Les cassettes ou sexe sur VHS

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frederic mancini


en familleinitiationtabouteen


Je vais vous parler d’un temps que vous ne connaissez sans doute pas. Les années 90. A l’époque, j’étais jeune, j’étais adolescent, et je vivais dans un petit village du Sud-Ouest. Vous savez ce genre de petit village où tout le monde se connait, où on parle des gens, et pas forcément en bien. Je vivais avec ma mère et ma soeur dans une maison située à l’une des sorties du village, avec un petit jardin dans lequel on faisait pousser des légumes qui permettaient d’améliorer l’ordinaire, comme on dit. Mon père était parti, je devais avoir deux ou trois ans, je ne me souvenais absolument pas de lui, et il n’était jamais revenu. Ma mère travaillait comme caissière, à l’époque on ne disait pas hôtesse de caisse au supermarché M…, une marque aujourd’hui disparue à dix kilomètres du village, pendant que ma soeur elle effectuait la compta du concurrent C… Et moi je poursuivais mes études…Je faisais un BTS commerce, sans trop savoir ce que j’en ferais…On n’était pas très riches, mais on était heureux.
Ma mère et ma soeur se ressemblaient beaucoup. J’avais 19 ans à l’époque, ma soeur 20, et ma mère 40 ans. Quand on les voyait ensemble, on avait une impression étrange. Elles se ressemblaient, grandes, blondes, un visage quasi identique, avec des formes, et on aurait dit qu’elles étaient soeurs. Elles ramenaient souvent des hommes à la maison, mais c’était sans lendemain. Le gars disparaissait au milieu de la nuit et ne revenait pas. Je n’étais d’ailleurs pas sur qu’elles voulaient autre chose. Mais j’entendais beaucoup de choses, j’en voyais aussi parfois, dans cette maison aux portes jamais closes. Je crois bien que je les avais vues toutes les deux dans diverses positions, avec un sexe d’homme dans leurs parties intimes, ou pas. Est-ce que la bouche est une partie intime? Ca me laissait totalement indifférent, d’ailleurs. Il y avait une certaine liberté à la maison, que je n’appréciais pas forcément.
J’avais un rapport que certains auraient jugé un peu spécial avec ma soeur. A force de la voir tout le temps à poil dans la maison, comme ma mère, je n’étais pas, contrairement à tous les garçons qui la croisaient, et tous les hommes qui croisaient pour ma maman sensible à ses charmes. En fait, je regardais toutes les femmes sauf les deux femmes de ma vie, c’était normal, mais parfois, on peut être troublé par quelqu’un de sa famille.
Il y a eu un période ambigue, pourtant. J’avais seize ans à l’époque. C’était un samedi après-midi. J’avais passé une heure avec un copain, chez lui, on avait fait nos devoirs de maths ensemble, avant de rentrer. J’avais le ventre en feu, et je m’étais calé sur le lit pour me masturber. Elle était en première, moi en seconde. Elle avait fait irruption ans ma chambre sans frapper, comme d’habitude dans sa tenue favorite quand elle était à la maison, un T-shirt sous lequel elle ne portait généralement rien. Je l’avais vue tellement de fois à poil que ça ne m’émoustillait d’ailleurs que très peu, pour ne pas dire pas du tout. Là, je me masturbais en pensant à ma prof d’histoire, Annie, une jolie brune trentenaire qui avait l’habitude de porter, consciemment ou inconsciemment des tenues qui nous émoustillaient. Ce matin, pour les deux heures d’histoire, une jupe en cuir courte et moulante, et un pull over vert olive qui collait à son torse et à ses seins. C’était elle qui était dans mon fantasme. J’étais, la queue dilatée, au bord de la jouissance.
—Dis-moi, tu peux me passer tes cours de Français? J’ai jeté les miens, et je voudrais revoir des notions qu’on avait vues en seconde.
Clem était une très bonne élève, même si elle avait des ambitions limitées, la compta.
—Ah, tu te masturbes…Continue, te soucie pas de moi…
Ca ne l’avait pas perturbée outre mesure de voir que je me caressais. Il fallait dire que je l’avais déjà surprise dans tellement de situations, et ma mère aussi, que plus rien n’était vraiment une surprise. Le mois dernier, je rentrais de l’école, elle était avec deux garçons que je n’avais jamais vus, elle leur faisait des fellations, masturbant celui qui n’était pas dans sa bouche avant d’alterner. Elle avait bien remarqué ma présence, mais avait continué. Et des moments comme celui-là, il y en avait eu cinquante avant…
—J’ai tout sur la table, les casiers…Français…
Elle s’était posée sur la chaise face au bureau, avait répéré les feuilles.
