Il s’est passé quinze jours.

 

Et puis, on a sonné. J’ai été ouvrir. C’était elle. Nous étions silencieuses toutes les deux sur le pas de la porte. Je ne savais pas si je devais l’embrasser. Était-elle venue pour se plaindre, pour faire la paix ? Je me suis écartée pour la laisser entrer.

 

« Attends, je vais enfermer le chien dans la chambre. »

 

Je voulais la rassurer en lui évitant tout contact avec Rott. Il me suffisait de la faire patienter dans l’entrée pendant que je faisais passer Rott du salon à ma chambre.

 

« Non, laisse ! »

 

Elle avait répondu du tac au tac, avec une insistance surprenante. C’était presque un cri du coeur.

 

Nous sommes passées au salon toutes les deux. Rott lui fit la fête. Cette fois, elle était sur ses gardes et malgré la puissance du contact, elle ne tomba pas. Elle ne semblait pas effrayée non plus. C’était un peu comme si rien n’avait eu lieu deux semaines auparavant. Le chien lui sautait dessus, pour jouer cette fois, et elle se prêtait au jeu en lui caressant la tête.

 

« Tu veux un café ? »

« Oui, merci. »

 

Je suis allée à la cuisine et Marie s’est assise sur le canapé en m’attendant. Je suis revenue une dizaine de minutes après. Je n’entendais pas un bruit. Quand je suis entrée dans le salon, j’ai vu que Marie repoussait le chien. Elle était assise en avant du canapé, les fesses juste au bord. Le chien devait être en face d’elle, sa gueule entre les genoux.

 

« Il t’embête encore ? »

« Non, non, tout va bien. Il est affectueux, c’est tout. »

 

C’était ma première allusion à ce qui s’était passé. Marie ne semblait pas se plaindre. Peut-être voulait-elle simplement oublier. Mais la façon dont elle était assise me turlupinait.

 

« Je vais aller faire pipi. Ne m’attends pas pour boire ton café surtout. »

 

Je me suis éloignée vers les toilettes et j’ai fait semblant d’y entrer. Je suis revenue discrètement pour épier.

 

Le chien est revenu vers Marie. Elle ne l’a pas chassé, au contraire. Rott lui flairait la chatte au travers de sa robe. Il donnait des coups avec sa truffe et on entendait son souffle. Il cherchait les effluves de la femelle. Marie le laissait faire. Elle lui caressait le crâne. Elle a eu un regard vers le couloir. J’ai juste eu le temps de me cacher.

 

J’ai repris presque immédiatement ma surveillance. Marie avait desserré ses genoux et le chien léchait son entrejambe. Visiblement, c’était ce qu’elle voulait. Le tissus de la robe devait l’empêcher de bien sentir le contact de la langue. Elle s’est troussée pour aider le chien. Incroyable ! Elle n’avait pas de culotte.

 

Rott lapait à grands coups de langue, mouillant toute la vulve. Je voyais bien que Marie était très excitée. Sa chatte était presque rouge et totalement trempée, bien qu’on ne puisse pas savoir si c’était de sa propre mouille ou de la salive du chien. Elle écartait de plus en plus les jambes et avançait son bassin vers la truffe. Mais ce n’était pas encore assez. Elle a attrapé ses cuisses par en dessous et a fait basculer son buste sur l’assise du canapé, offrant sa raie et sa fente aux lèchements.

 

Rott commençait à s’exciter. Son sexe sortait de sa gangue. Tout d’abord le petit bout rouge. Le gland était de plus en plus apparent. Marie a compris qu’elle contrôlait de moins en moins la situation. Le chien voulait monter sur le canapé. Il plaçait ses pattes avant sur le ventre allongé de Marie. Elle s’est redressée avant qu’il ne soit trop tard, est parvenue à faire descendre le chien et a remis sa robe en place.

 

C’est le moment que j’ai choisi pour tirer la chasse et faire mon retour. J’ai fait remarquer à Marie qu’elle n’avait pas bu son café.

 

« Je t’ai attendue. »

 

Elle rougissait en me disant cela. En plus, je voyais qu’elle regardait le chien avec inquiétude. Cela venait de ce qu’il restait excité, son sexe toujours à moitié sorti. Il tournait autour d’elle et voulait sans doute poursuivre son action.

