Ca fait quelques années déjà que Malko et moi on habite dans le même immeuble, ou du moins dans le même pan d’immeuble. Ce qui était au départ un bâtiment industriel est devenu, avec le reflux de certaines productions, un lieu d’habitation. Quelque chose d’immense qui a été parcellisé et fragmenté. Lui et moi, on a notre aire d’habitation, trois appartements, le sien en bas, le mien en haut, celui du milieu a vu passer plusieurs propriétaires pour le moment il n’est pas occupé. C’est un immeuble d’un âge certain, les appartements ont été rénovés, et les parties communes, bien que vétustes, tiennent parfaitement debout. Je suis arrivé il y a sept ans, lui cinq. On est sans doute très différents lui et moi, pourtant on s’entend bien. La mystérieuse alchimie des relations humaines. C’est quelqu’un de simple, sans prétention, et c’est plutôt rare.
Ce qui étonnant, ou peut-être pas, c’est le lien qui s’est tissé entre nous. Il existe une sorte de fatalité, qui fait que les filles qu’il ramène chez lui finissent fatalement, d’une manière ou d’une autre, et ce n’est jamais deux fois pareil, chez moi. Une fille partagée ? En tout cas nous n’étions pas dans la même pièce au même moment. Surtout, je ne suis pas sûr qu’il avait conscience que la fille qu’il invitait pour une soirée allait arriver chez moi. Ce n’était d’ailleurs pas toujours le cas. Il y avait en tout cas cet appareil autour. Fait d’images et de sons…La cage d’escalier était en effet le parfait support pour transporter des sons. Et la chambre de Malko, même s’il faisait l’amour, j’avais déjà pu le constater, dans tous les coins de son appartement, était contre le mur qui délimitait la limite de l’appartement. Une vieille maison, et des murs pourtant épais…Mais le son passait d’une manière implacable. De telle sorte que j’entendais les gémissements, les cris de ses copines les plus réactives. Il y a beaucoup de choses troublantes, mais sans aucun doute, entendre des cris de plaisir, c’est aussi fort, aussi puissant que de voir un couple faire l’amour, ça vous trouble, vous fait imaginer mille choses…C’est vrai aussi pour des paroles prononcées…’Viens dedans…’ , ‘Fouille-moi bien…’, ‘Fais aller et venir ta queue…’, ‘J’ai envie de sentir ton sperme sortir…’…
Des paroles qui tournaient ensuite dans ma tête, faisaient monter les fantasmes en moi…Surtout quand je croisais la fille…Et je la croisais généralement…
Les images, il y en avait pourtant aussi…Lui comme moi, dans l’immeuble verrouillé et donc sans danger, on laissait souvent notre porte ouverte…J’avais quelques souvenirs…Une magnifique brune sortant de sous la douche, et s’essuyant, peau luisante, jeune, grande, fine mais charnue, seins lourds, ventre bombé, une toison brune au-dessus de son sexe de fille. Une autre fille, à quatre pattes devant lui, faisant tourner sa langue sur la queue de Malko, roide et gorgée de sang, bien longue et bien épaisse, avant de le prendre dans sa bouche et de faire aller et venir celle-ci le long de sa tige. Sans doute aussi j’avais apprécié de voir une autre fille pliée en deux sur une table, sa croupe charnue tendue vers lui, ouverte par sa position, sa vulve entre ses cuisses fouillée par la queue de Malko. J’étais sans doute passé au bon moment, mais y avait-il un bon moment, dans l’ombre j’avais vu quelques va-et-vient avant qu’il ne retire sa queue de sa vulve et ne crache un torrent de sperme sur les fesses de sa partenaire.
Ce soir-là, j’étais à la fenêtre. Rentré un peu plus tôt parce qu’avec des horaires variés, je n’avais aucune régularité. Je buvais un verre de vin. Je l’ai vu arriver en haut de la place avec une nouvelle fille. Il était plutôt beau gosse, une belle silhouette, beaucoup de musculation. Il avait une préférence, je l’avais déjà remarqué, pour les filles grandes, avec de formes bien marquées. Brunes, blondes, rousses, peu importait. Des filles jeunes, qui partageaient d’avoir un corps comme un appel au désir. Généralement, pour une relation qui était courte. Une semaine, trois semaines…Rien ne durait jamais. Et c’était logique, puisqu’il y avait très vite, après l’appel des corps, une période d’échanges et il apparaissait comme une évidence que l’entente n’allait pas au-delà.
Mais pour l’heure, il y aurait quelques moments de plaisir entre eux. Une soirée de sexe.
