Pauline représentait beaucoup pour moi. A l’époque, elle avait 19 ans, moi 21. On s’était rencontrés à l’anniversaire d’un ami, et je dois bien reconnaitre qu’il y avait eu un coup de foudre mutuel que la suite avait largement confirmé. C’était vraiment une jolie fille, blonde et fine, avec un corps parfaitement sculpté. Elle prenait soin d’elle, et était attentive à son apparence, mais sans être superficielle comme pas mal de filles, au contraire, il y avait chez elle de la profondeur, de l’humour, et de l’intelligence. Elle était d’ailleurs passionnée par les sciences, et envisageait une carrière dans l’enseignement.
Dans ses goûts vestimentaires, elle était classique, en ce sens qu’elle aimait s’habiller dans un style d’un autre temps, assez proche de celui des femmes des années 50 et 60…Elle aimait les robes, les tailleurs, et la lingerie. Elle avait toujours de beaux dessous en satin, en dentelle. Elle portait de belles chemises de nuit pour dormir. Ce qui m’avait frappé, et que j’avais trouvé troublant, c’était qu’elle ne portait jamais de collants, mais qu’elle choisissait toujours des bas.Alors bien sûr, ce n’étaient pas des bas à fixer avec des porte-jarretelles, mais des bas stay-up, ça le faisait aussi, quand on les distinguait sous une jupe courte, jambes gainées de nylon, accroche plus épaisse et colorée, en haut de la jambe nue.
C’est pour cette raison que, pour son anniversaire, je lui ai proposé quelque chose de très différent. Il y avait en ville un magasin de lingerie qui vendait des produits de marque, certes plus chers, mais de toute beauté, et très féminins. Combinaisons, corsets, guêpières…Cela faisait des années que le magasin existait, et je me laissais souvent troubler par la devanture, rêvant, en contemplant les pièces exposées, des corps de femmes qui pourraient les remplir.
Un jeudi soir, la veille de son anniversaire, je suis rentré pour la première fois dans le magasin. J’ai embrassé du regard l’ensemble des lieux, plus vastes que je ne l’aurais pensé au premier abord, Il y avait une grande salle principale, dans laquelle étaient répartis les différents types de vêtements, le côté gauche pour la lingerie, le droit pour les vêtements, avec des ouvertures sur des salons d’essayage, un bureau, mais aussi un local envahi par des cartons et des boites.
La cabine d’essayage sur la gauche au fond, était occupée, et le rideau était insuffisamment tiré, de telle sorte qu’on voyait tout.
On ne m’avait pas entendu arriver, sans doute parce qu’il n’y avait pas de sonnette.
Je n’ai pas eu de mal à savoir qui était la patronne, et qui était la cliente. La jeune femme qui se tenait à droite avait une trentaine d’années et elle était entièrement nue. Une silhouette fine, avec une croupe cambrée et des seins pleins en poire, un joli profil et une crinière blonde qui coulait sur ses épaules. Face à elle se tenait une femme, que je voyais pour la première fois, une brune aux cheveux courts, qui, meilleure publicité pour ce qu’elle vendait, portait une robe magnifique, noire, avec de grandes fleurs rouges imprimées dessus. Elle devait bien avoir une cinquantaine d’années, mais une silhouette impeccable. Un peu plus petite que la blonde, elle arrivait à sa hauteur avec ses bottes à talons aiguille, noires et luisantes.
—Je te conseille cet ensemble…Tu seras magnifique avec…
Sur un fauteuil au fond, il y avait plusieurs ensembles posés, sombres, ou aux couleurs flamboyantes. Elle tenait dans la main une parure de dentelle rouge vif, slip et soutien-gorge. Je pensais que la blonde allait l’attraper et le passer, mais ça n’a pas été ça. La brune a pris la pièce de lingerie dans sa main gauche, en même temps qu’elle se penchait sur les seins de la blonde. Elle s’est mise à mordiller les tétons de la jeune femme. Ca devait être bon car elle s’est mise à gémir sans retenue. Quand elle s’est détachée d’elle, j’ai bien vu que tétons étaient dilatés.
Elle l’a contournée et a attaché le soutien-gorge dans son dos, avant de laisser ses mains glisser, dans son dos, son ventre, de remonter sur ses tétons pour les pincer. Elle a de nouveau tourné autour d’elle pour venir ramasser le slip. La ravissante blonde a levé une jambe puis l’autre. La patronne du magasin a lentement tiré le slip vers le haut, mais elle ne l’a pas amené à sa destination; l’arrêtant à mi cuisses. Sa main gauche, elle, par contre, est remontée jusqu’à son sexe. Elle avait sans aucun doute beaucoup d’expérience, et la capacité de donner du plaisir. Sa main a virevolté sur les lèvres du sexe, rapides et souples. La blonde s’est mise à gémir. Elle s’est cambrée en arrière quand la brune a glissé deux doigts en elle, et qu’elle s’est mise à les faire aller et venir rapidement. Elle a joui très vite, mais la patronne du magasin n’a pas relâché la pression, la faisant encore jouir. Son dernier orgasme, le troisième a été concomitant avec une explosion de liquide qui a éclaboussé la main de la patronne, mais aussi sa robe. Elle a porté sa main à sa bouche et lapé les sécrétions vaginales qui la souillaient, pendant que la blonde remontait le slip et couvrait son sexe, aussi dilaté que détrempé.
Elle a laissé la blonde essayer d’autres sous-vêtements, tirant en partie le rideau. Pas suffisamment en tout cas pour me masquer à la vue la fille aux courbes voluptueuses qui ôtait un ensemble puis en passait un autre. J’ai compris plus tard qu’elle avait sciemment fait exprès que je puisse la voir, mais qu’elle avait sauvé les apparences en prétendant respecter les règles.