—Tu me les laisses jusqu’à ce soir?
J’étais partagé entre un peu de gêne, et le fait qu’au moment où elle rentrait, j’étais sur le point de jouir. Trop tard pour bloquer les choses. Elle a eu un petit sourire, pendant que les jets de semence sortaient de moi.
—Ben dis donc, t’as des réserves de sperme impressionnantes. C’est comme ça à chaque fois, ou tu t’es pas branlé pendant une semaine?
—Oh non, j’ai des éjacs copieuses.
—C’est du gaspillage…Je suis sûr que ça ferait plaisir à une fille de sentir le sperme sortir en elle, dans son sexe, même dans une capote.
Elle a jeté un coup d’oeil aux cours.
—Moui, parfait, il y a tout, je te les remets en place ce soir. Tu sors?
—Je vais chez un copain, oui, on va se mater un film. Et toi?
—Je revois les deux gars avec qui tu m’as surprise l’autre jour. L’autre jour, on n’a pas été très loin et j’ai envie de plus.
Elle passait près de moi, puis, prise par une idée, elle s’est assise.
—Tu veux que je te caresses pour te remercier? Tu sais, une main de fille, c’est toujours mieux que la sienne.
Elle s’est laissée tomber sur le lit, et elle a attrapé ma queue. C’était vrai que je venais de jouir, mais je ne débandais pas pour autant. Ce n’était d’ailleurs pas à cause d’elle, mais je n’arrivais pas à chasser de moi l’image d’Annie, notre prof.
Elle n’a pas vraiment attendu que je lui dise oui ou non. A vrai dire, mon attitude était sans doute un oui. Elle a attrapé ma queue, et elle s’est mise à la caresser doucement. Bien sûr, c’était indéniable, ses caresses avaient une autre dimension que les miennes. On comprenait bien qu’elle était experte. Elle a tourné sur moi, venant griffer mon gland, puis faisant monter et descendre sa main sur ma queue, comme je le faisais, mais c’était mieux, elle avait une main chaude, douce, et très caressante. Elle m’a fait jouir en amenant sa main sur mes couilles et en les massant doucement. Une caresse douce et lente, qui m’a procuré un plaisir que je n’avais pas encore expérimenté. J’ai joui à nouveau, d’un orgasme vraiment très fort, et alors que je pensais m’être vidé, des traits de sperme ont jailli de mes couilles. Sans doute aussi que la vision de la petite chatte de ma soeur, une fente dont sortaient deux copieux bouts de lèvres, encadrée de poils fournis qui confirmaient bien qu’elle était blonde avait eu un impact sur cette jouissance.
—Si tu veux que je te caresse régulièrement? Ca te fera du bien.
On s’était toujours très bien entendus, sans aucune rivalité, contrairement à bien des frères et des soeurs, mais je n’avais pas forcément pensé qu’on en arrive là…
Durant les deux ans qui ont suivi, elle venait régulièrement dans ma chambre me caresser. Le matin, quand on se levait, ma mère, qui embauchait très tôt, était déjà partie, elle nous laissait un mot, et on s’occupait de tout nous-mêmes. Il y avait un moment, quand on se préparait pour partir, où elle venait me rejoindre, souvent en slip et soutien-gorge, et elle me donnait du plaisir avec ses mains. Ce n’était jamais d’ailleurs deux fois pareil, et je garde de cette période des souvenirs vraiment intenses. Et puis, elle est partie faire son BTS à T… et ça a été fini…Même quand elle revenait…Elle était passée à autre chose, et moi aussi…
A l’époque, il y avait une tradition, tombée en désuétude aujourd’hui, celle du camion du dimanche. On avait régulièrement dans la boite à lettres des petits catalogues assez épais qui proposaient d’acheter à un camion qui passait le dimanche des objets utiles dans la vie de tous les jours. De l’outillage, de la droguerie, de l’équipement pour la maison. C’était intéressant dans la mesure où il n’y avait plus de quincaillerie/droguerie dans le village, mais aussi pour tous ceux qui n’avaient pas forcément le temps, dans la semaine, parce qu’ils travaillaient, de se rendre dans un magasin de bricolage. Le camion arrivait à 8 heures, il restait jusqu’à 13 heures, installé sur la place du village, et les gens faisaient la queue, ou pas, ça dépendait des moments, pour acheter ce dont ils avaient besoin.