 

J’aurais dû en être gênée pour elle étant donné ce qu’elle avait subi quinze jours auparavant. Revoir ce sexe qui l’avait violée, ça ne devait pas être rassurant. Mais ce que je venais de découvrir me faisait comprendre que Marie n’était pas venue juste pour boire le café. Je savais bien ce qui s’était passé en elle. Elle avait été violée, certes. Elle avait été prise par surprise, sans avoir son mot à dire, sans pouvoir y penser. Elle avait dû subir de force quelque chose qu’elle n’aurait jamais imaginé. La saillie avait duré. Elle avait eu tout le temps de se détendre, et elle avait dû le faire pour pouvoir se libérer du sexe bien planté en elle. Elle avait goûté sans le vouloir à ce plaisir inouï de l’accouplement avec un chien. Je savais, moi, qu’elle était désormais accrochée à ce désir pour la vie.

 

Mais je ne savais pas comment faire pour l’amener à se faire prendre à nouveau, à accepter de le faire en ma compagnie, sans qu’elle se referme ou même qu’elle parte fâchée. Et puis je me suis lancée.

 

« Marie. »

« Oui ? Quoi ? »

 

Elle était rouge de confusion. Elle sentait qu’il allait se passer quelque chose.

 

« Je t’ai vue tout à l’heure avec le chien. Je vous observais depuis le couloir. »

 

Elle a baissé la tête, comme une petite fille prise en faute.

 

« Descends du canapé. Le chien va te monter à nouveau. Il en a envie. Et toi, c’est de ça que tu as envie aussi, n’est-ce pas ? »

 

Elle est restée silencieuse. Puis elle a relevé son visage pour me regarder. Elle avait les larmes aux yeux.

 

« Oui. Je ne comprends pas. Depuis la dernière fois, je n’arrive pas à oublier. C’est tellement différent, tellement nouveau ! »

« Je sais ce que tu veux dire. Je sais ce qui t’est arrivé. Je suis passée par là moi aussi. Détends toi et laisse toi faire. Cette fois, tu vas encore plus apprécier parce que tu le veux. »

 

Je lui ai tendu la main pour lui donner le courage de se lever. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai câlinée, comme on console une enfant désemparée. Puis je l’ai invitée à se mettre à genoux en appuyant sur ses épaules puis sur sa tête.

 

« Mets toi à quatre patte et relève ta robe. Le chien est déjà prêt. »

 

Elle a posé ses mains sur le sol. C’est moi qui lui ai découvert les fesses.

 

Elle attendait. Elle était visiblement anxieuse. Peut-être était-elle gênée de s’exhiber devant moi et aussi de me montrer que tout cela était prémédité puisqu’elle n’avait pas mis de culotte.

 

Rott est venu tourner autour d’elle. Je me suis assise sur le canapé pour les regarder. Il avait toujours le sexe à moitié à l’air. Il alternait en léchant Marie et en se lubrifiant la bite.

 

Elle se laissait faire. Elle ne s’offrait pas encore, mais elle ne se refusait plus. Elle gardait la tête baissée. Elle fermait les yeux. Mais je l’entendais pousser des petits gémissements. Le chien est le roi du cunnilingus. La langue se faufile partout. Sur un clitoris excité, elle fait merveille, j’en sais quelque chose !

 

Rott a fait une première tentative pour monter Marie. Il s’est dressé sur ses antérieures et l’a prise par les hanches. Il a cherché l’entrée sans la trouver. Il s’est remis sur ses pattes et s’est éloigné en se léchant le gland.

 

Marie n’a pas bougé. Elle était toujours dans la position de la femelle en attente de la saillie, genoux et mains à terre, buste à l’horizontale, seins pendants, bras tendus, cuisses écartées, le regard tourné vers le sol.

 

Rott est revenu. De nouveau, il l’a couverte. Je me suis levée et je me suis approchée de la croupe du chien. J’ai guidé ses mouvements de bassin pour orienter la bite vers la vulve. Je tenais ses flancs à deux mains pour le centrer parfaitement. Et pour la seconde fois, l’accouplement s’est fait. Ce fut frénétique, comme la première fois. Marie a crié dès qu’elle a senti le membre entrer en elle. Ce n’était pas un cri de surprise ou de douleur, mais plutôt une plainte qui trahissait une sorte de soulagement.

 

Le chien s’est agité à toute vitesse, lui bourrant le trou à fond. Je ne voyais pas le sexe entrer et sortir mais je voyais qu’il lui écrasait les fesses en s’enfonçant. Marie expirait à chaque coup que lui assénait le mâle, comme si chaque pénétration lui vidait les poumons.

 

Puis le chien s’est immobilisé. Son regard s’est transformé. Il a cherché à se détacher mais il était trop solidement planté en elle. Et j’étais sûre cette fois que ce n’était pas la terreur ou la honte qui forçait Marie à contracter ses muscles vaginaux, mais l’envie de garder ce sexe à l’intérieur pour qu’il continue à l’ensemencer.