C’est un peu plus tard de la soirée que je suis descendu faire ma petite balade nocturne. Sur le coup de neuf heures, quand la nuit était tombée. Malko fermait les volets très tard, et la lumière allumée faisait de son appartement une parfaite scène de théâtre. Je m’étais demandé un moment s’il ne laissait pas ouvert pour me laisser profiter de ses ébats…Mais non…Ce n’était certainement pas le cas…
Je remontais le pont. Là, il y avait un petit jardin public. Je me posais là, sur un banc, et sans vraiment l’avoir cherché les premières fois, plus après, j’avais eu de belles surprises. Des moments qui tournaient dans ma tête longtemps.
Il était neuf heures dix. Une soirée douce et paisible. La nuit enveloppait les lieux et les gens. Je me suis laissé glisser sur le banc. Le living de son appartement était parfaitement éclairé. Ils étaient bien visibles tous les deux. Debout, face à face. Ils avaient perdu une partie de leurs vêtements. Leurs bouches accrochées l’une à l’autre, et je voyais parfaitement la main de la fille qui allait et venait sur la queue à nu de Malko, roide et dressée. Ils étaient dans une nudité inversée. Elle avait gardé un T-shirt en haut, mais le bas était nu, alors que lui était torse nu, mais avait gardé son pantalon.
La fille s’est retournée et pliée en deux sur la grande table au centre du living. Son profil masqué par ses beaux cheveux roux. Elle s’offrait à Malko. Il est venu glisser en elle. Je ne voyais pas les détails, mais il y avait un phénomène magique, les miracles de l’esprit humain, qui faisait que je reconstituais ce que je ne voyais pas, et que je lisais le plaisir sur son visage, j’entendais ses cris, je voyais la queue de Malko fouiller ses muqueuses. Un plaisir certes voyeuriste, mais dont je savais qu’il se prolongerait peut-être le lendemain, à la fois par un concours de circonstances et peut-être aussi par certains coups de pouce. J’avais établi des statistiques, j’étais sur du 70 / 30.
Le contact, lui a eu lieu le lendemain matin. Je restais à la maison jusqu’au milieu de l’après-midi. J’étais descendu pour aller jusqu’à la boîte aux lettres, et j’avais laissé la porte de l’appart ouverte en revenant. Je rédigeais un texte pour faire de la promotion quand j’ai eu conscience d’une présence. J’ai relevé les yeux, et je l’ai vue monter les dernières marches qui conduisaient à mon appartement. Je ne l’avais pas entendue, et pour cause, elle était pieds nus.
Elle n’avait pas grand-chose sur le dos. Juste une culotte noire, et un bras en travers de ses seins, qui, comme ils étaient opulents, cachait juste l’essentiel, ses aréoles et ses tétons. C’était bien la même fille que la veille au soir, celle qui était arrivée avec Malko et que j’avais vue au bout de la place, qui s’était fait fouiller pliée en deux sur la table, prélude à d’autres moments de plaisir.
Je l’ai regardée monter les dernières marches. Elle n’avait pas perçu que la porte était entrouverte, ni que je la regardais.
Elle a sonné. Je n’ai eu que quelques pas à faire pour être face à elle, en écartant la porte.
Elle m’a fait un timide sourire. Embarrassée. Mais sans plus. Une manière de se détacher de la situation ?
–Pardon de vous déranger…J’étais…Juste en dessous…
–Chez mon voisin ? Oui je le connais bien.
–J’ai voulu faire rentrer son chat…J’avais entendu un miaulement…Je suis sorti devant l’appart…Le chat est rentré…Mais comme j’avais laissé la fenêtre ouverte…La porte s’est refermée derrière moi…Et la clef est à l’intérieur. Malko revient à midi…
–C’est fâcheux…Venez…Vous allez attendre chez moi.
Elle a paru soulagée.
Je me suis poussé pour la laisser rentrer. Elle s’est glissée à l’intérieur.
–Bon, je crois qu’on ne va pas vous laisser comme ça…J’ai un peignoir qui devrait faire l’affaire…
Une fois qu’elle a été enveloppée du peignoir, masquant ses charmes, je lui ai proposé :
–Je me suis fait du café. Ça vous dit ?
Elle a acquiescé et je suis parti chercher une deuxième tasse pour moi, une première pour elle.
–Merci de votre accueil. Je ne me voyais pas d’attendre deux heures devant la porte.
–Vous avez bien fait de monter.
