Mélissa rentrait chez elle, le cœur tranquille. À la boutique, les ventes ne cessaient de progresser ; elle y était pour beaucoup. Les clientes l’appréciaient pour ses bons conseils, la qualité de ses recommandations, son humour également. Les messieurs aussi qui, venus acheter un parfum pour leur épouse ou leur maîtresse, la recherchaient particulièrement, car Mélissa était avant tout jolie, très. Et bien faite. Cheffe de rayon au département parfum, produits de beauté et accessoires, cette grande femme au regard franc et à la gorge abondante n’était pas du genre à avoir froid aux yeux. Les mecs, elle connaissait ; ils avaient défilé au compteur. Les femmes aussi, parfois, suivant son inclination du moment. Après son divorce elle avait voulu mener sa vie à sa façon. Travailler la semaine, un resto chaque mercredi soir (toujours invitée), un autre le samedi suivi d’une sortie en boîte. La baise après. Repos le dimanche. Cette organisation avait fini par la lasser et à l’occasion d’une rencontre avec un fonctionnaire européen, lui aussi divorcé, elle avait décidé d’accepter sa demande en mariage. Le type lui plaisait, il avait les moyens et elle en était tombée amoureuse. Seule exigence de sa part : rester à Paris afin de garder son travail et une autonomie. À quarante ans, elle n’avait pas envie de tout chambouler dans sa vie. Et le fait que son Édouard parte régulièrement à Bruxelles ou Strasbourg, y loge même, n’était pas pour lui déplaire.
Question fidélité, son mari n’avait pas grand-chose à craindre. Mélissa était fidèle, non par choix, mais par nature. Ce qui ne l’empêchait pas d’aimer les exercices. En son absence, elle s’octroyait de petits plaisirs – pour la bonne forme – en compagnie de gadgets de tous les genres. Il y en avait pour chaque humeur, chaque besoin, chaque envie ; sa libido – nourrie de bons textes lus sur le site internet mes histoires porno – réclamait une jouissance quotidienne et libératrice.
Qu’elle se caresse n’était pas un secret pour son époux. Il aimait l’imaginer en train de se secouer le clitoris ou se pénétrer la chatte d’un gode de belle taille. Dans ses rêves, sa femme se donnait un plaisir profond et infini en jouant à la salope. Cette idée le submergeait jusqu’à l’obséder. Il appréciait spécialement la visualiser en train de baiser avec des mecs, des jeunes généralement, des biens bâtis, des lascars. Il l’offrait volontiers à ces incultes d’autant plus qu’il y avait très peu de risque en réalité. Il savait sa femme fidèle ; quoique le danger existe toujours et c’est particulièrement cette infime possibilité qui donnait du piquant à ses fantasmes. Rentré à la maison, il lui demandait immanquablement : alors ? Tu m’as bien trompé ? Et, soudain, timide comme une petite fille coupable de quelque bêtise, elle opinait de la tête. Oui. Disait-elle simplement.
— Tu n’es qu’une pute. Tu finiras par me tuer.
— Peut-être, mais je suis ta pute, à toi. Eux me la mettent profond, ce sont des sauvages, ils me font grimper au plafond et me traitent comme une catin. Toi… je t’aime…
Mélissa se prêtait joyeusement à cette comédie d’autant plus que la chose semblait stimuler son époux. S’il n’y avait que ça pour le faire bander : se masturber devant lui en lui laissant croire jouir sous les assauts de caïds, elle jouait le jeu ; mieux, elle y prenait goût. Édouard, lui, avait trouvé sa muse et se complaisait dans un rôle de voyeur. Mon mari est très cérébral, c’est sa manière de m’aimer, expliquait-elle volontiers à sa meilleure amie. J’aime être adulée par un homme. Et tu ne crois pas qu’il puisse se sentir frustré ? Si, mais il en raffole. Je t’en prie, ne fais pas trop de psychologie.
