Cher Porn Noël,
Cela fait très longtemps que je ne t’ai pas écrit.
Je n’avais pas besoin.
En effet, je pouvais m’offrir tous les cadeaux que je convoitais.
Quand j’étais petite, bien que je sois une fille, les cadeaux pour les garçons m’attiraient énormément. Avant que ce ne soit les garçons. Même si j’aime aussi les filles.
J’ai toujours fonctionné de manière paradoxale. J’adorais les trains et les panoplies de cow-boys.
Et puis, très tôt, bien trop tôt sans doute, j’ai découvert les joies du sexe. Le bonheur inexprimable et intense que ça pouvait procurer.
Cette merveilleuse révélation que le sexe est une planète immense, pourvue de tellement de continents et de mondes qu’on n’a jamais fini de la parcourir et de la découvrir.
Le sexe est ce qui me fait vivre, la pulsation qui anime mon cœur.
Je n’avais pas besoin de toi pour m’offrir tout ce que je voulais.
Mais aujourd’hui, je t’écris cette lettre parce que ton aide m’est nécessaire. Et aussi parce que tu es lié à ce qui m’est arrivé cette année.
Tout a commencé, non pas à Noel, mais en Mars.
Je travaille pour une grosse boîte qui pour nous encourager et nous récompenser, organise des événements divers.
Des sorties, des voyages, des fêtes…
C’est donc en mars qu’on a reçu un carton d’invitation pour une fête surprise, sans savoir ce dont il s’agissait.
L’organisatrice des événements disposait d’un gros budget. Elle avait l’habitude de faire des moments décalés.
C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans une grande salle aménagée sur le thème de Noel, avec des sapins comme décor ainsi que des animaux en peluche grandeur nature, essentiellement des rennes.
Ca a réellement basculé pour moi quand il est arrivé. Il était habillé dans un costume de Père Noël. Le bonnet, la fausse barbe, les bottes, le pantalon et la veste.
Mais j’ai bien vu ce qu’il y avait dessous.
Un beau mec entre vingt-cinq et trente ans, très bien fait, le genre de gars qui passe énormément de temps dans les salles de sport pour se faire un corps d’athlète. Avec de magnifiques yeux bleus. J’ai toujours été fan des yeux bleus.
Il m’a énormément troublée. J’ai senti que je balançais des traits de mouille dans ma petite culotte, et que mon ventre s’embrasait.
Une proie parfaite. Je le voulais. Et j’allais l’avoir, en déployant toutes mes armes de femme.
Il jouait parfaitement son rôle.
Ca n’était certainement pas la première fois qu’il faisait ça, c’était sûr. Il a mis de l’ambiance , puis il a distribué tous les cadeaux qu’il avait amenés. Il appelait les gens à tour de rôle.
Ca a été mon tour.
Quand il s’est penché sur moi pour m’embrasser, j’ai posé ma main à plat contre son pantalon. J’ai senti une queue, d’abord molle, mais qui s’est mise à s’épaissir et s’allonger à vitesse à grand V alors que je la massais doucement. Mon sexe a eu des spasmes. J’aurais voulu le prendre en moi là, tout de suite, maintenant. Mais il fallait attendre… Je sais être raisonnable.
J’ai pris mon cadeau et je me suis éloignée. On voyait bien sa queue tendre son pantalon et il n’a pas vraiment débandé tout le temps qu’il a distribué les cadeaux. Si sa queue devait dégonfler ce serait d’une seule façon, grâce à ma main, ma bouche ou mon sexe. J’en avais la certitude et la volonté.
Il avait fini de distribuer les cadeaux, il a pris, comme tout le monde une flute de champagne et a picoré quelques petits fours.
Je me suis approchée de lui, et je lui ai soufflé :
— Quand tu sors de la pièce, il y a des chiottes sur ta gauche, la première porte immédiatement. Pars le premier, je te rejoins. J’ai envie de m’occuper de la queue du Père Noel.
Il est resté très naturel. Il a fini sa flute, a encore mangé quelques petits fours, puis il est parti.
J’ai attendu quelques minutes avant de le rejoindre.
Imagine, Père Noel, une grande pièce carrelée avec deux lavabos, deux cabines, dans laquelle j’ai rejoint ton alter égo.
Ca a été l’explosion dès que j’ai passé la porte. J’ai tendu la main vers son pantalon et j’ai baissé celui-ci. Son caleçon était déformé par son érection. Je l’ai mise à nu. Il avait une belle queue, bien longue et bien charnue. Je l’ai caressée de la main, en même temps que je repoussais sa barbe pour prendre sa bouche et l’embrasser. On a accroché nos langues un moment. J’ai frotté son gland contre mon sexe, à travers le tissu de mon pantalon. J’ai senti quelque chose de liquide couler. J’ai jeté un coup d’œil. C’était son liquide pré-sécrétif qui commençait à suinter.
Je me suis laissée tomber au sol. Sous mes genoux, malgré mon pantalon, le carrelage était froid. Je me suis réchauffée au contact de sa queue, sur laquelle j’ai exercé une fellation en y mettant tout mon savoir-faire et en baladant mes lèvres et ma bouche sur la surface de sa chair. Il coulait d’abondance, et son goût, amer, a rempli ma bouche.