Parfois, en cachant les choses on les montre mieux que si on les laissait à nu. Elle était assise en face de moi et j’avais une vision très nette de ses seins, dans leur quasi-intégralité, parce que les pans du peignoir s’étaient ouverts, laissant apercevoir des seins parfaitement dessinés, pleins, ronds et fermes, et que m’apparaissait ce que je n’avais pas vu jusqu’à ce moment, deux aréoles roses, surmontées de tétons qui l’étaient tout autant, et que l’air avait partiellement durcis. Je me suis dit que ça allait être dur de tenir jusqu’à midi avec la tentation face à soi.
–Qu’est-ce que vous faites ?
Je lui ai expliqué que j’étais correcteur pour plusieurs maisons d’édition ainsi que pour un hebdo local, mais aussi pour une agence de communication.
–C’est passionnant…Vous alliez travail et plaisir…Tout le monde n’a pas cette chance. On a un point commun. Je travaille dans un salon de coiffure, et c’est une passion que j’ai depuis toute petite.
On a discuté un moment de nos métiers respectifs, de ce qui nous plaisait ou pas, avant qu’elle ne me dise :
–C’est bien de regarder mes seins, mais c’est dommage de rester dans l’inaction. Ils sont sensibles et ils aiment être caressés.
Ca a sans doute été le moment de basculement. Elle m’a encouragé en écartant les pans du peignoir que je lui avais prêté, et elle m’a offert cette superbe poitrine. Difficile de résister, et d’ailleurs je n’ai pas résisté, en me penchant sur elle. Elle a poussé un petit gémissement quand ma bouche est rentrée en contact avec sa chair. J’ai tourné sur l’entièreté d’un sein avant de descendre sur l’aréole, puis le téton, que j’ai trouvé dur, plus dur en tout cas qu’il n’avait semblé l’être quelques secondes plus tôt. Je l’ai fait glisser dans ma bouche, pour le caresser de ma langue. Glissant ensuite sur son deuxième sein. Dans un même temps, et elle ne m’a pas repoussé, j’ai avancé ma main entre ses cuisses. Elle les a ouvertes, pour me laisser venir jusqu’à son intimité. Au bout de mes doigts, j’ai senti la magie d’un sexe qui, pour cause d’excitation, d’abord clos, va se dilater et s’ouvrir, et en même temps se mettre à couler. J’ai trouvé un équilibre dans une double caresse, ma bouche allant d’un téton à l’autre, pendant que ma main caressait son sexe, d’abord en contact avec une chair close, puis avec le relief irrégulier de ses lèvres qui sortaient et s’épanouissaient contre la paume de ma main, arrosée de ses jus. Une double caresse qui semblait lui plaire, car elle fermait les yeux, et son souffle était un peu plus fort. Est-ce dans le désir d’équilibrer les choses et de me rendre la pareille ? Sa main a glissé jusqu’à mon pantalon de survêtement. Elle ne pouvait pas ne pas sentir que j’étais tout dur. La manœuvre était facile. Elle a descendu mon pantalon et ensuite mon caleçon, pour mettre à nu une belle érection autour de laquelle elle a resserré la main. Ca faisait plusieurs semaines que je n’avais plus de copine et ça se faisait ressentir.
En d’autres temps, je me serais sans doute étonné du fait qu’après avoir passé, sinon la nuit, du moins la soirée à faire l’amour avec un homme elle puisse avoir encore envie de sexe, et d’aller avec un autre homme, mais l’expérience m’avait appris que les filles qui venaient chez Malko étaient des filles qui aimaient le sexe, et elles ne gâchaient pas une possibilité d’avoir du plaisir. Si elles trouvaient sur leur route, même en sortant de chez lui, quelqu’un d’autre digne de faire un partenaire intéressant, elles n’hésitaient pas.
–C’est bon, ça me fait du bien, elle a dit, comme une confirmation. Ce matin j’avais très envie de sexe, mais il était déjà parti.
Il c’était Malko bien sûr.
Elle m’a proposé :
–J’ai envie de sentir une queue dans mon ventre. Ça te dit ?
–Je suis partant.
Comment ne pas l’être…
–Tu as des préservatifs ?
C’était le genre de moment où il fallait avoir toujours quelque chose sous la main. J’avais pris l’habitude d’avoir toujours des capotes avec moi, et surtout d’en disposer un peu partout. Il m’a donc suffi de tendre la main vers l’un des tiroirs de ma table de travail et d’en récupérer une boîte. Elle a poussé un petit rire, m’a assuré :
–J’adore défaire les emballages des capotes, et les ajuster sur une queue.
