutte, et de l’évolution de la ville.
Les déchets, vous en faites comme nous, mais on n’y réfléchit jamais parce qu’on est dans un processus où ils ne nous gênent pas. Pour résumer très grossièrement, parce que les choses sont plus subtiles, il y a les déchets qu’on ne peut pas recycler, on les met dans un sac, et ensuite ils partent pour un container, et puis après il y a ceux qu’on recycle et qu’on met dans d’autres containers. Et tout va très bien comme ça…On ne se pose pas trop de questions, c’est un cycle qui avance, fluide, étape après étape.
Le problème, c’est quand il y a un blocage au niveau de l’un des noeuds du processus.
Les containers se sont très vite remplis, et puis ils ont commencé à déborder. Le citoyen moyen qui dépose une poubelle le matin en partant, ou des déchets, quand il voit que le container est plein, ne va pas les ramener chez lui, et il va les laisser autour du container.
Pour le verre, pour les emballages, hormis l’envahissement, et le côté peu esthétique, c’est relativement stable. Pour les poubelles plus classiques, il y a de tout dedans, et quand il fait chaud, l’odeur est rapidement très forte.
On a vite compris le parti qu’on pouvait en tirer. On a fait des photos de nous qu’on a postées sur les réseaux sociaux autour des multiples points de collecte de la ville, à mesure que les déchets s’accumulaient, avec quelques commentaires.
La ville envahie par les déchets. La faute à qui?
Tous les jours nous nettoyons la ville. Pourtant, nous n’avons pas droit à des augmentations de salaire. Pourquoi?
L’administration faisait la sourde oreille.
Nous avions pris possession des Algéco, en ornant leurs façades de calicots qui rappelaient nos revendications.
Nous avons tous adopté un nouveau rythme de vie. Alors qu’avant, nous effectuions nos services et nous rentrions, quitte à revenir par la suite pour des réunions, pour des debriefings, nous étions là du matin jusqu’au soir, certains restant même la nuit. La cause que nous défendions nous mobilisait.
Au-delà, ça a sans doute été le moment où nous nous sommes rapprochés. Nous nous connaissions tous bien sûr, mais nous fonctionnions chacun de notre côté, dans une équipe, et ce même si les équipes tournaient. Là, nous nous sommes retrouvés, et nous avons discuté, et surtout nous avons pris conscience que nous étions, même s’il pouvait y avoir bien pire, exploités.
Dans ce basculement, où le travail n’existait plus, on a très vite glissé, pour passer le temps, sur d’autres occupations. Dont le sexe.
J’ai été très surprise de constater que tous autant que nous étions, nous avons donné et pris du plaisir, d’ailleurs sans grande pudeur.
Moi la première.
J’ai des souvenirs de cette période qui me troublent et me font chaud au coeur. J’y pense encore souvent. On enjolive souvent le passé, mais il n’y a pas que cela. C’ étaient VRAIMENT de bons moments.
Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas moi qui ait envoyé un signal, positif ou pas, ça dépend comment on voit les choses quand un matin, on était une demi-douzaine, je répondais aux mails de soutien qu’on commençait à recevoir, on avait crée un site et une boite mail,  j’ai fait une pause pour boire un café, et je me suis rendue compte que j’avais envie de sexe. Avant, mes pérégrinations me guidaient le matin vers des moments à haute intensité sexuelle qui, indéniablement me manquaient.
On était deux dans l’Algéco, il y avait Momo, qui lisait l’article sur nous dans la presse locale et moi. Je lui ai dit:
—J’ai très envie de sexe. Tu serais disponible?
Je me suis approchée de lui. La cinquantaine, ses cheveux avaient blanchi très tôt, mais ça lui allait plutôt bien. On avait tourné un moment ensemble, et je gardais un bon souvenir de cette période. Il y avait eu une alchimie sexuelle entre nous, dissoute depuis, qui faisait que, tout en gérant les déchets, on se rapprochait crescendo, pour se retrouver finalement dans un moment rapide mais intense, en fin de parcours, dans ces moments d’ellipse qui faisaient partie de notre travail.