Ma mère étudiait attentivement ce petit catalogue, et le dimanche, elle m’envoyait avec un chèque chercher ce qu’elle voulait.
C’est en feuilletant le catalogue que j’ai découvert que l’entreprise, qui passait deux dimanches par mois, vendait des cassettes porno.
A l’époque, on avait encore des magnétoscopes, et on lisait des cassettes VHS.
Le catalogue proposait, pour 20 francs, je me souviens encore du prix, une cassette porno surprise, c’est-à-dire qu’on n’en connaissait pas le thème.
Ca faisait trois mois que le camion venait quand j’en ai parlé à mon copain Eric, celui chez qui j’allais souvent. On s’entendait parfaitement. On était dans la même classe depuis la 5eme, on était différents, mais notre entente allait au-delà de cette différence. Et puis c’est vrai que nos thèmes de discussion tournaient autour de deux sujets, ce qui empêchait qu’on puisse avoir des désaccords, les filles et le sexe.
C’est comme ça qu’un vendredi soir, je lui ai proposé:
—Ma mère m’envoie acheter des objets au camion qui vient tous les quinze jours sur la place. Sur le catalogue, ils proposent d’acheter une cassette porno mystère. Ca te dit qu’on s’en prenne une? On met dix balles chacun et on se la passe?
—On peut toujours essayer. Espérons que ça sera pas une daube.
Il m’a tendu un billet de dix francs.
Le dimanche matin, sur le coup de neuf heures, je suis parti au camion avec une liste et un chèque. Ma mère signait et je remplissais le chèque. Et dans ma poche les 20 francs.
—Voilà, bonne journée.
Une jeune femme que je ne connaissais pas a tendu un sac estampillé OUTILLAGE ARDENNAIS à une femme d’âge mur, qui est partie en semblant ravie de ses achats.
Je me suis approché, un rien surpris. La femme qui venait habituellement le dimanche avait une moustache, du poil sous les bras, et elle pesait au bas mot 125 kilos. Et j’avais devant moi une petite blonde, 25 ans tout au plus, veste et jupe très courte en jean, un T-shirt tendu par une poitrine bien ferme, des bottes en cuir marron qui montaient jusqu’au genou, et un collant, à cause des premiers froids sous lequel elle n’avait absolument rien d’autre. Comme elle était accroupie, j’avais une vision très nette de son sexe, Un triangle blond sur son pubis, mieux taillé que celui de ma soeur, indéniablement, le gros bourrelet de son sexe, et un bout de lèvre qui sortait de sa fente.
Difficile de ne pas être perturbé, dans ces conditions.
Je lui ai pourtant tendu la liste, en lui disant bonjour.
—Madame Dumas est partie?
—Elle est sur une autre tournée. On ne reste pas en permanence sur le même parcours. C’est bien, ça évite la routine. Bon je te prépare tout ça.
—Euh, je voudrais autre chose, je lui ai dit, alors qu’elle se relevait, gardant imprimé sur ma rctine l’image de son sexe enveloppé par le lycra. Ca s
c’est pour ma mère, elle m’a fait un chèque, et moi je voudrais ça.
Je lui ai tendu le catalogue en désignant la cassette porno.
—Oui, oui, bien sûr.
J’avais préféré ne pas attendre jusqu’au dernier moment, car on était seuls, et je ne tenais pas à formuler la demande avec derrière une voisine cancanière qui en ferait des gorges chaudes. Quoi que…Ma mère avait l’esprit large, et elle se serait bien moqué que je regarde des pornos. Au contraire, elle aurait trouvé que ça serait bien pour mon éducation.
La blonde a arpenté le camion dans tous les sens, ramenant les objets un par un.
—J’ai tout.
J’ai rempli le chèque, ma mère avait fait le total, et je lui ai tendu, en même temps que les deux billets. Elle a fourré la commande dans un sac en jute, puis a disparu à nouveau. Elle est revenue avec un bloc enveloppé dans un papier kraft anonyme. J’ai cru qu’elle allait dire ‘Bonne branlette!’ mais elle a simplement ajouté ‘A bientôt’ avant de se tourner vers l’une des deux clientes qui attendait.
Ce dimanche après-midi -là a été idéal pour mater le film. Ma soeur était partie chez une copine, et ma mère chez un copain.