Et c’est bien ce qu’elle a fait, déchirant l’emballage d’argent avant de dégager la rondelle de latex gluant, puis de l’ajuster sur mon gland, et enfin de la descendre le long de ma queue. Ainsi, j’étais paré. Ma queue bien dure contre mon ventre. Queue sur laquelle elle s’est empalée, la tenant pour se laisser glisser dessus. Le contact et la pénétration se sont parfaitement bien passés. Elle m’a gainée de la chaleur de sa muqueuse, qui m’a enveloppée puis caressée. Elle a eu une expression ravie, épanouie même, alors qu’elle se faisait monter et descendre sur ma queue. Je ne savais pas si c’était ma queue qui caressait son sexe, ou sa vulve qui caressait ma queue. Les deux sans doute…Ça a été un moment de vrai plaisir. Quelque chose d’inattendu et d’intense. Je n’aurais pas vu la matinée sous cet angle. On est montés tranquillement vers l’explosion qui nous a secoués l’un comme l’autre. Restant sur ce moment de plaisir, comme groggy. Elle s’est dégagée de moi. Si le réservoir de la capote était rempli de sperme, ma queue était encore toute raide d’envie. On s’est regardés. Elle avait envie aussi. Elle a attrapé un deuxième préservatif dans la boîte. Trente secondes plus tard, elle glissait sur le divan un peu plus loin et j’allais la rejoindre. Elle est venue de nouveau s’empaler sur ma queue, mais cette fois dans une position différente, elle m’a présenté son dos, alors qu’elle m’avait offert son ventre jusqu’à présent. Et, au lieu de guider ma queue vers sa vulve, elle l’a faite remonter vers sa muqueuse anale.
–J’aime me faire sodomiser. Je crois même si je devais choisir entre ma chatte et mon anus, ce n’est pas ma chatte que je privilégierais…
Je suis rentré dans son anus avec une facilité qui m’a un rien décontenancé. La preuve sans doute qu’elle se faisait régulièrement prendre par là. Un conduit plus serré, mais un plaisir fort. Être gainé par une muqueuse étroite, et sentir son plaisir à elle, qui m’a semblé plus intense que lorsque j’avais rempli son vagin. Le plaisir a en tout cas été au rendez-vous, mais je ne saurais pas dire s’il a été plus fort…Différent sans aucun doute.
Elle est partie prendre une douche. Il était presque midi quand elle est sortie. Elle a laissé glisser le peignoir sur le sol, se retrouvant nue devant moi. Elle était vraiment magnifique. Une dernière image avant qu’elle ne s’éclipse.
–Je ne veux pas qu’il sache que je suis montée ici. Je lui dirai que je viens juste de me retrouver dehors.
Quand on se voyait avec Malko, on parlait de tout et de rien, mais on avait jamais abordé le sujet de ses conquêtes. Je n’avais aucune idée de ce qu’il savait ou pas. Je me demandais s’il n’y avait pas une certaine complaisance de sa part à m’envoyer ses copines. Là, ce n’était pas le cas, mais dans d’autres situations. Une manière de partage auquel on pouvait donner de nombreux sens. On pouvait le réduire à deux items. Une sorte d’amitié qui l’aurait poussé à me partager ses copines, ou alors une manière de me montrer qu’il ramenait des filles magnifiques…Les deux peut-être…
Me laissant admirer une dernière fois son dos et sa croupe bien charnue, elle est redescendue.
Elle a été bien inspirée de descendre pile à ce moment, car, peut-être une minute plus tard, Malko arrivait en avance. J’ai entendu la fille lui expliquer l’incident…Mais en le décalant dans le temps et en le faisant remonter à quelques minutes.
Ma vie a continué. Pourtant, contrairement à d’autres fois, cette fille me traînait dans la tête. Je ne l’avais pas vue très longtemps, mais elle m’avait fait une plus forte impression que d’autres. Un mélange de charme, d’intensité, et de personnalité.
Il s’est passé quasiment une semaine avant que, un soir, sur le coup de 18 heures, je n’entende quelques coups frappés à ma porte. Intrigué je suis allé ouvrir.
Enveloppée dans une superbe robe de soirée rouge qui rehaussait des charmes pourtant déjà bien évidents, la ravissante brune qui s’était fait enfermer hors de l’appartement de Malko à poil me souriait.
–J’avais deux options pour la soirée. J’ai préféré monter jusqu’ici.
Je l’ai laissée rentrer et j’ai refermé la porte derrière nous.
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Bonsoir,
J’aime beaucoup votre style d’écriture et vos histoires pleines d’érotisme, sans vulgarité qui permettent au bout de quelques mots ou d’une ou deux phrases d entrer dans l’histoire et d’oublier le reste . Ce n’est pas souvent la cas avec les autres auteurs
Assas