Édouard avait un fils, Sergio, issu de son premier mariage. Ce grand garçon de seize ans vivait alternativement dans un internat scolaire des Alpes et chez sa mère. Parfois, il venait passer quelques jours chez son « pater » et évidemment c’était à Mélissa de le gérer. Il était une espèce de graine de voyou au bon fond. Un jeune « pas méchant », mais toujours prêt à saisir sa chance. Et comme sa belle-mère, un canon parfait, lui plaisait, Sergio multipliait les regards en coin. La journée, il passait son temps avec des types rencontrés dans la rue, mais le soir il restait à l’appartement à badiner avec sa belle-mère. La chaudière chauffait. Sergio se sentait prêt à craquer et espérait qu’il se passe enfin un truc. Un jour, il voulut créer une opportunité. Alors qu’il sortait de sous la douche, il entendit Mélissa rentrer dans l’appartement et, comme à son habitude, se servir un verre. Nu, une simple serviette autour de la taille, il surgit dans le salon faisant mine de découvrir Mélissa. Oh, tu étais là ? lui dit-il. Je suis désolé. Je… sors de la douche et…
— oui, je vois, répondit la femme.
— Ça te dérange si je m’installe deux secondes ? Sergio s’asseyant à côté de sa belle-mère : Je dois reprendre mon souffle.
— Ton souffle ? Tu as l’air effectivement haletant. Tu ne couves pas quelque chose ?
— Ben si, tu sais je ne me sens pas très bien pour le moment.
— Comment ça ?
— Il se passe des choses dans mon corps. J’ai le sexe qui enfle en permanence et je ne sais pas comment réagir. Et montrant sa bite durcie sous le tissu de sa serviette : je suis désolé ; mais j’ai peur d’avoir une maladie. Comment faire ? Je ne sais rien…
— Les choses se font naturellement. À ton âge, il est normal de te caresser le sexe afin de découvrir le plaisir. Tu n’as pas de petite amie ?
— Non… J’ai peur.
— Et tu ne te branles pas de temps en temps ?
— Je n’aime pas me toucher.
Mélissa contemplait la serviette érigée sur le mât du jeune garçon. C’était beau et attirant, certes, mais elle n’était pas du genre à succomber. Sergio comprenant qu’il faisait son petit effet se mit à contracter ses muscles et la serviette dressée se mit à battre au rythme des secousses. En déposant la main sur son genou, il crut que c’était gagné et que très vite elle le prendrait en bouche, voire s’installerait sur lui dans une partie de baise mémorable comme dans les pornos qu’il matait le soir dans sa chambre. Mélissa réfléchissait. Puis, tout à coup, elle déposa la paume de sa main sur le sexe de Sergio caché par la serviette éponge et la secoua quelques secondes. Je crois qu’il est temps que tu ailles dans la salle de bain terminer ce que tu as à faire. Moi, je vais préparer le dîner. Allez mon grand ! ton père rentre ce soir.
Sergio n’eut que le temps d’enfoncer la porte des toilettes qu’une masse énorme de sperme lui gicla entre les doigts. Il venait de ruiner une nouvelle serviette de bain et son honneur d’homme macho.
Sa belle-mère devint pour lui une obsession. Il ne comprenait pas qu’une aussi belle femme, plantureuse, expérimentée, n’accepte pas de « lui faire du bien ». Il avait l’idée qu’une vendeuse du rayon parfum était nécessairement une pute. Mon père a du fric, c’est pour ça qu’elle l’a épousé ; sinon pourquoi ? Les choses étaient simples. Le schéma connut et toujours le même. L’argent, la pute. Afin de saisir ses moindres secrets, le garçon fouilla les affaires de la jeune femme. Elle doit cacher des trucs. Et effectivement, il tomba sur la collection de jouets de sa belle-mère. Une vraie panoplie. Le plus grand, un phallus énorme l’impressionna au plus haut point. Tandis que d’autres objets, aux formes non suggestives, le laissaient éberlué.
Illico, Sergio pensa : si mon père savait ça ! Il serait furieux ! Je tiens ma chance. Elle n’a qu’à s’accrocher !
— Je voudrais qu’on parle tous les deux.
— Pardon ? Oui, je voudrais te parler d’un truc.
— Je vois que tu sors à nouveau de la douche. Tu as l’air en forme, au vu de ce que tu as entre les jambes.
— Tiens, regarde. Dis que tu aimes ma bite.
— Elle est belle effectivement.