Il était un peu plus de quatorze heures quand j’ai dépiauté l’emballage de la cassette vidéo. Je craignais de tomber sur quelque chose de niais…J’ai été un peu surpris…Le film s’intitulait UNE MAIN DANS LE CUL. Une maison de production que je ne connaissais pas. Il faut dire que je n’y connaissais pas grand chose en porno…La photo de couverture de la jaquette était en tout cas éloquente…On y voyait une belle blonde, au corps fin, les fesses posées sur le dossier d’un canapé. Elle n’avait pas grand chose sur elle, juste une paire de bas. La brune qui était installée à l’étage supérieur, elle aussi posée sur le canapé, n’était pas plus vêtue. Elle aussi des bas. Le trait d’union entre les deux, c’était que la brune avait la main entière dans le vagin de la blonde. Les lèvres du sexe de celle-ci se refermaient sur son poignet. Ca faisait drôle. C’était comme si sa main avait disparu.
Je n’avais pas pensé qu’on puisse avoir une telle pratique sexuelle.
J’ai enclenché le cassette dans le magnéto et j’ai commencé à regarder.
Dans les années 90, il y avait des films qui sortaient des sentiers battus. Avec des pratiques différentes. Des pratiques et des scènes plus osées. C’était la mode, mais je ne le savais pas quand je regardais la cassette, du fist, une pratique un peu passée de mode par la suite, qui consistait à caresser une fille, mais c’était possible pour un homme, aussi, de l’intérieur. Quelque chose d’intense, sans aucun doute, et qui changeait radicalement de moments plus classiques, où s’y mélangeait. Le film additionnait des scènes d’une durée d’une vingtaine de minutes, où deux filles se donnaient du plaisir, basculant sur cette fameuse caresse interne, une main toute entière dans le sexe, voire dans l’anus, avec un peu de lubrifiant. Venaient se rajouter d’autres partenaires, une fille qui se faisait fister elle aussi par une des deux filles, ou pénétrait celle qui avait les orifices libres, ou un homme, qui glissait sa queue dans la bouche d’une des filles, ou les pénétrait, son membre dans le vagin de celle qui fistait, voire la queue dans l’anus de l’une des filles si elle avait le vagin pris. Ou l’inverse.
J’ai regardé le film avec une totale fascination. C’était aussi osé que troublant, je  n’avais pas de regret pour cet achat. Je suis parti dans ma chambre, et je me suis masturbé, en me faisant repasser dans la tête les scènes du film. J’ai joui quasiment immédiatement, mais, surexcité, j’ai continué, me faisant jouir encore, et puis une troisième fois, avant que je ne me sente libéré de la tension qui m’habitait.
J’ai reregardé la video le lendemain, je finissais tôt l’après-midi, avant de la passer à Eric. Il est revenu le mercredi matin, et il m’a dit:
—C’est de la vidéo qui envoie. J’imaginais pas ça! Si tu en as d’autres de ce style…
Il me tardait que le camion revienne. Je n’avais pas trop de souci, ma mère avait toujours quelque chose à acheter. Et si ce n’était pas le cas, je m’y rendrais seul, juste pour avoir une cassette.
J’ai retrouvé la blonde. Ce jour-là, elle n’avait pas de jupe, mais un jean extrêmement moulant, qui mettait en valeur sa silhouette. Je me suis dit qu’elle aurait pu très facilement faire du porno. Encore fallait-il en avoir envie, ce qui n’était pas forcément son cas.
En tout cas, elle était vraiment agréable à regarder, avec ses fesses bien rondes, et ses jambes impeccablement dessinées.
Elle a pris ma liste, l’a parcourue, avant de me demander:
—Une cassette porno, comme la dernière fois?
—Oui, oui bien sûr.
—Le titre t’a plu?
—C’est vous qui l’avez choisi?
—On a un volant d’une quarantaine de titres. L’Outillage Ardennais a un contrat avec un distributeur. C’est un de nos produits qui se vend le mieux. Ce qui plait aux gens justement c’est que c’est une cassette mystère. Et puis que ce sont des films très hard. Je les ai tous regardés. J’ai pensé que celui-là te plairait.
Ca m’a un peu surpris, bien sûr qu’une fille puisse regarder du porno. Je croyais que c’était réservé aux mecs. Mais on en découvrait tous les jours.