J’avais un short en jean et un slip dessous. J’ai défait le short, et je l’ai tiré le long de mes jambes avec mon slip pour me mettre à nu et lui offrir mon ventre. Le regard brillant, il est venu balader ses doigts sur mon pubis. Leur contact, chaud et doux, et la caresse délicate m’ont fait m’ouvrir et suinter. Il a baladé ses doigts sur mon ouverture, sur mes lèvres, leur donnant ainsi l’occasion de sortir et de gonfler, avant de remonter, parce qu’il me connaissait bien et avait aimé me faire ça avant de venir caresser mon clitoris. Je me suis tordue de plaisir, alors qu’il me frottait, d’abord à travers la calotte de peau qui couvrait mon clito, puis au contact direct de celui-ci, une fois qu’il s’est décalotté. J’aurais pu jouir comme ça plusieurs fois, mais j’avais envie de plus, et j’ai tendu la main vers son pantalon, pour le défaire, parce que je savais qu’il avait une belle queue. Elle a jailli, entre les pans de son jean, déjà bien dure.
—Tu as toujours une belle queue, je lui ai fait remarquer.
—Il parait qu’on rapetisse avec l’âge, mais la queue, ça ne rétrécit pas.
J’ai glissé à quatre pattes sur le vieux divan qu’on avait récupéré chez une supportrice. C’était l’occasion de l’essayer, et de le baptiser de nos liquides intimes. Il a posé les mains sur mes hanches, et, après s’être gainé du préservatif que je lui avais tendu, il est venu enfoncer son sexe en moi. J’ai poussé un long soupir, heureuse de me sentir remplie. J’aimais toutes les positions. Ce qui me plaisait dans la levrette, c’était le fait que la queue de mon partenaire me semblait rentrer loin en moi, et, à chaque fois qu’elle partait, puis revenait, creuser ma chair pour aller encore plus profond. Et ça, je ne m’en lassais pas.
Je me suis caressé le clitoris, pour me donner plus de plaisir, pendant qu’il me fouillait. Je me sentais dégouliner autour de la queue couverte de latex.  Ses mouvements plus vifs m’ont fait jouir, ma jouissance précédant la sienne. Son sperme, bien que bloqué dans le latex est venu taper contre mes parois internes, me faisant jouir à nouveau. Je me sentais rassérénée. Je me suis dégagée, j’ai attrapé sa queue, qui, encore dure, aurait bien pris de s’engager dans d’autres jeux, et j’ai arraché le préservatif, en m’efforçant de ne pas le vider de son sperme, pour venir laper ce dernier, au fond de la capote que j’ai étirée pour un meilleur accès.
Dans les jours qui ont suivi, les filles ont défilé, venant voir leurs maris, leurs copains, leurs amants, pour des étreintes sans grande pudeur. Certains restaient indifférents, d’autres prétendaient l’être. Ca m’excitait terriblement de voir des couples faire l’amour, de surprendre leur intimité. Une main qui va chercher une queue d’homme, et la masturbe jusqu’à l’éjaculation, une fille qui ouvre son sexe avec ses doigts pour provoquer son copain, et qui vient s’asseoir sur lui, en fichant son sexe en elle, une bouche qui va et vient sur un membre dressé et se resserre pour ne pas laisser perdre la moindre goutte du sperme qui jaillit… J’enregistrais ce que je voyais et quand j’ai été seule, dans les semaines qui ont suivi, je me suis caressée en y repensant…
En trois semaines, la ville est devenue un gigantesque dépotoir. L’occasion de se rendre compte que nous faisions tous trop d’ordures. On croyait gérer, mais si un maillon de la chaine pétait, nos ordures et celles des autres accumulées, la situation devenait vite ingérable. Odeurs nauséabondes, sacs éventrés, déchets répandus sur l’asphalte, rats qui galopaient sans complexe au vu des passants.
C’est le vendredi soir, cela faisait trois semaines et demi que la situation était bloquée, que les choses ont explosé.
Notre tort a sans doute été de nous laisser aller dans cette parenthèse, dont on avait compris qu’elle risquait de durer plus longtemps que prévu.  Sans doute que notre absence d’espoir comptait pour beaucoup dans la création de cette bulle qui nous avait enveloppés. Passé les premiers jours, nous ne sortions plus trop. Il y avait un téléphone portable posé sur une table, le numéro que nous avions donné à B… , mais il ne sonnait pas, et je crois que nous avions renoncé à le voir sonner. Il y avait une lente dérive, pas de quoi être fier…On mangeait, on buvait, on fumait et on s’adonnait aux plaisirs du sexe…Il aurait sans doute fallu que quelqu’un nous mette un miroir devant les yeux, et nous fasse voir ce que nous étions devenus…Nous aurions été surpris. Le seul point positif, c’était que nous étions plus soudés que jamais…Etait-ce suffisant?