— Je sais tout.
— Tu sais quoi ?
— Ben, que tu caches des godes dans ton armoire et que t’es une salope.
— Déjà, tu n’as pas à fouiller dans mes affaires. Ensuite, tu n’as pas à me parler de cette façon.
— Tu sais, si t’es gentille avec moi je ne dirai rien à papa. Ce sera notre secret. Mais j’ai trop envie de faire des trucs avec toi. Aucune fille ne m’a jamais sucé. Tu veux pas ?
— Non.
— Mais… envoyant un regard chargé de menaces : Il va falloir que j’en parle avec papa. Il se fait avoir ! T’es une vraie salope.
— Hahaha ! Tu peux bien ! Pourtant, je te demande de ne pas le faire, pas pour moi, mais pour toi. Il risque de te détester après ça…
— Tu plaisantes ?
Mélissa n’avait aucune envie que Sergio entame une discussion sur leur vie sexuelle. Elle connaissait son mari qui, de toute évidence, serait furieux. Il risquait de rejeter son fils à tout jamais. Elle ne voulait pas briser une relation, si infime soit-elle, entre le père et le fils. Elle s’en voudrait toute sa vie. Elle marchait sur des œufs. Écoute, lui dit-elle, je te le répète, si tu en parles avec ton père tu risques gros.
— Pfff ! balaya-t-il d’un geste.
— Je te l’affirme ! Maintenant, si la question est juste de t’offrir, afin que tu saches, une caresse ; et bien je suis d’accord. On peut s’arranger. Mais ce sera une unique fois. On fait un deal. Tu n’auras rien de plus.
— J’accepte !
Mélissa glissa la main dessous la serviette de Sergio et se mit à lui caresser le membre ; doucement. Le garçon s’installa confortablement et ferma les yeux. Sa belle-mère avait la main douce. Elle savait y faire. Elle ne le branlait pas vraiment, il s’agissait plutôt de câlins. Sergio rêvait de la sauter avec force ; la prendre comme une vraie prostituée. Il l’avait bien cernée quoiqu’il eût imaginé une vraie baise plutôt qu’une petite branlette amicale. Tu veux pas me montrer tes seins ?
— Non.
— Prends ma bite en bouche.
— Tais-toi, profite puisque c’est la seule chose que tu auras de ma part. Pense à des trucs cochons ; à tes petites amies.
— Oh, elles, ce sont toutes des putes…
— Ben alors, de quoi te plains-tu ?
— Non, mais… je sais pas… Tu veux pas me montrer ta chatte ?
Plutôt que de lui répondre, Mélissa augmenta la cadence ; cette fois elle le branlait avec vigueur. Sergio se tordit en deux et se jouit sur le ventre.
— Voilà, tu as eu ce que tu voulais. Maintenant, tu peux aller te laver. Je ne veux plus jamais entendre parler de cette histoire. Sinon, je pourrai me montrer féroce. Allez, vas-y maintenant. Et Sergio disparut de sa vue.
Si Mélissa l’avait touché, c’était pour en être débarrassée à bon compte. Elle connaissait son mari et ses fantasmes ; elle ne risquait rien. Par contre, il n’en allait pas de même pour Sergio. Son père disait de lui : C’est un crétin et un fainéant. Il est trop gâté par sa mère. Inutile donc d’envenimer les choses.
Malheureusement, le jeune homme était doté d’un autre défaut, et non des moindres : la vantardise. En compagnie de ses copains, il ne put tenir sa langue et il fallut qu’il se mette en valeur affirmant que sa belle-mère était une cochonne qui chaque après-midi, après le boulot, se branlait sous la douche. Aussitôt, les deux espèces de chefs de bande lui mirent la pression au point où, sous la menace, il dut prouver ses affirmations. Rendez-vous fut pris le lendemain en fin de journée. Les deux malabars, la vingtaine, se lavèrent pour l’occasion ; c’est dire s’ils voulaient faire bonne impression.