Tous les quinze jours, à présent, j’avais une nouvelle cassette; remise par la belle blonde, qui apparaissait à chaque fois sous un jour différent, mais toujours aussi désirable. Elle me disait me choisir les titres les plus excitants, en tous cas ceux qu’elle, elle avait trouvé les plus excitants, un point de vue que je partageais. La deuxième semaine, j’avais eu une vidéo sur des filles qui aimaient se donner du plaisir avec des godes DES JOUETS POUR DES FILLES, seules ou entre elles. Quinze jours plus tard, j’ai découvert une vidéo avec de superbes trans Brésiliennes, qui avaient vraiment tout de féminin, sauf une superbe quéquette entre les cuisses, avec laquelle, une fois qu’elle était gorgée de sang, elles pénétraient tout ce qui bougeait, garçons comme filles…
Les cassettes partaient ensuite chez Eric, puis me revenaient. Dans un placard, j’avais constitué une vidéothèque, qui s’enrichissait régulièrement. Je revenais sur certaines cassettes, je les repassais à Eric…
Ca a été un dimanche au mois d’Avril que les choses ont évolué dans un sens que je n’aurais pas imaginé possible.
Le printemps étalait ses premières belles journées. Je suis venu au camion. Elle avait une jupe en jean et un T-shirt, tenue simple mais qui la mettait en valeur. Je lui ai tendu la liste.
—Je te mets un porno, comme d’habitude? On a reçu de nouvelles cassettes…
C’est au moment où elle m’a glissé le sac rempli de produits et la cassette, traditionnellement enveloppée de papier kraft qu’elle m’a dit:
—Tu sais, le sexe c’est aussi bien en vrai. Je finis à 13 heures, mais je ne pars pas tout de suite. Passe me voir.
Je me suis demandé si j’avais bien entendu. Qu’elle ait envie de me voir… Elle avait 25 ans, je venais d’en avoir 18, et je me trouvais absolument banal, alors qu’elle était magnifique. Il était vrai, bien sûr, qu’il s’était développé une sorte de lien entre nous à force de se voir tous les dimanches.
Elle se moquait sans doute de moi.
Pourtant, je suis revenu après treize heures. Elle avait disposé devant elle, deux cartons, l’un contenant les chèques, l’autre les listings, et elle les vérifiait. Accroupie, elle laissait voir, la jupe en jean remontée, ses jambes gainées par un collant gris, qui n’était pourtant pas opaque, et le dessin harmonieux de ses jambes fines, tout comme le fait qu’elle n’avait pas de slip. Ca m’a ramené en arrière. La boucle était pour ainsi dire bouclée.
—Je finis, et puis je m’occupe de toi.
Elle a refermé les battants qui permettaient de faire fonctionner le camion comme un magasin en l’ouvrant sur le côté, puis elle est venue à l’arrière. Elle a débloqué la porte, me permettant de monter les trois marches qui conduisaient à l’intérieur. J’ai été surpris de découvrir un camion plus vaste qu’il ne semblait quand le devant était partiellement ouvert, avec des dizaines de casiers qui contenaient tout ce que proposait le catalogue.
—Il y a vraiment de tout. J’ai du apprendre les emplacements par coeur. Maintenant ça va, je me débrouille.
J’ai eu envie de lui demander où elle rangeait les cassettes porno. Et puis je me suis rendu compte que je m’en contrefichais. La vraie vie était ailleurs. Pas dans les cassettes, mais dans le rapport qui s’était établi entre nous. Il y avait une sexualité rêvée, fantasme, et les rapports entre hommes et femmes, et ce n’était pas la même chose.
Elle m’a entrainé dans une vaste cabine, située entre le poste de conduite et le magasin. Une couchette aménagée, un petit frigo, une télé miniature, et divers objets. Elle était bien installée.
—Tu sais que tu me plais énormément. Tu ne t’en es jamais rendu compte?
—On appartient à deux univers différents.
—Mais deux univers peuvent toujours se rencontrer. Même si ce n’est que provisoirement. Tu ne crois pas?
Elle n’a pas attendu que je réponde, voulant sans doute me prouver que c’était bien le cas. Elle s’est laissée tomber sur le couchette, et elle a tendu les mains vers mon jean. Elle l’a défait, et a tiré ma queue de mon pantalon. J’étais raide de désir. J’ai gémi quand elle m’a caressé.
—Tu as une belle queue, capable de ravir n’importe quelle fille. Tu n’as jamais pensé que, même si tu n’étais pas acteur porno, tu pouvais donner du plaisir à une fille…Regarde, moi, j’ai envie de toi.