 

Je me suis mise à quatre pattes moi aussi et je me suis déplacée pour lui faire face. Elle gardait les yeux fermés. Elle avait du plaisir, même dans ce moment de calme. Je savais qu’un sexe battait comme un coeur dans son vagin, avec une petite giclée de sperme à chaque palpitation. Je savais qu’elle sentait le jet lui toucher le fond de l’utérus. Tout cela participait au plaisir, physique autant que cérébral. Elle devait se dire :

 

« Je suis une femelle en chaleur qui se fait féconder, je tends ma croupe pour l’offrir au mâle, je veux son jus reproducteur. Je sens son membre qui me comble, je sens sa semence qui me remplit. »

 

J’ai eu envie de l’embrasser. J’ai pris son menton dans ma main et j’ai collé mes lèvres aux siennes. Elle a accepté mon baiser. J’ai forcé sa bouche avec ma langue et nos salives se sont mélangées. Je me suis mise sur le dos et je me suis glissée sous elle pour lui peloter les seins. La robe était suffisamment lâche pour que j’arrive à les sortir. J’ai relevé la tête pour sucer et mordiller les tétons. Marie a appuyé sur ma nuque, semblant me demander de la mordre plus fort.

 

J’ai continué de ramper plus bas jusqu’à me trouver juste en dessous de sa fourche. J’avais une vue imprenable sur sa chatte d’où commençait à émerger le bulbe. Je me suis dressée sur mes coudes pour pouvoir atteindre son clitoris. Je l’ai branlée, tantôt avec ma main, tantôt avec ma langue. Ma position n’était pas confortable et je devais souvent changer de façon de la caresser. Mais malgré ces changements de rythme, je sentais que son plaisir venait. Il montait inexorablement. Les petits temps morts qui marquaient le remplacement de la main par la langue ou l’inverse ne faisaient pas retomber son excitation. Elle semblait attendre éperdument la reprise. Pour ma part, je continuais inlassablement mon travail de sape.

 

Enfin, elle a jouit, sous ma langue. Je lui écrasais son bouton avec mes lèvres et elle a poussé une sorte de long feulement qui allait en s’intensifiant. Elle a eu cette crispation caractéristique des cuisses qui cherchent à se refermer. Le chien a dû sentir le vagin se contracter sur sa bite. Parfois, un jet de sperme au fond de la matrice vient ajouter à l’orgasme clitoridien.

 

Je suis restée en dessous d’elle pour assister au dénouement. Je voyais le bulbe progresser vers la sortie. On a l’impression qu’il enfle interminablement. Et soudain, la délivrance. Le sexe qui est expulsé autant qu’il s’arrache, la cavité vaginale qui se vide du trop plein et la fente qui continue à goutter.

 

Le chien s’est tout de suite éloigné, la bite encore raide. Je me suis dégagée rapidement. J’ai dit à Rott de se coucher. J’ai pu prendre son sexe dans ma bouche et profiter du reste de sperme qu’il continuait à émettre à intervalles réguliers. Il suffisait de stimuler le petit orifice du bout de la langue, ou même de suçoter l’embout pour faire sortir le nectar.

 

Marie s’était assise et me regardait faire. Je l’ai encouragée à me rejoindre. Quand elle a été allongée près de moi, je l’ai embrassée. Puis, j’ai pesé sur sa nuque pour la forcer à rapprocher sa bouche de la bite du chien. Elle a commencé par la titiller du bout de la langue.

 

« Suce la ! Mets la dans ta bouche ! »

 

Elle a entrouvert ses lèvres et a commencé une fellation. Au fur et à mesure, elle s’enhardissait et rentrait un morceau de plus en plus grand, jusqu’à ce qu’elle finisse par engloutir tout jusqu’au bulbe. Pendant qu’elle suçait le chien, je lui caressais les cheveux.

 

Nous avons ainsi joué toute la journée ensemble. Nous avons fait l’amour toutes les deux. Je savais que désormais, Marie était ma maîtresse et surtout celle de Rott. Elle était prise pour la vie. Quand on a goûté et aimé le sexe avec un chien, c’est sans retour.

 

 

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  1. Assas le à
    Assas

    J’ai autant aimé cette suite que le précédent épisode. Je pensais que la propriétaire du chien s’offrirait également à son chien chien après que celui ci ai rempli son amie. J’espère que vous écrirez une suite sur le même thème
    Assas

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