Ce jour-là, Édouard était excité. Sa femme lui ayant envoyé quelques messages provocateurs, il était rentré un peu plus tôt que prévu. Elle lui avait promis un show évocateur. Quelque chose dont il ne se remettrait pas. Tu m’en diras des nouvelles, lui avait-elle écrit. Il avait répondu : Tu auras ta surprise, traînée, pute à camionneurs. Tous deux se faisaient une joie de ce bon moment sensuel. Tu vas jouir sale cochon, espèce de voyeur pervers. Chiche ! Et quand Mélissa entra dans l’appartement, elle savait que son amoureux était déjà en position, bien caché dans la penderie, prêt à prendre son plaisir. Mélissa commença par se déshabiller comme si de rien n’était. Elle avait bien repéré la porte du placard légèrement ouverte et dessina un léger sourire. Tout était en place, elle pouvait jouer la comédie de la femme seule s’offrant du plaisir. Devant la glace, elle se pétrit les seins et gémit. Cadeau ! pensa-t-elle. Quel homme n’aimait pas ça ? Elle prit des poses langoureuses, se caressa la chatte, et saisit un objet vibrant avec lequel elle se titilla le clitoris. Elle n’avait pas à produire beaucoup d’effort tant l’engin était efficace. L’effet de succion était si puissant qu’elle dut cesser son utilisation et se retenir au lavabo afin de ne pas jouir trop vite. Elle voulait se réserver à la pièce maîtresse de sa séance. Elle entra dans la double douche vitrée et plaqua contre le carrelage mural un nouveau gode ventouse réplique de la bite d’une star du porno. Elle se mit à la sucer comme s’il eut s’agit de la bite d’un amant inconnu. Salaud, j’aime ta queue, j’aime ta queue, donne-moi tout ! Je vais te faire une gorge profonde. Allez ! Encore ! T’aime ça, hein, mon cochon ? Un petit coup d’œil vers la porte et elle vit que celle-ci bougeait légèrement. Ça y est, mon homme se branle. Je lui fais de l’effet. Il faut que je lui donne tout. Tu vas m’enculer aujourd’hui ? Je sens que tu en as envie ! Obsédé !
À ce moment précis, il se passa un événement tout à fait inattendu. Les deux lascars cachés en compagnie de Sergio dans la petite pièce d’eau attenante, n’en pouvant plus d’excitation, firent irruption dans la douche. Sergio n’osa pas suivre tant il était gêné et avait peur. Il resta donc caché tout en regardant la suite de l’affaire. Mamamia ! sifflait-il entre ses dents.
Mélissa, surprise, cria. Puis, reprenant ses esprits, se dit qu’il s’agissait là d’une surprise de son mari. Bon sang, se dit-elle, Édouard passe à la vitesse supérieure et m’offre deux caïds. Il est fou ! Mais, après tout, ils sont drôlement bien faits et, s’il le veut vraiment, qu’à cela ne tienne. Putain ! lança-t-elle. T’en veux ? Tu vas en avoir. Tandis que les deux gars, croyant répondre à l’invitation, montaient rejoindre Mélissa dans la double douche, Édouard, lui, imaginait un scénario différent. Oh ! Mince ! bon dieu ! Ma femme… c’est ma femme… j’y crois pas. Elle se fait démonter par deux balaises. Puis, voyant-là la réalisation de son fantasme, il se dit qu’il devait en profiter. Allez-y ! Oh putain ! deux bites dans sa bouche. La cochonne. Voilà sa surprise, la salope. J’y crois pas. Et qu’est-ce qu’ils lui mettent !
Les deux musclors prirent et reprirent Mélissa sous toutes les coutures. Jaloux, mais heureux, Édouard se branla tant et plus, éjectant son sperme dans la penderie. Finalement, ils laissèrent la jeune femme – leur meilleur coup comme ils le dirent – effondrée de plaisir dans la douche et se barrèrent. Édouard sortit enfin du placard où il était caché et embrassa sa femme avec ardeur. Chacun dit : tu as fait ça pour moi ! T’es vraiment qu’une salope, mais je t’aime. Toi-même salaud !
Quant à Sergio, honteux et n’en menant pas large, il attendit le meilleur moment pour filer à l’anglaise. Le lendemain, il rentrait finir ses vacances chez sa mère. Il ne revint plus chez son père. Il s’est trouvé, parait-il, une amie qui le comprend et s’occupe de lui.