Ce soir-là, Kylian est arrivé avec six prostituées asiatiques, sans doute des Thais, toutes plus affriolantes les unes que les autres, dans des tenues qui mettaient en valeur leurs charmes. Répartis dans les Algéco, des couples s’adonnaient déjà aux plaisirs de la chair. Plusieurs gars se sont levés, et se sont approchés des filles. Elles n’étaient évidemment pas farouches. Il en restée une, brune avec une expression ironique et une robe en lamé très collante. Elle a senti que je la regardais. Pour se vendre, mais mon intérêt pour elle était déjà acquis, j’aimais son ironie, elle a attrapé l’ourlet de la robe, et elle l’a relevé en tournant pour elle-même pour me présenter la marchandise, une chatte quasi intacte bien que taillée, au dessus de lèvres roses, un cul charnu et des petits seins. Je l’ai attrapée par la taille, et faite glisser sur le canapé pour plonger sur son sexe. J’avais envie de lécher une chatte. Elle était déjà naturellement ouverte, laissant voir  la face interne de lèvres fines et roses, et un intérieur qui ne l’était pas moins. Les prostituées étaient supposées être froides et indifférentes, mais il y avait déjà du liquide sur sa chair quand j’y ai posé la langue, et les quelques gouttes d’humidité sont devenues une rivière abondante à mesure que je baladais ma langue sur elle. En même temps que je m’enfonçais plus profondément en elle, pour fouiller son sexe de ma langue, j’ai glissé la main sous ma jupe, pas surprise de trouver le tissu de ma culotte déjà bien humidifié. Je m’étais mouillée en quelques secondes. Le sexe était devenu notre obsession à tous, une compensation pour nos frustrations, et tout était prétexte, tout nous donnait envie, on sautait sur les occasions…J’ai glissé deux doigts en moi, et je les ai faits aller et venir dans mon intérieur. Ca faisait des bruits visqueux.
Mon regard a glissé sur son sac à main. J’ai aperçu dedans des accessoires dont elle devait se servir avec des clients. Des menottes, une boite de préservatif, un martinet, et un objet très coloré, que j’ai immédiatement identifié. Des perspectives se sont immédiatement dessinées devant moi. J’ai plongé la main dans le sac, et j’en ai retiré un double gode bleuté. Elle a eu un petit sourire, comme une approbation. J’ai pris une des extrémités dans ma bouche, et je l’ai faite aller et venir sur le plastique, en absorbant un peu plus à chaque fois, sans aller jusqu’à la gorge profonde. Elle me regardait, fascinée. Quand il a été chaud et couvert de salive, j’en appuyé la tête contre l’ouverture de son sexe, qui était à présent bien amorcée, laissant voir loin et large en elle… J’aurais pu lui poser plein de questions, pour savoir si elle éprouvait du plaisir avec ses clients. Sans doute jamais avec les hommes, et parfois avec les femmes…Mais je ne les ai pas formulées, me contentant de pousser le gode en elle, jusqu’à ce que la tête vienne buter contre son utérus…J’imaginais sans mal qu’elle préférait sans doute être aux mains d’une femme qui lui donnait du plaisir avec un gode, qu’aux prises avec une queue masculine, aveugle et brutale, qui cherchait son plaisir sans penser au sien.
J’ai fait doucement aller et venir le gode entre ses lèvres…Elle se tordait, gémissait. La meilleure preuve qu’elle éprouvait du plaisir, c’était sans aucun doute que, non seulement elle sécrétait des liquides de manière abondante, mais aussi et surtout qu’ils changeaient de nature, devenant plus épais et crémeux.
J’ai finalement immobilisé le gode en elle pour venir m’emparer de l’autre partie. Je me suis redressée, positionnée au-dessus d’elle, et, sans faire sortir l’objet d’elle, je suis descendue sur la queue de plastique. Elle est rentrée facilement en moi, glissant jusqu’à taper contre mon utérus. J’ai resserré mes muscles vaginaux autour du plastique, pour m’en emparer. 