Elle m’a caressé de la main, puis elle s’est redressée et elle m’a frôlé avec sa bouche…Sans doute qu’elle non plus elle n’était pas actrice porno, mais en tout cas, elle savait s’y prendre, et elle était capable de donner du plaisir à un garçon…Les sensations sont montées en moi, et je me suis durci, avant qu’elle ne me dise:
—Viens, j’ai envie que tu me déshabilles…
Elle s’est posée devant moi, et j’ai tendu les mains pour la libérer de ses vêtements, et la caresser en même temps. J’ai fait tomber sa veste, ôté son T-shirt. Dessous, son soutien-gorge enveloppait des seins que j’ai trouvé ronds et fermes une fois que je les ai libérés, avec des aréoles et des tétons tout roses, qu’elle m’a laissé prendre dans ma bouche, en suivant mon envie et mon mouvement, pendant que mes mains venaient glisser sur ses hanches, puis sous sa jupe. J’ai franchi la frontière du collant pour venir plaquer mes mains sur ses fesses, charnues et rondes. J’en suis sorti pour défaire le bouton qui tenait la jupe à sa taille, la tirer vers le bas, puis j’ai fait suivre le même sort au collant. Une odeur forte m’est montée aux narines, celle de ses sécrétions vaginales, qui coulaient d’elle, faisant ses chairs luisantes. Je suis venu poser le bout de mes doigts sur ses lèvres, et je l’ai caressée, la faisant gémir.
—J’ai envie que tu viennes en moi, maintenant. Tiens j’ai ce qu’il faut. Tu sais qu’on en vend dans la catégorie hygiène.
—Oui j’ai remarqué. Mais je ne pensais pas qu’on s’en servirait ensemble.
Elle avait pris une boite dans le camion, dont elle a sorti une capote enveloppée dans de l’aluminium. Elle a déchiré l’emballage, a posée la rondelle grasse sur mon gland et l’a fait descendre jusqu’à ce que ma queue soit totalement enveloppée de latex, jusqu’à la base.
—Là c’est bon, on sera tranquilles. Tu as envie?
A cet instant, tous les pornos oubliés, je n’avais pas envie de la fister, de la voir jouer devant moi avec un gode, qu’un autre partenaire arrive pour esquisser des jeux à trois, non simplement, de venir en elle. Elle s’est laissée aller en arrière, et elle m’a attiré. Ca s’est fait tout simplement, je suis rentré en elle, et j’ai eu autour de moi la sensation incomparable de son sexe…Je me suis mis à bouger doucement…Ca a semblé lui apporter un plaisir avec lequel le mien s’est accordé.
On ne s’en est pourtant pas tenus là, dans ce moment hors du temps. On a essayé plusieurs positions, elle a glissé à quatre pattes sur le lit, puis elle m’a fait m’asseoir, et elle est venue se poser sur moi, en faisant rentrer mon sexe dans le sien. C’est comme ça qu’on a joui, un orgasme au bout d’un plaisir qui avait duré longtemps, celui de deux corps qui se rencontrent.
On est restés un moment ensemble. Elle aurait du partir, rentrer, en attendant une nouvelle journée, mais on se trouvait bien l’un avec l’autre même si on ne parlait pas. On a partagé une cigarette, du tabac, avant que je ne me rhabille, et elle aussi.
—C’était pour une seule fois ou on se reverra dans quinze jours?
—Tu en as envie?
—Bien sûr, et toi?
Son sourire a été la meilleure des réponses.
Notre histoire a pris un tour qu’on attendait pas. On s’est vraiment très bien entendus, et on a envisagé de faire un bout de route ensemble. Après que j’aie eu mon BTS, elle m’a demandé si ça m’intéressait de rejoindre l’Outillage Ardennais. J’ai passé mon permis poids lourds et je suis devenu moi aussi vendeur, sur une autre zone. On se retrouvait les week-ends.
Au fait, j’ai toujours continué de regarder les cassettes pornos que la compagnie vendait, d’abord en tant que client, puis ensuite, comme vendeur. Ca a duré jusqu’à la fin du VHS, et ensuite on est passés aux DVDs. Les pornos me plaisaient toujours autant, même si j’avais bien compris que dans la vraie vie…Les choses se passaient autrement.

 

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  1. SALAUN le à
    SALAUN

    Histoire très bien écrite
    Peut-être totalement inventée; peut-être inspirée d’un certain vécu comme le montrent certains détails propres à cette fin de XX ème siècle.
    Attachante en tout cas.

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