Il a poussé un gémissement quand j’ai lâché sa tige pour venir de la langue sur ses couilles.
— C’est trop bon…
Ca l’était aussi pour moi. Je les ai longuement léchées, en même temps que je le masturbais.
Je me suis redressée quand j’ai senti que je ne pouvais plus attendre une seconde. J’avais envie de le sentir dans mon ventre.
Je l’ai pris par le bras, et je l’ai emmené vers une des cabines. En Bon Père Noel, engagé par la boite pour satisfaire les désirs des employés, il se laissait faire. Il s’est posé, sa queue obscènement dressée entre ses cuisses, ayant atteint à présent un stade où elle allait rester dressée et dure.
J’ai toujours des capotes sur moi, parce que de nombreuses occasions se présentent. Hors de question pour moi d’en laisser passer une. J’en avais dans mon sac à main, dans mon soutien-gorge…
Celle que j’ai utilisée, je l’ai tirée d’entre mes seins, parce que mon sac était à mon bureau. J’ai déchiré l’emballage et j’ai gainé son membre de latex, d’un seul mouvement. J’étais pas peu fière de moi parce que j’ai parfois des ratés, mais là, j’ai été parfaite.
Je me suis positionnée juste au-dessus de lui, j’ai attrapé sa queue et je l’ai guidée vers mes lèvres. Je suis descendue. Le premier contact entre son gland encapoté et mes lèvres m’a envoyé 200 000 volts dans le corps. Je me suis laissée glisser sur sa queue, la sentant me remplir, avec une joie indescriptible. Quand je me suis retrouvée assise sur lui, sa queue entièrement avalée par ma chatte, je me suis dit que, oui, dans de telles conditions, la vie méritait d’être vécue.
Son regard disait clairement que, si ça me plaisait de le sentir en moi, ça lui plaisait tout autant que ma chatte soit autour de lui. J’ai resserré mes muscles vaginaux autour de lui. J’ai plus d’un tour dans mon sac. Il a été très surpris. Il n’y avait sans doute pas beaucoup de filles qui lui avaient fait ça. J’ai relâché la pression, me faisant monter et descendre sur lui d’une manière plus classique.
— Je t’interdis de jouir dans ma chatte, je lui ai soufflé à l’oreille. Je veux te finir dans ma bouche, pour garder le gout de ton sperme dans ma gorge toute la journée.
J’ai senti un orgasme monter dans mon ventre, qui a explosé en moi, puis encore un autre. Ils ont été très bons. Ce que j’ai aussi senti après, ca a été qu’il ne tiendrait plus longtemps.
Je me suis arrachée à lui. Le plastique était inondé par mes sécrétions, qui avaient coulé plus bas, sur sa chair. J’ai retiré l’enveloppe de plastique et approché ma bouche de son gland. Je n’ai eu ni à le branler, ni à le sucer, le premier jet de semence a jailli dans ma bouche entrouverte au moment où je me penchais sur lui. J’ai refermé mes lèvres sur lui parce que je ne voulais pas laisser perdre la moindre goutte de semence.
J’ai effectivement gardé le goût de son sperme dans la bouche toute la journée.
On s’était rajustés et on avait rejoint la salle. Il était parti sans me dire au revoir.
C’est dans les jours qui ont suivi que je me suis rendue compte que j’avais envie de le revoir. Dans ce moment si bref entre nous, il s’était passé quelque chose.
J’ai été trouver la responsable de l’événementiel dans la boite. Elle m’a donné le nom de l’agence qu’elle avait contacté. Celle-ci m’a appris qu’il ne travaillait plus pour eux depuis le début de la semaine. Elle avait jeté sa fiche, et n’avait plus aucun renseignement.
Je me suis mis à sa recherche, contactant sans résultat d’autres agences. J’ai épluché des magazines, des petites annonces, le net, pour voir s’il n’y avait pas d’événement avec un Père Noel.
Ca fait neuf mois maintenant que je cherche, sans le trouver, et plus je le cherche, moins je le trouve.
C’est pour cela que je fais appel à toi, Père Noel. Tu es mon dernier recours.
Amène-moi ton alter ego.
Dommage que tu n’existes pas.
Ca veut dire que je l’ai perdu à tout jamais.
ADDENDA
Ca fait deux jours que j’ai écrit cette lettre.
On dit parfois que les miracles n’arrivent jamais.
Je peux répondre que ce n’est pas vrai.
Hier soir, j’ai été faire des emplettes pour ma famille dans un grand magasin.
Je déambulais dans les allées quand je l’ai aperçu, sous un sapin, se faisant photographier avec des enfants.
Je me suis approchée.
C’était bien lui.
Je l’ai ramené à la maison. Je n’ai pas quitté le magasin, pour être sûre qu’il ne s’envole pas. Quand il a eu terminé son service, on est rentrés chez moi ensemble.
Tu vois, pour Noel, une chose est sûre : tout se termine toujours bien.