Ce long serpent de plastique avait soudain pris vie, il était un trait d’union entre nos deux chattes, nos deux corps. Nous avions absorbé un peu plus des deux tiers, il restait un morceau entre nous…
Le serpent de plastique bloqué par mes muscles vaginaux, je me suis mis à bouger en elle, comme si j’avais été un homme, pourvu d’une queue. J’avais déjà pratiqué cet exercice plusieurs fois, et j’avais suffisamment d’habileté. Elle s’est mise à crier, alors que je la fouillais méthodiquement avec ce qui, au bout de quelques mouvements, comme avec un gode ceinture, me semblait être une queue qui me serait poussée…Elle a joui, éjaculant une quantité impressionnante de liquide blanc, alors que moi aussi, et avec surprise, j’ai senti un orgasme monter dans mon ventre, que je n’ai pas pu repousser. D’ailleurs, en avais-je envie? Je me suis cambrée, et j’ai crié, sentant que moi aussi j’éjaculais avec abondance, un peu comme si je me pissais dessus.
Je me suis laissée glisser sur le divan, le gode toujours en moi. J’ai senti, les vibrations dans le plastique, qu’elle s’emparait du gode. J’ai desserré mon étreinte. Venant se placer au dessus de moi, elle l’a fait bouger, alternant les rythmes, lente, puis rapide, avec un sourire heureux sur le visage. Elle m’a fait perdre le contrôle.
On s’est données mutuellement du plaisir longtemps, avant de s’endormie, l’une contre l’autre sur le divan.
Quand j’ai repris conscience, il était cinq heures du matin, et elle avait disparu, rêve ou réalité, emportant avec elle le gode que nous avions trempé de nos jus qui, coulant le long, avaient fini par se mêler. J’aurais aimé le garder en souvenir.
Je me suis levée pour préparer le café dans le coin cuisine. Le soir, un boulanger nous apportait ses invendus de la journée. De quoi faire un copieux petit déjeuner. Pas  mal de commerçants nous soutenaient et nous amenaient des restes. On appréciait, évidemment.
J’ai senti une présence près de moi. Gilles. Il m’a souri et a commencé à répartir les bols sur la table, ainsi que la nourriture à disposition.
L’enveloppe de la nuit se déchirait tout doucement, et le jour prenait possession des lieux.
C’est moi qui les ait aperçus la première. Ils venaient d’arriver en bus. Ils étaient une quinzaine, et ils étaient encadrés par deux agents de sécurité.
Remarquant que je regardais par la fenêtre, Gilles m’a rejoint. Il a compris comme moi.
—On ne va pas les laisser faire!
Et tout a basculé en quelques secondes. Les hommes ont surgi des baraquements. Certains dormaient habillés, rentrant se changer à la maison, d’autres étaient avec un simple pantalon de survêtement ou de pyjama, torse nu. Ils avaient déjà compris, à l’appel de Gilles, que quelque chose se passait,  ce quelque chose dont on savait tous qu’il devait se produire tôt ou tard. On savait bien qu’ils essaieraient tôt ou tard de nous remplacer par des contractuels.
L’équipe, notre équipe, s’est précipitée vers le groupe avec la volonté d’en découdre. Difficile de dire qui a vraiment démarré. Sans doute en tout cas que le déclencheur ça a été quand l’un des vigiles a levé sa matraque et qu’il a voulu frapper Gilles. Ce dernier est rentré, il l’a assommé, et il a récupéré la matraque, et il lui en a flanqué un bon coup sur le genou.  Ca a été une bataille rangée. Il n’y avait que deux vigiles, le deuxième n’était pas très doué non plus. Mais plusieurs des jaunes ont tenté quelque chose, et il y a eu une bataille assez courte. Nos hommes savaient se battre.
François est arrivé par dessus. Je ne sais pas trop ce qu’il voulait faire. Il s’est précipité sur Gilles avec une espèce de canne à la main. Gilles l’a bloqué d’un coup de pied d’arrêt et lui a flanqué un crochet à la mâchoire. KO direct.
Il était temps de faire quelque chose pour sortir de cette situation.

 

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