La robe était sombre, sur une partie, colorée en son centre, mais on voyait bien les tâches, de taille et de dessin différents. Ca n’avait pas l’air de la préoccuper. Pas plus que cela ne semblait la gêner de finir de laper les sécrétions vaginales qui couvraient sa main alors qu’elle avançait devant moi.
J’ai pris sa sensualité en pleine poire. La sensualité d’une femme mûre qui n’était pas parfaite, mais qui connaissait son corps et la sexualité, qui savait comment allumer un homme, et lui procurer du plaisir. Une fille de vingt ans avait la fraicheur, mais n’avait pas le dixième de ce savoir-faire. Ce qu’elle aurait pu me donner, me faire représentait un fabuleux territoire, aussi immense qu’inconnu qui s’est dessiné devant moi.
Je lui expliqué mon intention. J’avais mis 800 euros de côté, et je souhaitais lui amener ma petite copine pour lui offrir de la lingerie, puisqu’il aimait ça.
A mesure que je lui expliquais, son regard s’est allumé. Un éclat dont la nature ne faisait aucun doute. La situation lui plaisait, par ses possibilités. Même si, en pensant ça, j’étais loin d’envisager ce qui se passerait.
—Oui, pas de problème. Ca vous dirait de venir demain après-midi sur le coup de deux heures? J’ouvre à trois, je pourrai lui consacrer du temps.
Elle même temps qu’elle parlait, elle s’est hissée sur un tabouret haut, derrière le comptoir, et elle m’a offert, je doutais que ce soit l’effet du hasard, une perspective qui ne m’a pas laissé indifférent.
La robe avait largement remonté, mais si elle couvrait encore un tiers de ses cuisses, elle laissait largement voir, parce qu’elle avait les jambes ouvertes ses parties les plus intimes.
Ses jambes étaient gainées par des bas noirs, je l’avais déjà remarqué. On voyait que c’étaient des bas de qualité, d’une texture différente que ceux que l’on pouvait acheter en supermarché. Elle devait en vendre, mais il ne s’agissait pas de ces bas qui tiennent avec un porte-jarretelles. Elle avait fait le choix de bas stay-up, évidemment plus pratiques. En tout cas, ces bas magnifiaient des jambes qui malgré son âge, me semblaient sans défauts, impeccablement dessinées.
Si elle vendait de la lingerie, ce jour, elle n’en était pas consommatrice. En effet, son sexe était nu, et parfaitement visible. J’ai bien compris qu’elle en était consciente, et qu’elle s’offrait à mon regard. Et j’en ai profité, sans fausse honte.
Ce qui trahissait nettement son excitation, son trouble, ça a été la manière dont son sexe, sous mon regard qui l’enveloppait, d’abord simple fente close, s’est ouvert, un bout de lèvres faisant son apparition, puis un autre, en même temps qu’il se dilatait imperceptiblement, laissant entrevoir son intérieur sur les premiers centimètres, un intérieur tout rose. Comment ne pas avoir envie de s’y enfoncer?
J’ai simplement dit ‘A demain.’ et j’ai quitté le magasin. Une heure plus tard, je retrouvais Pauline. La femme brune m’avait donné envie de sexe, d’ailleurs, je n’avais pas vraiment débandé. Pourtant c’est elle qui est venue me chercher. Elle est venue se coller contre moi, cherchant ma bouche, alors que sa main glissait sur mon pantalon.
—Dis donc, tu as envie. Tu pensais à moi?
—Bien sûr, j’ai menti.
—Allez viens, j’ai envie moi aussi.
Elle avait une jupe en jean courte qui tenait à son corps essentiellement par deux zip sur les côtés, qui parcouraient toute la longueur de la jupe. Elle les a tirés, me laissant les soulever.
Dessous, me confirmant que ma décision de l’emmener à LINGERIE DE FEMME était la bonne, elle avait une ravissante culotte en dentelle rouge. Je l’ai descendue alors que, mains tendues vers l’arrière, elle mettait ma queue à nu. Elle s’est pliée en deux, en s’appuyant à la grande table de la salle à manger de chez elle, m’offrant sa croupe que sa position ouvrait, laissant voir ses plissements anaux, et plus bas une vulve que l’excitation ouvrait largement, lèvres développées, et sécrétions coulant sur sa chair.
Sa main autour de ma queue, elle m’a jeté:
—Qu’est-ce que tu es gros, tu es sûr que c’est moi que tu voulais?
J’avais mes doigts sur les lèvres de son sexe, que je sentais toutes gonflées.
—Et toi? Tu es bien excitée…
Mais je la connaissais suffisamment pour savoir que son excitation était aussi rapide que ses métamorphoses. Si elle avait eu envie d’un autre homme, comment lui en vouloir, moi que la femme d’âge mûr avait troublé. Si elle m’avait fait des propositions, je ne les aurais pas refusées. Et en amenant ma queue contre sa vulve et en la pénétrant, sans aucun doute, même si je la désirais intensément, c’était la femme d’âge mûr que je prenais. Elle dont l’image était gravée sur ma rétine. En fouillant
la vulve de Pauline, je fouillais, le cerveau court-circuité, autant celle de ma petite amie que celle de l’exhibitionniste. Mais quand j’ai joui, ça a été en pensant à la brune MILF, au nom aussi original que sa personne, Monique Violette. Elle resterait un fantasme.
C’était du moins ce que je pensais.